Du sevrage ludique

Juste un petit mot pour dire que cela fait 2 mois (à deux jours près) que je n’ai pas joué à un seul jeu, plus ou moins volontairement.

Je ne compte pas le festival de Cannes, ni le boulot sur les tests de prototypes, où il est difficile de faire autrement.

He ben… ça ne me manque pas du tout !
Comme quoi, l’addiction, c’est totalement surfait…

Ben, Cannes et les tests de proto, ça fait déjà un bon palliatif quand même.

Perso, si je sens souvent l’overdose avec le boulot, je sais aussi qu’au bout de 3 semaines sans, ça me manque.

loic dit:Ben, Cannes et les tests de proto, ça fait déjà un bon palliatif quand même.


C'est du boulot, c'est pas du tout pareil.

Tu ne m’en voudras pas; je vois bien ce que tu veux dire, mais tes messages ont un petit côté un peu blasé… Je veux bien que tu joues régulièrement pour le boulot, et que ce soit le boulot et donc que ça ne te manques pas au-delà de tes 50 heures hebdo (j’imagine que tu bosses beaucoup). Reste que tu joues.


Sinon personnellement c’est un peu comme Loïc, Au bout de deux ou trois semaines ça commence à me manquer sérieux. Cela dit je joue moins qu’à une époque, faute de joueurs et à cause d’autres activités plus prenantes. Mais l’envie d’y retomber n’est jamais loin.

C’est beau les passionnés qui ont la chance de bosser dans le jeu :shock: :shock:

sebduj dit:C'est beau les passionnés qui ont la chance de bosser dans le jeu :shock: :shock:


Y'a des fois, ça vire quand même à l'overdose. Surtout que pour moi, il y a toujours un intérêt professionnel quand je joue. Rien que la réaction des joueurs à tel ou tel jeu me permettra d'affiner mon conseil en boutique. Bon, j'arrive évidemment à prendre le recul nécessaire, mais il n'empêche que ça ne peut jamais vraiment totalement me quitter.

Mais bon, globalement, les avantages et les inconvénients s'équilibrent à peu près.
loic dit:
sebduj dit:C'est beau les passionnés qui ont la chance de bosser dans le jeu :shock: :shock:

Y'a des fois, ça vire quand même à l'overdose. Surtout que pour moi, il y a toujours un intérêt professionnel quand je joue. Rien que la réaction des joueurs à tel ou tel jeu me permettra d'affiner mon conseil en boutique. Bon, j'arrive évidemment à prendre le recul nécessaire, mais il n'empêche que ça ne peut jamais vraiment totalement me quitter.
Mais bon, globalement, les avantages et les inconvénients s'équilibrent à peu près.


Je comprends tout à fait qu'un phénomène d'overdose puisse s'installer mais je suis bluffé par le fait qu'un tel message vienne de quelqu'un qui bosse dans l'édition. edit: automodération :roll:
sebduj dit:Je comprends tout à fait qu'un phénomène d'overdose puisse s'installer mais je suis bluffé par le fait qu'un tel message vienne de quelqu'un qui bosse dans l'édition. edit: automodération :roll:


Je n'ai pas parlé d'overdose. Loïc a lancé le mot, mais il ne s'agit aucunement de ça dans mon cas (même s'il y a eu un peu de ça à une époque où moi aussi je bossais en boutique de jeux).

Et le fait qu'on bosse dans l'édition ou dans le tricotage de chaussettes n'a pas grand chose à voir avec le sujet initial. Enfin, il me semble.
Rody dit:
sebduj dit:Je comprends tout à fait qu'un phénomène d'overdose puisse s'installer mais je suis bluffé par le fait qu'un tel message vienne de quelqu'un qui bosse dans l'édition. edit: automodération :roll:

Je n'ai pas parlé d'overdose. Loïc a lancé le mot, mais il ne s'agit aucunement de ça dans mon cas (même s'il y a eu un peu de ça à une époque où moi aussi je bossais en boutique de jeux).
Et le fait qu'on bosse dans l'édition ou dans le tricotage de chaussettes n'a pas grand chose à voir avec le sujet initial. Enfin, il me semble.


Le fait qu'on bosse dans l'édition et qu'on dise "Je ne joue plus", c'est simplement proche du ridicule mais c'est toi qui vois...C'est au moins aussi ridicule que de travailler dans le tricotage de chaussettes et d'aller dire sur le plus gros site de fan de chaussettes que la chaussette, c'est démodé.
sebduj dit:Le fait qu'on bosse dans l'édition et qu'on dise "Je ne joue plus", c'est simplement proche du ridicule mais c'est toi qui vois...

Je ne joue plus en ce moment "par plaisir", si tu préfères. Je parle du plaisir brut du jeu de société.
Le fait de bosser dans le jeu et ne pas jouer pour le plaisir n'est pas du tout antinomique. Un peu comme bosser chez un constructeur automobile et préférer les motos. Ce qui n'empêche en rien de faire son travail correctement, d'ailleurs.
C'est au moins aussi ridicule que de travailler dans le tricotage de chaussettes et d'aller dire sur le plus gros site de fan de chaussettes que la chaussette, c'est démodé.


C'est toi qui tiens à faire le rapprochement avec mon boulot. Je parle simplement en tant que joueur, hein...

Ca me rappelle un débat à propos d'une présentation d'un jeu dans un magazine par un joueur très connu, joueur qui travaillait aussi chez le distributeur du jeu. Il y en a peu qui ont réellement compris (ou voulu comprendre) qu'il pouvait y avoir une totale dissociation entre les deux.
Rody dit:
Ca me rappelle un débat à propos d'une présentation d'un jeu dans un magazine par un joueur très connu, joueur qui travaillait aussi chez le distributeur du jeu. Il y en a peu qui ont réellement compris (ou voulu comprendre) qu'il pouvait y avoir une totale dissociation entre les deux.


Ca en dit long. Si le gars est professionnel, il ne doit pas y avoir dissociation.
sebduj dit:Ca en dit long. Si le gars est professionnel, il ne doit pas y avoir dissociation.


Je fais partie de ceux qui pensent que c'est justement parce que c'est un bon professionnel qu'il peut y avoir dissociation.
Et puis j'aime bien ne pas tenir compte des gens qui voient le mal partout. :lol:

en même temps si tu faisais partie des furieux qui jouaient à plusieurs jeux par jour et pire le w/e, c’est le retour de flammes de cette surconsommation de jeu.

Personnellement, je vois le jeu comme une occasion de partager un moment agréable avec des gens que je connais, généralement après un (bon) repas. Ou alors avec ma moitié parce que c’est un plaisir que l’on partage, en y mettant peu d’esprit de compétition mais l’amusement nécessaire.

Il n’y a là aucune contrainte comme on peut retrouver dans certaines façon de vivre la passion du jeu et donc pas l’envie d’arrêter. Ca ne m’empêche pas de fréquenter des tournois mais ça reste suffisamment espacé pour ne pas cramer cette passion.

Ce n’est pas une vérité, juste ce que moi je ressens et j’applique dans ma vie de joueur.

Comment a évolué ton plaisir de jouer ?

J’ai ressenti un peu la même chose en passant du statut de passionné d’informatique au statut de professionnel. Je ne peux pas m’empêcher de voir mes tâches professionnelles comme des contraintes, mais de passer la moitié de mon temps libre devant un PC.

Je joue aussi beaucoup plus après être passé du statut d’animateur de club à celui de « simple joueur », mais mon entourage ludique et extra-ludique ont eux aussi été pas mal modifiés (en ce moment, le jeu constitue mon seul loisir « extérieur », donc forcément…).

sebduj dit:
loic dit:
sebduj dit:C'est beau les passionnés qui ont la chance de bosser dans le jeu :shock: :shock:

Y'a des fois, ça vire quand même à l'overdose. Surtout que pour moi, il y a toujours un intérêt professionnel quand je joue. Rien que la réaction des joueurs à tel ou tel jeu me permettra d'affiner mon conseil en boutique. Bon, j'arrive évidemment à prendre le recul nécessaire, mais il n'empêche que ça ne peut jamais vraiment totalement me quitter.
Mais bon, globalement, les avantages et les inconvénients s'équilibrent à peu près.

Je comprends tout à fait qu'un phénomène d'overdose puisse s'installer mais je suis bluffé par le fait qu'un tel message vienne de quelqu'un qui bosse dans l'édition. edit: automodération :roll:


La vente, pas l'édition. Qu'est-ce qui te bluffe ? :wink:
Richard dit:Comment a évolué ton plaisir de jouer ?


Voilà l'évolution de mon parcours ludique :
. Achat il y a 8 ans d'un jeu en couple, puis de deux, puis de trois...
. Boulimie pendant 3 ans.
. Retour au célibat, et fréquentation de nouveaux joueurs (un peu trop mono-maniaques par moment).
. Jouer toujours aux mêmes jeux devient lassant, les quelques nouveautés que je fais découvrir me satisfont, mais guère mon entourage qui est difficile et préfère les "classiques" (les jeux qu'ils connaissent bien). Résultat : les nouveautés s'empilent sans être jouées.
. Les clubs de jeux ou les manifestations ludiques ne m'intéressent plus non plus (j'aimais bien avant, même si c'était sans plus) : je n'apprécie pas/plus de jouer à certains types de jeux juste pour faire plaisir, ou parce que je ne trouve pas de joueurs pour les jeux que j'aime.
. Je décline depuis quelques mois certaines invitations ludiques, n'éprouvant plus trop de plaisir aux quelques jeux auxquels j'ai déjà joué plus de 20 fois. En écrivant ça, je m'aperçois que je joue juste pour mon plaisir. Si ce plaisir n'est plus là, je n'ai plus trop de raison de jouer. Étonnamment, le jeu vidéo (en solitaire) ne m'a jamais intéressé plus que ça non plus, et m'a toujours lassé très vite.
. Et comme je me fais à tout, je m'habitue à ne plus jouer et ça ne me donne pas spécialement envie de jouer ni ne me manque.
. Bref, pour l'instant, je ne cours plus après les parties, même si je ne refuserai certainement pas une partie de ci de là d'un jeu qui me plait.
. Il n'empêche que certaines rares nouveautés me font encore de l'œil (mais plutôt des jeux très légers désormais).

En fait, mon parcours est exactement le même avec la BD, sauf que j'en suis toujours au stade de la consommation/plaisir après 15 ans (parce que c'est une activité solitaire qui ne dépend que de soi, je suppose).

Tout ça pour dire que l'addiction c'est surfait (comme je l'écrivais dans mon premier message). Tout n'est que centres d'intérêts personnels qui évoluent avec le temps, pour X raisons.
loic dit:
sebduj dit:
loic dit:
sebduj dit:C'est beau les passionnés qui ont la chance de bosser dans le jeu :shock: :shock:

Y'a des fois, ça vire quand même à l'overdose. Surtout que pour moi, il y a toujours un intérêt professionnel quand je joue. Rien que la réaction des joueurs à tel ou tel jeu me permettra d'affiner mon conseil en boutique. Bon, j'arrive évidemment à prendre le recul nécessaire, mais il n'empêche que ça ne peut jamais vraiment totalement me quitter.
Mais bon, globalement, les avantages et les inconvénients s'équilibrent à peu près.

Je comprends tout à fait qu'un phénomène d'overdose puisse s'installer mais je suis bluffé par le fait qu'un tel message vienne de quelqu'un qui bosse dans l'édition. edit: automodération :roll:

La vente, pas l'édition. Qu'est-ce qui te bluffe ? :wink:


C'est par Rody que je suis bluffé mais je crois que c'est surtout parce qu'il fait partie des gens de l'édition qui nie complètement les jeux qu'on lui présente :wink: Du coup, je comprends un peu mieux pourquoi, le jeu ne l'intéresse plus :mrgreen:
sebduj dit:C'est par Rody que je suis bluffé mais je crois que c'est surtout parce qu'il fait partie des gens de l'édition qui nie complètement les jeux qu'on lui présente :wink:


Je sens comme de la rancœur personnelle dans cette phrase. Faudra m'expliquer.
Rody dit:
sebduj dit:C'est par Rody que je suis bluffé mais je crois que c'est surtout parce qu'il fait partie des gens de l'édition qui nie complètement les jeux qu'on lui présente :wink:

Je sens comme de la rancœur personnelle dans cette phrase. Faudra m'expliquer.


Y'a rien à expliquer. Je me suis un peu emballé hier et la nuit aidant, je me suis rendu compte que je me suis emballé parce que je n'aime pas les gens qui nient 3 mails d'affilé :wink: Le mépris, la rancoeur, c'est mal :|