Dur, dur le boulot !

Ludo le gars dit:Et donc ? :roll: Crois-tu que l'on soit maître de tout ce qui peut nous arriver ?

Non. Je pense que sur le fond nous sommes d'accord. Initialement,, je répondais au constat qui était fait par certains, et qui était "aller serrer des boulons ou faire de l'informatique, même combat". Et, je me répète, il est dommage d'avoir ce genre de raisonnement quand on travaille dans une branche où il est possible de trouver des postes passionnants.
La discussion n'était pas sur les gens qui ont eu à subir des coups du sort professionnel, mais sur ceux qui se retrouve encore à pisser du code dans une SSII au bout de 10 ans d'expérience, sans avoir cherché à se trouver un poste avec plus de responsabilités. Et qui, fatalement, se démotivent avec le temps.
Mon propos répondait à cela, uniquement cela, et ne se voulait en aucun cas être une réflexion désagréable sur ceux qui ne s'en sortent pas à cause d'évènements extérieurs à leur volonté. Je n'ai traité personne de looser, ne me faites pas un procès d'intention ; je suis désolé si je n'ai pas été assez clair, mais vous avez interprété un peu vite.
L'informatique peut être un métier intéressant ; j'ai une réaction épidermique quand on insinue qu'en faire encore au bout de 10 ans, ça c'est la loose.
Ludo le gars dit:ne penses-tu pas que les gens passionnés par leur boulot, leurs hobbies (comme toi) risquent de passer à côté d'autres choses aujourd'hui et ne s'en rendre compte que plus tard ?

J'ai justement un certain nombre de hobbies, et je passe de l'un à l'autre en fonction de mes envies. Si je me rends compte dans quelques années que j'ai envie de faire de la polka en jouant de l'accordéon, je m'y mettrais à ce moment-là. Je ne vois pas pourquoi je regretterais à ce moment-là de ne pas en avoir fait plus tôt... :roll:
Si je me rends compte que mon boulot devient une corvée, et que par contre j'éprouve une passion soudaine et dévorante pour la programmation des distributeurs de coca, j'essaierai de me trouver un job dans ce secteur. Je sais que je n'en trouverais peut-être pas, mais je n'aurais pas de regrets après, dans la mesure où j'aurais essayé.
amaury dit:Et, je me répète, il est dommage d'avoir ce genre de raisonnement quand on travaille dans une branche où il est possible de trouver des postes passionnants.


Grosso modo, je suis d'accord avec toi on a un des metiers qui est sans doute l'un des plus ouverts potentiellement, pas les moins payés, mais pragmatiquement meme en suivant les jolis conseils, ca ne marche pas toujours comme dans les livres et cela parfois pour plein de bonnes raisons... (cf message de Ludo)
Et le constat est que beaucoup peuvent se retrouver dans la situation mentionnée plus tot sans etre forcement des pauvres types qui ne reflechissent pas a l'avenir, ou qui refusent de se sortir les pouces du c... Et dans cette condition tu peux souvent etre decu de ne pas te realiser pleinement dans ton boulot (meme si tu as "choisi" cette situation)....

Voila pour plein de raisons, je suis un informaticien qui pisse du code au bout de 10 ans. Les raisons qui me poussent a cela sont bonnes donc je peux me justifier mais cela ne peut t'empecher le matin d'etre un peu décu... *
Comme le signale Rody, c'est aussi une preoccupation de ventre-plein, un peu indécente parfois, mais qui existe...

* - Imagines un exemple un specialiste des ERP PeopleSoft (1 offre par mois a Paris) qui se decide a chercher du boulot dans le Nord Isere (le marché de l'ERP par la c'est _plutot_ rude). Et bah pour de bonnes raisons, tu peux accepter des trucs pas royaux et etre un peu decu le matin (meme s'il y a des excellentes compensations decrites par Alain).

En fait, la question que je me pose, c’est est-ce que l’informatique, c’est lassant / usant de manière inhérente, ou est-ce les conditions dans lesquelles on vous fait travailler (pression des délais, travail segmenté donc répétitif, manque de vision d’ensemble du projet, pas d’encouragement de l’initiative…) qui font que ça devient pénible ?

amaury dit:La discussion n'était pas sur les gens qui ont eu à subir des coups du sort professionnel, mais sur ceux qui se retrouve encore à pisser du code dans une SSII au bout de 10 ans d'expérience, sans avoir cherché à se trouver un poste avec plus de responsabilités. Et qui, fatalement, se démotivent avec le temps.
Mon propos répondait à cela, uniquement cela, et ne se voulait en aucun cas être une réflexion désagréable sur ceux qui ne s'en sortent pas à cause d'évènements extérieurs à leur volonté. Je n'ai traité personne de looser, ne me faites pas un procès d'intention ; je suis désolé si je n'ai pas été assez clair, mais vous avez interprété un peu vite.

Moi, je n'ai pas connu de coups du sort, j'y ai cru, je me suis battu, j'ai tout fait pour concilier ma passion et mon boulot, j'ai commencé tout en bas malgré des études supérieures, j'ai progressé dans ma boîte, j'ai fait des sacrifices financiers, j'ai même créé ma propre boîte pour rester fidèle à mes idéaux.

Seulement voilà, les choses ne se sont tout simplement pas passées comme je l'avais prévu et aujourd'hui je me retrouve dans une impasse, mon travail (quand j'en ai) n'est pas forcément très passionnant vu les conditions dans lequel je le fais. Je me demande si je ne me suis pas donné tout ce mal et fait tous ces sacrifices pour pas grand-chose au final, et je remets en cause de manière assez violente les dix dernières années de ma vie, où justement j'ai voulu y croire et écouter mes rêves. Peut-être que j'aurais mieux fait de rester pépère dans mon coin, je serais peut-être plus riche et pas plus malheureux. Les choses ne sont pas toujours aussi simples qu'on ne l'imagine...

Pour tous ceux dont le métier ne coïncide pas avec la passion, je commence à me demander si le métier d’informaticien n’est pas plus déprimant que le métier de visser des boulons.

Parce que quand tu visses un boulon, tu peux laisser ton cerveau vagabonder plus facilement que quand tu fais de l’info, métier qui, en définitive, te fait visser des boulons avec ta cervelle.

Et le problème, c’est que quand ca déforme le cerveau, ca fait plus mal que quand ca déforme le pouce. Dans le sens où ca entrave la liberté de penser Pagnyienne.

hoguie dit:
Parce que quand tu visses un boulon, tu peux laisser ton cerveau vagabonder plus facilement que quand tu fais de l'info, métier qui, en définitive, te fait visser des boulons avec ta cervelle.


Pourtant je vois rarement des ouvriers "visseurs de boulons" laisser leur cerveau vagabonder sur trictrac un jeudi vers 11 h :wink: .

Attention aux déclarations à l'emporte-pièce.

Pas faux…

:lol:

Quelquefois on ferait mieux de tourner son index 7 fois autour du bouton gauche de la souris avant d’appuyer sur “Envoyer”…

Désolé…

ben c’est peut être un ouvrer qui fait les 3/8…
et donc qui pourrait être sur tric trac

Il ne faut pas être désolé.

En fait quelque soit le niveau de la fonction ouvrier ou chef d’entreprise, nous avons tous besoin de reconnaissance, et celle-ci ne s’arrête certainement pas uniquement au salaire.
Sans reconnaissance, notre pôvre cerveau ne va pas bien.

Cela pourrait d’ailleurs faire l’objet d’un autre Topic. c’est quoi la reconnaissance?.
La création étant sans aucun doute un des moyens, encore plus valorisant lors que ce talent est mis au service d’un jeu ou d’une oeuvre d’art.

Enfin … C’est uniquement mon point de vu, et je le partage avec moi. :?

Hervé, justement : le fait de ne pas aimer son métier, c’est précisément le manque de reconnaissance assuré d’une personne : soi.

C’est ca qui est dur à vivre. Tu peux être un informaticien efficace, prisé, reconnu par ses pairs, et être très malheureux.

Je pense que c’est surtout dû au fait qu’en SSII, on arrive dans des projets souvent pas mal entamés, et la créativité est quasiment absente… Pour preuve, la quantité énorme de code produit avec les commandes CTRL+C et CTRL+V…

C’est pas comme un cycliste qui veut arriver à monter le Ventoux ou l’Alpe d’Huez en améliorant son temps… Il est fier à l’arrivée.

C’est pas comme un pompier qui sauve un gosse des flammes… Il rentre chez lui, il a pas besoin de se demander la raison de son existence…

Même un paysan n’a pas besoin de chercher midi à 14h pour se plaire.

Alors qu’un informaticien… Et encore, dieu merci je bosse plus à l’armement chez Thales, parce que là, bonjour l’amour propre dans les chaussettes…

J’ai 20 ans d’informatique et j’ai conservé des amis qui ont débuté leur carrière en même temps que moi.

Ca me donne un peu de recul et me permet de comparer.

Du groupe de potes, j’étais le seul à me lancer dans l’info.
1 est rentré dans une banque (après 2 ans de fac de droit)
1 est rentré à la RATP (après un BTS gestion)
1 est rentré dans l’enseignement (instituteur)

Après 20 ans on peut comparer.

Dans les années 80, je gagnais 2 fois plus qu’eux.
Dans les années 90, je gagnais 3 fois plus qu’eux.

Sur notre niveau de vie : quasi aucune différence

Sur la richesse de nos expériences : quasi aucune différence

Sur les inquiétudes sur l’avenir : je suis le seul qui ne sait pas ce qu’il fera demain. (j’ai autant de chance de devenir SDF que PDG)

bonjour à tous,

alors nous et nos petits soucis au boulot, ça passe

mais pensons à tous les enfants qui sont dans le monde du travail, ils se plaignent eux?

JOURNEE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS LE 12 JUIN.

PS: 250 millions d’enfants travaillent la terre pour survivre et plus de 2 millions sont encore employés dans des mines et des carrières…
A méditer…

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Le problème de la lassitude naissante après 10 ans de boulot quelqu’il soit est surtout liè à l’age de l’individu. Statisquement il a été prouvé que vers la trentaine l’humain à acquis la maturité pour enfin définir ce qu’il attend de sa vie et non pas à 15 ans quand on te dit " choisis ton métier maintenant ".
La personalité de l’individu est enfin affirmé et il a la volonté d’entreprendre. A partir de la quarantaine si le virage professionel n’est pas pris il devient très dure de le faire là encore par un phénomène biologique…

Je ne suis pas informaticien, un metier de webmaster m’aurait sans doute plus…j’ai l’ame créatif mais pas de talent naturel…je bosse en milieu hospitalier…

bonne journée

amaury dit:J'hallucine. Un mec qui se retrouve encore à pisser du code dans une SSII, au bout de 10 ans d'expérience... il ne peut s'en prendre qu'à lui-même. S'il se réveille qu'après 10 ans, c'est qu'il ne s'est jamais posé beaucoup de questions sur ce qu'il voulait faire !


La période ou l'on passait en début de carrieres en SSII pour vite la quitter est révolue. On passe de plus en plus de temps, voire probablement toute sa carriere en SSII. Il y a un phenomène de balancier dans les entreprises entre le "je fais tout" et le "j'externalise tout". On est plutot dans le "j'externalise tout" actuellement, il y a plus de poste à pourvoir en ssii que chez les utilisateurs.

Je suis informaticien, j'ai été ingénieur méthode, ingénieur conseil, chef et directeur de projets, dirigeant d'entreprise puis... chomeur pendant plus de 2 ans... Et c'est long 2 ans. Souvent mon job actuel m'emm... mais c'est mieux que le chomage.
Pourtant il me bouffe mon "energie créatrice" et je n'ai pas été au bout d'un proto depuis que je l'ai commencé.
Ben tant pis... je joue au jeux des autres !

Tout ça me rappelle un slogan de 68, bien meilleur que “sous les pavés la plage” (l’ai jamais bien compris celui-là… :roll: )

ça disait donc :
“ne pas perdre sa vie à la gagner”

Et je trouve ça plutôt bien vu.
Un peu con sur les bords, comme tous les slogans de 68, mais bien vu :wink:

bigsam dit:
"ne pas perdre sa vie à la gagner"


D'un autre côté, tu peux l'interpréter dans les deux sens (comme tous les bons slogans...)
* il ne faut pas que ton boulot soit une "perte de temps", dont il faut faire son maximum pour s'épanouir dans son travail, puisqu'il occupe une majorité de ton temps généralement.
* il ne faut pas se casser la tête et en faire un minimum au boulot, car c'est une perte de temps, et profiter à fond de sa vie en dehors.

Ca ne fait pas beaucoup avancer le shcmibilibilik. ;-)
shingouz dit:
Ca ne fait pas beaucoup avancer le shcmibilibilik. ;-)

Ben non, puisque c'est un peu con sur les bords.... :wink:

ceci dit, je crois que tu as parfaitement raison sur tes 2 interprétations :

1. Si on en a l'occasion, il faut essayer de rendre son boulot intéressant puisque c'est une grosse partie de son temps.

2. Si le boulot est totalement chiant et inintéressant (ça peut arriver) et qu'on ne peut pas en changer (situation économique,"modèle social", etc..), il faut garder à l'esprit que ce n'est pas "la vie", et qu'à côté il peut y avoir des tas de choses (loisirs, famille, passions) auxquelles il faut consacrer du temps.
bigsam dit:2. Si le boulot est totalement chiant et inintéressant (ça peut arriver) et qu'on ne peut pas en changer (situation économique,"modèle social", etc..), il faut garder à l'esprit que ce n'est pas "la vie", et qu'à côté il peut y avoir des tas de choses (loisirs, famille, passions) auxquelles il faut consacrer du temps.


Cela dit, j'ai un mal fou à compartimenter... Quand ça va mal dans mon boulot, ça va mal dans ma vie, et inversement, quand ça va mal dans ma vie, je baisse les bras au boulot.
Mais vice et versa, si on me donne la pêche et confiance en moi dans ma vie privée, ça va me donner envie d'être combatif et d'avancer au boulot, et quand je suis fier de ce que je fais professionnellement, ça me donne de l'assusrance dans ma vie privée.

Bref, tout est inextricablement lié, et là je me prends un peu les pattes dans tous ces fils. :?

Je ne sais pas si ca peut aider mais voilà ma petite expérience.

Je vais avoir bientot 40 ans (au mois d’aout) et je suis marié depuis 7 ans. Ca fait maintenant 15 ans que je suis informaticien.
Quand j’ai commencé, j’avais la niak comme on le dit. Tout jeune ingénieur sans à priori sur le monde du travail, tout le monde il était beau et gentil.
Pendant 15 ans, je me suis bouger le cul, comme le dirait le petit jeune un peu au dessus.
J’ai franchi les étapes d’une carrière d’informaticien et aujourd’hui, je travaille comme responsable des développements dans une boite de transports public de voyageurs.
Puis voilà, il y a quelques mois, le ressort s’est cassé.
Je n’ai plus trouvé de sens à mon métier.
Faire de l’informatique de gestion pendant 15 ans ne voulait plus rien dire.
Alors encore une fois, je me suis bouger le cul.
Je suis parti me renseigner sur le Fongecif pour essayer de faire une formation qui m’orienterait vers un métier plus “humain”. J’ai suivi plusieurs pistes et à chaque fois, les soi disant conseillers que je rencontrais me décourageaient plus qu’ils ne m’encourageaient.
J’ai même essayé de créer ma propre entreprise …
Et puis, un miracle ou plutot comme on a dit au dessus un aléas de la vie.
Après 6 longues années de tentatives infructueuses, mon épouse est tombée enceinte. Et oui !
Mais avec une épouse au chomage depuis plus de 2 ans, et avec un petit bout de chou qui va arriver en juillet, plus question de projet de reconversion (en tout cas plus maintenant). Ben oui , il faut bien faire vivre tout ce petit monde.
Alors chaque matin, quand je vais au travail, je me dis qu’il faut que je sois fort pour elles (c’est une fille :) ). Mais quelquefois, c’est avec le coeur serré que je m’assois à mon bureau …
Voilà, c’était juste pour vous faire part de ma petite expérience et montrer que même si on a plein de volonté pour évoluer et faire un métier qu’on aime, ben ce n’est pas toujours évident en fonction des choses de la vie.
Mais tout ca n’est pas bien grave, le jeu me permet de m’échapper de tout ca et je pense que ca sera toujours le cas.

shingouz dit:
bigsam dit:2. Si le boulot est totalement chiant et inintéressant (ça peut arriver) et qu'on ne peut pas en changer (situation économique,"modèle social", etc..), il faut garder à l'esprit que ce n'est pas "la vie", et qu'à côté il peut y avoir des tas de choses (loisirs, famille, passions) auxquelles il faut consacrer du temps.

Cela dit, j'ai un mal fou à compartimenter... Quand ça va mal dans mon boulot, ça va mal dans ma vie, et inversement, quand ça va mal dans ma vie, je baisse les bras au boulot.
Mais vice et versa, si on me donne la pêche et confiance en moi dans ma vie privée, ça va me donner envie d'être combatif et d'avancer au boulot, et quand je suis fier de ce que je fais professionnellement, ça me donne de l'assusrance dans ma vie privée.
Bref, tout est inextricablement lié, et là je me prends un peu les pattes dans tous ces fils. :?


Il faut toujours essayer de prendre de la distance avec son boulot.
Il y a 2 approches :
Celle de la poule qui pond des oeufs et celle du cochon qui fait du lard.
:lol:
Je m'explique :
Une poule fait des oeufs. Elle fait un bel oeuf, tant mieux, elle est contente et passe au suivant. Elle en rate un ? tant pis, elle apprend eventuellement du ratage et passe au suivant. Elle peut etre consciencieuse, motivée, sans être "concernée" : elle n'est pas son travail. Si elle rate un oeuf, elle n'est pas elle même ratée. Si son oeuf n'est pas reconnu comme le plus beau des oeufs, c'est pas grave, ce n'est pas elle. On casse un de ses oeufs ? elle s'en fout. Ce n'est pas elle. Un oeuf fait c'est déjà du passé. On critique son oeuf ? "ha bon ? pourquoi ?"..." ha t'a raison" ou alors "pas d'accord...". Mais de toutes façon... Ce n'est qu'un oeuf.

Un cochon fait du lard. Le lard, c'est lui. Il fait du beau lard, il est content, il est beau, il est le lard. Le lard est raté ? C'est la déprime. Il est raté lui même. Il est incapable de prendre de la distance et d'apprendre d'un loupé. Il s'investit trop : il n'est pas motivé et efficace, il est "concerné". En cas de dificulté, il réagi mal et de façon inadaptée. On lcritique le lard ? C'est LUI qu'on critique.
En plus, à la fin, pour avoir le lard il faudra tuer le cochon !

Bref : ce que vous faites dans votre boulot, ce n'est pas vous. Soyez motivés (si c'est possible!) mais en aucun cas concerné. La pire des situation étant d'etre concerné sans etre motivé : la déprime guette.

Cette image (poule et cochon) est un classique des consultant d'entreprise, et plus j'avance en experience plus je la trouve bonne.
Tout en sachant que l'experience est une lanterne qui sert à eclairer le chemin parcouru par celui qui la tient !
:wink: