Documentaire sur Frédéric Henry par Monsieur Phal

Plagiat sur un petit bac, c’est compliqué à défendre :wink:

Ce n’est pas cracklist et compagnie, et compagnie ça semble être beaucoup, c’est cracklist et speed bac.

Les jeux sont mauvais mais en quoi deux maisons d’éditions qui démarrent sont un danger.

Sauf erreur de ma par, les « Faucon » on déjà fait des applis, éditent leur jeux (crac list) mais ne sont pas des influenceurs. Meme si ensuite il faut de la pub sur les réseaux sociaux.
Speedback c’est un jeu édité par une nouvelle maison d’édition… c’est grave une nouvelle maison d’édition ?

Des maisons d’éditions nouvelles, c’est pas… nouveau. Et une maison d’édition nouvelle ben c’est sur elle ne fait pas partie du microcosme.

Il y a quelques années, des trucs comme ça, il y en avait 20 ou 30 par ans qui avaient une table au FIJ. La, 2 se vendent…
Il y en a moins maintenant au FIJ parce que une table c’est plus chère qu’avant.

Tu as raison, il faut d’abord analyser le truc. Et je dirais que c’est ce que fait Fred Henry, comme souvent, en posant beaucoup de questions qui partent dans tous les sens, parce qu’il en est au début de sa réflexion.
Il se passe quelque chose, mais quoi ? C’est peut-être aussi une démarche de jeunes auteurs qui ne trouvent pas d’éditeur ou qui souhaitent s’en passer ? Ou qui ont monté leur structure en s’appuyant sur le potentiel des réseaux sociaux, en-dehors des circuits classiques.

Pour toi… parceque vu le nombre de ventes, bcp ne sont pas d’accord avec cette affirmation.

Il faut aussi voir que l’on débat à partir d’un teaser de 5min.
Il faut peut-être attendre de voir la suite, s’il n’étaye pas un peu plus le propos / les exemples.

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Fred Henry commence le teaser en disant que le secteur qu’on a connu a évolué (il pose juste un fait par rapport à ce que Fred Henry et Monsieur Phal représentent dans le monde du jeu en France : un rapide état des lieux pour quelqu’un qui a pris ses distances avec le monsieur.

Ensuite il passe du temps sur un phénomène que les éditeurs qu’on aiment bien (jeux spé) ne maitrise pas du tout ou très mal. Toutes cette gamme de jeux émergents au travers des réseaux sociaux par grand bruit d’influence (ils en citent deux mais on pourrait tout aussi bien y mettre Skijo par exemple), ainsi que des jeux très grands publics qui explosent les scores de vente et des jeux de communautés (qui sont véhiculés par le biais d’une personne de notoriété).

Le marché explose par son volume, de plus en plus de joueurs, merci ou pas le Covid.
Pour autant le jeu de société “spé” de notre point de vue lui est stagnant et ne prend pas de part de marché significative sur le volume globale.

De mon points de vue :
Avec le nombre de sorties sur le marché “spé” on peut comprendre que le marché se phagocyte tout seul alors qu’on dit que le secteur grandi.
Le volume de ventes et les perspectives de ventes ne me semble pas si évident à développer : pour ça il faut agrandir gagner des nouveaux acheteurs (le temps de jeux de chacun reste limité et l’argent aussi, pas sur qu’il y ait beaucoup de levier sur le nombre d’achats par joueur sauf à réduire le temps moyen d’une partie).
Et réduire le temps de jeu, c’est malheureusement aller chasser sur le terrain de ce qui se vend en mass market dont les jeux mal maitrisés par les éditeurs spé.

est ce qu’on ne peut pas supposer que ce sont simplement 2 marchés parallèles, et que le dernier (speedbac etc) est en forte expension jusqu’à ce que ça sature comme prévu et que ça se dégonfle comme une bulle. Tandisque le marché “spé” continue de vivre sa vie dans “notre” univers parallèle… avec ses propres problèmes de saturation, mais en pas pareil (avec trop de bons jeux :crazy_face:

On doit probablement considérer qu’il y a 3 marché (enfin… ça dépend de la définition de marchés)

1 - Le marché classique « auteur - éditeur - distributeur - boutique (en dur ou virtuelle) »
2 - Le crowdfounding
3 - L’auto édition et communication internet (speedback, craklist)

Et on peut constater que les « marchés » 2 et 3 ont une grande tendance à intégrer le marché 1 : les ks se retrouvent souvent en boutique. Speedback et cracklist y sont déjà.

Et en + les jeux parker, Hasbro et autres marques essentiellement dispo en grandes surfaces généralistes ou jouets.

Oui.
La grande surface, quelque soit le type, est à mon avis le vrai danger pour les boutique.
La grande surface va mettre en rayon les produits qui se vendent bien en boutique et du coup les boutiques vont perdre une partie des ventes des grands succès qu’elles ont permis de faire émerger.

Ça ce n’est plus un marché parallèle depuis longtemps. Les plus gros succès du secteur “moderne” y ont des parts de marché.

On peut imaginer grossièrement qu’un cracklist acheté en direct prend la place d’un dobble acheté en supermarché, par exemple. Donc forcément l’impact est global. On peut aussi imaginer que le cracklist prend des parts sur les canaux de communication (influenceurs jeux). Où il entre en compétition avec les jeux du “sérail” comme dit Fred.

Tu veux dire que ça c’est le marché originel, qui prédate celui des boutiques spécialisées.

Je ne l’ai mentionné que pour complèter la liste de jmguiche.

Je doute que les boîtes vendues en grande surface (supermarché) ou moyennes surfaces “culturelles” ou “jouet” (fnac, cultura, king jouet, maxi tous, etc) soient des pertes pour les boutiques “en dur”. L’essentiel des acheteurs ne fréquentent plus les zones géographiques occupées par les boutiques spécialisées.

La vente spécialisée en ligne (et généraliste via Amazon) c’est une autre question.

Le phénomène des ventes “hors circuits tradi” (origine des jeux cités dans l’extrait), c’est pareil. Ça touche essentiellement un public qui ne va pas dans les boutiques spécialisées. Donc osef en gros.

Le marché est segmenté depuis le début, et là ça qui bouge ce sont les frontières entre ces segments et lesquels vont croître ou se contracter.

Moi je trouve fou qu’on ne se complimente pas au contraire de voir que des petites entreprises, des artisans, des auto-entrepreneurs parviennent parfois à vivre et à fonctionner malgré les gros ténors ( qui pleurent de ne pas avoir vu venir ce petit qu’on aurait pu aspirer pour se faire plus de thunes à ses dépends).

Et non, je ne parle pas de politiciens voulant aspirer tout le fric du petit peuple là… :wink:

Mais j’ai pas l’impression que le sujet soit les boutiques spé. Fred se place du point de vue éditeur. Quand il parle du circuit trad il parle du circuit de l’édition et pas spécifiquement des boutiques spé et ça ne m’étonnerait pas que pour lui le circuit classique finisse sur : boutique spé + gss + gsa.

Il y a des jeux “du sérail” en hyper ? (En dehors des très gros hits genre LAdR, julgle speed & cie).

Reste que le circuit tradi de l’édition, pour l’écrasante majorité des jeux (et beaucoup d’éditeurs hors mastodontes) il s’arrête aux boutiques spécialisées (voir au boutiques spécialisées en ligne pour les jeux les plus “niche”).

Tu as de (rares) titres qui vont aller chez jouet club voire Leclerc, un peu plus chez Cultura, fnac, Leclerc culture, etc.

Tu as des titres, nombreux, qui n’auront même pas de vie en boutique spécialisée.

Oui ils sont les hits. Ces jeux, ils font partie du catalogue des éditeurs/distributeurs historiques (“du sérail”), et continuent de faire tourner les boites et les studios afférents. Donc évidemment que c’est une partie importante du circuit tradi, tout type confondu. La concurrence et les parts de marchés ça ne joue pas que sur le temps de visibilité et le lieu de visibilité des nouveaux jeux…

Et ça date de quand leur apparition en GSA ? En GSS j’ai vu pour la première fois des jeux Tilsit (Catane) et aussi le SdA coop (parker) en 2003 ou 2004.

Les jeux Asmodée je n’en ai jamais vu en GSA mais je n’y ais pas mis les pieds depuis 2006, donc bon…

:scream: Eh bien il y en a. Et pas que du Asmodée.

(3615 malife : j’ai habité dans Paris de 2006 à 2018, donc pas possible : il n’y a PAS de grande surface alimentaire ! Et ces dernières années nous avons toujours recours à des systèmes alternatifs : vrac, commandes groupées, amap, épicerie associatives, marché, boutiques de centre ville).

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Pour le coup on est sur davantage que de rares titres chez les GSS (Cultura/Fnac/Leclerc culture), ils ont un rayon jeux de société où on trouve un paquet de jeux “core”, parfois dès la sortie pour les jeux pas trop cher. Je me souviens d’avoir halluciné en voyant Scythe à la Fnac il y a quelques années, et ce n’était pas pour les fêtes.

Des jeux dont le titre est aussi le nom de l’entreprise/maison d’édition, créée pour l’occasion : le jeu X vendu par “jeu X édition”. Honnêtement je suis incapable de t’en citer un seul car je les oublie aussitôt après les avoir vu (le dos de boîte suffit généralement à se rendre compte du non-intérêt du truc).