...et la Pologne qui refuse tout en bloc pour se faire respecter comme grand pays (on se demande d'ailleurs pourquoi ils sont rentrés, à part pour sortir du giron russe)
Le non massif en Pologne tenait à trois choses (tout du moins dans l'esprit des gens et non pas de ce que disaient les politiques) :
- d'abord, le constitution était vue comme un produit français, et comme la France est le seul pays (avec l'Allemagne) où les Polonais n'ont pas encore un droit de travail totalement libre, alors... De plus, avec les dernières déclarations de Chirac sur la Pologne, y'a comme un sentiment anti-français là-bas...
- ensuite, la directive Bolkenstein non adoptée telle quelle et l'histoire du plombier polonais, certains ont vraiment pris ombrage,
- enfin, étant un nouveau marché de 40M d'habitants (soit autant que l'ensemble des autres pays adhérant au même moment), effectivement les Polonais souhaitent être mieux reconnus au niveau du Conseil et de la Commission (plus de voix) (et le pays qui le refuse avec le plus de véhémence est encore une fois ici la France). Là encore, les Polonais ont voté contre pour protester.
Quant à dire que les Polonais ont voulu accéder à l'Europe pour sortir du giron russe, c'est un peu réducteur je trouve. Economiquement parlant c'est bien la France qui a quand même profité la première de cette entrée...
Jopajulu dit:Si tu étudies les arguments qui ont poussé les gens à voter NON, le refus du libéralisme (qui peut-être formulé de multiples façons) était le premier d'netre eux, en particulier dans le non de gauche dont les études ont montré qu'il était majoritaire dans le non global.
Oui je suis d'accord avec cela. Je dis juste qu'en Angleterre comme dans toute l'Europe ce NON existe, même s'il est plus ou moins massif.
Salaire des patrons du CAC 40 : de 4,07 millions d’euros je crois pour le plus élevé (LVMH) jusqu’à 330 000 euros (de mémoire, le chiffre est de cet ordre) pour le patron de GDF.
Entre autres, rappel du parachute doré du patron d’AEDS (8,5 millions) et de Tsuruk (Alcatel, 5 millions). Et entre autres, mise en examen de nombreux responsable d’AEDS pour délit d’inité : ils auraient revendu leurs actions Airbus juste avant la baisse due à une baisse des commandes, dont ils auraient été avertis avant. (Mise en examen ne veut pas dire coupable).
Economiquement parlant c'est bien la France qui a quand même profité la première de cette entrée...