Ce topic est dédié aux sujets traitant des implications écologiques de l’économie et vise versa.
Pour inaugurer ce topic, deux figures emblématiques de la vulgarisation:
- Jancovici (ingénieur spécialiste des énergies)
- Heu?reka (vulgarisateur des systèmes économiques)
Vidéo orchestrée et organisée par la chaîne youtube “Débat D’idées”:
Vicen dit :Ce topic est dédié aux sujets traitant des implications écologiques de l'économie et vise versa.
Pour inaugurer ce topic, deux figures emblématiques de la vulgarisation:
- Jancovici (ingénieur spécialiste des énergies)
- Heu?reka (vulgarisateur des systèmes économiques)
Vidéo orchestrée et organisée par la chaîne youtube "Débat D'idées":
Jancovici dit des choses très justes, précises, étayées et il explique bien...depuis des décennies.
La difficulté est la mise en oeuvre politique, surtout en démocratie.
Je vais écouter ce débat (c’est toujours étonnant de voir des gens parler d’écologie en vidéo alors que l’audio suffirait largement…).
Il y a eu une enquête de Reporterre sur JMJ.
XavO dit :(c'est toujours étonnant de voir des gens parler d'écologie en vidéo alors que l'audio suffirait largement...)
Une économie de bout de chandelle sur un enjeu de communication majeure. D'autant que l'illustration par des schémas peut s'avérer utile.
Les podcast ont moins d'auditoire que les vidéos. Bref, au vu de l'importance de changer les mentalités. Faire des économies d'apothicaire sur le format choisi reviendrait à faire du greenwashing.
double post
Le point de vu d’EDF (Thomas-Olivier Léautier chef économiste d’EDF) face à Jancovici:
J’ai assisté/participé à 2 conférences-débats sur le sujet :
1) organisé par la Ville, sur sa politique écolo.
Quelques vraies décisions, sans doute pas suffisantes, mais bon ça avance.
Dans le public, quelques yakafokon virulents qui reprochaient
- à la Ville de ne pas tout interdire (voitures…)
- de ne pas pouvoir faire ceci ou cela. Je suis intervenu pour dire que je mettais à disposition une liste de moyens pour le faire…Personne ne m’a demandé la liste.
2) organisé par des scientifiques
Réponses habituelles sur ce qu’il faut faire: transport, logement, alimentation…
Dîner ensuite. On me propose de rester avec les scientifiques et l’animateur.
Et là plusieurs disent qu’ils n’appliquent pas eux-mêmes ce qu’ils ont dit: l’un est venu en avion, plusieurs habitent en maison…et le plat de viande rouge a eu du succès.
Vicen dit :XavO dit :(c'est toujours étonnant de voir des gens parler d'écologie en vidéo alors que l'audio suffirait largement...)Une économie de bout de chandelle sur un enjeu de communication majeure. D'autant que l'illustration par des schémas peut s'avérer utile.
Les podcast ont moins d'auditoire que les vidéos. Bref, au vu de l'importance de changer les mentalités. Faire des économies d'apothicaire sur le format choisi reviendrait à faire du greenwashing.
Il va falloir m'expliquer comment on va arriver à 2t de co2 par habitant (accord de Paris) sans ce que tu appelles des "économies de bouts de chandelle" (l'ADEME appréciera la manière dont tu qualifies ses recommandations !). La moindre des choses serait de donner le choix entre vidéo et audio (par exemple c'est ce que fait Thinkerview) et ne pas mettre ces vidéos en HD. Tu dis que l'enjeu est de changer les mentalités, et que cela vaut le coup. Je suis d'accord avec toi mais il faut un minimum de cohérence et d'exemplarité pour changer des mentalités. Les vidéos en ligne c'est 1% des émissions de Co2 mondiale, en forte croissance (rapport du Shift Project). Il est clair que ce ne sont pas les débats d'une heure trente qui font le gros de ces émissions. Mais cela doit participer à un tout : ne plus mettre de vidéo en ligne quand ce n'est pas nécessaire, c'est une pratique à adopter. Je crois que changer les pratiques en la matière n'a rien de "greenwashing".
XavO dit :Vicen dit :XavO dit :(c'est toujours étonnant de voir des gens parler d'écologie en vidéo alors que l'audio suffirait largement...)Une économie de bout de chandelle sur un enjeu de communication majeure. D'autant que l'illustration par des schémas peut s'avérer utile.
Les podcast ont moins d'auditoire que les vidéos. Bref, au vu de l'importance de changer les mentalités. Faire des économies d'apothicaire sur le format choisi reviendrait à faire du greenwashing.Il va falloir m'expliquer comment on va arriver à 2t de co2 par habitant (accord de Paris) sans ce que tu appelles des "économies de bouts de chandelle" (l'ADEME appréciera la manière dont tu qualifies ses recommandations !). La moindre des choses serait de donner le choix entre vidéo et audio (par exemple c'est ce que fait Thinkerview) et ne pas mettre ces vidéos en HD. Tu dis que l'enjeu est de changer les mentalités, et que cela vaut le coup. Je suis d'accord avec toi mais il faut un minimum de cohérence et d'exemplarité pour changer des mentalités. Les vidéos en ligne c'est 1% des émissions de Co2 mondiale, en forte croissance (rapport du Shift Project). Il est clair que ce ne sont pas les débats d'une heure trente qui font le gros de ces émissions. Mais cela doit participer à un tout : ne plus mettre de vidéo en ligne quand ce n'est pas nécessaire, c'est une pratique à adopter. Je crois que changer les pratiques en la matière n'a rien de "greenwashing".
Le Shift Project aussi fait des vidéo-conferences.https://theshiftproject.org/article/invitation-strategies-de-resilience-des-territoires-presentation-du-rapport-final-mardi-14-septembre-a-18h/
Fraisdeau dit :XavO dit :Vicen dit :XavO dit :(c'est toujours étonnant de voir des gens parler d'écologie en vidéo alors que l'audio suffirait largement...)Une économie de bout de chandelle sur un enjeu de communication majeure. D'autant que l'illustration par des schémas peut s'avérer utile.
Les podcast ont moins d'auditoire que les vidéos. Bref, au vu de l'importance de changer les mentalités. Faire des économies d'apothicaire sur le format choisi reviendrait à faire du greenwashing.Il va falloir m'expliquer comment on va arriver à 2t de co2 par habitant (accord de Paris) sans ce que tu appelles des "économies de bouts de chandelle" (l'ADEME appréciera la manière dont tu qualifies ses recommandations !). La moindre des choses serait de donner le choix entre vidéo et audio (par exemple c'est ce que fait Thinkerview) et ne pas mettre ces vidéos en HD. Tu dis que l'enjeu est de changer les mentalités, et que cela vaut le coup. Je suis d'accord avec toi mais il faut un minimum de cohérence et d'exemplarité pour changer des mentalités. Les vidéos en ligne c'est 1% des émissions de Co2 mondiale, en forte croissance (rapport du Shift Project). Il est clair que ce ne sont pas les débats d'une heure trente qui font le gros de ces émissions. Mais cela doit participer à un tout : ne plus mettre de vidéo en ligne quand ce n'est pas nécessaire, c'est une pratique à adopter. Je crois que changer les pratiques en la matière n'a rien de "greenwashing".
Le Shift Project aussi fait des vidéo-conferences.https://theshiftproject.org/article/invitation-strategies-de-resilience-des-territoires-presentation-du-rapport-final-mardi-14-septembre-a-18h/
Cohérence, exemplarité...
Je trouve que, sur la première vidéo, le gars d’HEU?REKA rentre vraiment dans le sujet à 59 minutes environ : avec un horizon de réduction des ressources, la question du partage de la richesse à l’échelle mondiale se pose si l’on est dans une logique d’accompagnement des transformations. Par exemple, si la France peut connaitre une décroissance, le Yémen ne le peut pas.
XavO dit :Je trouve que, sur la première vidéo, le gars d'HEU?REKA rentre vraiment dans le sujet à 59 minutes environ : avec un horizon de réduction des ressources, la question du partage de la richesse à l'échelle mondiale se pose si l'on est dans une logique d'accompagnement des transformations. Par exemple, si la France peut connaitre une décroissance, le Yémen ne le peut pas.
C'est beau , mais irréaliste.
Un dirigeant politique dans une démocratie qui propose de partager la richesse avec les pays pauvres se prend une révolution ou une fessée électorale.
La Chine annexe des îles et s'arme massivement.
La Russie annexe aussi des territoires.
Tous les pays profitent de l'extension de leur domaine maritime, grâce à la règle du plateau continental.
A mon avis, c'est pas pour partager les ressources.
On est bien d’accord. Rien qu’à l’échelle française, le partage des ressources n’est plus un projet politique. La conclusion est qu’il n’y aura aucun accompagnement des déréglements environnementaux digne de ce nom. Les pauvres vont morfler massivement.
XavO dit :On est bien d'accord. Rien qu'à l'échelle française, le partage des ressources n'est plus un projet politique. La conclusion est qu'il n'y aura aucun accompagnement des déréglements environnementaux digne de ce nom. Les pauvres vont morfler massivement.
Oui et la paix et la démocratie ne sont pas éternelles.
Je viens de regarder la seconde conférence. Tu attends quoi comme retour Vicen ?
A un moment le type d’EDF parle d’un nouvel indicateur économique (qui remplacerait le PIB), quelqu’un à des infos sur ceci ?
Car jusqu’à présent les modèles économiques n’intégrait dans leur indicateur que les flux monétaires. Que ces transactions eu été créatrices ou au contraire destructrices. Il est même possible de créer un problème… pour te vendre la solution. (Exemple: tabagismes et solution pour arrêter, les deux générant du fric contrairement au comportement sain de ne pas commencer).
Parce que le PIB est vraiment un indicateur absurde. Voyez plutôt avec les illustration ci dessous:
Si X paye Y pour déplacer des cailloux d’un point A à un point B. Puis que Y paye X pour les redéplacer du point B au point A. On retourne à la situation initiale. Aucun apport mais du PIB généré.
Tandis que X et Y qui déblayent gratuitement un chemin obstrué. Aucun PIB, mais pourtant cela génère un apport bien concret.
Bref quand l’économie devient un but et non un outil… l’humanité marche sur la tête.
Vicen dit :Parce que le PIB est vraiment un indicateur absurde. Voyez plutôt avec les illustration ci dessous:
Si X paye Y pour déplacer des cailloux d'un point A à un point B. Puis que Y paye X pour les redéplacer du point B au point A. On retourne à la situation initiale. Aucun apport mais du PIB généré.
Tandis que X et Y qui déblayent gratuitement un chemin obstrué. Aucun PIB, mais pourtant cela génère un apport bien concret.
Bref quand l'économie devient un but et non un outil... l'humanité marche sur la tête.
Oui.
Le problème du PIB est surtout de ne pas prendre en compte le capital, comme c'est le cas pour le bilan d'une entreprise.
C'est très difficile à valoriser, mais l'État et les collectivités doivent davantage le prendre en compte.
Ça se fait bien sur (éducation...). Mais on peut mieux faire. Il y a des outils à construire ou améliorer.
Après, le problème principal reste la mise en oeuvre. Les générations futures ne votent pas,ne manifestent pas, ne contestent pas.
et certains citoyens réclament une politique + écologique... tout en ayant un comportement anti écologique. Exemple: les bobos https://www.lemonde.fr/economie/article/2018/12/04/hyperconsommateurs-amateurs-de-fast-foods-et-de-bio-portait-robot-des-jeunes-bobos-urbains_5392515_3234.html
Le meilleur indicateur serait peut être le BNB : le Bonheur national brut.
Le bhoutan ont tout compris.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bonheur_national_brut
Mais étrangement on en entend jamais parler….
[Effacé]