[écologie] Que sauver ?

Je lis l’article sur le réchauffement climatique de Wired, et ils m’amènent à une réflexion que je trouve intéressante*. A savoir que y’a deux points importants, sans même parler de changer son style de vie :
1/ on peut pas tout sauver
2/ sauver un des éléments les plus urgents peut se faire en en sacrifiant d’autres.

Leur point est le suivant : si le réchauffement climatique est l’élément le plus important à régler, alors il est potentiellement intéressant de vivre en ville, de foncer vers le nucléaire, d’utiliser plutôt des SUV ou des voitures d’occase que des hybrides modernes, etc. Mais le coût écologique sur d’autres points est lourd. Comme ils disent “Screw the spotted owl”.
http://www.wired.com/science/planeteart … sies_intro

L’article est assez intéressant, et m’interpelle. Peut-on tout sauver ? Si non, que doit on sauver en priorité ? Auquel cas, qu’est-on prêt à sacrifier sur l’autel de la survie de l’espèce humaine ?

greuh.
* : pas vous ? Ah bon.

greuh dit:* : pas vous ? Ah bon.


bhé non, suis pas anglophone, désolée :oops:

Ecrirais-je en anglais sans m’en apercevoir, ou la lecture de l’article source est-elle indispensable pour donner matière à réflexion ?

J’espérais que non. J’ai raté mon coup. Tant pis, ça arrive. :(
greuh.

Cet article (et les 10 mesures associées) est vraiment très intéressant et divise l’écologie actuelle en 2 modes bien distincts :

- l’aspect éthique/idéaliste : pas de produit chimique, pas d’OGM, pas d’hormone pour les animaux, des forêts de partout et des énergies “naturelles”

- l’aspect économique/réaliste : gestion efficace de nos ressources pour éviter d’aller droit à la catastrophe, utilisation du nucléaire, forêts calibrées et “cultivées”, limitation du nombre de bovins en raison de leurs émissions de CO2…

Je pense que l’écolo tel que nous l’entendons est attentif aux 2 axes et espère avoir un mode de vie moins gourmand en énergie pour éviter d’avoir à trop sacrifier mais que le 2ème axe dont dépendra notre survie (pour éviter les grosses catastrophes naturelles) est celui sur lequel se pencheront les politiciens…

J’aime assez parce que l’article remet en cause certains préjugés. Néanmoins si on a ,commencé à gratter sur le sujet, il y a moins de surprises que prévu.
J’ai lu pas mal de trucs sur l’urbanisme ces temps derniers et c’est sur qu’un peuplement urbain raisonné (là est la difficulté) est surement un système très efficace.
- immeuble rapport surface/ volume + efficace (surtout face au dramatique pavillon provencal tour avec deux ailes )
- Gestion plus efficace des transports / déplacements
Points à surveiller:
- consommation / isolation des batiments / construction durable
- plan de gestion des eaux / élimination des dechets
le problème est que dans nos cas l’urbanisme a souvent foiré

On ne peut pas sacrifier les humains et laisser tout le reste tranquille…

Marrant, j’aurais proposé ça moi!

Pff…
et qui c’est va jouer à tous ces beaux jeux après…

Fabrice dit:Pff....
et qui c'est va jouer à tous ces beaux jeux après...



:lol:

greuh.
greuh dit:Je lis l'article sur le réchauffement climatique de Wired, et ils m'amènent à une réflexion que je trouve intéressante*. A savoir que y'a deux points importants, sans même parler de changer son style de vie :
1/ on peut pas tout sauver
2/ sauver un des éléments les plus urgents peut se faire en en sacrifiant d'autres.
Leur point est le suivant : si le réchauffement climatique est l'élément le plus important à régler, alors il est potentiellement intéressant de vivre en ville, de foncer vers le nucléaire, d'utiliser plutôt des SUV ou des voitures d'occase que des hybrides modernes, etc. Mais le coût écologique sur d'autres points est lourd. Comme ils disent "Screw the spotted owl".
http://www.wired.com/science/planeteart ... sies_intro
L'article est assez intéressant, et m'interpelle. Peut-on tout sauver ? Si non, que doit on sauver en priorité ? Auquel cas, qu'est-on prêt à sacrifier sur l'autel de la survie de l'espèce humaine ?
greuh.
* : pas vous ? Ah bon.


merci pour l'article,

moi perso ce qui m'interpelle le plus c'est la question : que sauver?

A-t-on franchit ce point de non retour où on se pose la question de ce qui nous reste à sauver, plutôt que de ce dire on peut encore revenir sur nos erreurs (surpêche, tout pétrole, surconsomation, sur... en fait de tout) et tout sauver, de quoi d'ailleurs? Il y a trop de possibilités :d'une catastrophe climatique, d'une guerre pour l'énergie, des extinctions d'espèces, de pollution de l'eau potable, de etc...(laquelle au choix...) globale. C'est ce qui m'inquiète le plus, je veux croire que l'on peut encore tout sauver, mais là je suis quand même pessimiste, d'où l'intérêt d'avoir une approche réaliste...

Les insectes et les super prédateurs d’abord, et le plancton aussi.

edit : sinon j’ai l’impression d’avoir vu ce topic 40 fois au moins…bref

Le truc dans la question c’est que le ver est déjà dans le fruit dans le sens où l’on considère l’être humain comme Ce Qu’Il Faut Sauver avant tout. Ne prenez pas mes propos dans le sens contraire, je ne parle pas d’éliminer l’être humain de la planète. Je dis juste qu’on refuse de considérer cette variable.
Pourtant, les Chinois ont déjà mis en place des politiques natalistes… Et à vrai dire je suis toujours interloqué quand je lis (c’était Chirac la dernière fois) qu’on a une super natalité. Dans quel but ?
La non plus, ne mettez pas le contraire sous ma plume. Mais si y’a moins d’hommes, y’a moins de consommation, moins de bagnoles, moins de problèmes de logement, de nourriture, de guerre (si on le voit version Civilization), etc.

Peut être la quantité d’être humains serait la variable sur laquelle agir. Malheureusement, cette variable amène son lot de contraintes bien puantes : choisir qui et comment mènent à l’eugenisme, au racisme exacerbé, etc. Ce qui est probablement la raison pour laquelle, à commencer par moi, personne ne veut y toucher.

greuh.

La quantité d’être humain est forcement la clé.

Ya je sais pas combien de temps, deux ou trois semaines, on polémiquait sur la reforme des institution scolaire en france, et tout le monde citait l’exemple scandinave. Cet exemple on le connait tous depuis des plombes en plus. Et à chaque fois : oui mais attention, ils sont pas nombreux eux.
Et à chaque fois qu’on parle de problèmes d’institution on remet toujours l’exemple des pays scnadinave sur le tapis avec tjs la même reserve.
Après il suffit de regarder leur IDH…

De plus, les philosophes français des lumières, quand ils philosophaient sur la société haumaine etc, ils n’étaient pas tous plus ou moins d’accord que pour eux les bons modèles politique ne pouvait s’appliquer quand dans des structures humaines restrainte ? (j’ai souvenir que dans le COntrat Social ça parlait tjs de la suisse ou d’un petit pays du genre, ça date du bac donc ça commence à être loin).

“Théoriquement” et “experimentalement” ça se vérifie.

edit : l’augmentation de la natalité c’est pour des histoires budgetaire de l’état à tout les coup (retraite, impots, etc), c’est de la pensé court terme mais bon, faut pas s’attendre à plus que ça je pense.

On est pleinement d’accord : il m’est d’avis que d’agir sur la variable nombre d’humains par une politique de planning familial courageuse genre à la chinoise : c’est la seule et unique possibilité… Mais ce qui entraîne les problèmes (eugénisme, racisme…) que vous soulevez et qui sont intolérables d’où le cercle vicieux?
De plus dans les pays indus c’est envisageable de manière raisonnable, mais dans le tiers monde les enfants sont les retraites des parents : ils ont besoin d’une famille nombreuse pour s’en sortir tu ne peux pas leur demander d’en faire moins, à moins de vraiment palier à leurs manquent à gagner, viennent aussi ce rajouter des facteurs religieux, ce qui me fait croire que c’est un défi insurmontable.
D’où pour moi l’image de la machine infernale : tout le monde sait plus ou moins en étant logique, qu’avec un espace limité un dvlpt incontrôlé est illogique voir impossible, mais on ne fait, ou on ne peut rien faire.

Quoique l’eugénisme risque de se faire tout seul comme un grand : supression de la sécurité sociale, des protections du travailleur, des repos et des avantages famille nombreuse, entre autres.

Ca entraîne que le riche peut se soigner, se reposer et vivre bien, et que le pauvre crève malade, stressé et fatigué. Comme des riches y’en a moins que des pauvres, le nettoyage commence par en bas. Ce serait plus simple si l’être humain n’était pas si doué pour survivre à tout ce qu’on lui balance, y compris quand c’est son semblable qui le maltraite et l’affame.

greuh.

Dans un bouquin que j’ai lu l’an dernier,“le parfum d’Adam”, la solution envisagée par un petit groupe : répandre le choléra dans les foyers de surpopulation… plus efficace pour diminuer la population…

Une sorte de Pandemic à l’envers, quoi…

Deckard dit:Dans un bouquin que j'ai lu l'an dernier,"le parfum d'Adam", la solution envisagée par un petit groupe : répandre le choléra dans les foyers de surpopulation... plus efficace pour diminuer la population...
Une sorte de Pandemic à l'envers, quoi...


Si toi aussi ça te fait penser à une théorie plutôt conspirationniste sur l'apparition du Sida, lève le doigt.


greuh.

La question de “l’efficacité écologique” est intéressante.
Pour l’instant, la plupart des partis politiques verts ou des associations écologistes ont des positions de principe très idéalistes sur les problèmes énergétiques, alimentaires, etc. mais je pense qu’ils finiront par devoir sacrifier une part de leur doctrine sous peine de se couper définitivement du réel et de perdre toute crédibilité.
Ainsi il y aura très probablement dans les années à venir des « néo-verts » partisans du nucléaire (seule réelle alternative au pétrole pour les 20-30 années à venir), de la chimie, peut-être des OGM, bref des écolos high-tech qui feront le pari de la recherche et de la technologie pour sauver l’environnement.
Ce sera la scission des mouvements écolos actuels, avec simultanément une appropriation générale des problématiques environnementale (qui a déjà d’ailleurs un peu commencée).
Les « bleus » et les « verts » de Spinrad quoi….

mouarf mouarf mouarf

bien au risque de me répéter je vous conseille plus que vivement la lecture des livres de
AUTEUR(S) Terrasson, François
TITRE En finir avec la nature

et aussi

Le paysage urbain / Jacques-Marie Loiseau, François Terrasson, Yves Trochel ; avec la participation de Caroline Stefulesco, Dominique Bigourdan, Pascal Coffineau.

Et aussi La peur de la nature du même auteur (François Terrasson)

déjà d’une part parce que vous allez en apprendre beaucoup sur le pourquoi du comment les politiques urbanistes vont de plus en plus traiter la nature comme une donnée quelconque…
alors que nous faison partie de la nature, étant en tant qu’êtres humains l’un des élèments de la biodiversité de la terre
le souci c’est qu’effectivement le cerveau humain développe des trucs fabuleusement puants : domination de sa propre espéce et domination des autres espèces…

en même temps si certains préférent allez vivre misérablement en ville, et bien qu’ils le fassent et qu’ils nous foutent la paix dans le peu de campagne qu’ils nous restent

Deckard dit:Dans un bouquin que j'ai lu l'an dernier,"le parfum d'Adam", la solution envisagée par un petit groupe : répandre le choléra dans les foyers de surpopulation... plus efficace pour diminuer la population...
Une sorte de Pandemic à l'envers, quoi...


[HS]
Si je ne m'abuse, c'est de Ruffin non ?
C'est bien ?
[/HS]