“La championne de France 2023 Mitra Hejazipour a annoncé sur les réseaux sociaux le lancement de l’association les Chevaleresses de l’Échiquier, qu’elle préside. Son objectif est de soutenir les femmes dans la pratique des échecs, outil d’éducation et d’émancipation. Un combat pour la liberté qui fait naturellement écho au parcours de la championne.”
Lire la suite ICI.
Et puis tant que vous êtes là, allez lire cet article passionnant sur les Chevaleresses, une chevalerie au féminin, ICI.
Je profite de ce topic pour savoir s’il existe des ressources (en livre ou en ligne) pour apprendre à jouer aux échecs pour des joueurs très (très) débutant.
En effet, 2019 semble attiré par le jeu mais je n’y connais absolument rien, hormis les règles de déplacement de chaque pièce. J’aimerais pouvoir au moins lui apprendre les rudiments et pourquoi pas en tirer quelques bases de mon côté.
Cette taille 5 (taille compétition) est indispensable pour prendre plaisir, voir le jeu en grand.
ne pas acheter un trop petit échiquier avec des pièces stylisées illisibles.
En livres pour débuter.
Les livres des éditions Olibris sont vraiment très bons.
Celui-là est très pédagogique et sait resté abordable pour les petits et grands débutants.
Je n’en proposerai pas d’autres pour ne pas vous noyer sous la littérature échiquéenne qui est plus que foisonnante.
Ce livre sera un excellent début et déjà suffisant.
En ligne.
Sur chess.com ICI
Cette vidéo de Julien Song est assez bien construite. ICI
Voilà, voilà, je vous souhaite de belles parties de ce jeu inégalé.
6 ans est l’âge idéal pour apprendre. Mes 4 enfants ont été initiés à cet âge.
Il faut bien accompagner l’enfant, rester près de lui, manipuler les pièces avec lui, jouer avec lui, commenter à haute voix vos parties, chaque coup.
Bref que du plaisir à cheminer tous les deux sur les 64 cases.
En fait les règles du jeu d’échecs restent très simples. Rien de compliqué.
Demande juste de l’envie et des efforts.
Mais par les temps qui courent, faut savoir que faire des efforts ça ne fait pas mal.
Par exemple:
Lire demande des efforts.
Cliquer sur son téléphone portable ne demande aucun effort.
Je ne peux qu’appuyer entièrement le réponse du collègue Kibitzer. Et la taille de l’échiquier, avec des pièces classiques, oui, c’est important : Enfant, j’ai appris seul la marche des pièces sur un petit échiquier de voyage (et un guide Marabout auquel il manquait des pages ! ), mais j’ai commencé véritablement à jouer aux Echecs quand j’ai eu un “vrai” échiquier devant moi à la bonne taille avec des pièces du style Staunton (le plus courant).
Bonne initiation !
J’ai commandé un échiquier selon la taille recommandée, ainsi que le livre des éditions Olibris. En attendant, il apprend (et moi en même temps) les règles de déplacement sur l’application de Chess.com, qui est je trouve bien faite, avec des petits exercices pour se familiariser avec le jeu. Il comprend bien dans l’ensemble, avec une petite difficulté sur le cavalier, mais c’est vraiment épatant.
Je note pour l’inscription dans un club d’échecs, ça pourra être une deuxième étape s’il accroche.
Il est en tout cas très content de pouvoir découvrir ce jeu et de savoir qu’il aura un échiquier et je suis ravi de mon côté de m’y initier avec lui !
TOP !
Je vous souhaite une belle découverte du jeu d’Echecs et n’hésitez pas à revenir ici pour des conseils, des encouragements…
Les bienfaits de ce jeu sont inestimables pour un jeune enfant.
Merci pour les conseils et recommendations. J’ai trouvé deux modèles de l’ensemble que tu recommandes, l’un avec les pièces lestées, l’autre non. Y a-t-il un avantage quelconque à prendre l’un ou l’autre ?
Je conseille vivement les pièces lestées. Plus agréables à jouer en main.
On sent tout le poids de la partie…On soupèse chaque coup comme une question de vie ou…de mat !
J’ai offert par le passé un jeu d’échecs avec des pièces au triple plombage. Je me rappelle que chaque coup était effectivement encore plus “lourd” de conséquences.
C’est noté, merci pour la recommendation. J’ai commencé à apprendre à jouer à ma fille de 6 ans, mais avec un échiquier en bois tordu et minuscule, pas l’idéal donc !
L’échiquier permet de rendre les petits exercices et problèmes plus « concrets ». Melvin Jr s’amuse aux batailles de pions : s’il fait des choix parfois un peu étrange, il commence à comprendre l’importance de visualiser son coup et d’imaginer ce qui pourrait se passer ensuite.
J’ai envie de lui faire tester un rugby de pions, qui a l’air assez rigolo et qui lui permettrait de jouer avec la dame pour laquelle il a beaucoup d’admiration !
ATTENTION : Les Dames commencent toujours sur leur couleur respective : ici, la Dame noire est mal placée et doit changer de case avec le Roi noir.
De plus, si l’échiquier doit être orienté de manière à ce que chaque joueur dispose d’une case blanche tout en bas à droite (ce qui est bien le cas ici), la convention veut aussi que lorsque les repères orthonormés sont apparents, la 1iere rangée soit dans le camp des blancs et la 8ieme rangée dans le camp des noirs. Par exemple, le roi blanc commence sur la case e1 et le roi noir sur la case e8…ce qui n’est pas le cas ici.
Il faut t’habituer à ces petites contraintes, cela facilite ensuite l’écriture et la lecture des notes de parties, les schémas, les analyses dans les livres et revues…les joueurs d’Echecs parlent ainsi un même langage.
C’est plutôt celui-là, pris en photo dans son lieu de villégiature, inchangé depuis plusieurs années. Celle ou celui qui trouve gagne un rouleau molletonné 4 épaisseurs.
Il y a 26 ans de ça (put@…n, ça pique d’écrire ça ) toute jeune collégienne je jouais aux échecs. Personne dans ma famille de non-joueurs n’y trouvait plaisir donc j’ai intégré un club qui m’a beaucoup appris. Il y a eu des tournois et quelques places parmi les meilleurs, mais jamais gagnante.
Chemin faisant j’ai mis de côté ce jeu pour ne plus le ressortir depuis 20 ans.
Au collège où je bosse j’anime le club jeux de société et quelques élèves sont férus d’échecs, je les entends parfois débattre sur les ouvertures… Mardi dernier S. un élève de 4ème cherche un partenaire et me demande « Madame vous savez jouer aux échecs ? », « oui j’ai su, tu veux qu’on fasse une partie ensemble ? ».
Me revoilà plongée 20 ans en arrière, devant exactement les mêmes formes de pièces qu’il y a 26 ans mais sans pendule ici. Le retour est immédiat, mes coups, mes analyses, jusqu’à ma façon de manger une pièce entre le pouce, l’index et le majeur, et de jouer avec les pions sur le côté du plateau.
Et ça m’a fait quelque chose.
Ça m’a fait quelque chose de calculer des coups, parfois plusieurs d’avance. Ça m’a fait quelque chose de retrouver cette sensation d’analyse à se sortir d’un bon coup adverse jusqu’à tendre un piège. Ça m’a fait quelques chose quand résonnaient dans ma tête les conseils de mon prof d’échecs « essaye au max de protéger toutes tes pièces ».
Et ça m’a fait un sacré quelque chose quand à la fin de la pause déjeuner à sonnée, que la partie est restée inachevée et que S. m’a dit « mais en fait Madame vous savez carrément trop bien y jouer ».
Alors j’ai joué à « l’instinct » parce que je n’ai plus du tout en tête les coups, les ouvertures etc… mais ça a piqué fortement mon souvenir que j’adorais ça jouer aux échecs.
Ça m’a donné envie d’y remettre un peu le nez, pour voir…