Il est évident que je parlai en effet de “tous” les supports quand je parlais de “généralisation de la sexualisation de la femme”, j’expose souvent mon point de vue dans un ensemble systémique et non centré sur un seul média, comme les jeux vidéos.
Mon exemple ne se circonscrit pas qu’aux jeux vidéos, je parle de tous les supports médias disponibles pour l’exemple suivant :
Est-ce que les jeux vidéos violents et sexistes, génèrent de la violence et du sexisme ? Ou est-ce que c’est parce que les gens sont violents et sexistes que les jeux vidéos répondent à ce besoin ?
(Je ne répond pas à la question car je chemine, je préfère préciser.)
Dans un entre soi idéal, je dirai que l’éducation et la présence des parents dans l’exposition à n’importe quel média est incontournable et nous avons le devoir, de guider, d’accompagner les générations futures. Mais l’on sait malheureusement trop bien, que la réalité est plus complexe et que lorsque les parents ne parviennent pas à assurer leur rôle (il n’y a pas de jugement dans mon propos, on peut être simplement dépassé par la technologie, avec des enfants plus alaises que soi) et bien les enfants deviennent une sorte d’éponge émotionnelle, ils absorbent sans avoir conscience de ce qu’ils absorbent. Et peuvent se mettre à faire des choses, qui ne sont pas de leur âge, ou adopter des attitudes sexistes, de dominations. Par simple imitation.
Après le phénomène Jackass, beaucoup s’amusaient dans les années 2000 à faire “Jackass”. Actuellement, avec les réseaux sociaux, certaines filles voient du Twerk, du coup, elles font du Twerk à la récréation. Je ne parle même pas de ce que peut générer l’exposition précoce des enfants à la pornographie…
Attention, je ne dis pas que les jeux vidéos violents génèrent forcément des violences et expliquent les tueries à l’arme à feu, je vois certains arriver avec leur gros sabots. Je reste sur mon questionnement de base.
On peut penser que, si certains adoptent des attitudes sexistes à l’égard des femmes, que cela soit par largesse linguistique ou par mauvaises habitudes cela pourrait renforcer ce type de comportement (par imitation). Je boucle la boucle avec l’écriture inclusive.
Habituer les jeunes générations avec une terminologie épicène, neutre en genre, ne fera pas de miracle, mais ça vaut peut être le coup d’essayer, déjà pour changer notre rapport au monde, et agir sur nos inconscients afin d’éviter de mettre des gens dans des cases et s’accepter avec nos différences, sans désir de domination ou de stigmatisation de genre ou de sexe. Utopique certes… Mais j’ai fais le choix d’y croire.