Ha ! voilà 2 réponses plus en adéquation avec mon interrogation. On dépasse le suis-je capable.
Emmanuel qui nous entraîne dans la frustration, la reconnaissance, les dollars et qui nous parle du plaisir dans ce travail.
Le premier point sont des motivations, le second l’effet.
Benwab nous apporte un élément très important. La notion de métier, mot lié bien entendu à professionnalisme. Produire, Editer, distribuer et avant cela, illustrer et tout ce qui est nécessaire est un métier. Puis-je endosser toutes les casquettes et être performant ?
Pour moi, la réponse est non. Chacun son job.
Si je fais tout, cela revient à exprimer le besoin, répondre au besoin et juger la concordance des deux. Aucune critique, aucun débat.
PS1 : j’écartais l’hypothèse du projet à terme juste par rapport à ce sujet de départ. Dans l’absolu, ce peut être une motivation compréhensible. J’ai un cas proche de moi qui est exactement dans ce cadre.
PS2 : Prof. Saignant…grillé, c’est de la viande foutue.
JYM,
Si tu fais tout… aucune critique aucun débat ?
Là, je ne te suis pas. Je pense que l’on peut s’auto-critiquer et progresser.
C’est quand même la base de l’âme humaine, non ? Il doit être possible de se regarder avec juste assez de complaisance pour continuer sans être totalement dupe de soi-même, non ? On est pas figés (enfin pas complètement et pas tous aux mêmes niveaux). De plus, on peut très bien développer des compétences. Il n’y a pas de fatalités.
On ne nait pas auteur ou éditeur…
Ce qui est sûr c’est que l’expérience, la compétence technique, la commercialisation, la publicité etc… etc… c’est assez lourd et que pouvoir partager c’est pas mal.
Maintenant, il y a des gens qui font ça très bien tout seuls… cela s’appelle des entrepreneurs.
Après, il y de bons et de mauvais entrepreneurs, il y des projets qui marchent et d’autres qui ratent (dans ce cas il y a le côté financier qui entre en jeu également, mieux vaut avoir les reins solides).
En tout cas je trouve l’expérience de Beewab super intéressante et je comprends qu’il s’éclate. Non seulement il risque de réussir à voir son jeu édité mais en plus il aura appris plein de choses sur la gestion d’un projet.
Pour avoir eu la chance d’être édité plusieurs fois (jeux et romans) je peux tout de même dire que ce qui semble d’abord être un aboutissement (l’édition, la mise sur le marché) n’est que le début de l’expérience.
Une autre phase commence (la critique, le succès ou pas, la commercialisation réussie ou non, le timing (sortie d’un autre jeu similaire par exemple), les défauts de fabrication…) et cette phase est super dure aussi. C’est même là que ce fait la différence entre qui deviendra auteur reconnu et qui ne le deviendra pas.
Bien sûr qu’il ne s’agit pas de devenir la super star, juste d’être apprécié pour son travail, lu ou joué, et d’en tirer un petit chèque de temps en temps. Mais même ça, ce n’est pas aussi facile que c’en a l’air.
Perso, mon premier roman a été vendus a plus de 10 000 ex, le deuxième est à peine sorti des cartons qu’il était déjà au pilori (grand éditeur mais plantage marketing (et peut-être aussi roman moins bon car le second est vraiment dur à faire). Du coup, super dur de retrouver la motivation. Réussir ? Rater ? Qu’est-ce que cela veut dire ?
Je n’ai pas de réponses. Je pense juste que c’est important d’y réfléchir lorsqu’on se lance dans un processus de création, voire d’auto-édition. Qu’est-ce qu’on attend ?
Une fois les attentes de chacun (et elles peuvent être très différentes) biens établies, il est plus facile d’y voir clair et de faire des choix. Par exemple de fabriquer des jeux qui coûtent 1 euros et de les vendre 12 car c’est possible ou de ne pas s’auto-éditer car on considère que l’édition est le travail d’un autre.
Bref, un peu de sincérité.
Bien que, par définition , dire que je me mets 11 euros dans les fouilles alors que je ne devrais m’en mettre que 4 juste parce que vous êtes crédules risque d’être un peu contre-productif pour les ventes…
emmanuelf dit:JYM,
Si tu fais tout... aucune critique aucun débat ?
Là, je ne te suis pas. Je pense que l'on peut s'auto-critiquer et progresser.
C'est quand même la base de l'âme humaine, non ? Il doit être possible de se regarder avec juste assez de complaisance pour continuer sans être totalement dupe de soi-même, non ? On est pas figés (enfin pas complètement et pas tous aux mêmes niveaux). De plus, on peut très bien développer des compétences. Il n'y a pas de fatalités.
On ne nait pas auteur ou éditeur...
Ce qui est sûr c'est que l'expérience, la compétence technique, la commercialisation, la publicité etc.. etc... c'est assez lourd et que pouvoir partager c'est pas mal.
Maintenant, il y a des gens qui font ça très bien tout seuls... cela s'appelle des entrepreneurs.
Après, il y de bons et de mauvais entrepreneurs, il y des projets qui marchent et d'autres qui ratent (dans ce cas il y a le côté financier qui entre en jeu également, mieux vaut avoir les reins solides).
En tout cas je trouve l'expérience de Beewab super intéressante et je comprends qu'il s'éclate. Non seulement il risque de réussir à voir son jeu édité mais en plus il aura appris plein de choses sur la gestion d'un projet.
Pour avoir eu la chance d'être édité plusieurs fois (jeux et romans) je peux tout de même dire que ce qui semble d'abord être un aboutissement (l'édition, la mise sur le marché) n'est que le début de l'expérience.
Une autre phase commence (la critique, le succès ou pas, la commercialisation réussie ou non, le timing (sortie d'un autre jeu similaire par exemple), les défauts de fabrication...) et cette phase est super dure aussi. C'est même là que ce fait la différence entre qui deviendra auteur reconnu et qui ne le deviendra pas.
Bien sûr qu'il ne s'agit pas de devenir la super star, juste d'être apprécié pour son travail, lu ou joué, et d'en tirer un petit chèque de temps en temps. Mais même ça, ce n'est pas aussi facile que c'en a l'air.
Perso, mon premier roman a été vendus a plus de 10 000 ex, le deuxième est à peine sorti des cartons qu'il était déjà au pilori (grand éditeur mais plantage marketing (et peut-être aussi roman moins bon car le second est vraiment dur à faire). Du coup, super dur de retrouver la motivation. Réussir ? Rater ? Qu'est-ce que cela veut dire ?
Je n'ai pas de réponses. Je pense juste que c'est important d'y réfléchir lorsqu'on se lance dans un processus de création, voire d'auto-édition. Qu'est-ce qu'on attend ?
Une fois les attentes de chacun (et elles peuvent être très différentes) biens établies, il est plus facile d'y voir clair et de faire des choix. Par exemple de fabriquer des jeux qui coûtent 1 euros et de les vendre 12 car c'est possible ou de ne pas s'auto-éditer car on considère que l'édition est le travail d'un autre.
Bref, un peu de sincérité.
Bien que, par définition , dire que je me mets 11 euros dans les fouilles alors que je ne devrais m'en mettre que 4 juste parce que vous êtes crédules risque d'être un peu contre-productif pour les ventes...
Je suis totalement d'accord avec toi ! Sauf sur ton dernier paragraphe :
penser une seule seconde qu'en vendant un jeu à 12, on peut se mettre 11 dans la poche c'est tout simplement être à côté de la plaque !
Rien que le fait de changer la présentation du jeu, le format de la boite impliquent des outils de découpe, un reformatage complet du visuel, du dos de la boite, de la règle en couleur, du volume (gestion des stocks), du poids final (le transport a un coût).
Il faut trouver un réseau de distribution, avec des négociants qui prennent leur marge, pour revendre à des revendeurs qui prennent aussi leur marge. A chaque fois il faut prendre en compte le transport + la TVA.
Pour faire connaitre le jeu, il faut se déplacer + tva, faire des expos + tva, payer le stand, le carburant + tva, l'autoroute +tva, l'hôtel + tva, de quoi bouffer + tva, la déco du stand + tva, les emprunts à rembourser + intérêts.
On ne compte pas les heures passées à faire la promotion (en plus du temps passé à créer), à se faire référencer sur le net, dans les catalogues, donner des boites pour démo. Donner des boites à des associations après démo.
Je ne me sent ni tricheur, ni voleur.
Par contre, j'ai vu de simples jeux de cartes avec le tas divisé en deux pour prendre plus de place et donc une boite plus large à 16,50 chez des revendeurs.
Mais j'ai voulu continuer malgré les bâtons qu'on m'a mis dans les roues. Comme tu dis, je joue à l'entrepreneur, au Monopoly en quelque sorte et j'aime bien ce côté jusqu'au boutiste.
C'est grisant de voir des personnes jouer à son jeu mais cela l'est encore plus lorsque ce même joueur te tend le chèque pour l'acquérir.
l'expérience s'acquière avec le temps. On ne peut pas rester à stagner toute sa vie.
Cela fait bientôt 15 ans que j'ai réalisé mon premier jeu (autoédité). Je n'y connaissais rien mais se fut pour moi une découverte qui m'a ouvert l'esprit.
Pour moi un proto fini c'est un jeu vendu ! Et vous voyez, je suis encore là, j'ai encore des idées qui deviendront des produits "finis" et qui feront des heureux... Dont moi-même.
Je pourrais, comme beaucoup regarder le train passer et dire que la crise c'est pas ma faute, mais je préfère prendre la place de la locomotive plutôt que de rester sur le quai !!!
Prof. Biologik dit:emmanuelf dit:JYM,
Si tu fais tout... aucune critique aucun débat ?
Là, je ne te suis pas. Je pense que l'on peut s'auto-critiquer et progresser.
C'est quand même la base de l'âme humaine, non ? Il doit être possible de se regarder avec juste assez de complaisance pour continuer sans être totalement dupe de soi-même, non ? On est pas figés (enfin pas complètement et pas tous aux mêmes niveaux). De plus, on peut très bien développer des compétences. Il n'y a pas de fatalités.
On ne nait pas auteur ou éditeur...
Ce qui est sûr c'est que l'expérience, la compétence technique, la commercialisation, la publicité etc.. etc... c'est assez lourd et que pouvoir partager c'est pas mal.
Maintenant, il y a des gens qui font ça très bien tout seuls... cela s'appelle des entrepreneurs.
Après, il y de bons et de mauvais entrepreneurs, il y des projets qui marchent et d'autres qui ratent (dans ce cas il y a le côté financier qui entre en jeu également, mieux vaut avoir les reins solides).
En tout cas je trouve l'expérience de Beewab super intéressante et je comprends qu'il s'éclate. Non seulement il risque de réussir à voir son jeu édité mais en plus il aura appris plein de choses sur la gestion d'un projet.
Pour avoir eu la chance d'être édité plusieurs fois (jeux et romans) je peux tout de même dire que ce qui semble d'abord être un aboutissement (l'édition, la mise sur le marché) n'est que le début de l'expérience.
Une autre phase commence (la critique, le succès ou pas, la commercialisation réussie ou non, le timing (sortie d'un autre jeu similaire par exemple), les défauts de fabrication...) et cette phase est super dure aussi. C'est même là que ce fait la différence entre qui deviendra auteur reconnu et qui ne le deviendra pas.
Bien sûr qu'il ne s'agit pas de devenir la super star, juste d'être apprécié pour son travail, lu ou joué, et d'en tirer un petit chèque de temps en temps. Mais même ça, ce n'est pas aussi facile que c'en a l'air.
Perso, mon premier roman a été vendus a plus de 10 000 ex, le deuxième est à peine sorti des cartons qu'il était déjà au pilori (grand éditeur mais plantage marketing (et peut-être aussi roman moins bon car le second est vraiment dur à faire). Du coup, super dur de retrouver la motivation. Réussir ? Rater ? Qu'est-ce que cela veut dire ?
Je n'ai pas de réponses. Je pense juste que c'est important d'y réfléchir lorsqu'on se lance dans un processus de création, voire d'auto-édition. Qu'est-ce qu'on attend ?
Une fois les attentes de chacun (et elles peuvent être très différentes) biens établies, il est plus facile d'y voir clair et de faire des choix. Par exemple de fabriquer des jeux qui coûtent 1 euros et de les vendre 12 car c'est possible ou de ne pas s'auto-éditer car on considère que l'édition est le travail d'un autre.
Bref, un peu de sincérité.
Bien que, par définition , dire que je me mets 11 euros dans les fouilles alors que je ne devrais m'en mettre que 4 juste parce que vous êtes crédules risque d'être un peu contre-productif pour les ventes...
Je suis totalement d'accord avec toi ! Sauf sur ton dernier paragraphe :
penser une seule seconde qu'en vendant un jeu à 12, on peut se mettre 11 dans la poche c'est tout simplement être à côté de la plaque !
Rien que le fait de changer la présentation du jeu, le format de la boite impliquent des outils de découpe, un reformatage complet du visuel, du dos de la boite, de la règle en couleur, du volume (gestion des stocks), du poids final (le transport a un coût).
Il faut trouver un réseau de distribution, avec des négociants qui prennent leur marge, pour revendre à des revendeurs qui prennent aussi leur marge. A chaque fois il faut prendre en compte le transport + la TVA.
Pour faire connaitre le jeu, il faut se déplacer + tva, faire des expos + tva, payer le stand, le carburant + tva, l'autoroute +tva, l'hôtel + tva, de quoi bouffer + tva, la déco du stand + tva, les emprunts à rembourser + intérêts.
On ne compte pas les heures passées à faire la promotion (en plus du temps passé à créer), à se faire référencer sur le net, dans les catalogues, donner des boites pour démo. Donner des boites à des associations après démo.
Je ne me sent ni tricheur, ni voleur.
Par contre, j'ai vu de simples jeux de cartes avec le tas divisé en deux pour prendre plus de place et donc une boite plus large à 16,50 chez des revendeurs.
Mais j'ai voulu continuer malgré les bâtons qu'on m'a mis dans les roues. Comme tu dis, je joue à l'entrepreneur, au Monopoly en quelque sorte et j'aime bien ce côté jusqu'au boutiste.
C'est grisant de voir des personnes jouer à son jeu mais cela l'est encore plus lorsque ce même joueur te tend le chèque pour l'acquérir.
l'expérience s'acquière avec le temps. On ne peut pas rester à stagner toute sa vie.
Cela fait bientôt 15 ans que j'ai réalisé mon premier jeu (autoédité). Je n'y connaissais rien mais se fut pour moi une découverte qui m'a ouvert l'esprit.
Pour moi un proto fini c'est un jeu vendu ! Et vous voyez, je suis encore là, j'ai encore des idées qui deviendront des produits "finis" et qui feront des heureux... Dont moi-même.
Je pourrais, comme beaucoup regarder le train passer et dire que la crise c'est pas ma faute, mais je préfère prendre la place de la locomotive plutôt que de rester sur le quai !!!
Ta description est correcte, sauf sur un point : la TVA. Pourquoi rajoutes-tu la TVA ? Elle est remboursée par l'Etat. Tu t'es mis en auto-entrepreneur ?
Beewiz dit:Ta description est correcte, sauf sur un point : la TVA. Pourquoi rajoutes-tu la TVA ? Elle est remboursée par l'Etat. Tu t'es mis en auto-entrepreneur ?
Disons que nous la collectons pour l'état. Mais qui la paie ? C'est bien le client final, ce qui augmente le prix du produit de 20% et cela ne rentre pas dans ma poche non plus puisqu'il faut la reverser tous les trimestre à l'état.
Je ne te parle pas non plus des normes CE. Cela a un coût de faire les tests en laboratoire pour pouvoir apposer le sigle sur la boite. De la contribution à eco-emballage tous les ans parce que tu produis des déchets, à gencode, si tu veux apposer un code barre. La taxe foncière sur les entreprises, le comptable, le greffe du tribunal de commerce à qui tu dois remettre les comptes annuels avec un chèque au passage + celui du juridique que tu règles pour faire l'assemblée générale de clôture d'exercice, bon je ne vais pas continuer, la liste est encore longue.
Ce que je trouve injuste, c'est de faire fabriquer en Chine pour baisser les coûts de MO mais de retrouver le produit au même prix dans les magasins ou sur le net. Où est passée cette marge dégagée ?
Je ne me plain pas, j'assume mes décisions. C'est juste pour rappeler à certains que le commerce ce n'est pas simple et c'est coûteux pour tout le monde.
Il faudrait que les consommateurs se posent un peu plus de questions lorsqu'ils tendent leur carte bleue.
Prof. Biologik dit:Beewiz dit:Ta description est correcte, sauf sur un point : la TVA. Pourquoi rajoutes-tu la TVA ? Elle est remboursée par l'Etat. Tu t'es mis en auto-entrepreneur ?
Disons que nous la collectons pour l'état. Mais qui la paie ? C'est bien le client final, ce qui augmente le prix du produit de 20% et cela ne rentre pas dans ma poche non plus puisqu'il faut la reverser tous les trimestre à l'état.
Je ne te parle pas non plus des normes CE. Cela a un coût de faire les tests en laboratoire pour pouvoir apposer le sigle sur la boite. De la contribution à eco-emballage tous les ans parce que tu produis des déchets, à gencode, si tu veux apposer un code barre. La taxe foncière sur les entreprises, le comptable, le greffe du tribunal de commerce à qui tu dois remettre les comptes annuels avec un chèque au passage + celui du juridique que tu règles pour faire l'assemblée générale de clôture d'exercice, bon je ne vais pas continuer, la liste est encore longue.
Ce que je trouve injuste, c'est de faire fabriquer en Chine pour baisser les coûts de MO mais de retrouver le produit au même prix dans les magasins ou sur le net. Où est passée cette marge dégagée ?
Je ne me plain pas, j'assume mes décisions. C'est juste pour rappeler à certains que le commerce ce n'est pas simple et c'est coûteux pour tout le monde.
Il faudrait que les consommateurs se posent un peu plus de questions lorsqu'ils tendent leur carte bleue.
Encore une fois, je suis d'accord sur tout, sauf la TVA. C'est uniquement le consommateur final qui la prend en charge. Je vois ce que tu veux dire, mais ce n'est pas la bonne façon de raisonner, car il serait de toute façon aberrant de penser qu'un PVC aille entièrement dans la poche de l'éditeur. Il faut calculer la marge dont tu as besoin, et reconstruire ton PVC autour de ce besoin.
En fait, je pense qu’on se trompe de débat.
Il est effectivement évident que sur un jeu à 12€, l’éditeur ne prend pas 11€ (même s’il est également auteur).
Ce qui choque, et ce pour lequel nous n’avons pas de réelles explications (en même temps on n’est pas des flics, personne n’oblige qui que ce soit à ce justifier), c’est l’augmentation du prix de vente qui ne semble pas en réel adéquation avec la modification effectuée (dixit les propos légèrement cynique de Prof sur les consommateurs naïfs)
Le sujet à tourné autour de l’auto-edition.
Je pense qu’il ne s’agit pas de trancher si c’est bien ou si c’est mal.
Plusieurs l’on fait avec plus ou moins de succès, plusieurs le font toujours :
Friedman Fries, Martin Wallace, Sebastiens Dujardin (Pearl game), Cyril d’Ystari, Le ludonaute, Bernard Tavitian (Blokus), Zoe Yateka…
Je peux aussi me mettre dans le lots puisque j’ai édité également des jeux dont je suis l’auteur ou le co-auteur : Sherlock, Antartik et prochainement Korrigans.
Ce qui est critiquable (car ce n’ai pas toujours assumé) c’est de se lancer sans avoir le moindre recule auto-critique et/ou l’ouverture de prendre la part de vérité dans les critiques d’autrui.
Un jeu édité c’est aussi un produit commercial et il ne faut pas l’oublier dans sa démarche.
Ici, on a une vision tourné vers le jeu lui même (sa règle), les boutiques spécialisées, les salons (Cannes, Essen, Ludinord, PEL…) avec ses critères.
Alors un jeu reprenant le principe du jeu de l’oie, du trivial poursuite,…, forcement, même s’il y a un marché par d’autres filière (fédération, agence de tourisme,…) ce n’ai pas ici qu’il faut venir pour en faire la promotion. D’ailleurs d’un manière générale, le forum n’est pas un endrois pour faire de la promotion.
Le jeu Deducto, a une règle original qui lui est propre qu’on aime ou pas et un design qu’on aime ou pas mais il a un profile de jeu comme on sait les apprécier selon nos critères. Après le potentiel comercial… je ne sais pas (mais j’ai un avis )