Bonjour,
Petite question bête peut-être mais:
Qu’est ce qui fait que Ravensburger,Hasbro (ou Tilsit) par exemple soient distribuées en supermarché, alors que Ystari ou Asmodé pour autre exemple ne le sont pas ?
Cher Monsieur boloj,
La volonté, l’envie, les reins et le besoin de travailler avec les dites grandes surfaces. Mais Asmodée, par exemple, est présent avec certains “produits” seulement, ils font une sélection. Ils laissent certains jeux pour les boutiques spécialisées, d’autres pour les grandes surfaces spécialisées et d’autres pour les grandes surfaces. Parfois retravaillé en fonction du réseau… D’ailleurs, il faut aussi intégrer le dit réseau. Par exemple, on a pu voir dans le dernier catalogue Asmodée des jeux qui normalement sont chez Millennium et qui pour entrer dans les GSS passent par le réseau asmodée…
Enfin, bosser avec la grande distrib, ce n’est pas ce qu’il doit y avoir de plus confortable…
Bien à vous de cordialement
Monsieur Phal
C’est une association de dvers facteurs :
- le public présent dans les rayons jeux d’un supermarché ne correspond pas forcément au public ciblé par les éditeurs de ces jeux (a noter que certains éditeurs présentent une partie de leurs jeux en supermarché, et d’autres pas.)
- placer des marchandises dans un supermarché ne se résume pas a pousser la porte du directeur et a lui lister tes références. Cela fait l’objet d’une négociation complexe ou le supermarché a des exigences assez fortes :
- faire de la publicité pour le produit proposé (presse, radio, tv, …)
- payer le supermarché pour des frais de promotion en interne (démonstrateur, PLV - publicité sur le lieu de vente, telle que displays, affiches, … - , dispositif de tête de gondole, …
- garantir un prix plancher (et donc réduire sa marge), quitte a s’aliéner son réseau de distribution spécialisé en torpillant ses prix (pas cool pour ta boutique locale de voir un jeu proposé moins cher en hyper que son prix d’achat)
- garantir des quantités énormes, suffisantes pour tous les hypers de la chaine (ce qui implique un cout de production à la pièce plus faible, certes, mais de débourser beaucoup plus d’un coup pour faire faconner le lot)
- ceci couplé à une obligation de reprendre les invendus (bref, se saigner a blanc et mettre la tête sur le billot)
Ca peut paraître bizarre, mais c’est le mode de fonctionnement de la grande distribution. Si tu n’as pas vu les films ‘la verite si je mens’ 1 et 2, je te conseille de les visionner, c’est du cinéma, mais les mécanismes de base de la grande distribution y sont présentés de manière amusante et réaliste.
arf cramé par le roi
ehanuise dit:- le public présent dans les rayons jeux d'un supermarché ne correspond pas forcément au public ciblé par les éditeurs de ces jeux
Parce que puisque tu achètes tes jeux en boutiques spécialisées tu ne vas pas acheté ta Knacki et ton Calandos LePetit au Carrefour ? Je ne pense pas que l'on puisse proposer cet argument. Pour les autres, tout a fait d'accord. La logique de vente en masse est la règle n°1.
Le fait aussi que le jeu de société est un produit encombrant (par rapport à un produit culturel (disque, DVD, livre)) en rayonnage participe aussi au fait qu'on ne peut pas monopoliser 3 mètres de linéaires pour un marché de niche (jeux de société pour initiés). Enfin c'est le calcul des grandes surfaces françaises...
Les grandes surfaces vendent bien des produits parfois très très ciblés. Même dans des grandes surfaces il y a des conserves qui dépassent la date limite de consommation, preuve qu'il y a des références qu'ils ne vendent pas beaucoup alors peut être qu'un jour avec une bonne politique de retour il y aura des jeux de société pour initiés.
D'ailleurs durant le Noël passé j'ai été surpris de voir dans un Leclerc du Carcassonne, du Colons de Catane ou encore du Aventuriers du Rail ... c'est peut être les prémices.
Je sais que cela n'est pas possible mais si un jour une instance (genre Syndicat des jeux de société ... héhé) proposait à une grande surface nationale de faire une semaine du jeu de société, il pourrait y avoir des jeux de société de niche proposé dans le tas.
Ce qu'il manque en France j'ai l'impression c'est une chaine de petits magasins qui proposent des jeux pour adultes. Il y a bien Fnac Eveil et jeux mais c'est réservé aux très jeunes et jeunes. S'il existait le pendant pour adultes (genre un Descartes mais implanter dans toutes les villes de France avec par exemple 10 boutiques dans Paris) alors peut être que cela ferait bouger les choses.
Monsieur Phal dit:Enfin, bosser avec la grande distrib, ce n'est pas ce qu'il doit y avoir de plus confortable...
ehanuise dit:- le public présent dans les rayons jeux d'un supermarché ne correspond pas forcément au public ciblé par les éditeurs de ces jeux (a noter que certains éditeurs présentent une partie de leurs jeux en supermarché, et d'autres pas.)
...un prix plancher (et donc réduire sa marge), quitte a s'aliéner son réseau de distribution spécialisé en torpillant ses prix (pas cool pour ta boutique locale de voir un jeu proposé moins cher en hyper que son prix d'achat)
.
Oui bien sûr je comprend ce que vous voulez dire, il n'est pas question de dire "tiens aujourd'hui j'ai envi de vendre mes jeux chez bidules et demain je vais en mettre dans les rayons de machin".
En fait ce topic est plus une réflexion globale à une accumulation de divers post sur ce forum qui se résument à:
- "les jeux auquels nous jouons ne sont pas assez connus face au monopoly ou au scrabble"
- "comment aborder le sujet du jeux de société avec un néophite qui va tout de suite penser à la bonne paye ou docteur maboul?"
- "Comment changer le coté "ringard"(d'après certains) de notre passion?"
Je n'ai pas de compétences commerciales mais je me dit qu'un éditeur à tout interrêt à élargir au maximum son champs d'action, et les boutiques spécialisés sont comment dire.. trop spécialisé peut-être pour interressé le néophite qui, au final, même s'il y rentre, voit une succeccion de boites avec des noms barbares dessus et repart sans savoir ce qu'elles contiennent.
Donc j'ai bien compris que ce n'est pas si simple et que ça coute cher mais en ce qui concerne les marges, les grandes surfaces proposent bien des magazines ou des romans, dont les prix éditoriaux , réglementés, ne peuvent théoriquement pas être négociés. Donc pourquoi les jeux?
Je peux également présenter le sujet différement:
Pourquoi les Ravensburger et Hasbro n'éditent pas des Caylus ou Agricola, Formula D ou Brass?
alexisdpc dit:ehanuise dit:- le public présent dans les rayons jeux d'un supermarché ne correspond pas forcément au public ciblé par les éditeurs de ces jeux
Parce que puisque tu achètes tes jeux en boutiques spécialisées tu ne vas pas acheté ta Knacki et ton Calandos LePetit au Carrefour ? Je ne pense pas que l'on puisse proposer cet argument.
Je te retourne l'argument : le public qui achète des jeux de société autres que familiaux et grand public préfèrera acheter ses jeux de société dans une boutique spécialisée qu'en grande surface, pour diverses raison (choix plus ciblé, conseil du vendeur, contact avec une communauté de joueurs, ...)
Et ceux qui préfèrent le prix avant tout s'orienteront plutôt vers des déstockeurs web.
A mon sens, pour une grande surface, le jeu pour joueurs passionés occupera toujours un secteur qui a le cul entre deux chaises.
NB Je ne suis pas grand docteur diplômé en marketing, il est donc tout a fait possible que je dise une connerie

alexisdpc dit:Ce qu'il manque en France j'ai l'impression c'est une chaine de petits magasins qui proposent des jeux pour adultes. Il y a bien Fnac Eveil et jeux mais c'est réservé aux très jeunes et jeunes. S'il existait le pendant pour adultes (genre un Descartes mais implanter dans toutes les villes de France avec par exemple 10 boutiques dans Paris) alors peut être que cela ferait bouger les choses.
Ben tu as eu le réseau descartes, je ne sais pas ce que c'est devenu. D'un autre côté tu as les grandes surfaces spécialisées jouets/jeu, mais qui sont plus orientées 'masse'. Malgré la crise, la concurrence internet, et le marché difficile, j'ai l'impression que le détaillant n'a pas dit son dernier mot

boloj dit:
Je n'ai pas de compétences commerciales mais je me dit qu'un éditeur à tout interrêt à élargir au maximum son champs d'action, et les boutiques spécialisés sont comment dire.. trop spécialisé peut-être pour interressé le néophite qui, au final, même s'il y rentre, voit une succeccion de boites avec des noms barbares dessus et repart sans savoir ce qu'elles contiennent.
Ca dépend de la politique de l'éditeur. Un éditeur de wargames comme GMT ne va pas se lancer dans une campagne de promo pour vulgariser le wargame auprès des néophytes. Il a choisi de cibler un marché de niche et de développer sa gamme dans les limites de ce marché. Il en va de même pour certains éditeurs de jeux de société qui préfèrent faire du jeu 'de joueur' avec des quantités faibles ou moyennes plutôt que de courtiser a tout prix le public de masse.
Pour le détaillant par contre, lui a intérêt a élargir son public, il stockera donc quelques produits plus familiaux et organisera ci et la des campagnes de communication et de promo, avec le soutien des distributeurs (... ou pas

boloj dit:
Donc j'ai bien compris que ce n'est pas si simple et que ça coute cher mais en ce qui concerne les marges, les grandes surfaces proposent bien des magazines ou des romans, dont les prix éditoriaux , réglementés, ne peuvent théoriquement pas être négociés. Donc pourquoi les jeux?
Le prix fixé des livres est une exception francaise. Ca n'existe pas en belgique, suisse, allemagne, hollande, etc.
Le marché des éditeurs et distributeurs étant de plus en plus européen, ce point ne joue que peu à mon sens. (mais quelqu'un comme Karis serait surement mieux à même de détailler ce point)
boloj dit:
Je peux également présenter le sujet différement:
Pourquoi les Ravensburger et Hasbro n'éditent pas des Caylus ou Agricola, Formula D ou Brass?
Parceque pour eux, fabriquer un jeu qui n'est pas sur de se vendre a plusieurs dizaine de milliers d'exemplaires n'est pas rentable. Or, un agricola, formula D ou brass, ce sont quelques milliers d'exemplaires au mieux. (quoique un formula D en hyper, pourquoi pas ?)
alexisdpc dit:D'ailleurs durant le Noël passé j'ai été surpris de voir dans un Leclerc du Carcassonne, du Colons de Catane ou encore du Aventuriers du Rail ... c'est peut être les prémices..
Catane on le trouvait déjà il y a quelques années en gde surface, pas l'mpression qu'il y ai eu un effeet boule de neige

boloj dit:Je peux également présenter le sujet différement:
Pourquoi les Ravensburger et Hasbro n'éditent pas des Caylus ou Agricola, Formula D ou Brass?
Probablement parce qu'ils font des jeux pour "enfants" et que Caylus et Agricola n'en sont pas.
Apres ce n'est pas tout a fais vrai : Gang Of Four est un jeu pour enfant, et n'est quand meme pas édité par des MB et autre, donc il doit y avoir autre chose dans la politique éditoriale de ces gens.
D’un autre côté, les grandes enseignes de jouet proposent des produits plus spécialisé : magic/pokemon/yu gi ho , des jeux de plateau, du jdr même parfois etc.
Donc je pense comme ehanuise que c’est l’aspect “cul entre deux chaises” qui bloque, ainsi que le manque d’investissement en comm’ vers les néophites.
La Fnac et la grande distribution ont quasiment tué les disquaires indépendants.
Les petites librairies indépendantes ne sont pas toutes dans une situation très confortable non plus.
Dans le jeu, on a la chance d’avoir encore des boutiques spécialisées indépendantes et tout ce qui va avec (convivialité, rapport plus personnel avec les vendeurs, possibilité de se faire expliquer les jeux, bon service après-vente, etc.) Franchement, je n’ai pas forcément envie que les jeux de société comme j’aime soient distribués en grande surface. Ce pourrait être un rude coup pour les boutiques spécialisés.
Peut-être que le jeu de société “moderne” y gagnerait en notoriété… et encore, je ne suis même pas sûr que ça suffirait.
Mathias dit:La Fnac et la grande distribution ont quasiment tué les disquaires indépendants.
Elle même mis à mal par les labels de prod sur le net et par les boutiques online.
Pour moi, si la démocratisation des jeux de société modernes doit se faire, ce ne sera pas par le biais des grandes surfaces mais par un travail de fond auprès des journalistes, comme l’on fait les éditeurs et les auteurs de bande-dessinée dans les années septante; une fois que les journalistes seront convaincus par les jds en tant que loisir autant culturel et adulte qu’un autre, le public suivra automatiquement.
angelo dit:Pour moi, si la démocratisation des jeux de société modernes doit se faire, ce ne sera pas par le biais des grandes surfaces mais par un travail de fond auprès des journalistes, comme l'on fait les éditeurs et les auteurs de bande-dessinée dans les années septante; une fois que les journalistes seront convaincus par les jds en tant que loisir autant culturel et adulte qu'un autre, le public suivra automatiquement.
Très intéressant ce point de vue. A l'heure actuelle, la représentation du jeu de société par les journalistes joue un rôle essentiel. Peut-être davantage que la publicité ou la présence en grande surface.
D'ailleurs ce raisonnement peut s'appliquer à n'importe quel sujet ou secteur d'activité.
Je pense d'ailleurs que le pessimisme journalistique ambiant est un des principaux facteurs agravant de certaines situations sociales ou economiques.
Désolé pour le HS..

dardar dit:angelo dit:Pour moi, si la démocratisation des jeux de société modernes doit se faire, ce ne sera pas par le biais des grandes surfaces mais par un travail de fond auprès des journalistes, comme l'on fait les éditeurs et les auteurs de bande-dessinée dans les années septante; une fois que les journalistes seront convaincus par les jds en tant que loisir autant culturel et adulte qu'un autre, le public suivra automatiquement.
Très intéressant ce point de vue. A l'heure actuelle, la représentation du jeu de société par les journalistes joue un rôle essentiel. Peut-être davantage que la publicité ou la présence en grande surface.
D'ailleurs ce raisonnement peut s'appliquer à n'importe quel sujet ou secteur d'activité.
Je pense d'ailleurs que le pessimisme journalistique ambiant est un des principaux facteurs agravant de certaines situations sociales ou economiques.
Désolé pour le HS..
Il me semble évident que le jour où les médias inviteront des auteurs de jeux, à côté des réalisateurs, musiciens, auteurs de bd, écrivains, cuisiniers, astrologues, acteurs porno, mystificateurs de tous poils, j'en passe et des meilleurs, ben je pourrais enfin gagner décemment ma vie

C'est un peu triste, mais il faut se rendre à 'évidence, c'est le paysage audi-visuel hautement consensuel qui dicte la conduite de la majorité d'entre nous.
angelo dit:dardar dit:angelo dit:Pour moi, si la démocratisation des jeux de société modernes doit se faire, ce ne sera pas par le biais des grandes surfaces mais par un travail de fond auprès des journalistes, comme l'on fait les éditeurs et les auteurs de bande-dessinée dans les années septante; une fois que les journalistes seront convaincus par les jds en tant que loisir autant culturel et adulte qu'un autre, le public suivra automatiquement.
Très intéressant ce point de vue. A l'heure actuelle, la représentation du jeu de société par les journalistes joue un rôle essentiel. Peut-être davantage que la publicité ou la présence en grande surface.
D'ailleurs ce raisonnement peut s'appliquer à n'importe quel sujet ou secteur d'activité.
Je pense d'ailleurs que le pessimisme journalistique ambiant est un des principaux facteurs agravant de certaines situations sociales ou economiques.
Désolé pour le HS..
Il me semble évident que le jour où les médias inviteront des auteurs de jeux, à côté des réalisateurs, musiciens, auteurs de bd, écrivains, cuisiniers, astrologues, acteurs porno, mystificateurs de tous poils, j'en passe et des meilleurs, ben je pourrais enfin gagner décemment ma vie![]()
C'est un peu triste, mais il faut se rendre à 'évidence, c'est le paysage audi-visuel hautement consensuel qui dicte la conduite de la majorité d'entre nous.
Je te suis là-dessus.

Par contre pour ça:
Il me semble évident que le jour où les médias inviteront des auteurs de jeux, à côté des réalisateurs, musiciens, auteurs de bd, écrivains, cuisiniers, astrologues, acteurs porno, mystificateurs de tous poils
Tu te situe dans quelle catégorie?

Par contre pour ça:
Citation:
Il me semble évident que le jour où les médias inviteront des auteurs de jeux, à côté des réalisateurs, musiciens, auteurs de bd, écrivains, cuisiniers, astrologues, acteurs porno, mystificateurs de tous poils
Tu te situe dans quelle catégorie?
Un petit peu dans toutes

angelo dit:Pour moi, si la démocratisation des jeux de société modernes doit se faire, ce ne sera pas par le biais des grandes surfaces mais par un travail de fond auprès des journalistes, comme l'on fait les éditeurs et les auteurs de bande-dessinée dans les années septante; une fois que les journalistes seront convaincus par les jds en tant que loisir autant culturel et adulte qu'un autre, le public suivra automatiquement.
+1 aussi.
Ce qui est dommage qu'une bonne partie des jeux pour "initiés" (j'aime pas ce terme mais j'en trouve pas d'autres) sont enfin de compte abordable très facilement pour qqn qui ne connait que Monopoly/La bonne paye/scrabble et lorsque tu leurs fait découvrir des jeux de ces éditeurs non présents dans la grande distribution ils ne comprennent eux aussi pas pourquoi ils ne sont pas présentés à coté. C'est limite si cela ne les rebute pas d'aller les acheter dans des boutiques spécialisées. Fort heureusement le net est là et il y a peut être de l'espoir.
Je pense de manière générale aussi qu'il y a un gros problème sur le segment jeu pour adultes qui est sous-représenté dans la grande distribution.
alexisdpc dit:angelo dit:Pour moi, si la démocratisation des jeux de société modernes doit se faire, ce ne sera pas par le biais des grandes surfaces mais par un travail de fond auprès des journalistes, comme l'on fait les éditeurs et les auteurs de bande-dessinée dans les années septante; une fois que les journalistes seront convaincus par les jds en tant que loisir autant culturel et adulte qu'un autre, le public suivra automatiquement.
+1 aussi.
Ce qui est dommage qu'une bonne partie des jeux pour "initiés" (j'aime pas ce terme mais j'en trouve pas d'autres) sont enfin de compte abordable très facilement pour qqn qui ne connait que Monopoly/La bonne paye/scrabble et lorsque tu leurs fait découvrir des jeux de ces éditeurs non présents dans la grande distribution ils ne comprennent eux aussi pas pourquoi ils ne sont pas présentés à coté. C'est limite si cela ne les rebute pas d'aller les acheter dans des boutiques spécialisées. Fort heureusement le net est là et il y a peut être de l'espoir.
Je pense de manière générale aussi qu'il y a un gros problème sur le segment jeu pour adultes qui est sous-représenté dans la grande distribution.
Dans le contexte actuel, les grandes surfaces n'ont pas la moindre chance de vendre autre chose que Monopoly/La bonne paye/Scrabble, puisque les jeux pour "initiés" ne bénificient pas du moindre background dans le paysage audio-visuel. Et quand bien même, pour vendre se genre de produits il faut absolument un préposé un minimum averti pour donner un minimum d'orientation et d'information. Il n'y a que les boutiques spécialisées pour offrir ce type de service et arriver vraiment à vendre ces jeux, d'ailleurs certains distributeurs feraient bien de se rendre à l'évidence, sans les efforts des passionnés, souvent considérés comme des zozos limites débiles, et je sais pertinemment de quoi je parle, et bien je suis persuadé que certains éditeurs pointus ne survivraient pas.