Et comment c’est qu’on fait pour accéder au wiki et l’enrichir… Excuse moi pour mon ignorance… Je suis joignable aussi en MP.
IK, je suis une quiche c’est le premier post !
Ho la vache de nostalgie.
J’ai possédé 36 jeux de ce catalogue. Une partie malheureusement perdue.
Merci @carlw pour le partage du riche parcours de votre père.
Descartes cela a été pour ma part la découverte d’un monde restreint aux jeux des grandes surfaces avec à l’époque ceux de Parker (et quelques bonheurs comme Heroquest et SpaceCrusade de MB) et celui des magasins spécialisés. A l’heure ou internet était inexistant, que d’heures passées à regarder toutes ces boites de Descartes/Eurogames et feuilleter les somptueux livres de jdr. L’essort en France du jds tel qu’on le connaît aujourd’hui puise une part de son origine dans cet éditeur original, choisissant de se consacrer sur les deux segments de jeux . Que dire des parties de Star Wars - 1977, il ne pouvait en être autrement qu’un signe du destin - , Paranoïa, l’incroyable appel de Cthulhu - et son écran de maître - , Méga III…Mais c’est aussi des souvenirs de longues nuits de parties à Junta, la vallée des Mammouths, Hannibal, Méditerranée, Formule Dé ou dans les derniers Mare Nostrum (Merci encore Serge), le tout agrémenté de jeux plus léger de la gamme Coktail Game ( Castel, Sans foi ni Loi) où familial (les colons de Katane, Les dragons du Mékong)…Un éditeur prenant le choix d’éditer des jeux sans facilité, car demandant un investissement sur les règles (Res Publica Romana, Civilisation, …) pour des heures de jeux. Ce qui a existé est définitif et Descartes reste pour moi l’éditeur ou les parties de jeux de rôles et de jeux de société m’ont le plus marqué car on reparlait encore pendant des jours après.
Merci à Peter Watt en fondant Descartes d’avoir pu contribuer à la reconnaissance du jeu en France.
Un joueur et une ludothèque personnelle reconnaissante.
Toutes mes condoléances. Pour moi aussi Descartes a fait partie des premiers jeux et notamment la découverte de @bruno-des-montagnes. C’était Descartes rue des écoles à Paris mais aussi l’autre (17 ème ? Je ne me souviens plus).
Encore un monument du jeu qui nous quitte, il devrait être bien accueilli de l’autre côté pour des parties endiablées.
Courage pour ces moments difficiles
Bonjour Prunelles,
Il y a eu jusqu’à 3 boutiques Jeux Descartes à Paris : celle de la rue des Ecoles, celle du boulevard Pasteur et celle de la rue Meissonier dans le 17e.
La rue des Ecoles existe encore et est désormais la propriété de l’oeuf cube (https://www.oeufcube.com/).
Celle de la rue Messonnier à changé d’enseigne en 2009 (Descartes Meissonier ferme ses portes) et a été racheté par Ludik Bazar qui était un site de vente en ligne, puis la boutique a déménagé dans le XIIème arrondissement et a fermé en février 2017.
Celle du boulevard Pasteur a fermé rapidement après le rachat de Jeux Descartes par Asmodée en 2005.
Et quand on regarde les catalogues annuels, on s’aperçoit que le réseau Relais-Boutiques Jeux Descartes a comporté jusqu’à 44 enseignes en 1987-1988, 54 en 1994.
Dernière de couverture du catalogue de 1991 :
trouvé ici pour les nostalgiques de jeux de rôles : Jeux Descartes - Catalogue JdR (1992) (d’ailluers plusieurs catatalogues sont consultables sur Nostalgie / OldTimer's)
Dernière de couverture du catalogue de 1994 :
En quelque sorte ce réseau a été l’ancêtre des réseaux de boutiques que l’on connait aujourd’hui comme le Groupement des boutiques ludiques (https://boutiques-ludiques.fr/) ou sur un positionnement ouvert sur la petite enfance et les jouets Le Cerce des Jouets (Redirecting...)
Aujourd’hui les deux seules boutiques qui portent encore ce nom doivent être celles de Lyon (Redirecting...) et de Bordeaux (https://www.jeuxdescartes-bordeaux.com)
J’allais rue des écoles pendant mes études, et j’y ai acheté quelques pépites :
Vinci
Méditerranée
Pitch car
Sur la liste des boutiques en date de 1994, il y a quelque chose qui m’intrigue : Une boutique Excalibur au 8 rue Cauzit à Montpellier ? Je connais cette rue, elle est un peu étroite et mène près d’une charmante petite place avec terrasses de restaurants et une large fontaine. Elle a pas dû y rester longtemps parce que je m’en souviens pas. L’Excalibur actuel est situé rue de l’Ancien Courrier et depuis de nombreuses années. En revanche, il y a eu autrefois un relais Descartes rue des Balances et une autre boutique que je fréquentais qui faisait relais Descartes aussi au bas de la rue de l’Université. Quand je regarde dans mes numéros de J&S ou Casus, je regarde parfois les adresses de boutiques disparues depuis longtemps.
La boutique Excalibur que j’ai visitée était étroite et sur deux étages avec des joueurs de Magic au premier. Boutique assez sombre, escalier en bois. J’aimais bien l’ambiance de cette boutique. Je n’y suis jamais retourné, c’était il y a plus de 20 ans
C’est bien la boutique Excalibur actuelle, l’étage sert à la fois de salle quand il organise des tournois mais aussi de stockage il me semble. La boutique est un peu étroite c’est vrai, mais elle est profonde, une deuxième salle succède à la première. Depuis quelques temps, ils font des petites vidéos youtube pour présenter leurs coups de coeur.
Pendant très longtemps, j’avais conservé plusieurs de ces catalogues. A une époque où Internet n’existait pas, c’était un document de référence pour savoir, à peu près, ce qui existait dans chaque gamme de jeu, car tout n’était pas forcément visible en boutique.
A propos de la boutique Le dragon d’ivoire qui était au 5 rue des balances, j’ai une petite anecdote que j’ai déjà raconté il me semble, je vous en demande pardon par avance mais voilà…c’est à cela que je fais référence plus haut en disant que j’ai failli avoir une enseigne de Descartes chez moi…
Cette boutique faisait donc relais Descartes et naturellement, elle avait une enseigne ronde avec la tête de René un peu au dessus de la porte d’entrée. Quand la boutique a fermé, le local est resté longuement inoccupé, pendant presque deux ans de mémoire. Il faut dire aussi que la rue des Balances n’était pas une rue très fréquentée, il y avait peu de commerce et c’était surtout une rue d’habitation. L’enseigne était restée et je la voyais se dégrader. Un jour, avec deux compagnons de jeu, nous avons eu l’idée de la sauver… certains, non initiés à la communauté ludique, diraient de la voler, mais c’est un geste que nous étions prêt à interpréter et défendre d’une autre manière : la cause était noble !
Une nuit, vers 2h, trois individus louches avec une peu d’outillage (une pince, un tournevisse…) se pointèrent dans cette fameuse rue, décidés à aller au bout de leur projet de forfait…
… et patatrac ! L’enseigne avait disparu ! Quelques jours avant, elle y était encore ! A la place, il restait deux petits trous dans le mur et des fils éléctriques qui pendaient… OOOOUUUUUIIIIInnnnn
Des sales voleurs minables et malhonnêtes ont saboté votre entreprise de sauvetage culturel !
Quelle indignité !
Pire ! Des gens ont racheté le local et ont jeté l’enseigne sans avoir idée de sa valeur !
Oui, c’est aussi ce que nous nous sommes dits sur le moment, complétement dépités, l’hypothèse de Rod est également plausible. Plus tard, j’ai pensé aussi à un signalement du voisinage à la Mairie disant qu’une enseigne commençait à montrer des signes de décrochement et risquait de tomber et blesser quelqu’un…
Bon, après on pouvait se dire que d’autres joueurs, dans le même soucis que nous, nous avaient devancés… ça me console (un peu).
D’ailleurs, je pense maintenant à d’autres boutiques fermées depuis longtemps et qui avaient le tête de René…où ont-elles bien pu passer toutes ces enseignes ? Certaines ont sans doute été jetées, tout simplement, mais il doit bien en avoir quelques unes qui ont été sauvées non ?
Cré vin diou… s’t’encore la Marie qui fait des siennes avé l’René ! Va falloir qu’ ça passe devant M’sieur l’curé toute cette jeunesse !
Oui, je viens de le voir au dernier moment, je viens juste de corriger…
Oui tout à fait ça… à quelques années près ! Celui que j’ai eu en main pour la première fois devait être celui de 1986-1987. Merci beaucoup pour cette référence qui m’a valu quelques petites émotions… souvenirs d’une adolescence douce-amère.