Regardez les conditions dans lesquelles ont été mises en place :
- la sécu
- le SMIG
- les allocations chomage
- la retraite
Et si vous pensez aujourd’hui que “non, on peut pas se le permettre”, ben vous manquez sacrément de roubignolles comparativement aux mecs qui ont fait ça…
Parce que eux ils sortaient du conflit le plus destructeurs de l’histoire et n’avaient pas le pouillème des ressources que l’on a en ce jour où tout un tas de sans couilles viennent nous dire que “non, on peut pas se le permettre, ma bonne dame”.
Les marchés, c’est juste un ramassis de courtiers, de rentiers et de banquiers dénués de testicules, laches couards et pleutres comme le pire de ce que l’humanité peut créer en matière de gâchis inutile d’acides aminés.
Pour la moralisation du capitalisme, je propose la GUILLOTINE.
greuh, qui en a carrément marre de ces êtres veules.
greuh dit:Regardez les conditions dans lesquelles ont été mises en place :
- la sécu
- le SMIG
- les allocations chomage
- la retraite
Et si vous pensez aujourd'hui que "non, on peut pas se le permettre", ben vous manquez sacrément de roubignolles comparativement aux mecs qui ont fait ça...
Parce que eux ils sortaient du conflit le plus destructeurs de l'histoire et n'avaient pas le pouillème des ressources que l'on a en ce jour où tout un tas de sans couilles viennent nous dire que "non, on peut pas se le permettre, ma bonne dame".
Les marchés, c'est juste un ramassis de courtiers, de rentiers et de banquiers dénués de testicules, laches couards et pleutres comme le pire de ce que l'humanité peut créer en matière de gâchis inutile d'acides aminés.
Pour la moralisation du capitalisme, je propose la GUILLOTINE.
greuh, qui en a carrément marre de ces êtres veules.
T'es en forme, ce soir ...

greuh dit:Les marchés, c'est juste un ramassis de courtiers, de rentiers et de banquiers dénués de testicules, laches couards et pleutres comme le pire de ce que l'humanité peut créer en matière de gâchis inutile d'acides aminés.Certes en première approche... (et les consultants juste après! :- ) ) ... Cependant le bisounours avec des idées simples que je suis aurait tendance à se dire que le meilleur moyen de ne pas dépendre de la "veulerie" de tiers est peut-être de ne pas leur demander d'argent... Et notre veulerie (celle des états) a été de nous complaire dans ce domaine avec une certaine ostentation...
Pour la moralisation du capitalisme, je propose la GUILLOTINE.
greuh, qui en a carrément marre de ces êtres veules.
OC la poutre et le reste
tupak amaru dit:akhela dit:Sur la stratégie offensive : personnellement, même si je trouve très belles tes idées, je les considère comme utopiques car elles impliquent que les états les plus importants (en gros tous les pays considérés comme développé + les Dragons) soient tous d'accord d'appliquer ces décisions au même moment et avec une prise de décision très rapide (genre 24h entre la décision et l'application ... démocratiquement impossible) sinon les capitaux auront tous fuit.
Bah tu sembles me prendre pour un doux rêveur. Rien de plus simple d'instaurer une taxe tobin mais avec un taux beaucoup plus fort... Bien sur au niveau mondial sinon cela n'a pas de sens. Pourquoi? Parce que c'est dans l'intérêt de tous les pays qui sont fortement endettés (quasi tous) : trouver l'argent là ou il est. Il serait facile par exemple, d'empêcher le Luxembourg de jouer au paradis fiscalau coeur de l'europe...
Quand aux choses impossibles, je ris : les traités (stupides) on s'assoit dessus quand cela arrange nos petites affaires... Maintenant la BCE rachète des dettes souveraines mais de manière indirecte (lisbonne ah ah ah), les déficits de 3% qui les respectent (Maastricht ah ah ah)??
"Rien de plus simple"???? oui là je suis convaincu que tu es un doux rêveur, il faut l'accord d'une quarantaine de pays dont certains ne sont même pas des démocratie (on fait quoi si la Chine, l'Inde ou le Brésil ... bref des pays ayant la place et la population pour accueillir des industries) alors même que pour la gouvernance économique de l'Euro on y arrive pas.
Aucun traité européen n'a jamais interdit à la BCE d'acheter sur le marché secondaire, c'est elle qui avait toujours refusé de le faire (le marché primaire lui est toujours interdit par contre).
Et oui, les traités sont modifiables et on peut s'assoir dessus ... tout comme le remboursement de la dette d'ailleurs. Le problème après, c'est la confiance dans la parole de l'état en question. On peut renégocier, mais imposer unilatéralement c'est un autre problème.
akhela dit:tupak amaru dit:akhela dit:Sur la stratégie offensive : personnellement, même si je trouve très belles tes idées, je les considère comme utopiques car elles impliquent que les états les plus importants (en gros tous les pays considérés comme développé + les Dragons) soient tous d'accord d'appliquer ces décisions au même moment et avec une prise de décision très rapide (genre 24h entre la décision et l'application ... démocratiquement impossible) sinon les capitaux auront tous fuit.
Bah tu sembles me prendre pour un doux rêveur. Rien de plus simple d'instaurer une taxe tobin mais avec un taux beaucoup plus fort... Bien sur au niveau mondial sinon cela n'a pas de sens. Pourquoi? Parce que c'est dans l'intérêt de tous les pays qui sont fortement endettés (quasi tous) : trouver l'argent là ou il est. Il serait facile par exemple, d'empêcher le Luxembourg de jouer au paradis fiscalau coeur de l'europe...
Quand aux choses impossibles, je ris : les traités (stupides) on s'assoit dessus quand cela arrange nos petites affaires... Maintenant la BCE rachète des dettes souveraines mais de manière indirecte (lisbonne ah ah ah), les déficits de 3% qui les respectent (Maastricht ah ah ah)??
"Rien de plus simple"???? oui là je suis convaincu que tu es un doux rêveur, il faut l'accord d'une quarantaine de pays dont certains ne sont même pas des démocratie (on fait quoi si la Chine, l'Inde ou le Brésil ... bref des pays ayant la place et la population pour accueillir des industries) alors même que pour la gouvernance économique de l'Euro on y arrive pas.
Rien de plus simple techniquement, où sont les plus grandes places financières par lesquels transitent les flux? Les chinois sont liés la dette des ricains... Ils ne sont qu'un tigre de papier, le brésil et l'inde dépendent des pays indus, on peut les faire fléchir : situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Le G20 voulait moraliser le capitalisme : qu'il le fasse nom de ...!!! Ils peuvent donc se réunir autour d'une table et prendre des mesures, mais oui il faut le vouloir et c'est autre chose.
Aucun traité européen n'a jamais interdit à la BCE d'acheter sur le marché secondaire, c'est elle qui avait toujours refusé de le faire (le marché primaire lui est toujours interdit par contre).
Soit mais n'est-ce pas une hypocrisie bien commode non? Monétisons la dette, c'est interdit? Passons par la porte de derrière...
Et oui, les traités sont modifiables et on peut s'assoir dessus ... tout comme le remboursement de la dette d'ailleurs. Le problème après, c'est la confiance dans la parole de l'état en question. On peut renégocier, mais imposer unilatéralement c'est un autre problème.
Qu'on fait les argentins? Je le répète on ne parle pas d'un pays mais d'une majorité de pays. Qui sont nettement plus puissant unis d'ailleurs, rien que l'europe représente combien du pib mondial, ajoute les ricains, les pays d'asie, les pays de l'est endettés : cela représente une jolie frange du commerce mondial. Car il faut regarder la réalité en face : c'est irremboursable en l'état. (déjà dit post précédent)
ps: on discute je ne suis pas agressif envers toi, enfin j'espère que tu le prends comme une discussion aimable entre deux personnes.
Le problème est que si un ou deux gros ne jouent pas le jeu, ils vont siphonner l’économie des autres : l’Inde et le Brésil ne sont pas encore trop développé … mais ils ont une capacité d’accueil phénoménal pour l’industrie et même pour la nombre de service, ils ne sont même plus si en retard que ça de sorte que si il fallait délocaliser là-bas en masse et rapidement ce serait techniquement possible (au moins aussi possible qu’un accord des 40 plus grosses économies mondiales sur le sujet ) … et le 1/3 monde les suivrait car ils auraient le pognon.
Cheesegeek dit:greuh dit:Les marchés, c'est juste un ramassis de courtiers, de rentiers et de banquiers dénués de testicules, laches couards et pleutres comme le pire de ce que l'humanité peut créer en matière de gâchis inutile d'acides aminés.Certes en première approche... (et les consultants juste après! :- ) ) ... Cependant le bisounours avec des idées simples que je suis aurait tendance à se dire que le meilleur moyen de ne pas dépendre de la "veulerie" de tiers est peut-être de ne pas leur demander d'argent... Et notre veulerie (celle des états) a été de nous complaire dans ce domaine avec une certaine ostentation...
Pour la moralisation du capitalisme, je propose la GUILLOTINE.
greuh, qui en a carrément marre de ces êtres veules.
OC la poutre et le reste
JAPON : dette publique = 200 % du PIB. (Grèce = 130 en prévision 2010)
Ils sont dans la même merde que la Grèce ? Non.
Ils passent leur temps à sucer les banquiers et les courtiers du monde entier ? Non.
Ils sont en danger financier, monétaire ou fiscal ? Non.
Ils ont renoncé à tous leurs avantages sociaux ? Non.
Il y a une chose vraie dans ce que tu as dit : ils ne leur ont pas demandé d'argent, à ces ordures, et ne sont donc pas soumis à la loi de ces médiocres courttermistes qui s'appellent le marché. Pourquoi ? Parce qu'ils ont conservé la souveraineté de leur dette. Ils n'ont pas mondialisé leur dette, ils l'ont conservé. Résultat : ils peuvent envoyer chier tous ces connards.
Nous, on a écouté les conneries de toutes ces ordures méprisables d'économiste cuistres télévisuels ne prônant que l'anarchisme économique (oh, pardon, le terme est "libéralisme"). Alors qu'on aurait pu faire comme les japonais.
On le peut encore.
On pourrait aussi le faire à l'échelle de l'Europe (qu'elle serve, pour une fois, à quelque chose pour ses habitants).
Mais ce serait oublier deux choses, deux règles du capitalisme médiatique occidental :
1/ quelle que soit l'ampleur de la crise, surtout N'EN TIRER AUCUNE LEÇON POUR L'AVENIR. Jamais.
2/ Jamais les créanciers internationaux ne laisseront les nations souverainiser leurs dettes. Parce que ça leur rapporte de l'argent sur tous les tableaux (ils ne perdent JAMAIS) et parce que ça va à l'encontre de leur religion (à savoir la théorie économique orthodoxe, le mantra mille fois répété par les cuistres sus-cités).
Notons que je ne prône pas un objectif de 200% du PIB en dette. Je prône la reprise du contrôle de la politique économique d'un pays ou d'une communauté étatique par sa population, via son gouvernement.
greuh.
Sources : article de F. Lordon, Monde Diplomatique Mai 2010, encore dans vos kiosques.
greuh dit:Nous sommes donc d'accord sur ce point! Je m'étonne en fait qu'on s'étonne du fait que l'on soit obligé de suivre les règles du marché quand on emprunte au marché... Tu ne veux pas dépendre du dealer ne prend pas sa came... J'ai un peu honte de cette image foireuse mais je poursuivrais en disant que le sevrage est aussi violent.
JAPON : dette publique = 200 % du PIB. (Grèce = 130 en prévision 2010)
Ils sont dans la même merde que la Grèce ? Non.
Ils passent leur temps à sucer les banquiers et les courtiers du monde entier ? Non.
Ils sont en danger financier, monétaire ou fiscal ? Non.
Ils ont renoncé à tous leurs avantages sociaux ? Non.
Il y a une chose vraie dans ce que tu as dit : ils ne leur ont pas demandé d'argent, à ces ordures, et ne sont donc pas soumis à la loi de ces médiocres courttermistes qui s'appellent le marché. Pourquoi ? Parce qu'ils ont conservé la souveraineté de leur dette. Ils n'ont pas mondialisé leur dette, ils l'ont conservé. Résultat : ils peuvent envoyer chier tous ces connards.
Le cas du Japon est effectivement un (bon?) exemple assez atypique, il est virtuellement en faillite depuis longtemps mais sa structure économique le maintient debout... Maintenant faire du Japon un parangon de vertu, j'hésite, je ne suis pas sur que le système social soit si favorable que cela (euphémisme), notamment au niveau des retraités.
Cela fait aussi pas loin de 10 ans que le Japon est en récession, ce qui enfonce une grande partie de sa population dans le marasme.
Quant à une vue plus sociologique, cela entraine des collusions "politique / économique" qui font passer nos propres turpitudes dans ce domaine pour de joyeuses blagues de potache.
De plus, le danger monétaire n'est pas inexistant pour autant.
Un autre exemple rarement évoqué est le Canada qui mène une politique de réduction des déficits assez violente (pas socialement sans conséquence)... Néanmoins cet exemple est intéressant car le Canada y est entré volontairement il y a quelques années , politique rude mais le pays ne semble pas avoir beaucoup tangué ces derniers temps...
Je n’en ai pas fait un parangon de vertu. J’en ai fait un contre-exemple. Ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit.
Et la France ou l’Europe pourraient largement jouer sur les deux tableaux.
Une hypothèse drôle : et si tous les pays dénoncaient leur dette tous en même temps ? Je pose la question parce que je n’en saurais estimer les conséquences (je ne suis pas économiste).
greuh
greuh dit:Je n'en ai pas fait un parangon de vertu. J'en ai fait un contre-exemple. Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit.
Et la France ou l'Europe pourraient largement jouer sur les deux tableaux.
Une hypothèse drôle : et si tous les pays dénoncaient leur dette tous en même temps ? Je pose la question parce que je n'en saurais estimer les conséquences (je ne suis pas économiste).
greuh
= faillites en chaine (en commençant par les banques et les assurances), chômage, hyperinflation, perte des revenus de l'épargne (là je parle pas des riches mais des classes moyennes et du pékin qui a un livret A ... ben oui les emprunts d'états était considéré comme du placement sur donc l'épargne des petits en est blindé de chez blindé, les riches ils ont du risque) donc perte du pouvoir d'achat, crise immobilière ... bref les pauvres sont certes déjà pauvres mais en prendront encore plus dans la gueule, les riches morfleront mais survivront car ils ont de la marge.
c'est beau le yakafokon.
J’ai jamais dit qu’il fallait le faire, bordel! Je posais la question par curiosité.
Sport international de l’internaute : lire à moitié les messages des autres, n’en retenir que ce qui nous arrange et leur prêter des propos qu’ils n’ont pas tenu…
Super.
greuh, marre…
akhela dit:greuh dit:Je n'en ai pas fait un parangon de vertu. J'en ai fait un contre-exemple. Ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit.
Et la France ou l'Europe pourraient largement jouer sur les deux tableaux.
Une hypothèse drôle : et si tous les pays dénoncaient leur dette tous en même temps ? Je pose la question parce que je n'en saurais estimer les conséquences (je ne suis pas économiste).
greuh
= faillites en chaine (en commençant par les banques et les assurances), chômage, hyperinflation, perte des revenus de l'épargne (là je parle pas des riches mais des classes moyennes et du pékin qui a un livret A ... ben oui les emprunts d'états était considéré comme du placement sur donc l'épargne des petits en est blindé de chez blindé, les riches ils ont du risque) donc perte du pouvoir d'achat, crise immobilière ... bref les pauvres sont certes déjà pauvres mais en prendront encore plus dans la gueule, les riches morfleront mais survivront car ils ont de la marge.
c'est beau le yakafokon.
Nan pas tout à fait d'accord : en pratique oui, au jour d'aujourd'hui c'est ce qui se passerait certainement. Mais en théorie les états ont le droit de faire tourner la planche à billet, de renégocier leurs dettes, ils peuvent imposer des législations contraignantes, voir le plus simple une renégociation (genre modifié les taux d'intérêts) ou moratoire de la dette. On ne parle pas du boubistan intérieur on parle des pays les plus "puissants/riches" du monde. Les précédents unilatéraux existent (les russes, les argentins l'ont aussi fait...)
Donc théorie : les états refusent de payer leurs dettes, ils doivent faire appels seulement à leurs recettes intérieurs pour se financer, ne peuvent plus payer leurs importations (leur monnaie devient de la monnaie de singe), et son contraint de faire tourner la planche à billet :donc génère de l'inflation, voir de l'hyper inflation, on détruit la confiance mutuelle entre les pays créditeurs et débiteurs, et encore on ne parle pas de la dette privée : si l'état donne le mauvais exemple pourquoi pas les ménages? On entrainerait des faillites en chaines, remarquons qu'une bonne partie des ménages ricains sont train de le faire en ce moment : ils laissent leurs baraques aux banques etc... Mais je pense que c'est un risque à courir.
Il faudrait dans ce cas là créer une super monnaie valable pour les échanges entre pays qui ont dénoncé leurs dettes et qui ne peuvent plus avoir accès aux marchés internationaux, leurs permettant de continuer leurs échanges ou avoir recours au troc. Cela permettrait de contourner le défaut de paiement et étant donné la taille de ces pays cela pourrait même prendre du poids pour réguler ces marchés qui sombreraient aussi faute de clients pour acheter.
Il faudrait imposer de manière conjointe et étatique une restructuration globale des dettes privées : pour les rendre acceptables par les agents éco, pour maintenir la cohésion de la société, et éviter les faillites en chaînes (comme toujours les établissements bancaire préfèrent récupérer un peu plutôt que rien)...
Ok des erreurs ont été commises, les dérives sont là, que fait on? On continue à mettre les doigts pour arrêter les fuites, ou on décide une bonne fois pour toute de changer de bateau!
A mon avis, on arrive à un point où le seul moyen de les régler, est de remettre les compteurs à zéro, de mettre les mains dans le cambouis et changer la donne, à moins de retourner 100 ans socialement en arrière.
Imposer une négociation! Nous avons besoin de courage et d'indépendance (vis à vis des milieux financiers) de nos chers politiques de tous bords, nous en manquons cruellement...
tupak amaru dit:Nan pas tout à fait d'accord : en pratique oui, au jour d'aujourd'hui c'est ce qui se passerait certainement. Mais en théorie les états ont le droit de faire tourner la planche à billet, de renégocier leurs dettes, ils peuvent imposer des législations contraignantes, voir le plus simple une renégociation (genre modifié les taux d'intérêts) ou moratoire de la dette. On ne parle pas du boubistan intérieur on parle des pays les plus "puissants/riches" du monde. Les précédents unilatéraux existent (les russes, les argentins l'ont aussi fait...).Oui le célèbre emprunt russe... Effectivement si un état refuse de payer les choses tournent court pour les banques...
Maintenant il faut être sur de ne pas avoir à faire appel à eux dans le proche avenir... Bref re-négocier sans plomber la confiance ni se prendre des conditions défavorables c'est tout un art... L'Argentine est aussi un exemple maintenant il faut bien savoir aussi qu'une partie des emprunts d'états comme la Grèce est détenue par d'autres états (ex: la France) et qu'une re-négociation de la dette sauvant la Grèce pourrait causer quelques désagréments sur le déficit d'autres états...
Un des autres problèmes du cas grec, est qu'il n'y a pas si longtemps on aurait fait une bonne dévaluation mais que cela n'est plus possible. ce qui symbolise surtout l'échec des critères de convergence économique.
tupak amaru dit:si l'état donne le mauvais exemple pourquoi pas les ménages? On entrainerait des faillites en chaines, remarquons qu'une bonne partie des ménages ricains sont train de le faire en ce moment : ils laissent leurs barraques aux banques etc... Mais je pense que c'est un risque à courir.Dans le cas des américains, de mémoire, il y a un droit légèrement différent qui permet cela ce n'est pas forcément le cas partout.
tupak amaru dit: Il faudrait dans ce cas là créer une super monnaie valable pour les échanges entre pays qui ont dénoncé leurs dettes et qui ne peuvent plus avoir accès aux marchés internationaux, leurs permettant de continuer leurs échanges ou avoir recours au troc. Cela permettrait de contourner le défaut de paiement et étant donné la taille de ces pays cela pourrait même prendre du poids pour réguler ces marchés qui sombreraient aussi faute de clients pour acheter.Stiglitz proposait des emprunts dans un système d'échange neutre. On a récemment évoqué en Europe un système double de prêts pour les états gérés via la BCE masquant qui demande et avec un système de cliquets... Ces prêts sont en dessous de tel% du PIB => sain ceux-ci au dessus => ça va douiller! Bref, masquer la demande pour éviter la spéculation en contraignant les états à une meilleure rigueur par la mesure du coût...
tupak amaru dit:Il faudrait imposer de manière conjointe et étatique une restructuration globale des dettes privées : pour les rendre acceptables par les agents éco, pour maintenir la cohésion de la société, et éviter les faillites en chaînes (comme toujours les établissements bancaire préfèrent récupérer un peu plutôt que rien)...Bien d'accord sur la notion de tolérance (d'où revoir le cas du Canada, de l'Argentine, ou ce qui se fait aujourd'hui dans certains pays baltes (et là ça fait peur)). Le problème est aussi qu'aujourd'hui la dette d'état devient moins sûre que certaines dettes privées...
tupak amaru dit: Imposer une négociation! Nous avons besoin de courage et d'indépendance (vis à vis des milieux financiers) de nos chers politiques de tous bords, nous en manquons cruellement...Jusque là aussi je vais être d'accord mais pas sur que je m'aligne sur les moyens..

je réagis pour l’instant juste sur la fin de ton commentaire : nos idées se rejoignent
discours de Mirabeau à l’assemblée constituante en 1789 face à la crise sans précédent que connaissait l’état ?
« Il faut le combler, ce gouffre effroyable. Eh bien ! Voici la liste des propriétaires français. Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrifier moins de citoyens ; mais choisissez ; car ne faut-il pas qu’un petit nombre périsse pour sauver la masse du peuple ? Allons, ces deux mille notables possèdent de quoi combler le déficit. Ramenez l’ordre dans vos finances, la paix et la prospérité dans le royaume (…). Vous reculez d’horreur… Hommes inconséquents ! Hommes pusillanimes ! Et ne voyez-vous pas qu’en décrétant la banqueroute, vous vous souillez d’un acte mille fois plus criminel ? (…) Croyez-vous que les milliers, les millions d’hommes qui perdront en un instant, par l’explosion terrible ou par ses contrecoups, tout ce qui faisait la consolation de leur vie, et peut-être leur unique moyen de la sustenter, vous laisseront paisiblement jouir de votre crime ? Contemplateurs stoïques des maux incalculables que cette catastrophe vomira sur la France, impassibles égoïstes, êtes-vous bien sûrs que tant d’hommes sans pain vous laisseront tranquillement savourer les mets dont vous n’avez voulu diminuer ni le nombre ni la délicatesse ? Non : vous périrez. »
ma contribution au thread sera un conseil de lecture pour ceux qui s’intéressent au sujet:
“The Return of Depression Economics and the Crisis of 2008” de Paul Krugman
Krugman revient sur les différentes crises de ces dernières années (Argentine, Asie, Mexique…), sur leurs causes, comment on les a traitées et comment on a aggravé les problèmes dans certains cas et pas dans d’autres, avant de s’attaquer à la crise des subprimes et plus généralement sur les façons classiques et moins classique des réponses à la crise.
Pour moi qui était né trop tard pour les suivre ou y comprendre qqch en direct, c’est un bon topo historique avec du recul et largement assez accessible pour l’économiste du dimanche que je suis
Par contre, je ne sais pas s’il est sorti en français… Et sinon j’ai découvert le blog du monsieur du coup et ça a l’air vraiment très intéressant, mais plus technique par contre…
=> http://krugman.blogs.nytimes.com/
tupak amaru dit:je réagis pour l'instant juste sur la fin de ton commentaire : nos idées se rejoignentAh, Mirabeau un révolutionnaire monarchiste.... Un homme curieux, la Révolution aurait peut-être été très différente avec lui... Ah! La politique fiction! je dois avoir une bio sur lui à relire depuis des années, merci de me pousser à remonter ça dans la pile!
discours de Mirabeau à l’assemblée constituante en 1789 face à la crise sans précédent que connaissait l’état ?....
Deux choses dans ce discours, d'abord le besoin de justice sociale et le besoin de résoudre la problématique du déficit... Effectivement ça rappelle quelque chose... Si on pouvait ce coup-ci s'en tirer avec les bénéfices de la Révolution sans ses errements ça serait un sacré progrès!
akhela dit:Le problème est que si un ou deux gros ne jouent pas le jeu, ils vont siphonner l'économie des autres : l'Inde et le Brésil ne sont pas encore trop développé .... mais ils ont une capacité d'accueil phénoménal pour l'industrie et même pour la nombre de service, ils ne sont même plus si en retard que ça de sorte que si il fallait délocaliser là-bas en masse et rapidement ce serait techniquement possible (au moins aussi possible qu'un accord des 40 plus grosses économies mondiales sur le sujet) ... et le 1/3 monde les suivrait car ils auraient le pognon.
Pourquoi veut tu qu'elles ne jouent pas le jeu ? Elles n'auraient pas le choix (les peuples par exemple qui élisent les gens qui faut etc...). Par exemple si les ricains, les nippons, et les européens disent stop : on renégocie, tu crois que la chine va pouvoir faire quelque chose? Les brésiliens, les indiens? Ils savent qu'ils dépendent de nous et ils essayent c'est vrai, de couper le cordon mais c'est loin d'être fait : il faut des marchés intérieur capable d'acheter les "trucs/merdouilles/gadgets", il ne suffit pas de les fabriquer. Le brésil est profondément inégalitaire , je l'ai vue de mes yeux, l'inde la chine idem : tigre de papier...
On parle de flux financier : les plus grandes places mondiales il n'y en pas 50. On ne va pas installer la bourse de Londres à Rio. Et bien sur pour ce qui est des "parasites" fiscaux, il faut faire comme avec les parasites dans la vrai vie: paf la mouche... Sorry pour le Luxembourg,

ps : (sur le lux je te charrie un peu ne le prend pas mal)
De plus, on ne redélocalise/relocalise pas du jour au lendemain, et qui délocalise des indus occidentales?? Jouons sur le delta (diff prod locale prod étrangère) pour les relocaliser : d'ailleurs cela devrait arriver sous peu : car le pétrole se raréfie. Tu ne pourras plus produire en irlande et assembler au japon pour prendre un exemple récent

Cheesegeek dit:tupak amaru dit:je réagis pour l'instant juste sur la fin de ton commentaire : nos idées se rejoignentAh, Mirabeau un révolutionnaire monarchiste.... Un homme curieux, la Révolution aurait peut-être été très différente avec lui... Ah! La politique fiction! je dois avoir une bio sur lui à relire depuis des années, merci de me pousser à remonter ça dans la pile!
discours de Mirabeau à l’assemblée constituante en 1789 face à la crise sans précédent que connaissait l’état ?....
Deux choses dans ce discours, d'abord le besoin de justice sociale et le besoin de résoudre la problématique du déficit... Effectivement ça rappelle quelque chose... Si on pouvait ce coup-ci s'en tirer avec les bénéfices de la Révolution sans ses errements ça serait un sacré progrès!
Merci tant mieux si Mirabeau revient en première place, on aurait tellement besoin d'homme comme lui, qui ait le courage politique de vouloir tout changer. LA révolution sans ses errements : quisas? Pour l'instant en France aujourd'hui je ne vois personne de ce calibre et moi pauvre péon je ne peux que braire en vain : sniff...
tupak amaru dit:je réagis pour l'instant juste sur la fin de ton commentaire : nos idées se rejoignent
discours de Mirabeau à l’assemblée constituante en 1789 face à la crise sans précédent que connaissait l’état ?
« ... »

Je suis toujours impressionné par le nombre de points théoriques importants qui ont été abordé sous la révolution.