Economie du jeu et Crowdfunding

Dommage, mes propos sont sans intérêt donc je supprime mes sujets crées.
Sa majesté Phal à clairement dit qu'il ne voulais pas avoir à lire 256 messages quand il ouvre le forum et que seul les commentaires des "professionnel" du jeux ont un intérêt à ses yeux.
Il préfère lire 10 messages que de voir vivre le forum.
Comme vous venez de deviner, je ne fait pas partie de ces "professionnel" et donc je ne vois pas pourquoi je continuerais à poster des commentaires car ma parole est sans intérêt.
Sa majesté Phal veut rester entre "pro" mais n'est pas contre vos pouicos... Il est bourré de contradiction dans ses propos et à vouloir tellement paraître jeune (c'est réussi) il à la maturité d'un ado. 
Ma réaction peut paraître excessive mais je préfère les actes à la parole.
Je ne posterais donc plus de commentaire sur TricTrac.
Je persiste à dire que sans les consommateurs, pas d'éditeur et encore moins de TricTrac.

Salut. Le terme de "souscripteur" me semble être le bon. Sinon pour en revenir a la notion de "financement participatif" je pense que c est une très mauvaise traduction de "Crowdfunding" qui trouve son origine sans doute dans les modéles connus à l époque en france de Crowdfunding (essentiellement "My Major Compagny") où le terme "participatof" renvoie en fait à la " prise de participation"... qui n est qu une modalité parmi d autre du Crowdfunding et pas celle de KS qui kous intéresse ici.

Monsieur Phal dit :Ce que j'essaye de faire remarquer, c'est cette propension qu'on certains à se sentir investie sous prétexte qu'ils mettent des sous. J'ai participé à un KS sur un livre, disons d'Art. Peut m'importe ce que fait le type, j'ai confiance. je ne le connais pas. Je ne savais pas ce qu'il faisait avant. J'ai vu ce qu'il proposait. Je le veux. Je n'ai aucune revendication. Mais j'ai vu passer des gens qui... J'ai suivis quelques KS, via les commentaires, et j'ai trouvé certains positions assez étonnantes. Oui, des choses font avancer, positivement, mais il y a une frange qui ne sera pas sans poser soucis si on laisse penser que...
mais on s'en fout. tout et n'importe quoi est demandé à chaque campagne (en sachant que 80% des pledgers/prospects ne postent rien, ni sur forum ni sur com KS).

seule compte la manière dont le porteur de projet va gérer ces caprices. Et, moi, backer potentiel qui demande rarement quoi que ce soit, ça m'intéresse par contre énormément de savoir comment le porteur les gère. Parce que s'il merde, ou rame, à ce moment, alors je n'ai que très peu d'optimisme/confiance à lui accorder quant à la façon dont il va gérer des illustrateurs capricieux, un maquettiste obtus, une usine chinoise, des livreurs aléatoires. S'il n'est pas foutu de gérer 3 râleurs, qu'ils aient raison ou tort, avec intelligence...

A l'inverse, il m'est aussi arrivé, parce que le porteur gérait cette partie de la campagne avec une facilité/intelligence déconcertante, de m'intéresser au projet plus en profondeur.

KS est un jonglage entre amour et gestion du risque. Pour la partie amour, voir le post de Naele page... il y a quelques pages, tout en haut de la page. Je l'avais rarement vu formulé aussi clairement. Pour la gestion du risque, tout élément d'information est bon à prendre.

Résumer à "KS c'est de la merde, les gens ne pensent qu'à gueuler", c'est au mieux immature. Oui, des gens gueulent. D'autres râlent. La plupart s'interroge. Et le choeur des fb2m cherche à moubourrer tout le monde. S'il n'y avait pas de relation passionnelle, KS serait mort avant même qu'on en entende parler. J'ai rarement vu quelqu'un réussir sur KS et venir se plaindre de cette passion (yep, funforge. Un cas à part...). Cette passion est une chance que n'ont pas les entreprises/produits classiques qui naissent dans le désintérêt le plus total et n'en sortent qu'à $k de pub (quand ils en sortent). Mais même ainsi, ce n'est jamais passionnel (hors luxe etc)

ThierryT dit :
Monsieur Phal dit :Ce que j'essaye de faire remarquer, c'est cette propension qu'on certains à se sentir investie sous prétexte qu'ils mettent des sous. J'ai participé à un KS sur un livre, disons d'Art. Peut m'importe ce que fait le type, j'ai confiance. je ne le connais pas. Je ne savais pas ce qu'il faisait avant. J'ai vu ce qu'il proposait. Je le veux. Je n'ai aucune revendication. Mais j'ai vu passer des gens qui... J'ai suivis quelques KS, via les commentaires, et j'ai trouvé certains positions assez étonnantes. Oui, des choses font avancer, positivement, mais il y a une frange qui ne sera pas sans poser soucis si on laisse penser que...
mais on s'en fout. tout et n'importe quoi est demandé à chaque campagne (en sachant que 80% des pledgers/prospects ne postent rien, ni sur forum ni sur com KS).

seule compte la manière dont le porteur de projet va gérer ces caprices. Et, moi, backer potentiel qui demande rarement quoi que ce soit, ça m'intéresse par contre énormément de savoir comment le porteur les gère. Parce que s'il merde, ou rame, à ce moment, alors je n'ai que très peu d'optimisme/confiance à lui accorder quant à la façon dont il va gérer des illustrateurs capricieux, un maquettiste obtus, une usine chinoise, des livreurs aléatoires. S'il n'est pas foutu de gérer 3 râleurs, qu'ils aient raison ou tort, avec intelligence...

A l'inverse, il m'est aussi arrivé, parce que le porteur gérait cette partie de la campagne avec une facilité/intelligence déconcertante, de m'intéresser au projet plus en profondeur.

KS est un jonglage entre amour et gestion du risque. Pour la partie amour, voir le post de Naele page... il y a quelques pages, tout en haut de la page. Je l'avais rarement vu formulé aussi clairement. Pour la gestion du risque, tout élément d'information est bon à prendre.

Résumer à "KS c'est de la merde, les gens ne pensent qu'à gueuler", c'est au mieux immature. Oui, des gens gueulent. D'autres râlent. La plupart s'interroge. Et le choeur des fb2m cherche à moubourrer tout le monde. S'il n'y avait pas de relation passionnelle, KS serait mort avant même qu'on en entende parler. J'ai rarement vu quelqu'un réussir sur KS et venir se plaindre de cette passion (yep, funforge. Un cas à part...). Cette passion est une chance que n'ont pas les entreprises/produits classiques qui naissent dans le désintérêt le plus total et n'en sortent qu'à $k de pub (quand ils en sortent). Mais même ainsi, ce n'est jamais passionnel (hors luxe etc)

Cher Monsieur ThierryT,

Ravi de faire votre connaissance.  Donc j'aurais dit "KS c'est de la merde". Moi. J'ai dis ça. Un jour. Quelque part. A quelqu'un... Ben mince  NOus voilà bien parti. Je commence à comprendre pourquoi on vous citait...

Bien à vous

Monsieur Phal

 

Khoral on a déjà un exemple de ce type d'évolution sur facebook :
Quand quelqu'un gère une 'page' pour un produit ou une marque, ce qu'il poste dessus y est bien évident, et les contributions externes (posts sur la page), s'il les autorise (on peut les débrancher), sont postés sur le côté à gauche, séparément des messages 'officiels'.
il y a un peu ca aussi sur les updates KS et les commentaires, deux canaux distincts pour structurer la comm'.

Il manque juste la possibilité de modérer les commentaires sur KS, je pense.
Évidemment pas pour instaurer un régime stalinien ou on coupe tout ce qui dépasse, mais pour pouvoir quand c'est nécessaire réduire la capacité à nuire des rares ingérables. Et c'est un exercice délicat, il y a de nombreux exemples et contre exemples heureux et malheureux de modération.
Alors d'office il y en a qui vont couiner et hurler à l'injustice ("Que-wa, le porteur du projet pourrait me réduire au silence d'un simple click? Au viol de ma liberté d’expression! Au loup! Au monstre!" ) mais force est de reconnaître que ca manque (justement pour les couineurs ).

Maintenant, sur la campagne de TTB j'aurais peut-être utilisé ca pour un ou deux de l'ensemble des commentaires laissés sur KS, et sur les commentaires KS de Argo je n'en aurais pas eu besoin. Mais sur d'autres campagnes, on voit parfois le porteur perdre du temps à gérer des trolls qui disent n'importe quoi dans les commentaires KS, et qu'ils ne peuvent pas laisser dire, et cela se fait au détriment du projet et donc de tous les autres souscripteurs.



 

Pour la distinction "financier/client" je crois que ça dépend surtout du projet.

Quand on pledge sur un projet comme zombicide, pour moi on est clairement un client. Le jeu se fera de toute façon, on sait exactement ce qu'on achète et on sait à peu près quand on recevra le produit. On est dans une sorte de précommande avec des délais un peu plus long.

En revanche, sur un petit projet, pledger implique une prise de risque bien plus importante et permet surtout de débloquer des fonds sans lesquels le produit ne verrait jamais le jour. Là j'aurais plus tendance à considérer les pledgeurs comme des financiers.

Edit : lire financeur et pas financier no

ehanuise dit :

Il manque juste la possibilité de modérer les commentaires sur KS, je pense.


Si quelqu'un doit modérer les discussions, il ne faut surtout pas que ce soit le porteur du projet car il peut être un escroc. Un certain nombre de projets KS se sont vus annulés justement parce que des débats ont vu le jour dans leurs commentaires, lancés par des gens qui passaient d'abord pour des trolls, alors qu'en fait ils avaient tout à fait raison (je peux retrouver les exemples si vous le souhaitez, des projets Techs et JVs notamment).

Plus simplement sur des sujets JdPs, les commentaires qui pourraient signaler des promesses non tenues par le porteur lors de projets précédents (délais, qualité, voire tout simplement pas encore livré) se feraient évidemment supprimer alors qu'ils sont très importants pour les backers potentiels du nouveau projet.

khaali dit :ehanuise dit :

Il manque juste la possibilité de modérer les commentaires sur KS, je pense.


Si quelqu'un doit modérer les discussions, il ne faut surtout pas que ce soit le porteur du projet car il peut être un escroc. Un certain nombre de projets KS se sont vus annulés justement parce que des débats ont vu le jour dans leurs commentaires, lancés par des gens qui passaient d'abord pour des trolls, alors qu'en fait ils avaient tout à fait raison (je peux retrouver les exemples si vous le souhaitez, des projets Techs et JVs notamment).
 

Carrément !!! Une demande de modération aupres de KS pourquoi pas (comme les avis amazon) mais en aucun cas la moindre modération par le créateur, parce que sinon les arnaques vont fleurir sur KS... 

ehanuise dit :
Et on en revient à ce qui a été dit plus haut, à savoir qu'il ne suffit pas de répéter les choses pour qu'elles soient plus justes ou plus pertinentes.

+1000 (désolé je m'immisce).
Les gars qui répètent comme des perroquets, j'en ai pratiqué pas mal dans la vraie vie (fact :  >15 ans d'expérience pro).
Des fois, y'en a qui disent pas que des conneries. Spécimen n°1.
Des fois, y'en a qui disent 99% de conneries. Spécimen n°2.

Le spécimen n°1, il est parfois un peu relou, mais au bout d'un moment il arrête son mode perroquet. Soit parce qu'il a convaincu, soit parce qu'il a tord (et qu'il a compris), soit parce qu'il lâche l'affaire parce qu'il autre chose à foutre.

Le spécimen n°2, tu lui démontres qu'il dit que des conneries par A+B avec des chiffres, des résultats tangibles, de la science, tout ça. Mais ça sert à rien, nada. Comme pisser dans une contrebasse. Il continue en mode perroquet à qui veut l'entendre à la moindre occase (meetings, tour des burlingues, pause café, que sais-je). Ses forces sont qu'il a que ça a foutre de la journée, et qu'il fait preuve d'une conviction inébranlable. Donc au bout d'un moment, mécaniquement, une partie des gens qui l'entendent est persuadée qu'il est super compétent et a raison. Tout simplement parce que le mec en face, qui lui a vraiment raison, au bout d'un moment il lâche l'affaire. Ca le saoule, juste.
 
ThierryT dit :
Parce que s'il merde, ou rame, à ce moment, alors je n'ai que très peu d'optimisme/confiance à lui accorder quant à la façon dont il va gérer des illustrateurs capricieux, un maquettiste obtus, une usine chinoise, des livreurs aléatoires. S'il n'est pas foutu de gérer 3 râleurs, qu'ils aient raison ou tort, avec intelligence...
 

Pas d'accord, ça n'a rien a voir. Gérer 10 fournisseurs/partenaires, même relous, c'est complètement différent que de gérer 3 râleurs. Tes fournisseurs tu sais que tu vas faire avancer les choses en les gérant. Les 3 râleurs t'as juste envie de leur mettre de grosses mandales dans leur gueule parce qu'ils usent ton précieux temps de vie pour rien.
Vu qu'on parle de KS, c'est la différence entre un chef/porteur de projet et un community manager. Il y a certainement des gens qui savent combiner avec brio les deux casquettes, mais fondamentalement c'est des compétences différentes. 

Voilà voilà (hop je me retire).

@roolz: surtout si les râleurs se retrouvent dans ta catégorie "spécimen n°1"

Un petit lien vers un podcast de Gamekult (site de jeux vidéo), la première partie parle d'un jeu en financement participatif (+de 90millions), j'ai trouvé le podcast assez intéressant. Les montants levés sont bien plus énormes que dans notre cas mais il y a quelques points qui peuvent nous concerner j'ai trouvé.

http://www.gamekult.com/actu/quick-load-episode-2-lemission-100-pc-100-audio-de-gamekult-A155051.html

MadTotoro dit :@roolz: surtout si les râleurs se retrouvent dans ta catégorie "spécimen n°1"

N°2 tu veux dire, mais bref je crois qu'on s'est compris :).

 

ThierryT dit :
Parce que s'il merde, ou rame, à ce moment, alors je n'ai que très peu d'optimisme/confiance à lui accorder quant à la façon dont il va gérer des illustrateurs capricieux, un maquettiste obtus, une usine chinoise, des livreurs aléatoires. S'il n'est pas foutu de gérer 3 râleurs, qu'ils aient raison ou tort, avec intelligence...
 

Pas d'accord, ça n'a rien a voir. Gérer 10 fournisseurs/partenaires, même relous, c'est complètement différent que de gérer 3 râleurs. Tes fournisseurs tu sais que tu vas faire avancer les choses en les gérant. Les 3 râleurs t'as juste envie de leur mettre de grosses mandales dans leur gueule parce qu'ils usent ton précieux temps de vie pour rien.
Vu qu'on parle de KS, c'est la différence entre un chef/porteur de projet et un community manager. Il y a certainement des gens qui savent combiner avec brio les deux casquettes, mais fondamentalement c'est des compétences différentes.

et ça rejoint la causette sur qu'est-ce qu'un backer...

le backer est tout autant un partenaire, financier que client. Si tu les traites comme l'un ou l'autre, tu vas au devant des emmerdes.
c'est tout le problème quand on essaie de faire rentrer des concepts neufs dans des concepts anciens/établis. Ca simplifie certes la réflexion mais ça passe à côté de ce qui fait la différence (un backer n'est pas un souscripteur, même si ça en est le prolongement).

le crowdfunder n'est ni client, ni financier, ni partenaire. Et est un peu des trois.


Phal: c'est bien, tu m'as fait rire

C'est marrant, je m’immisce aussi.


En fait, ce à coté de quoi nous semblons tous passer, c'est que dans le processus de production d'un bien, il y a bien différentes étapes, et toutes ne concernent pas les mêmes acteurs.
Dans un projet de vente schématiquement tu as trois phases :  financement de la production, production et vente.

Toutes ces phases, en fonction de la taille de la boite, de la nature du projet, des ressources disponibles, .... elles sont assurées en même temps par des ressources plus ou moins différentes...

Un client il arrive au niveau du processus de vente.
Un éditeur, il travaille sur les trois phases.
Un backer, il me semble il intervient sur la première et la dernière. Si l'éditeur le veut sur la seconde aussi.

Le fait que le financement repose sur un ensemble de personnes plutôt que sur un seul acteur ne change rien.

 

ThierryT dit :
ThierryT dit :
Parce que s'il merde, ou rame, à ce moment, alors je n'ai que très peu d'optimisme/confiance à lui accorder quant à la façon dont il va gérer des illustrateurs capricieux, un maquettiste obtus, une usine chinoise, des livreurs aléatoires. S'il n'est pas foutu de gérer 3 râleurs, qu'ils aient raison ou tort, avec intelligence...
 

Pas d'accord, ça n'a rien a voir. Gérer 10 fournisseurs/partenaires, même relous, c'est complètement différent que de gérer 3 râleurs. Tes fournisseurs tu sais que tu vas faire avancer les choses en les gérant. Les 3 râleurs t'as juste envie de leur mettre de grosses mandales dans leur gueule parce qu'ils usent ton précieux temps de vie pour rien.
Vu qu'on parle de KS, c'est la différence entre un chef/porteur de projet et un community manager. Il y a certainement des gens qui savent combiner avec brio les deux casquettes, mais fondamentalement c'est des compétences différentes.

et ça rejoint la causette sur qu'est-ce qu'un backer...

le backer est tout autant un partenaire, financier que client. Si tu les traites comme l'un ou l'autre, tu vas au devant des emmerdes.
c'est tout le problème quand on essaie de faire rentrer des concepts neufs dans des concepts anciens/établis. Ca simplifie certes la réflexion mais ça passe à côté de ce qui fait la différence (un backer n'est pas un souscripteur, même si ça en est le prolongement).

le crowdfunder n'est ni client, ni financier, ni partenaire. Et est un peu des trois.


Phal: c'est bien, tu m'as fait rire

Cher Monsieur ThierryT,

Certes, mais il ne faut pas perdre de vue le fait que les casses-couilles, quel que soit l'époque, le milieu, le secteur, la température extérieure, cela reste des casses-couilles. Vous n'allez pas me faire croire, vous et quelques autres, que sur KS tous les souscripteurs sont des types bien, qui pensent exactement comme il faut penser et qu'ils sont légitimes. Si ? Tout le monde dit tout le temps des trucs juste sur KS ? Personne ne se trompe jamais, personne n'est casse-couille sur KS ?

Bien à vous

Monsieur Phal

Ps : mon vrai métier, c'est amuseur, comme quoi...

@ehanuise :
Je rejoins les avis précédents, une modération sur KS ok, mais pas par le porteur de projet. Trop de risque d'arnaques à créer.
Mais l'idée reste bonne.

@Roolz :
J'aime bien ton avis.
Je dirais juste que sur les cas qui ont été cités jusque là (sur certains membres de ce forum), on est dans le spécimen 1 et non dans le 2.

Je rajouterais que pour ton cas Spécimen 2, si on l'a en face, c'est très pratique pour séparer le grain (= ceux qui mettent en doute la parole du spécimen) de l'ivraie (= ceux qui suivent ledit spécimen sans réfléchir).

Monsieur Phal dit :
Cher Monsieur ThierryT,

Certes, mais il ne faut pas perdre de vue le fait que les casses-couilles, quel que soit l'époque, le milieu, le secteur, la température extérieure, cela reste des casses-couilles. Vous n'allez pas me faire croire, vous et quelques autres, que sur KS tous les souscripteurs sont des types bien, qui pensent exactement comme il faut penser et qu'ils sont légitimes. Si ? Tout le monde dit tout le temps des trucs juste sur KS ? Personne ne se trompe jamais, personne n'est casse-couille sur KS ?
 

Alors ça, si quelqu'un te le dit, c'est qu'il se fout ouvertement de ta gueule xD

Par contre, ça serait bien de définir "casse-couilles" (encore une définition de sémantique, et ouais ^^).
Le "casse-couilles", c'est le mec qui te fait chier alors qu'il a tort, ou le mec qui te fait chier parce qu'il a raison ? (ou les deux, ou autre chose ?)

"On" dit juste qu'en chaque backer, il y a un être humain. Avec des rêves, des désirs, des goûts, des connaissances et des savoirs (entre autre). 

Et et comme c'est un humain, sa position varie aussi d'un projet à l'autre. Et même d'une étape à l'autre. On aime, on adore, on apprécie, on ignore, on déteste. Parfois en même temps.

Si tu le traités comme un client en GMS ou comme un financier, il va gueuler. Et à raison. Si tu parles à l'être humain que tu associes à ton projet, c'est une toute autre histoire.

ca implique amha d'éviter les etiquettes. Et de considérer l'exercice du crowdfubding comme ayant ses propres règles. 

Nikodeme dit :C'est marrant, je m’immisce aussi.


En fait, ce à coté de quoi nous semblons tous passer, c'est que dans le processus de production d'un bien, il y a bien différentes étapes, et toutes ne concernent pas les mêmes acteurs.
Dans un projet de vente schématiquement tu as trois phases :  financement de la production, production et vente.

Toutes ces phases, en fonction de la taille de la boite, de la nature du projet, des ressources disponibles, .... elles sont assurées en même temps par des ressources plus ou moins différentes...

Un client il arrive au niveau du processus de vente.
Un éditeur, il travaille sur les trois phases.
Un backer, il me semble il intervient sur la première et la dernière. Si l'éditeur le veut sur la seconde aussi.

Le fait que le financement repose sur un ensemble de personnes plutôt que sur un seul acteur ne change rien.

 

Cher Monsieur Nikodeme,

Dans le monde du jeu, je dirais que la phase éditeur -> acheteur n'existe quasi plus. En effet, la vrai chaine c'est

A - Auteur
B - Editeur
C - financier (banque, fond propre...)
D - Distributeur
E - Vendeur
F - Acheteur

KS fait sauter dans sa mise en place, dans la relation, le D et le E, ce qui met le B directement au contact du F. Voire même, en fait, le F fusionne avec le C pour ne devenir qu'une seule entité. Une espèce d'ultra C. De méga C. Et dans certains cas, rare il est vrai, on peut dire de gros C   (oui, elle est facile, je n'ai pas pu m'empêcher.)

Bref, au delà de la vanne, les relations sont cloisonnées. Disons plutot assez hermétique... Internet à changer la donne, mettant les éditeurs au contact des acheteurs. KS, encore plus... Mais tout cela est assez récents. Et je l'ai dit, la distance entre l'acheteur et l'éditeur ou l'auteur était plus courte il y a 10 ans... Le temps que chacun trouve ses marques...

Bien à vous

Monsieur Phal