[définition] jeu de rôle

Ce n'est pas jeu de rôles, c'est jeu de jeu de rôles.


C'est bien vu de la part d'El Commandante (comme souvent)
Et en plus j'ai bien envie d'employer cette expression maintenant,
J'imagine le titre d'une news ou d'un topic de Monsieur Phal :
"De le jeu de jeu de rôle"

:P
maester dit:Ambitieux le gars qui sort un truc pareil. Donc, cela veut dire qu'il a du temps devant lui parce qu'il connaît bien le monde du foot, du babyfoot, du théâtre et du jeu de rôles.


Moi je trouve cette image plutôt correct, il y a différence entre jeu de rôle et théatre comme foot et baby foot, le baby foot est loin d'être du foot, non ?

Il y a des points communs entre le jeu de rôle et le théatre comme pour le baby foot et le foot mais ce sont des activités totalement différente.
Sherinford dit:
Heuhh dit:*mange ses popcorns*
Zakhan tu en veux? En regardant Greuh faire joujou... :twisted:

*Ouvre une boîte de Oufti à l'ananas tout en suivant les conversations d'un oeil cynique...*
:?


Tu peux me passer les chips? J'ai soif... (référence inside)

Non, pour l'instant ça se passe bien, et c'est tant mieux. Ca me donne même envie de mettre mon grain de seigle:

Le jeu de rôleS est d'autant plus dur à définir qu'il est né du wargame, et n'a cessé depuis de rebondir, comme une bille de Prong, entre le jeu de plateau d'un côté, et le théâtre de l'autre (certains aspects uniquement bien entendu). Il lorgne même du côté du jeu vidéo avec un produit phare récent...

il est tellement connecté à des réalités diverses qu'il devient plus pratique de définir ce qu'il n'est pas, plutôt que ce qu'il est... (et c'est pareil pour le jeu de plateau d'ailleurs, pouvez-vous comparer Times Up et Respublica Romana?)

Vous voyez bien au passage que chacun a un contre-exemple tout prêt à la théorie du forumiste précédent...

Du coup, je tranche dans le reblochon, et j'ai tendance à me dire "tiens, c'est un jdr" quand je vois des types énormes ou maigrichons, souvent barbus, à lunettes ou moustachus, réunis autour 'une table avec un livre de règles, un scénar, un écran, qui font semblant d'être qqn d'autre, et qui racontent ensemble une histoire, en lançant des dés ou en inventant un nouveau système alétoire...

Et que dire du fait que chacun modifie, pervertit, bonifie certains principes pour le faire coller à la réalité qu'il préfère...

Ex, moi et certains potes qui aimons bien les délires role play, nous jouons à pas mal de jeux de plateau en mode "tchatche et interprétation"... Dès qu'il y a un thème, on se lance: Talisman, Colosseum, Roborally, Space Hulk, Pandémie et bien évidemment Horreur à Arkham. Quand on fait ça on fait du jdr ou pas?

ben, moi je dirai que oui…mais je pense pas être une référence…

Quand j’ai parlé de notion de théâtre, je voulais parler de ces “jeux de rôle” qui ne sont pas des jeux et qui se pratiquent parfois en entreprise où en thérapies. Si le mot rôle y possède bien le même sens, le mot jeu est là employé très différemment.

D’accord pour dire que je JdR n’est pas du théâtre. C’est un des jeux de société où la théâtralité est la plus importante. De là à assimiler les deux, c’est aller vite en besogne.

Docteur Mops dit:Quand j'ai parlé de notion de théâtre, je voulais parler de ces "jeux de rôle" qui ne sont pas des jeux et qui se pratiquent parfois en entreprise où en thérapies. Si le mot rôle y possède bien le même sens, le mot jeu est là employé très différemment.
D'accord pour dire que je JdR n'est pas du théâtre. C'est un des jeux de société où la théâtralité est la plus importante. De là à assimiler les deux, c'est aller vite en besogne.


Là, oui, d'accord. Pareil, quand quelqu'un dit qu'il y a des points communs avec le théâtre. Moi, ce qui me gonfle, c'est quand on se cristallise autour du théâtre et que du coup, ça sert à justifier que, non, on n'est pas des geeks, la preuve on est ouvert puisqu'on fait un peu de théâtre.

Mais le jeu de rôles nous amène aussi à faire des discours et ce n'est pas pour ça que je me dis homme politique.

Donc, le jeu de rôles, c'est du jeu de rôles. Pas du théâtre ou du cinema. Ca fait un peu artiste non reconnu dans notre art et tout ça. Car je me souviens aussi avoir lu dans Casus Belli au temps de sa toute puissance que le jeu de rôles était un art. Il y avait même un collectif pour le faire reconnaître en tant que tel. Du haut de mes 15 ans, j'étais à fond dedans mais avec un peu plus de bouteille, je me rends bien compte que, non, le jeu de rôles n'est pas un art. C'est un loisir tout ce qu'il y a de plus respectable.

C'est pour cela que j'ai une réaction épidermique quand on commence à dégainer le théâtre et le cinema pour définir le jeu de rôles. J'ai toujours l'impression que les gens qui disent cela ont un espèce de truc qui n'est pas encore réglé avec l'image du jeu de rôles, qu'ils n'assument pas complètement le loisir et qu'ils projettent tout ce qu'ils auraient aimé que le jeu de rôles soit. Un peu comme un père qui a toujours été naze en foot et qui veut absolument que son fils en fasse pour le venger.

D'ailleurs, sur la page qui est en lien quelque part sur ce topic, il y a beaucoup de définitions qui utilisent le théâtre ou le cinema. Mais vous remarquerez que beaucoup de ces auteurs sont des anciens de Casus.
rech dit:ben, moi je dirai que oui...mais je pense pas être une référence...


Je confirme que tu n'es pas une référence...

:mrgreen:

:lol:

Faudrait peut-être qu'on se planifie notre prochaine partie de HEX, mon cher Rech... Les vacances sont finies et la rentrée est passée...
Sherinford dit:
rech dit:ben, moi je dirai que oui...mais je pense pas être une référence...

Je confirme que tu n'es pas une référence...
:mrgreen:
:lol:
Faudrait peut-être qu'on se planifie notre prochaine partie de HEX, mon cher Rech... Les vacances sont finies et la rentrée est passée...


Nia nia nia lol.

J'attends toujours une réponse à mon mail et à mon sms... j'attends aussi une date. J'ai bien envie de continuer notre campagne. il faut juste me dire quand et voir si cela se goupille avec le boulot!

Sinon concernant le sujet: la définition... quelqu'un a une ou plusieurs phrases simples et concises à proposer :pouicok:

Un jeu de rôles est le jeu qui peut se pratiquer avec la boîte de base de Donjons & Dragons.

rech dit:Sinon concernant le sujet: la définition... quelqu'un a une ou plusieurs phrases simples et concises à proposer :pouicok:


Je veux bien m'y essayer mais uniquement si tu me dis ce que tu veux en faire, de cette définition. Te connaissant, il y a plusieurs possibilités, et je dois avouer que certaines d'entre elles me font peur.

:lol:

Je viens de faire un partie de jeu rôle, le jeu s’apelle Space Hulk.

Comment ça, c’est pas un jdr pourtant il y a marqué sur la boite 3D Role Play.



Bon, OK, je sors. :mrgreen:

C’est curieux que personne ne parle de l’aspect conte.

Voici la définition de la FédéGN

Article 2 du règlement intérieur : Définition du GN
2.1. La FédéGN s’intéresse à toute activité liée aux GNs et correspondant à la définition suivante :
2.2. Jeu : les participants sont là pour le plaisir, on distingue nettement les débuts et fins de parties, il existe des règles du jeu.
2.3. Rôle : dans ce jeu, les participants incarnent des personnages définis, et improvisent dans un cadre préparé (le scénario).
2.4. Grandeur nature : ce jeu n’a pas lieu exclusivement dans l’imaginaire, il est matérialisé par des costumes, des accessoires, le tout dans un environnement spécifique.


En enlevant le point 2.4, on a, je trouve une bonne définition du jeu de rôle en général.

voila 2 propositions issue du forum de la FFJDR (paix à son âme…)

Alors on a pour ce qui est la forme papier qui se joue sur table(la classique et 1er quoi):

V2006:
Le jeu de rôle est un jeu de société coopératif. Un joueur particulier, le meneur de jeu, met en scène une aventure dans un cadre imaginaire en s’aidant d’un scénario.
Les autres joueurs interprètent les personnages principaux de cette aventure. Le jeu consiste en un dialogue permanent au moyen duquel les joueurs décrivent les actions de leurs personnages.
Le meneur de jeu décrit à son tour les effets de ces actions, interprète les personnages secondaires et arbitre la partie en s’appuyant sur des règles.

V2009 :
Le jeu de rôle est un jeu de société coopératif basé sur le dialogue, se déroulant assis autour d’une table.
Le but est de vivre une aventure imaginaire dans un univers fictif.
Les joueurs incarnent les personnages et décident de leur actions dans cette aventure.
Un joueur particulier, le meneur de jeu (MJ), est chargé de mettre en scène,à partir d’un scénario évolutif , les situations vécues par les personnages et d’arbitrer la partie en se basant sur les règles du jeu.


Après par pitié évitez les débats stériles sur avec ou sans MJ (la fonction est toujours présente) ou, conteur et non MJ.
Surtout évitez de donner dans le révisionnisme et arguant que le jdr vient du conte et non du wargame.

Mais effectivement avoir une définition pour faire le trie entre ce qui est du jdr et ce qui est une activité différente (et non moins respectable) dérivé du jdr serait bien utile.

Le jeu de rôles est victime de la diversité de ses incarnations: on perd de vue le sens ludique, celui qui est recherché dans ce fil de discussion.

Quand Shéhérazade raconte ses histoires dans les Mille et une nuits, cela peut être du jeu de rôles.
Quand les membres d’une société secrète adoptent des pseudonymes et pratiquent un rituel, cela peut être du jeu de rôles.
Quand on participe à un match d’improvisation, ou à la rigueur du théêtre d’improvisation, idem.
Quand on prépare HEC et qu’on doit incarner sur un sujet volontairement épineux à la fois le pour et le contre, idem.
Les candidats au barreau participent à des simulations de procès, comme un jeu de rôles grandeur nature…
Les préparations aux entretiens d’embauche ou aux oraux de type CFG ou CAP, portent parfois le nom de jdr au lieu de ‘mise en situation’ (j’ai vu cela dans des manuels et des exercices scolaires pour le collège!).
La sexologie parle de ‘jeu de rôles’ quand les partenaires jouent, justement, un rôle, par exemple dans le cas du sado-masochisme.
Des films, comme La Vague, emploient le terme de jeu de rôles dans le cas de l’embrigadement sectaire. Il y a eu un film nommé Jeu de Rôles, également…
Le paintball est parfois associé au terme de jdr.
Le GN, grandeur nature, par exemple dans le style ‘épée et hache en mousse dans les bois’ est assimilé au jdr.
Une murder party, genre inventé par Agatha Christie, idem… On peut en voir un exemple dans son roman Poirot joue le jeu, ou dans le brillant Un meurtre sera commis le….
Un MMORPG, et bien… c’est dans le nom: roleplaying game…
Les jeux vidéos du type hack’n slash, ou encore jeux d’aventure comme Morrowind, ou le vénérable Baldur’s Gate, ou Fallout, sont uniformément appelés jdr.
Enfin, et sans doute pourrait-on trouver d’autres occurences du terme, dans le serious gaming, le tutoriel d’entreprise, on parle bien sûr de jdr…

C’est plutôt vertigineux, et malheureusement, bien souvent, ce flou dans la définition, ou plutôt dans l’application de la définition, somme toute assez simple, à beaucoup de choses a conduit le jdr dans des eaux troubles. Par exemple dans la diabolisation qui a eu cours dans les années 90, et dont j’ai parlé dans un autre post, en assimilant le jdr à des comportements sectaires ou suicidaires, ou simplement malsains (les jeux para-militaires, souvent associés à l’extrémisme de droite).

Je pense que tout le monde saisit la partie ‘de rôles’: il s’agit d’incarner un personnage, tout simplement. C’est ‘comme’ un rôle théâtral, avec les exceptions suivantes: il n’y a pas de support pour ce rôle, si ce n’est le propre langage, la propre imagination de la personne. Il n’y a pas de texte, il n’y a pas de style, il n’y a pas d’intrigue préalable: celle-ci se construit au fur et à mesure, sur la base d’un canevas appelé module (terme historique de D&D), scénario, ou encore chronique (chez White Wolf). Le jdr n’est pas un art, n’en déplaise aux élucubrations d’un éditeur français aujourd’hui disparu qui avait osé comparer le jdr à un des sept arts (huit, ajoutons la bande dessinée).
ensuite il y a la partie ‘jeu’: à l’origine, il y a Chainmail, un jeu de simulation avec figurines, sous-catégorie du wargame avec pions, genre inventé à la fin du XIXe siècle sous le nom de ‘Kriegspiel’, ‘jeu de guerre’ dans les états-majors allemands (ou prussiens). Chainmail est apparu à la fin des années 60, je ne me souviens plus exactement de la date, puis les auteurs de ce jeu ont décidé de raconter des histoires, de faire revivre par exemple les batailles de la Terre du Milieu de Tolkien. Dave Arneson et Gary Gygax (ce dernier était un des deux auteurs de Chainmail avec Jeff Perrel, moins connu), tous deux hélas disparus depuis peu, ont alors inventé le concept suivant: une personne, appelé maître de jeu propose aux autres joueurs de vivre des aventures représentées à l’aide de figurines sur un plateau, en leur opposant despièges, des monstres, et en leur proposant des récompenses sous la forme de trésors, d’objets magiques, par exemple. Les joueurs choisissent un rôle tactique, par exemple ‘fighting man’ ou ‘magic user’ ou ‘cleric’ (il n’y avait que ces trois classes à l’origine!) et disposent de caractéristiques adaptées aux spécialités de ces rôles. La notion de ‘faire parler’ le personnage ou ‘d’incarner’ un rôle est encore loin (bien que je sois persuadé que dans le cadre de leurs leurs parties les joueurs se soient amusé à le faire dès le début). Ce jeu devient en 1974 Dungeons & Dragons, pour moi la plus grande invention ludique du XXe siècle. Signalons qu’à l’origine, D&D ne s’inspire pas du tout de Tolkien mais de Jack Vance et de la saga Cugel l’Astucieux, ou encore Lyonesse, notamment pour le système de magie. Les ressemblances avec l’univers de Tolkien sont tout simplement ‘cosmétiques’ ou fortuites (par exemple, les Elfes de D&D sont des sortes de fées, de lutins, pas des géants surhumains comme les Noldor de Tolkien!).
Ainsi, à ses origines le jdr est un jeu de plateau, issu du monde des wargamers (des jeux d’initiation comme Heroquest ou Warhammer Quest se rapprochent du concept originel de Chainmail/D&D). D’aileurs la société TSR signifie Tactical Studies Rules. Progressivement, la notion de ‘modules’ s’est développée: les auteurs ont donné un cadre aux aventures qui dépasse le célébrissime PMT, porte/monstre/trésor, ou plutôt, ils ont doté les personnages, les avatars des joueurs, pour reprendre un terme issu du monde informatique, de règles plus fouillées, de profondeur, et ils ont créé ou développé des mondes, des univers (Greyhawk, Forgotten Realms, Dark Sun, Birthright, Ravenloft, et j’en passe!). En 1978 apparaît Advanced Dungeons & Dragons. Désormais, les joueurs doivent suivre une intrigue dans les modules, et si tout reste très axé sur le combat, la simulation des affrontements, les monstres, les pièges, on est vraiment dans le jdr. Parallèlement, d’autres jeux voient le jour: en 1978, Aftermath, une simulation extrême (voire extrémiste…) post-apocalyptique, dotée d’un système de règles à faire fuir, ou Space Opera, là encore un jeu hyper-simulationniste créé par des mathématiciens et des wargamers. Le côté ‘rôle’ n’est pas vraiment développé. Il faut attendre 1981 et l’apparition de Call of Cthulhu, d’après l’oeuvre de Lovecraft et de ses continuateurs pour avoir droit à une autre approche, plus intimiste, insistant sur la qualité de l’intrigue et l’ambiance. Du coup, les joueurs doivent incarner leur personnage en dehors du combat ou d’une ambiance épique, un monde de héros, voire de super-héros.
Je pense que c’est à partir des années 80, avec des jeux comme Maléfices, Hurlements, en France ou Call of Cthulhu aux USA que la notion moderne de jdr prend corps: une activité ludique où un meneur de jeu raconte une histoire qui se développe en fonction des choix des joueurs, qui incarnent un rôle défini à la fois par un système de jeu et une personnalité, une psychologie. Certains moments du jeu prennent la forme de discussions ou de dialogues improvisés qui donnent une impression de réel.

Je m’arrête là, l’histoire du jdr est longue et passionnante, et on peut la trouver un peu partout sur Internet, ou en demandant à des habitués.

Juste une dernière remarque: je pense qu’utiliser le terme de jdr pour le jeu vidéo est une erreur. Il y a certes des ressemblances frappantes, mais il manque un élément humain, qu’une intelligence artificielle ne peut pas remplacer. Et les jeux ne sont pas encore assez développés pour offrir une multitude de choix (mais je suis sûr que cela évoluera). Il existe il est vrai des approches époustouflantes dans l’impression de liberté (Fallout 3, Morrowind, que j’aime beaucoup moins que Fallout), mais ce n’est pas du jeu de rôles, puisqu’il n’y a pas de dialogue possible. L’incarnation en temps réel, l’improvisation n’est pas présente. C’est donc une impression de jeu de rôles, réussie et ludique, mais certainement pas du jdr, activité qui nécessite la présence d’êtres humains en chair et en os.

Undead Grumly

En jeux video, il y’a bel et bien du “Vrai” jeux de role.

La 4eme prophétie, Never Winter Night.
J’affirme meme sans aucun doute que l’expérience “jeux de role” est bien plus “profonde” qu’a un jeux de role papier.

Il existe des communautés de joueurs, qui joue chaque jour, depuis plusieurs année, une aventure unique.
On ne parle pu d’une partie la, on parle d’un monde, d’un univers, a part entiere, ou chacun tien un role, ou tout est possible, sans aucune limite de gameplay (les joueurs ne s’arretent pas a ce qui est techniquement visible a l’ecran, si ils décident qu’un arbre est abattu, meme si le jeux ne le permet pas visuellement, l’arbre est abattu)
Imaginez l’interface du jeux comme un simple chat, qui s’occupe de regler les combats par un mécanisme (les jets de dés).
Biensur, pour ceux qui n’ont jamais joué a ces jeux la en version RolePlay, et qui ne connaissent pas les shard privé ou autre, cela doit paraitre impossible, et pourtant, c’est le cas.

Je ne suis pas un intégriste jeuxvideo. j’ai fais du jeux de role papier bien avant de jouer aux jeuxvideo, et j’adore ca^^.
Mais j’ai aussi quelques années d’expérience sur T4C ou Neverwinter night (y’a aussi Ultima online).

Je dirais meme que ce type de jeux pousse encore plus loin le role play qu’une partie de jdr papier ou meme GN, ou on se retrouve toujours physiquement face au personnage, mais aussi au joueur.
Quel joueur de GN ou de jdr papier peut prétendre avoir passez une soirée entiere, en jouant exclusivement son personnage, sans jamais communiquer ou agir autrement que son perso (a partir du moment ou on dit , j’attaque le loup, et je lance les dés, c pas le personnage, c’est le joueur, on est d’accord?)

Sur ces serveurs de jeux la, la dématérialisation permet de pousser l’expérience beaucoup plus loin, on est jamais face a un humain contemporain avec qui on bouffe une pizza, on est “face” a un chevalier en armure, et certain joueur ne sortent jamais de leur role une fois en jeux.
Bref, petit message pour dire qu’il y’a de vrai jeux de role, sous forme de jeuxvideo. et qu’auune partie de jeux de role ne dura plusieurs année, avec une table de 100 personnes.

A essayer, pour ceux qui aime le RolePlay, le jeux de role.

Dézinguer du gobelin en ligne avec ses potes (ou des inconnus assez souvent), limité par ce que propose le jeu, est assez loin de l’image que je me fais du JdR décrit plus haut.
Le jeu vidéo a détourné une certaine forme de pratique du JdR en l’adaptant à son propre format (et dans ses propres limites). Il y a donc des parentés, c’est évident. Jeu de rôle ou pas, on s’en éloigne assez. La forme est très différente. C’est autre chose. A chacun son interprétation.

Le jeu de rôles papier à 100 c’est sans doute utopique (??), mais sur plusieurs années, ça peut être assez courant.

Je comprends.

D&D insider annonce une telle interface pour jouer à D&D.

Mais je suis avant tout un écrivain et un universitaire, entre autres activités. Je ne peux pas concevoir l’absence du livre, du réel, l’absence de contact visuel avec un être humain. L’autisme engendré par l’immersion solitaire (l’illusion du tchat est justement une illusion sociale où se cristallisent des frustrations et des fantasmes qui doivent faire le bonheur des psychanalystes) fait de tels ravages autour de moi ! (que ce soit professionnellement auprès des étudiants de tous âges qui en perdent par ailleurs le sens du langage ou dans ma vie privée avec des amis aujourd’hui ‘perdus’ dans les MMORPG). Soyez assuré(e) Neleheia que je ne vous catégorise pas ainsi, j’ose espérer que vous ne vivez pas dans une réalité virtuelle! Ne soyez donc pas offusqué(e) de mes propos, de toute façon je décris une dérive bien connue.

Alors je ne peux pas souscrire au fait que cette immersion, pour autant développée qu’elle soit, je le conçois tout à fait, remplace le papier comme vous dites. Et je ne pense pas que cette expérience soit plus intéressante: j’ai déjà joué figurez-vous par webcam, tchat et même par téléphone il y a longtemps. Résultat: des parties sans saveur, sans humanité et banales.

Cette différence de point de vue est je le crois irréductible, parce qu’il s’agit d’une différence dans la représentation des relations sociales et humaines. L’une ne vaut pas mieux que l’autre, sans doute. Il y a peut-être aussi une différence de génération: je ne suis pas né avec Internet. Vous non plus peut-être cela dit! Mais il se trouve que le livre et le papier restent pourmoi les réceptacles de l’intelligence et de la culture. Leur image numérique st un reflet. C’est l’avenir, mais ce qui vient après n’est pas forcément meilleur, dans ce cas-là, surtout si l’on nie la valeur du réel, du livre.

L’avenir est tracé de toutemanière: le jeu vidéo écrase par son poids économique tout le reste. Je nepense pas qu’il y aura dans dix ans des jdr papier, ou alors pour les nostalgiques. Quant aux jeux de plateau, la situation n’est guère meilleure. Mais voyez-vous, je demeure malgré ma prise de conscience attaché à la tradition. Je souhaite de tout coeur que Google par exemple ne numérise pas à outrance des livres. Lire sur un écran fait perdre 50% de son acuité intellectuelle. Je ne peux pas accepter que cela devienne la norme.

Mais bon, ne nous disputons pas, si je parlais au lieu d’écrire, soyez assuré que mon ton serait calme! J’accepte la contradiction et la discussion, même quand je ne suis pas d’accord! Il y a trop de violence parfois sur des sujets aussi ludiques que le jeu, et ma foi du moment que vous et moi trouvons encore le moyen de jouer et de s’amuser, quelle que soit notre philosophie, le plaisir du jeu nous apporte du divertissement!

Dans mes bras Grumly !

Croc, Tauren 80 sur Dalaran

Oui, mais au delà de tout ce que vous chopez à gauche à droite (qui est fort intéressant) moi je veux juste une phrase pour résumer le jeu de “jeu de rôle”. Si possible…Bon après si c’est pas possible, on verra, mais bon. Les supers gros textes qui viennent de la fédération…ouais j’ai déjà lu et c’est pour éviter leurs pluralités que je demande juste une phrase (ou deux à la limite ^^).
Enfin voilà, merci à tous ;)

PS: rassure- toi Sherinford je ne compte rien faire de “mal” avec cette phrase… :pouicgun: