@juliano : Si un autre utilisateur te saoules la fonction ignorer est utile… Ça invibilise ses messages et tu ne reçois plus de notifications, je m’en suis servi ce week end, c’est reposant…
Merci, je vais l’activer.
Je répète:
Il y a quand même une différence d’échelle entre « les jeux vidéos rendent sexiste » et « les jeux vidéos (comme tout support ou média existant) influence la représentation qu’on a du monde » (mais je suppose que la formulation initiale grossis volontairement le trait).
Je suppose aussi (mais la c’est une supposition purement personnelle) que l’impact n’est pas le même lorsqu’on voit un élément qu’on sait « hors du réel » (au sens purement fictif mais si réaliste, type Call of) ou des éléments plus réaliste (comme la réparation homme / femme dans les personnages jouables ou non jouable).
J’ai parfaitement conscience quand je joue le one man army qui dezingue une pays entier d’ennemies (meme si vu mon talent perso aux FPS cette situation reste fictive meme dans les jeux vidéo ^^ ), je suis dans l’univers du jeu, je ne transpose pas ça dans ma représentation de la vie réelle meme inconsciemment (enfin je suppose).
Alors que d’autres élément qui se veulent réalistes et fidèles à la réalité pourraient avoir plus d’impact.
Après, ce n’est pas une spécificité du jeu vidéo, mais une question de représentation de façon générale de tous les différents médias.
Évidemment, mais il faut quand même donner un peu de crédit aux autres, et accepter que la plupart des gens sont assez matures pour savoir qu’un stéréotype n’est pas une représentation réaliste.
Source : institut du doigt mouillé… Avec le chiffre très précis de “la plupart”… ^^
Sinon niveau sondage, il semblerait que dans la pratique une femme sur 2 doit toujours assurer le ménage seule et que 60% des français considèrent que les femmes savent mieux s’occuper des enfants que les hommes parmi d’autres clichés sexistes encore bien partagés… Donc oui il y a toujours des stéréotypes sexistes partagés…
Les représentations dans les médias évoluent avec la société et je suis heureux de voir déjà plus souvent des personnages féminins joués d’autres rôles que celui de potiche que j’ai pu voir et revoir dans les dessins animés et films des années 80/90 avec lesquels j’ai grandi… Si on regarde dans le rétro, les choses ont déjà un petit peu bougées et heureusement mais ça reste timide : dans Pat Patrouille, il y a une chienne et 4 chiens (et une autre qu’on voit de temps en temps), ok elle a un pouvoir cool avec son hélico mais dans le vrai monde il y a environ 50% de femmes et 50 % d’hommes et ce n’est pas la plus courageuse du groupe…
Si on regarde par exemple les pubs, c’est qui que tu vas principalement trouvé dans le rôle de la potiche à qui on demande juste d’être belle pour vendre du parfum ou je ne sais quoi d’autre : des femmes… Ok il y a aussi des “hommes objets” mais la majorité c’est plutôt des femmes… Et ça ne veut pas rien dire, les représentations s’impriment dans notre inconscient et nous influencent bien plus que ce qu’on pourrait croire, on grandi avec, on développe des réflexes qui peuvent sembler anodin mais qui ne le sont pas comme couper plus facilement la parole à des femmes qu’à des hommes, faire plus facilement confiance à des hommes pour des tâches classiquement “masculines” et à des femmes pour les enfants, le ménage et la cuisine, etc… Mon ludicaire me disait que beaucoup de clients avaient le réflexes de vouloir lui demander à lui des conseils et parfois de manière insistante plutôt qu’à sa femme même s’il les dirigeaient vers elle… Dans leur tête c’est le mec l’“expert”… Et on s’étonne après que les femmes soient en général moins payés à salaires égales que les hommes…Les médias sont un miroir de la société dans laquelle on vit où les femmes n’ont toujours pas une place égale à celle des hommes… Le CSA en 2017 avait fait une étude où ils avaient mis en avant que c’était principalement les femmes (67%) qui étaient sexualisés dans les pubs et où les hommes étaient présentés dans une proportion écrasante (82%) comme plus “experts” que les femmes… Ça ressemblerait pas au monde dans lequel on vit et aux représentations majoritaires ? Tiens un dernier truc histoire de revenir dans le ludique : j’ai galéré à créer un deck 100% féminin au Seigneur des Anneaux JCE car même s’il y a quelques femmes fortes, beaucoup ne sont pas des cartes très fortes alors que l’on peut créer des decks beaucoup plus puissant en 100% masculin… La sphère bourrine (tactique) et la sphère commandement sont sous représentées en femmes et dans les 2 autres sphères il y a beaucoup de soigneuses et très peu de cogneuses… Bref les stéréotypes ont la vie dure et les représentations des femmes et des hommes sont juste à l’image de la société dans laquelle on vit…
@krrro
J’ai besoin d’une source pour avoir foi en l’humanité?
Cool, donc on est d’accord que c’est bien l’art qui imite la société, et non pas l’inverse.
C’est beau
Non ce n’est pas ce que j’ai écrit mais pour ça faut lire ce qu’écrive les autres et essayer de les comprendre mais ça demande un effort que tu ne sembles pas prêt à fournir… Assez cocasse pour quelqu’un qui semblait se désoler de la “paresse” des humains quelques posts plus haut… ^^
Moi je suis clairement team #YoshiRyu et je rejoins ses analyses.
Et je retourne de ce pas prendre mon :
Il est évident que je parlai en effet de “tous” les supports quand je parlais de “généralisation de la sexualisation de la femme”, j’expose souvent mon point de vue dans un ensemble systémique et non centré sur un seul média, comme les jeux vidéos.
Mon exemple ne se circonscrit pas qu’aux jeux vidéos, je parle de tous les supports médias disponibles pour l’exemple suivant :
Est-ce que les jeux vidéos violents et sexistes, génèrent de la violence et du sexisme ? Ou est-ce que c’est parce que les gens sont violents et sexistes que les jeux vidéos répondent à ce besoin ?
(Je ne répond pas à la question car je chemine, je préfère préciser.)
Dans un entre soi idéal, je dirai que l’éducation et la présence des parents dans l’exposition à n’importe quel média est incontournable et nous avons le devoir, de guider, d’accompagner les générations futures. Mais l’on sait malheureusement trop bien, que la réalité est plus complexe et que lorsque les parents ne parviennent pas à assurer leur rôle (il n’y a pas de jugement dans mon propos, on peut être simplement dépassé par la technologie, avec des enfants plus alaises que soi) et bien les enfants deviennent une sorte d’éponge émotionnelle, ils absorbent sans avoir conscience de ce qu’ils absorbent. Et peuvent se mettre à faire des choses, qui ne sont pas de leur âge, ou adopter des attitudes sexistes, de dominations. Par simple imitation.
Après le phénomène Jackass, beaucoup s’amusaient dans les années 2000 à faire “Jackass”. Actuellement, avec les réseaux sociaux, certaines filles voient du Twerk, du coup, elles font du Twerk à la récréation. Je ne parle même pas de ce que peut générer l’exposition précoce des enfants à la pornographie…
Attention, je ne dis pas que les jeux vidéos violents génèrent forcément des violences et expliquent les tueries à l’arme à feu, je vois certains arriver avec leur gros sabots. Je reste sur mon questionnement de base.
On peut penser que, si certains adoptent des attitudes sexistes à l’égard des femmes, que cela soit par largesse linguistique ou par mauvaises habitudes cela pourrait renforcer ce type de comportement (par imitation). Je boucle la boucle avec l’écriture inclusive.
Habituer les jeunes générations avec une terminologie épicène, neutre en genre, ne fera pas de miracle, mais ça vaut peut être le coup d’essayer, déjà pour changer notre rapport au monde, et agir sur nos inconscients afin d’éviter de mettre des gens dans des cases et s’accepter avec nos différences, sans désir de domination ou de stigmatisation de genre ou de sexe. Utopique certes… Mais j’ai fais le choix d’y croire.
Ca s’est un peu calmé depuis, mais je me rappelle qu’il y a une dizaine d’années, quand la parole s’était “libérée” à l’époque du “Gamergate”, certaines communautés du jeu vidéo traitaient de “SJW” (“social justice warrior”, une insulte de l’époque laissant entendre que la personne en face est un moralisateur hypocrite. Un peu équivalente à l’accusation de “wokisme” que l’on entend aujourd’hui, j’imagine) les studios qui proposaient une héroine pour un jeu d’action. Et j’y entendait souvent le double langage “je n’arrive pas à me projeter dans un perso noir/féminin/gay” / “une fille ne devrait avoir aucun problème à se projeter dans un perso masculin”
C’est l’époque où j’ai cessé totalement de fréquenter les forums de JV, parce que ces débats avaient transformé certaines communautés (comme GOG) en champs de bataille saturés de trolls
Bien sur, on a toujours eu des exemples de personnages féminins, comme Lara ou Samus. Et c’est très répandu dans les jeux indés, et dans certains genres comme les point-and-click. Mais il faut bien avouer que l’écrasante majorité des protagonistes “par défaut” des jeux d’action et RPG grand public restent des mecs.
(Ce qui est un peu frustrant pour les joueurs qui, comme moi, aiment bien suivre les aventures d’un perso féminin. )
Je me rappelle que la première fois que j’ai lu un manuel de JdR parlant par défaut de “joueuses” il y a quelques années, ça m’avait mis très mal à l’aise. Je m’étais senti exclu, et j’avais eu une réaction de révolte immédiate qui m’avait fait critiquer violemment l’initiative. Il m’a fallu un peu de temps pour digérer et analyser ma propre réaction.
Du coup, maintenant, j’imagine que ça doit pas forcément être top tous les jours pour celles qui subissent ça depuis leur enfance, même quand elles ont eu le temps de s’habituer depuis la première fois qu’elles ont pris dans le dents le bon vieux “le masculin l’emporte” à l’école et découvert qu’elles faisant partie de “ils sont en classe”.
Une première règle, de mon point de vue intelligente et peu contraignante, serait de dire “elles” quand la majorité d’un groupe est constituée de femmes.
J’ai un peu de mal avec les initiatives individuelles et parsemées. Elles attisent les frictions, l’incompréhension, même si j’ai bien conscience que certaines évolutions doivent venir du “peuple”, donc de nous.
Mais je préfère une décision de l’autorité publique, qui clarifie et officialise les choses. Avant cela, on est dans la zizanie où chacun, armé d’un poisson plus ou moins frais, essaie de gifler son interlocuteur (allusion à un célèbre village armoricain).
P.S. Allez hop, je retourne à mon Bullet qui ne dispose d’aucun héros (sale société matriarcale)…
Une poignée de personne sur Twitter, ce n’est pas “les gamers”.
Pour ce qui est du GamerGate, il ne se résume pas à ce que les journalistes, qui était parti prenant dans l’histoire, et donc absolument pas objectifs, en ont raconté.
Et la notion de double langage n’a que peu de pertinence quand on parle d’une communauté. Une communauté reste composée d’individus indépendants, et leur avis peuvent diverger.
PS: Les termes “SJW” et “Woke” ont été créé par les personnes qu’ils désignent pour se décrire elles-mêmes.
Leurs détracteurs n’ont fait que les reprendre pour s’en moquer, parce qu’ils sont objectivement ridicules.
Ou on peut simplement dire “Ils et elles”, ou même “Elles et ils”.
“Ils et elles sont en classe” ou “Elles et ils sont en classe”, ça passe bien mieux que “Iels sont en classe” ou “I-E-l-le-s sont en classe” (oui je caricature le point médian, il le mérite).
On dit déjà “Mesdames et Messieurs” depuis toujours, et ont dit souvent “Celles et ceux qui…”, et vous noterez que là ça ne dérange personne, comme quoi le problème est peut-être bien celui de pousser une réécriture artificielle peu naturelle de la langue, et non pas l’inclusion de la gente féminine en soi.
Personnellement je dis “Elles” quand le groupe de personnes de filles est nombreux sans attendre une “règles”. La langue est ce que nous en faisons au quotidien. Je suis aussi prêt à dire Iels ou Ielles qui a un joli son et n’a pas moins de sens que mesdames et messieurs…
Je suis touché par le ressenti que vous avez eu en lisant des textes au féminin et votre retour et réaction, c’est très beau.
Je ne lisais pas les écrits des journalistes dont tu parles, donc je ne parle pas d’eux. J’étais sur ces forums (pas twitter), j’y participais de façon quotidienne. J’ai vu les torrents de merde qui se sont déversés quand les vannes se sont ouvertes. Peut être (je dis bien peut être) qu’il y avait un scandale réel au départ, mais ce que j’ai vu moi, c’était principalement les abrutis sexistes qui y ont vu une validation et en ont profité pour monopoliser le débat sur plusieurs forums et gueuler après tout jeu qui ne visait pas leurs gouts spécifiques.
Dont les jeux à personnage central féminin ou gay, vivement critiqués par la frange en question.
Depuis, même si le débat est retombé, j’évite la plupart des forums de JV (je ne mets plus les pieds chez GOG, par exemple). Et je ne me revendique plus comme “gamer”, contrairement à il y a 10 ans. A mes yeux, le mot a été repris comme étendard par des gens auxquels je ne veux plus être associé.
Sont-ils une minorité par rapport à ceux qui jouent simplement sans se prendre la tête? Probable. Mais c’est (ou ça a été) une minorité très, très bruyante.
Un exemple cocasse du clash entre créatifs et marketing sur le sujet est Regdar, le guerrier iconique de D&D3.
Le département marketting de Wizards of the Coast pensait que pour attirer le client, le personnage central d’une couverture devait être un homme blanc. Ils insistaient donc pour que l’un des personnages iconiques soit un combattant humain, mâle, blanc, pour pouvoir l’afficher en grandeur nature à leur stand.
Or, c’était un archétype qui avait été évité par l’équipe créative et artistique travaillant sur D&D3, justement par rejet de cette politique du guerrier blanc imposée dans les précédentes éditions. Le guerrier iconique de D&D3 était donc un nain, le paladin iconique était une femme, le ranger était un elfe, l’artiste martiale était black, etc…
Du coup, l’équipe marketing a forcé les artistes a inclure un nouveau guerrier, le personnage de Regdar, utilisé comme personnage emblématique pour la promotion du jeu.
Et parce que les illustrateurs n’avaient pas apprécié qu’on leur force la main, presque toutes les illustration de ce pauvre Regdar réalisées les années qui ont suivi le montrent en train de se faire pétrifier par une méduse, marcher dessus par un monstre, tuer par un sortilège, bouffer par des lézards, dissoudre par un limon… ^^
Sauf qu’un pronom neutre existe déjà en vieux français, c’est “el”.
Pourquoi inventer un nouveau mot pour remplir exactement le même rôle qu’un mot qui existait déjà au lieu d’utiliser ce dernier ?
Et puis, si le mot “el” a disparu, c’est parce que personne ne l’utilisait.
Du coup, on peut se poser la question de savoir si rajouter dans la langue un mot qui en a déjà naturellement disparu, c’est pas un peu une cause perdue…
Mais est-ce raisonnable de considérer ça comme “une levée de bouclier de certaines communautés de gamers”.
Sur internet, on fait ça tout le temps: on est confronté à une bande de clampins qui se comptent sur les doigts d’une main, et on généralise “la communauté”.
Dire qu’il y a un problème à l’échelle de la société parce que moins d’une dizaine de gus s’excitent sur Twitter, sur JV, ou sur TT, c’est pas super logique.
Problème, à l’oral, à moins que je ne loupe un truc, c’est indistinguable de “elle”. Pour quelque chose que l’on veut incorporer au langage de tous les jours (et pas juste sur des tracts), c’est problématique.
Première phrase : il est bien indiqué “certaines communautés de gamers”. (donc : pas tout le monde, pas partout, pas autour de n’importe quel jeu, …)
Phrase qui suit : “rah lala, encore qqun qui généralise sur toute la communauté des gamers”
Désolé de pointer l’incohérence.
Et tu t’évertues à dire “not all gamers”, à ne pas vouloir faire de généralités basées sur des on-dits et des articles de presse, mais quand une personne vient ici partager son expérience personnelle, tu la balayes en disant que cela ne vaut rien. A te lire, seule ton expérience et ton avis personnel sont objectifs et valent vérité, c’est assez fatigant.
Mais peu importe, beaucoup de commentaires ici parlaient plutôt du problème systémique et de comment et quelles règles d’écritures pourraient aider à le faire évoluer. Si tu penses qu’il n’y a pas de problème, alors je ne vois pas pourquoi tu t’acharnes à vouloir ne pas régler un problème qui n’existe pas selon toi.
Sur ce, je vais enlever cette discussion, que je trouvais intéressante au début, de mes notifications. Car débattre aujourd’hui de savoir si oui ou non il y a des clichés sexistes dans la pop culture et si oui ou non celle-ci nous influence toutes et tous, cela m’intéresse autant que de débattre sur le fait que la terre est ronde.