oeil dans la bouche dit :Cherchez pas de logique dans les paniques morales de la droite réactionnaire, vous allez vous faire des noeuds au cerveau. "Mépris des minorité" c'est à peu près le seul angle d'analyse qui donne un vague sens à leur élucubrations ...
tien encore un communiste/bourgeois pété de thune qui montre tous son racisme et son mépris au gens qui ne partage pas son point de vue
Yep, surtout les caricatures pleines de finesse comme celle là, limite ça me fait reconsidérer mes choix de vie (et mon racisme de bourgeois communiste aussi). Bien ouéj.
Cela ne me gêne pas. Je parle bien d'une avocate, d'une charcutière, sans avoir l'impression que je ne ramène cette personne qu'à son genre. Je me contente de la définir (sur le plan professionnel) tout en respectant et évoquant son sexe / genre, donc sans vouloir inutilement (et peut-être contre son gré) masculiniser sa dénomination.
Depuis l'apparition de ces questionnements (certes relativement marginaux et pas très important), je me suis rendu compte, qu'évidemment, je faisais la même chose. C'est "l'usage". En soit, cet usage ne me gêne pas. Mais quand des gens commencent à te dire que "autrice", c'est mieux qu'auteur, tu t'interroges un peu, tu te questionnes. Et, de fil en aiguille, tu te dis que cette différentiation là, elle ne parait pas pertinente. Sous couvert de non-invisibilisation, elle apporte doucement une forme de discrimination. On est d'accord que dans la vie de tous les jours, je vais continuer à utiliser les mots de la même manière (y'a pas de raison d'en changer). Mais, si on veut essayer de donner un sens à tout ça, l'utilisation du même mot pour la même profession me parait beaucoup plus sain, en terme d'évolution de société, que l'utilisation de mot genré pour exprimer exactement la même chose mais en différenciant un "utilisateur" masculin et un féminin. Ca parait quand même assez saugrenu de se battre pour l'égalité en instaurant des différences. Philosophiquement, on voit mal comment de tels changements pourraient aboutir à un mieux.
Le problème c’est qu’il existe des pendants féminins pour plein de métiers, mais pas pour d’autres. Pourquoi? Parce que ces métiers étaient réservés à des hommes? Il me semble d’ailleurs que les sages-femmes hommes tentent également d’obtenir un pendant masculin pour leur métier.
Mzelle dit :Le problème c'est qu'il existe des pendants féminins pour plein de métiers, mais pas pour d'autres. Pourquoi? Parce que ces métiers étaient réservés à des hommes? Il me semble d'ailleurs que les sages-femmes hommes tentent également d'obtenir un pendant masculin pour leur métier.
Je pensais que Maïeuticien/Maïeuticienne était déjà les termes consacrés.
A priori, le terme "sage-homme" serait incorrect puisque la "femme" dans "sage-femme" ne désigne pas le ou la professionnel.le mais bien la femme que l'on accouche. Mais ça reste sujet à controverse si je ne m'abuse.
A priori, le terme "sage-homme" serait incorrect puisque la "femme" dans "sage-femme" ne désigne pas le ou la professionnel.le mais bien la femme que l'on accouche.
Et si la personne qui accouche ne se reconnait pas en tant que femme? Hein? Hm?
Mzelle dit :Le problème c'est qu'il existe des pendants féminins pour plein de métiers, mais pas pour d'autres. Pourquoi? Parce que ces métiers étaient réservés à des hommes? Il me semble d'ailleurs que les sages-femmes hommes tentent également d'obtenir un pendant masculin pour leur métier.
Et c’est complémentèrent idiot. (Un sage-femme = une personne qui a là connaissance de la femme)
Attention: on ne dit plus ”elle est prud’homme” mais ”elle est prud’femme”. Ensuite quand on a un problème avec son patron-ne…ben on se renseigne avant sur la constitution du conseil et pas faire une gaffe en répondant bêtement à qui vous demande où vous allez « je vais aux prud’hommes» alors que vous allez peut-être passer devant un conseil dont la majorité des sièges est occupée par des femmes… Ça la fout un peu mal je trouve, personnellement…
Acathla dit :tu me prêtes des interprétations en fonction de ta grille de lecture...
Non.
Acathla dit : le neutre(das) s'appelle ainsi en français (en allemand tu me le diras surement, peut être d'ailleurs que le terme est mal choisi/traduit en français...)
Dans l'absolu, c'est bien traduit, mais ça n'a pas la portée ni la définition qu'on se fait du mot "neutre" en général, et encore moins sur ce topic. C'est juste un troisième genre, je ne sais pas comment l'exprimer, il n'y a pas l'idée que c'est un truc entre féminin et masculin, ou encore un truc qui nie le masculin et le féminin.
Acathla dit : il y a bien 3 groupes non ? der, die et das (pour ne pas "genrer" puisque cela vous gêne tant...) pour le singulier
Je vais essayer de faire vite pour ne pas gonfler à la lecture. Effectivement, l'article défini pluriel (pour neutre, féminin, masculin et tout le reste) est "die" qui correspond ou ressemble à l'article défini singulier féminin "die". Mais les adjectifs ne s'accordant pas comme en français, au nom commun qu'ils concernent, c'est bien moins prononcé / connoté en allemand. C'est un peu, je simplifie à l'extrême, comme si on n'avait que des adjectifs comme marron ou olive en allemand : une jupe marron, des pantalons marron. Donc, je trouve un peu inapproprié de parler de "(pré)dominance" du fémnin au pluriel en allemand.
Acathla dit : quand on est 3 le pouvoir est mieux reparti que quand on est 2 non ?en plus en français c'est pas vraiment 50-50 , oui là c'est à interpréter...
C'est le mot "pouvoir" qui m'a fait tiquer.
j'ai bien compris cette partie, le neutre allemand n'est pas un neutre au sens "sexisme", je le savais, pas sur que tout le monde soit au courant d'ailleurs vu ce qui est écrit...
de même que ce n'est pas moi qui ai parlé du pluriel en allemand par rapport a la place des femmes...
hiérarchiser en disant si vous traitez un petit (on est d’accord la dessus…) problème cela empêche/cache le gros…
je veux bien, mais a ce moment là :
la différence des salaires…oui bon des femmes se font taper du coup voila, ce n’est pas parce que on te payera plus que cela réglera la violence contre les femmes…
Acathla dit : en français le masculin domine, c'est inculqué comme cela...c'est dur de changer, je le comprends.
sauf que cette phrase sous entend quelque chose qui n'est pas le cas en allemand (le féminin domine, ce n'est pas le cas (peut être j'en sais rien...mais j'ai un doute quand même) dans la société), tu l'as dit toi même.
Quand on m'a appris l'allemand, on m'a dit que le pluriel allemand, c'était le contraire du français, c'est le féminin qui "dominait". Entre guillemets, parce que, même il y a 30 ans, l'expression était déjà obsolète en français. Il n'y a pas de "domination" au sens sous entendu ici. Et, surtout, la domination qui est observée dans les sociétés occidentales, ne vient pas vraiment de la langue, mais des représentations que l'on fait. En allemand, le féminin est plus présent dans la langue, avec ce pluriel féminin, avec une capacité à féminiser les noms de métiers qui est beaucoup plus facile qu'en français, la présence d'un neutre dans la langue. En fait, ce que certains essayent de faire avec la langue française aujourd'hui, ça existe déjà dans d'autres langues. Et pourtant, ça ne change RIEN. Donc, espérer changer les comportements de société avec des modifications de la langue, c'est utopique. En tout cas, sur la question du genre, je ne vois rien qui va dans ce sens et j'ai déjà expliqué pourquoi je pense que ça peut même aboutir à l'effet inverse, ce qui serait un comble.
dans l'absolu il faudrait un terme neutre pour une activité (jouer/écrire) qui n'incluerait pas un genre (parce que là c'est le cas...)
Problème d'éducation, pas de langue. Si quand on dit "joueurs", penser à une fille t'est impossible, c'est que tu as un problème. Le terme est générique. Vouloir le genrer n'a pas de sens, sinon à vouloir créer une "guerre des sexes" stérile.
mais quand on voit ce que peut amener un petit changement (quelques points...)....j'imagine même pas comment cela pourrait être possible.
Mais qu'est-ce que ça change ? Toi, tu vois des femmes parce qu'on met un point, on t'explique juste que, sans point, on peut déjà voir des femmes. Le problème, c'est ton éducation, pas le mot employé.
il n'y a qu'a voir humain et Homme...le terme existe pourtant....
Aujourd'hui, le terme Humanité est très employée. Mais là encore, c'est un problème d'éducation. Mais bon, on parle d'histoire de l'Humanité, pas de l'Homme, de catastrophes humanitaires,............ Même Histoire de l'Homme, ça ne se dit pas, on dit histoire de l'Humanité. Et l'usage de Homme, mais aussi souvent en lumière un problème de patriarcat (Homme blanc par exemple, montre bien le problème de patriarcat quand il est usité).
Bon, je pense que je vais arrêter cette digression. Tu penses que mettre des points au milieu de phrase peut changer la vision que certains hommes ont de la femme, je pense que c'est un problème d'éducation et que tous les points du monde ne changeront rien si l'Education ne suit pas. Et je pense que genrer à outrance des noms de métier ne peut qu'amener de la discrimination (un peu comme si le nom d'un métier changeait en fonction de la couleur de peau ou de la religion de celui qui l'exerce, pour moi, c'est aussi ridicule de vouloir le changer en fonction du genre de la personne qui l'exerce).
c'est marrant, dans tout ton discours ce sont ceux qui ne pensent pas comme toi qui ont un problème....
tu penses que je veux résoudre la place de la femme avec quelques points...pas de commentaire
des personnes ne se sentent pas représentés, certains (peut être les mêmes...) essayent de trouver une solution a cela... un mot neutre les deux termes (joueur et joueuse) l'écriture inclusive
toi tu balaies tout, aucune solution ne te convient, "vous ne pensez pas comme moi, revoyez votre éducation"... ou "vous êtes une minorité alors continuer de subir..."
Cela fait juste bizarre car on n’a pas l’habitude de le dire mais : Acteur-actrice, directeur-directrice, etc., semble tout naturel parce que l’on y est habitué, non ?
Oui enfin si vous ne retenez que cela de ce qu’a écrit Loic, c’est dommage.
La plupart des méthodes inclusives sont illisibles , lourdes, contre productives.
et je ne parle même pas du feminin exclusif à l’oral , c’est cognitivement très lourd à comprendre
je pense aussi que c’est un faux combat qui n’apporte rien à la condition féminine, contrairement à l’éducation.
enfin je pense aussi que ceux qui se sentent exclus et pensent que l’on ne parle des hommes quand on parle de « joueur » dans une règle ont vraiment un gros problème.
Acathla dit :hiérarchiser en disant si vous traitez un petit (on est d'accord la dessus...) problème cela empêche/cache le gros...
Le problème, c'est qu'il n'y a juste pas de problème, à part celui qu'une extrême minorité à voulu percevoir pour se faire mousser et se dresser en "redresseurs de tords" (c'est sûr qu'assurer des permanences sur une ligne d'écoute pour femmes battues demande un peu plus d'investissement... et je ne parle même pas d'œuvrer au quotidien pour lutter contre les violences faites aux femmes !).
L'anglais dispose du he, du she, du it, et du they (agenré pour les pluriels). J'ai pas vraiment le sentiment que les USA ou l'Angleterre soient vachement plus égalitaires que nous.
Cela fait juste bizarre car on n'a pas l'habitude de le dire mais : Acteur-actrice, directeur-directrice, etc., semble tout naturel parce que l'on y est habitué, non ?
Hop !
il est peut être simplement là le problème...
"enfin je pense aussi que ceux qui se sentent exclus et pensent que l’on ne parle des hommes quand on parle de « joueur » dans une règle ont vraiment un gros problème"
...l s'agit juste d'une règle de jeu..
@ Uphir : l'auteur(e) ici fait une règle en écriture inclusive, parce que cela existe et pour les raisons qui lui incombe... le retour c'est fait autre chose pour la condition des femmes comme "assurer des permanences sur une ligne d'écoute pour femmes battues (ce qui) demande un peu plus d'investissement... et je ne parle même pas d'œuvrer au quotidien pour lutter contre les violences faites aux femmes"
qui a dit que cela allait arranger les violences et ou les inégalités quotidiennes contre les femmes ?
Excuse-moi mais à l’origine, le but de l’écriture inclusive c’est de cesser l’invisibilité du genre féminin dans la langue française. Ce “combat” s’inscrit dans la mouvance actuelle tendant à plus d’égalité entre les hommes et les femmes (et c’est une très bonne chose !). Or, d’une part, et a priori au regard ne serait-ce que des quelques personnes, notamment féminines, qui se sont exprimés ici, le fondement même de cette règle d’accord qui “invisibiliserait” le genre féminin, et par extension les femmes dans notre société, est remis en cause. D’autre part, cette revendication est le fait d’une minorité qui, sous couvert de prôner une idéologie égalitaire que l’on ne peut que plussoyer, cherche également à imposer une pensée, la leur, unique. Avec les arguments classiques du “si tu n’es pas avec nous, tu es contre nous !” et autres bipolarisation du débat que je trouve des plus fâcheux.
J’ai déjà eu l’occasion de le dire; je suis pour plus d’égalité et que chacun puisse s’accepter dans son genre, quel qu’il soit (même si je ne crois pas un seul instant que le bonheur pour tous soit atteignable, mais ceci est une autre histoire).
Reste qu’écrire en inclusif, même une règle de jeu, est un choix militant. Et à partir de là, on est en droit d’y adhérer ou non. Tu l’auras compris, je n’y adhère pas du tout, et ce quel que soit la qualité du jeu.