Globalement je suis assez d’accord. Dune insurrection offre plus d’espace de jeu (notamment grâce aux espions , et à des cartes de bas niveau qui sont intéressantes) .
Mais paradoxalement la voie militaire devient indispensable , et les stratégies fondées sur l’épice doit couler quasi inexistantes (alors qu’elles sont bien plus viables dans Dune Imperium de base)
En effet, nous n’avons pas (encore) eu de victoire sur une stratégie fondée sur “l’épice doit couler”, je vais me forcer la prochaine fois, pour voir ;). Mais oui, la voie militaire devient indispensable. J’adore ce côté, ça peut déplaire à d’autres.
Entièrement d’accords, je préfère DI original pour ne pas etre obligé de faire du militaire et du rentre dedans. Et comme pour Brass L., je préfère le côté plus serré du premier, quitte à avoir moins ‘d’options’ mais de devoir plus jouer le couteau sous la gorge en terme de tempo. Pour cette même raison je n’ai pas intégrer Immortality mais juste Ix, pour garder ce côté corde raide permanente.
J’aime bien la comparaison avec Brass. À mon goût Lancashire >> Birmingham pour cette raison.
Pour revenir à Insurrection , j’apprécie quand même beaucoup y jouer , et l’ajout de Immortality offre des voies stratégiques qui permettent de délaisser parfois le militaire. Mais dès que quelqu’un débloque son 3e agent et commence à jouer avec les vers , il devient souvent nécessaire de suivre sous peine de rester à la traîne aux points.
Comment ça tu ne scores pas ? Si tu gagnes le conflit pour 1 pv, mettons, ça te fait 2x1+0,5 avec le symbole de la carte. Et oui, faut gagner le combat, mais bon quand tu rajoutes 2 vers+2 troupes en un tour, faut venir te chercher quand même. Faut le bon timming. Surtout qu’en plus, comme la case coute 3 d’eau, il reste en général une bonne petite petite pile d’épices en plus.
Tu gagnes 2 combats avec des vers et c’est vachement dur de te rattraper après. Je trouve pas ça satisfaisant, même quand c’est toi qui le joue.
Ben j’ai pas vraiment trouvé ça. Il n’y a pas trop à réfléchir. En priorité tu vas les mettre sur les zones de “diplomatie”, surtout quand tu as des cartes qui te permettent d’aller uniquement là où tu as des espions, et encore plus à 4. Le reste c’est anecdotique, ya jamais de bataille pour les zones faiseurs par exemple, là ça sert juste de moteur de pioche. Un peu fort d’ailleurs.
Je suis d’accord que les intrigue du premier méritaient un petit quelque chose, bien que je n’ai pas trouvé ça aussi aberrant que les vers. A voir avec plus de parties.
Ben nous ça vient surtout du fait que comme tu génères plus facilement des pv, en général on finit au début des conflits 3, mais pas jusqu’au bout.
Voilà, pareil en gros je trouve que c’est plus tendu dans le premier.
Après je n’ai pas encore vu les extensions, mais j’attends encore une dizaine de partie avant de passer à autre chose.
L’extension IX n’impose t’elle pas de faire du militaire déjà ? Dans mon souvenir les cuirassés impliquaient de devoir investir obligé dans le combat pour pas être aux fraises
Non IX apporte surtout
- la piste cargo , très intéressante à jouer
- les tuiles technologie qui donnent des pouvoirs one shot ou permanents. Certains sont un peu OP je trouve
- les cuirassés qui tapent à 3 , comme les vers.
Par contre dans Uprising , les vers tapent à 3 , doublent les récompenses et les cartes combat rapportent 0.5pts.
Ça insiste beaucoup plus sur le combat
Les cartes intrigues rendent la victoire par les vers très incertaine, et si tu termine à égalité avec le 2nd et tu te retrouves… avec rien. (Beaucoup de dépense pour un risque qu’il faut bien doser)
Je continue de jouer à Dune : Imperium et en solo. Je m’en sors beaucoup mieux et beaucoup plus rapidement dans le sens où j’ai vraiment assimilé que le jeu était une course aux points et qu’il fallait se positionner très vite. Je continue à ne pas prendre le troisième agent (beaucoup trop cher en ressources et en temps) et cela me réussit. J’ai totalement délaissé Paul Atréïdes de mes débuts pour ne prendre que la comtesse Thornvald, accroc à l’épice mais qui me permet de piocher très régulièrement. Je ne sais pas si elle très forte par rapport aux autres personnages, mais elle correspond tout à fait à mon style de jeu.
Sur mes deux dernières parties, ma stratégie a été de monter le plus haut possible dans les pistes d’influence et le plus vite possible. Lors de ma dernière partie, j’ai terminé avec trois alliances sur les quatre possibles. Et j’ai complété avec quelques combats.
Après un achat un peu impulsif (“Oooh, Dune Imperium, j’en ai entendu parler? Deux versions? Bon, forcément, je vais prendre celle avec les vers des sables, parce que bon, Dune, quoi!”) et une lecture des règles à l’arrache (“tiens, voila le manuel, tu lis ça ce soir, tu nous expliques les règles au p’tit déj, et on joue demain matin, bonne nuit!”), nous avons fait notre première partie de Dune : Imperium : Insurrection ce week end.
On a un peu galéré à l’explication de règles, parce que ce jeu est plus velu que les trucs auxquels nous sommes habitués, la partie a duré 3h, et on a joué les premiers tours au pif, mais au final, c’est vachement bien. Le matos est sobre mais plutôt élégant, le jeu est nerveux, ça se bastonne à chaque tour, et le thème est bien présent. On est un peu perdu au début entre toutes les actions et tous els concepts, mais l’icono est plutôt claire et on s’y retrouve vite. Au final, on a tous les 3 envie de retourner sur Dune dés que possible, y compris la joueuse qui se plaignait de ne rien comprendre aux règles (surtout les espions) sur les premiers tours.
Au final, mon frangin, AKA “Muad Dib”, était le seul à avoir une idée de ce qu’il voulait faire dés le début du jeu : “Je suis Muad Dib, donc je vais faire ami-ami avec les Fremens, prendre un aiguillon à faiseur le plus tôt possible, acheter toutes les cartes Fremen qui passent sur la rivière, et vous pêter la gueule sur toute la deuxième moitié du jeu avec mes vers des sables, mes guerriers du désert taquins et mes watmil’ cartes intrigue”. Il s’avère que face à deux joueurs qui ne savent pas trop quoi jouer, cette stratégie instinctive marche redoutablement bien. Victoire sans appel 10-6-4, le 4 étant une certaine Lady Margot “Kardwill” Fenring, qui s’est fait bolosser tout au long du jeu, mais fera mieux la prochaine fois!
Bref, “quand est-ce qu’on rejoue?”
Je jouerai dimanche à 3 vs 3 (D:I Insurrection), ça va saigner (nous sommes un groupe de 7 joueurs, et ce sera notre 14e partie). C’est long (5h), mais c’est bon ! Une vraie réussite, ce mode 6 joueurs.
Assurément mon jeu de la décennie
Côté config , mon cœur balance encore entre Base + Immortalité et Insurrection
Je suis d’accord : j’ai joué cette semaine ma 100e partie de D:I (avec Immortalité) ; je trouve que L’avènement d’Ix rallonge trop la partie, et pour Bloodlines, je ne suis pas convaincu (la seule nouveauté, les Sardaukars, n’ont pas changé grand-chose jusqu’ici - group think ?).
Je n’ai pas encore intégré Bloodlines. Pas ressenti l’intérêt à vrai dire.
@carl voici comment j’ai préparé mon propre mélange de cartes impérium
Il existe 185 cartes différentes , certaines en plusieurs exemplaires.
Je possède le jeu de base, IX, immortality et insurrection, ce qui fait quand même 150 cartes différentes.
Mes objectifs de mélange sont les suivants :
- conserver les ratio d’accès aux factions (17% des cartes pour chaque faction , +- 2), avec un écart type faible (<2% , valeur mini sur la guilde)
- avoir un maximum de cartes jouant sur les espions et accès espion
- avoir un maximum de cartes jouant sur le graft / greffe
- le respect des ratio d’accès aux landsraat, villes, desert (resp. 25%, 40%, 40%) importe peu car il se règle tout seul.
Je joue avec le plateau insurrection et immortality:
- je retire toutes les cartes uniquement compatibles avec la piste cargo de IX (appropriate, freighter fleet, guild chief, landing rights) ou avec les Tech et dreadnought (assault, ix guild, ixian eng, )
- je conserve 20 cartes de base sur les 43 , en 1 seul exemplaire
- je conserve 11 cartes de IX sur les 29, en 1 seul exemplaire
- je conserve 25 cartes de immortality sur 25, en 1 seul exemplaire
- je conserve 54 cartes de Uprising sur 54, en un seul exemplaire sauf 3 en double permettant de placer un espion (calculus, spectacle, rebel supplier)