Chakado dit :Je suppose que ce que tu appelles "écriture inclusive" est en réalité l'abréviation "Français.e.s" ou "tou.te.s" ce qui n'est jamais... qu'une abréviation, une façon d'écrire. Ça ne change pas la langue, puisqu'on dit déjà "Françaises, Français". C'est un pure graphie. Et si tu arrives à lire "et caetera" quand tu vois "etc." ou "euro" quand tu vois "€" dans un texte, je suis sûr que les abréviations graphiques ne devraient pas poser tant de problème.
Ben, justement, les "graphies", (€, $, stp,.........) ne s'utilise pas en littérature. C'est une façon d'accélérer l'écriture du texte. Quand j'écris "Bonjour à tous", il faut vraiment avoir un problème d'égo pour se sentir exclu.
Ce qui définit une langue, ce sont ses locuteurs, après tout. Les "réglementations" ne peuvent que courir après l'usage et tenter de le décrire, elles ne peuvent pas être prescriptrices.
Et donc, l'enseignement du français à l'école est une vaste supercherie ? Parce qu'il ne sert qu'à apprendre des règles sur la langue, dont certaines sans aucun intérêt (orthographe compliquée de mots peu usités, accord de participe alors que les gens comprennent très bien sans,....................). Donc, non, il n'y a clairement pas QUE l'usage qui fait la langue. Les langues ont été unifiées justement pour éviter les problèmes de compréhension entre les citoyens parlant une même langue. Sans unification codifiée, il n'y a pas de langue, juste des dialectes qui ne permettent pas une compréhension aussi fine entre de très nombreux locuteurs. Ce qui ne signifie que tout est figé, mais dire qu'une langue n'est que ce qu'en font les locuteurs, sans aucune règle, c'est juste faux. Sinon, on peut mettre quelques milliers de profs de français au chômage, ils ne servent qu'à apprendre des règles linguistiques.
Et donc, si un cercle militant veut adopter une graphie pour faire figurer le féminin dans des mots masculinisés soi-disant neutres, il a toute légitimité à le faire. Si d'autres personnes, en dehors du cercle militant, trouvent que c'est plutôt une bonne idée et souhaitent s'en emparer eux aussi, ben ils peuvent.
Ben, non, c'est pas "soi-disant", c'est un fait. Alors, dans certains milieux, le féminin est étouffé, mais c'est un problème d'éducation, pas de langue. La féminisation des noms de métier facilite la discrimination, montrant que le genre de la personne est aussi importante que son métier. Et ça, à terme, ce sera catastrophique, ne serait-ce que parce qu'il sera beaucoup plus facile de justifier une différence de salaire, puisque 2 mots, s'ils sont différents, n'ont aucune raison de désigner 2 choses identiques. Donc, imposer une différenciation en espérant plus d'égalité, ça parait très, très dangereux.
Enfin, perso, je continuerai à me battre pour qu'on désigne les métiers de la même manière qu'elle que soit la personne qui l'exécute, qu'elle soit blanche, noire, valide, handicapé, homme, femme,................
Parce que ça reste le même métier.