Du topic de la culture originale.

Un petit sujet pour présenter des petits trucs, comme ça, qu’on a entendu et qui sont toujours très intéressants.


Le doigt d’honneur

Il viendrait de la guerre de cent ans. Les français étaient albalétriers, les anglais archers. Dès qu’un archer anglais était capturé, les français lui coupaient l’index et le majeur, suprême humiliation.
Les anglais brandissaient en nargant ces deux doigts dès qu’ils croisaient leurs ennemis de toujours. Avec le temps, seul le majeur a fini tendu.

Ca va pas durer 107 ans

Cela viendrait du temps de construction de Notre Dame de Paris, qui a duré…107 ans.

Les petites fenêtres des maisons médiévales

Dans certaines villes (Quimper, Vannes…) il existait au Moyen-Age un impôt sur la lumière. Les surfaces lumineuses des maisons étaient mesurées et l’impôt en était proportionnel. C’est pourquoi les gens placaient de petites fenêtres, afin de diminuer la luminosité et donc l’impôt à payer.

Le beurre salé en Bretagne

La Bretagne était dispensée de gabelle et avait du sel à profusion. Les gens s’en servaient alors pour conserver le beurre. L’habitude et les goûts ont fait que cela continue encore aujourd’hui.

De la pluie dans l’empire Romain
Les robes des sénateurs étaient blanchies à l’urine. Quand il pleuvait, ça puait comme pas permis dans le sénat. (Bon, y’a pas d’expression associée, mais tant pis)

Y’a pas photo
Ca, ca vient du monde fabuleux du turf. Quand un cheval domine tellement les autres qu’il n’y a pas besoin de photo-finish pour les départager

Comment ça va ?
Héritier de la pubidonderie du grand siècle. Hors de question pour un médecin de demander à ces dames si leurs caca était solide ou liquide, et pourtant, c’est fort utile de le savoir. Le médecin s’enquérait donc de savoir comment ces dames allaient (sous entendu : à la selle).

La police
Les policiers, à l’origine, étaient les personnes chargées de l’entretien sanitaire, et plus particulièrement de vider les pots de chambre. Vous ne verrez plus jamais les uniformes de la même manière

Une Orangerie (ou orangeraie)
Cette salle où l’on prend les cocktails tient son nom de l’oranger. Voui mais pourquoi mettre des orangers à l’intérieur ? Tout simplement parce que cet arbre à une odeur entêtante et très forte, qui dissimule celle des pots de chambre (encore eux) déposés derrière pour les invités. Bref, l’ancêtre du sens-bon moderne pour chiottes.

Keiyan, pipi-caca

“A la votre !” - “Tchin ! Tchin !” - “Santé !”

Etrange rituel que celui qu’ont les convives de clinquer leur verres à l’apéro en clamant un “A la votre”.

En fait, ceci est originaire des banquets organisés au Moyen Age entre nobles de divers échelons.
Il arrivait parfois (voir souvent) qu’un seigneur soit empoisonné lors d’un banquet. La coutume fut alors lancée, en guise d’honnêteté et de confiance mutuelle, de verser un peu de son vin dans la coupe de son voisin de droite et ainsi de suite.

Si l’un d’eux devait être empoisonné, ils le seraient tous.

Il en est resté ce geste et le contact des verres accompagné d’un voeux de santé et de bonheur.

Le HOT-DOG

A l’origine, les français mettaient la saucisse dans le pain pour conserver la chaleur. Ils appelaient ça un “tient-chaud”… Les anglais ont mal compris et le “tient” est devenu “chien”'… et puis c’est revenu chez nous…

Copyright dit:
Le doigt d'honneur
Il viendrait de la guerre de cent ans. Les français étaient albalétriers, les anglais archers. Dès qu'un archer anglais était capturé, les français lui coupaient l'index et le majeur, suprême humiliation.
Les anglais brandissaient en nargant ces deux doigts dès qu'ils croisaient leurs ennemis de toujours. Avec le temps, seul le majeur a fini tendu.


Pour info, chez les anglais: ces 2 doigts tendu est une insulte du même acabit que le doigt d'honneur chez nous. Les 2 doigts, c'est aussi le coup des anglais archers.
Scoubi dit:
Copyright dit:
Le doigt d'honneur
Il viendrait de la guerre de cent ans. Les français étaient albalétriers, les anglais archers. Dès qu'un archer anglais était capturé, les français lui coupaient l'index et le majeur, suprême humiliation.
Les anglais brandissaient en nargant ces deux doigts dès qu'ils croisaient leurs ennemis de toujours. Avec le temps, seul le majeur a fini tendu.

Pour info, chez les anglais: ces 2 doigts tendu est une insulte du même acabit que le doigt d'honneur chez nous. Les 2 doigts, c'est aussi le coup des anglais archers.

tiens, pas bête, je me suis toujours demandé pourquoi chez eux c'était deux doigts ! :idea:

(et le reste du sujet est très intéressant aussi. le coup des fenêtres en bretagne, je m'étais déjà posé la question...).

merci ;)
Copyright dit:Les petites fenêtres des maisons médiévales
Dans certaines villes (Quimper, Vannes...) il existait au Moyen-Age un impôt sur la lumière. Les surfaces lumineuses des maisons étaient mesurées et l'impôt en était proportionnel. C'est pourquoi les gens placaient de petites fenêtres, afin de diminuer la luminosité et donc l'impôt à payer.

Il a aussi existé un impôt sur les fenêtres, au moins à Paris. On en voit encore des traces notamment dans le quartier Mouffetard, un grand nombre de fenêtres sont encore murées sur les anciens bâtiments.

J’ai trouvé ce lien trè instructif sur les expression du moyen âge

http://membres.lycos.fr/clo7/grammaire/express.htm

Pourquoi le mot NEWS est toujours au pluriel : “one news”

Ca viendrait des initiales :

North

East

West

South

Mais quel est le rapport ?

A propos, “tchin tchin”, c’est du Chinois. Ask Sanguo… Je trouve cette histoire de poison dans les verres tout-à-fait fumeuse. Comme de dire qu’il fallait des dossiers épais en bois aux chaises médiévales pour éviter les coups de poignard… Le Moyen-Age, ce n’est pas “A song of Ice and Fire” !

Fier comme un pou

Le coq était appelé poul en vieux français (assez logique, en fait !)


Je suis pas dans mon assiette

Jusqu’au 17ème siècle, l’assiette désignait la place d’un convive à table. Ce n’est qu’après, par glissement, que le mot a pris le sens actuel. “Ne pas être dans son assiette” signifie littéralement “Ne pas être à la bonne place” puis “ne pas être dans son état normal”.

Battre son plein

Cela vient de la marée dont on dit qu’elle bat son plein quand elle est au plus haut, pendant le 1/4 d’heure avant le reflux. Et “son” est bien un possessif. Merci à tehem de m’avoir remis dans le droit chemin !

J’ai eu une peur bleue

Un cadavre mort du choléra avait le visage bleuâtre…

Et bien sûr, le plus mieux :

Rentrer bredouille

“Bredouille” est l’équivalent de “Fanny” ou “Capot”… au jeu de Trictrac !

Philippe dit:Je trouve cette histoire de poison dans les verres tout-à-fait fumeuse.


Pas de lien avec les expressions "Tchin'Tchin" ou autre, mais j'ai toujours entendu moi aussi que c'était de là que venait la coutume de trinquer.
Philippe dit:A propos, "tchin tchin", c'est du Chinois. Ask Sanguo...


Désolé je ne sais pas.
Le cul sec / santé : "kampei"
Copyright dit:Les anglais brandissaient en nargant ces deux doigts dès qu'ils croisaient leurs ennemis de toujours. Avec le temps, seul le majeur a fini tendu.


On m'a toujours dit ca mais je n'ai jamais trouvé de référence dessus. Tu n'aurais pas un ouvrage a m'indiqué ou un truc du genre ?
Par exemple dans l'Histoire de l'Archerie de Robert Roth qui est pas mal documenté sur la guerre de cent ans, il n'y est fait aucune allusion dans ce sens.

EDIT : une doublette

Deux autres que j’avais oubliées :

Qui dort dîne

Affiché à la porte des auberges, signifiait que celui qui prenait une chambre devait aussi prendre le repas. Etrangement, le sens a totalement changé, et maintenant, on dit ça quand on veut signifier que le sommeil est le meilleur remède contre la faim (ce qui est archi-faux, à mon humble avis).

Mener une vie de bâton de chaise

Il s’agit des bâtons de chaise à porteurs, qui effectivement bougeaient beaucoup.

Et puis encore, une erreur classique :

Tirer les marrons du feu

Est utilisé aujourd’hui dans un sens totalement opposé à son sens d’origine. Celui qui tire les marrons du feu se brûle ! L’expression a été confondue avec “tirer son épingle du jeu”.

grolapinos dit:
Philippe dit:Je trouve cette histoire de poison dans les verres tout-à-fait fumeuse.

Pas de lien avec les expressions "Tchin'Tchin" ou autre, mais j'ai toujours entendu moi aussi que c'était de là que venait la coutume de trinquer.


Moi aussi, j'ai entendu cette histoire-là...

(et pour Bredouille, on dit pas aussi "Broucouille" ?)
Deckard dit:(et pour Bredouille, on dit pas aussi "Broucouille" ?)



Uniquement dans le Bouchonnois... :wink:
Philippe dit:Mais quel est le rapport ?
A propos, "tchin tchin", c'est du Chinois. Ask Sanguo... Je trouve cette histoire de poison dans les verres tout-à-fait fumeuse. Comme de dire qu'il fallait des dossiers épais en bois aux chaises médiévales pour éviter les coups de poignard... Le Moyen-Age, ce n'est pas "A song of Ice and Fire" !


:roll:



"Vous connaissez sans doute l'histoire de cet industriel qui après avoir signé un important contrat en Chine, honore ses hôtes d'un contrat d'adieu ou l'on sabre le champagne et lance à la cantonade un bruyant : "Tchin-Tchin ! " Le responsable de la délégation chinoise, après quelques secondes d'hésitation lève son verre à son tour en criant : "France ! France !"
(...)

Et bien voilà, au moyen âge, l'empoisonnement dans la nourriture ou dans la boisson était une pratique fort répandue dans certains milieux. Echanger un peu de son breuvage avec quelqu'un était donc en ces temps dangereux un signe de confiance mutuelle. Les verres étaient fort remplis de vin ou de bière (l'apéritif n'existait pas), et souvent dans des matières solides (argent, étain, fer, bois). L'un des deux buveurs commençait à cogner son verre contre l'autre de telle façon qu'une partie du liquide s'éclabousse et atteigne l'autre verre (premier "Tchin"). Le second buveur lui rendait bien sûr la politesse (2ème "Tchin")."


là :

http://mapage.noos.fr/lesaviezvous/cg/tchin.htm

... fumeux !! :roll:

Certes, mais… je trouve ça

Tchin-qing !
Ô buveurs grands et petits de ces fins d’année, aurez-vous la force de lancer encore un pâteux “tchin-tchin” en choquant les flûtes ? Et d’ailleurs, pourquoi “tchin-tchin” ? Le grand amoureux de la Chine qu’est Jacques Pimpaneau nous le dit dans sa Célébration de l’ivresse* : “En Chine, boire s’accompagne de règles qui sous-entendent que les gens n’osent pas boire et qu’il faut les y inciter, ce qui n’est pas le cas en Occident. Le maître de maison doit commencer par inviter ses hôtes à boire ; la coutume veut aussi que l’on ne boive pas seul. On invite alors un ou plusieurs convives à se joindre à soi en levant sa coupe vers eux et en disant ‘je vous en prie’ (qing qing). C’est ainsi qu’un mot chinois est passé en français. Les soldats du corps expéditionnaire qui avaient fait la campagne de Chine sous Napoléon III sont revenus en disant que, quand les Chinois buvaient, ils disaient tchin-tchin, et l’expression s’est répandue (…).”


là : http://correcteurs.blog.lemonde.fr/correcteurs/2004/12/tchinqing_.html

Alors où est la vérité ?.. (ailleurs, oui, je sais.)