“Sarkozy, Nicolas. Homme politique français. D’origine hongroise, il quitta la France après sa défaite aux présidentielles de 2007, victime de sa propre loi sur l’immigration choisie”
Stéphane Guillon
Un brin d’humour ne peut pas faire de mal…
J’avais ça sous le coude sur les Actions du gouvernement Raffarin (et certaines du gouvernement Villepin). C’est un peu orienté mais assez objectif finalement.
Ou comment la droite gouverne quand il n’y a pas d’élections en vue.
1er aout 2003, le livret A est passé de 3% à 2,25% (baisse de 0,75 points soit 25%) d’autres livrets sont concernés : Livret bleu, Codevi à 2,25% Livret jeune à 3,25-3,50% Compte épargne logement 1,50% Plan d’épargne logement 3,60% Livret d’épargne populaire (LEP) 4,25%.
Le gouvernement lutte très activement contre l’insécurité, ce qui rassure les gens. L’insécurité est avant tout psychologique, la France a moins peur, c’est important. Cela dit, si la délinquance diminue, les attaques aux personnes et les incivilités des plus jeunes augmentent.
Il a par ailleurs d’excellents résultats en sécurité routière.
Il conteste (ainsi que le chef d’état) des jugements “provisoires” (Juppé) alors qu’il est le garant de l’indépendance judiciaire.
Il a diminué l’ISF et l’impôt sur le revenu, a supprimé un jour chômé à partir de 2005 (lundi de pentecôte, mesure largement contestée par les salariés).
Il a interdit certaines formes de programmes à la télévision et a engendré l’annulation de nombreux festivals culturels l’été 2003.
+6 % de chômeurs en 2003. L’année 2004 et le début 2005 n’est pas meilleur. Or, la droite répète depuis toujours qu’elle hérite de la mauvaise gestion de la gauche, qu’elle redresse le pays pendant deux ans et que la gauche revient au pouvoir et profite de leurs résultats 6 mois après (en 1988 et en 1997 avec Jospin). Raffarin a été 3 ans au pouvoir, la situation n’a pas été pour autant meilleure.
Les chiffres commencent cependant à chuter depuis quelques mois. Cela dit, certains s’inquiètent de l’augmentation des RMIstes (qui ne sont pas considérés comme chômeurs) et constatent une mutation démographique qui fait disparaître les personnes âgées des statistiques du chômage (le baby boom arrive à l’âge de la retraite). Cette chute du chômage serait statistique, la croissance ne permettant pas de créer des emplois.
Il allège l’éducation nationale et mets de la police à l’école si demandé.
Il ne donne aux chercheurs comme ultime recours que de menacer de démissioner car le budget de la recherche chutte (sauf lutte contre certaines maladies) :
-1,3 % en 2003 (inflation à +2%)
+3,9 % en 2004
Soit sur 2 ans +2,5% pour une inflation de +4,4%
Mais bientôt le budget de recherche correspondra à 1% du PIB comme voulu par l’UE.
Les conclusions des états généraux de la recherche effectués en 2004 ne sont pas écoutées, les chercheurs reprennent le mouvement social en 2005, 2006 et 2007.
Il tente d’inventer un nouvau délit : celui d’interruption involontaire de grossesse en novembre 2003, il découvre que ce délit est très problématique juridiquement en particulier à cause de la loi sur l’IVG et retire donc le projet (après avoir fait la loi et non avant de la voter !).
Augmentation du prix du tabac pour santé publique, limitée en janvier (10% au lieu de 20%) pour le consommateur mais pas pour les recettes qui basculent sur les producteurs (c’était donc bien d’abord pour faire de la thune).
Cela dit, depuis 98 -1,8 million de fumeurs et entre 2004 et 2005 c’est 50% de jeunes fumeurs qui ont été sauvés en n’ayant pas commencé. Cette situation permet également de changer les mentalités et de prendre plus facilement en compte les dernières études scientifiques de 2006 sur le tabagisme passif. Les collectivités, et l’Etat en premier, ne peuvent plus accepter d’imposer un tabagisme passif en lieu clos à leurs usagers.
MrGirafe dit: C'est un peu orienté mais assez objectif finalement.
"un peu orienté" ??
tehem dit:"un peu orienté" ??
Ben, peut être que tu n'y vois que des points négatifs, mais il y en a tout plein qui peuvent être considérés comme positifs, selon le point de vue...
Et c'est surtout pour rappeler le décalage entre le Chirac des promesses, de la fracture sociale, de l'étatisme et le Chirac des actes.
Tu as oublié cette histoire de fin d’indemnisation des chomeurs dits “recalculés” par la suite, la tentative de faire sauter la CMU (seule la mobilisation, conduite par MSF, a sauvé ce magnifique outil), le démentellement de la loi votée sous Jospin pour limiter les licenciements, le démentellement de la limitation du temps de travail via les heures sups et autres stratagèmes… et côté point positif : une hausse record du SMIC.
Tombé sur cet article de la presse belge… Sanglant. Je pense que les TTciens wallons identifieront mieux que moi la tendance du canard (le journal du mardi)- probablement pas trop à droite. C’est toujours bon de savoir d’où on parle…
Le petit Nicolas et ses grands amis
Vu de Belgique, les médias français ont tous rallié Nicolas Sarkozy. Par connivence ou par calcul.
Les Français ne s’en rendent peut-être plus compte tellement ils ont le nez dedans, mais vue d’ici la manière dont la quasi-totalité des médias s’est rangée en ordre de bataille derrière Sarkozy est proprement sidérante. Ce type peut dire tout et son contraire sans que personne ou presque ne s’en émeuve, de même qu’est notée comme anecdotique l’incroyable posture qui consiste en tant que ministre de l’Intérieur à organiser une élection à laquelle on se présente.
De plus, question conneries, Sarkozy se permet tout et effrontément sans que quiconque relève la supercherie : plus c’est gros, mieux ça passe. Un exemple : dans la seule émission de TF1 du 5 février, il assène que la moitié des salariés français gagnent le smic ; vérification faite, ils sont 17 %. Il parle du baril de pétrole qui aurait atteint 90 dollars alors qu’en réalité il n’a jamais dépassé les 78 dollars ; puis, emballé par sa démonstration, il évoque ces temps affreux où l’inflation, en France, était à 24 %. Depuis que les statistiques existent, le pic le plus élevé indique 14 %. Tout faux, donc, et plus grave que la “bravitude” lâchée par Ségolène Royal. Mais peu importe, c’est elle qui est conne. D’ailleurs, une femme, hein…
Comment expliquer cet alignement ? Eh bien, c’est une belle histoire d’amitié entamée en 1983, et cultivée et arrosée sans relâche depuis. Patiemment, le déjà futur président de la République s’est fait pote avec ceux qui dirigent les entreprises de presse et les journalistes qui vont avec : Martin Bouygues (TF1), Serge Dassault (Le Figaro, L’Express, L’Expansion et des cadors de la presse régionale), Arnaud Lagardère (Paris-Match, Le Journal du dimanche, etc.), Alain Minc (président du conseil de surveillance du Monde), François Pinault (Le Point) et le milliardaire Bernard Arnault, très présent dans la presse économique. J’en passe. Du beau linge. Tous de droite. Est-ce à dire que tous les journalistes de ces organes de presse roulent sciemment pour Sarkozy ? Evidemment non, mais comment aller à l’encontre de la ligne éditoriale de son patron sans risquer sa tête – comme Alain Genestar (pas vraiment un gauchiste), le boss de Paris-Match, viré pour avoir publié des photos de Cécilia Sarkozy et de son amant ? Et puis, dans le fond, il est plus facile de se glisser dans le courant dominant que de ramer à contre-courant. Puisque les jeux sont faits, nous dit-on, pourquoi passer pour le ringard de service ? Je vous le demande. Tous les journalistes ne sont pas des héros.
Cette presse bien-pensante court pourtant un double risque : écœurer les électeurs et une fois de plus leur donner l’impression qu’ils n’ont pas le choix, que l’affaire est pliée. Sans remonter jusqu’à Balladur en 1995 qui allait triompher les doigts dans les narines, c’était cousu, rappelons-nous le référendum de 2005 sur la Constitution européenne. L’immense majorité des médias militaient pour le oui, et c’est tout juste si on ne traitait pas d’inciviques ou de traîtres à la patrie les Français qui trouvaient le gâteau indigeste. Cette année-là, le mépris des élites autoproclamées fut tel qu’elles se trouvèrent fort dépourvues lorsque le non fut venu.
Quoi qu’en pensent – et on s’en fout un peu – les Glucksmann, Finkielkraut, Gallo, Hanin et autres retourneurs de veste, Sarkozy traîne dans son sillage agité un bric-à-brac de brutalité, de démagogie et d’arrivisme aux relents berlusconiens. Que la presse béate à sa botte continue à confondre journalisme et stratégie de communication, et elle en dégoûtera les Français. Pas trop tôt, j’espère. Pile poil au deuxième tour. Sans Le Pen.
Léon Michaux
Le Journal du mardi
Deckard dit:"Sarkozy, Nicolas. Homme politique français. D'origine hongroise, il quitta la France après sa défaite aux présidentielles de 2007, victime de sa propre loi sur l'immigration choisie"
Stéphane Guillon
Deckard dit:Un brin d'humour ne peut pas faire de mal...
ça c'est sûr !!!
c’est encore de l’humour ?
“J’ai voulu la création de l’UMP (…). Cette formation politique a choisi de soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy(…). C’est donc tout naturellement que je lui apporterai mon vote et mon soutien.”
je trouve cet homme extraordinaire : un véritable animal politique
Le monde du jeu loin du monde politique ? Days of Wonder vient d’intégrer Croissance Plus une association d’entreprises qui vise à développer le financement des entreprises françaises et la flexibilité du marché du travail. Croissance Plus est de notoriété publique proche de Nicolas Sarkozy.
L’info sur le site Croissance Plus
Sarkozy a utilisé le mot “conquérance” au lieu de “concurrence” (source : Marianne).
Google :
Sarkozy/conquérance : 9 réponses
Royal/bravitude : 160000 réponses
Sexisme ? Média aux ordres ? Peur des représailles ? Un peu de tout ça ?
Ce n’est pas tout simplement la différence entre une langue qui fourche et l’invention d’un néologisme douteux ?
xavo dit:Le monde du jeu loin du monde politique ? Days of Wonder vient d'intégrer Croissance Plus une association d'entreprises qui vise à développer le financement des entreprises françaises et la flexibilité du marché du travail. Croissance Plus est de notoriété publique proche de Nicolas Sarkozy.
L'info sur le site Croissance Plus
Proposition lue sur le livre blanc de ce cercle de dirigeants à particule :
"PROPOSITION 25 : Rendre obligatoire la publication des rémunérations les plus
élevées des principaux dirigeants de l’entreprise dans toutes les entreprises
françaises, cotées ou non
CroissancePlus souhaite que soit étendu le dispositif mis en place par la Loi NRE pour les
sociétés cotées et recommande la publication des éléments suivants pour les dirigeants ou
collaborateurs bénéficiant des rémunérations plus élevées, dans toutes les sociétés françaises :
- le salaire fixe et variable
- le montant des sommes versées dans le cadre des dispositifs de participation et intéressement
- les avantages en nature : logement, voiture, plan d’épargne retraite …
Le nombre de dirigeants soumis à cette obligation de publicité serait variable en fonction des
effectifs de l’entreprise.
Les avantages de ces mesures :
- développer véritablement des pratiques modernes de transparence dans le management
des entreprises françaises
- soumettre au même régime les dirigeants d’entreprises cotées et les dirigeants
d’entreprises non cotées, la différence de traitement dans ce domaine apparaissant
difficilement justifiable.
- combattre le culte malsain du secret sur les questions d’argent en France et notamment
l’hypocrisie liée à l’enrichissement des dirigeants d’entreprises
- donner une vision précise et juste des rémunérations perçues en France par les
dirigeants d’entreprise et lutter contre les abus."
Grâce à DOW nous allons bientôt savoir ce que gagne un grand éditeur de jeux de société.
bertrand dit:Les élections vues par la presse internationale dans Courrier International du 22 mars
LAMENTABLE !
2 numéros différents la même semaine, vendu au prix de 3€ chacun pour seulement 6 pages qui diffèrent
C'est du foutage de gueule
Philippe dit:Ce n'est pas tout simplement la différence entre une langue qui fourche et l'invention d'un néologisme douteux ?
C'est-à-dire ?
loic dit:Philippe dit:Ce n'est pas tout simplement la différence entre une langue qui fourche et l'invention d'un néologisme douteux ?
C'est-à-dire ?
Si j'ai bien compris, Sarkozy n'articule pas très bien à cause de la fatigue et de ses postes importants qu'il occupe -lui qui a de l'expérience et une envergure de chef d'Etat- alors que Royal utilise des mots qui n'existent même pas et c'est une femme.
Puis Sarkozy quand il parle de sous-marins il répond juste à la question qui était mal posée mais Royal elle, elle dit n'importe quoi et répond à côté.
Puis Royal elle commence par donner sa vision de La France quand on lui demande ses propositions concrètes et elle donne ensuite ses propositions concrètes alors qu'on ne se rappelle plus de sa vision de La France et ça c'est pas normal !
En revanche, Sarkozy a présenté sa vision de La France implicitement, depuis 5 ans qu'il est au gouvernement et on connait quelques unes de ses propositions concrètes qu'ils sait nous donner au bon moment pour qu'on ait le temps de bien comprendre la profondeur de ses mots -qu'il n'articule pas toujours très bien-
Ouah, je viend de mater la liste des parrainages et deux maires de petitis bleds près de là où je vais en vacances ont soutenu Le Pen ![]()
J’ai reçu ça, les connaisseurs en biographie de Sarkosy peuvent-ils dire ce qui est vrai et faux? :
Devinez devinez devinez qui je suis !!!
Indice : personnalité politique française.
Je suis issu d’une famille hongroise qui a collaboré avec le régime
nazi durant la guerre et a fui la Hongrie pour éviter d’être jugée
pour collaboration après la Libération.
Dans ma jeunesse je participe à des manifestations contre les
étudiants grévistes.
Contrairement à ce que j’essaye de faire croire je ne suis pas le
candidat de la « rupture » ou de la « nouveauté » en politique.
Je suis entré en politique sous Giscard il y a 30 ans et j’ai été
plusieurs fois ministre, député, maire, président de Conseil
Général.
À l’époque de la catastrophe de Tchernobyl j’était délégué
interministériel au nucléaire et c’est moi qui ai mis en place la
campagne de désinformation prétendant que le nuage de Tchernobyl
s’est arrêté aux frontières de la France. J’ai fait cependant
disparaître cet épisode de ma vie politique de ma biographie
officielle sur le site internet du ministère de l’Intérieur.
Ministre de l’économie durant une partie du gouvernement Raffarin,
j’ai défendu la rigueur et la baisse des dépenses publiques.
J’ai réalisé l’ouverture du capital d’EDF-GDF et me suis engagé à
ce que jamais cette entreprise ne soit privatisée. J’ai renié cet
engagement en 2006 en privatisant GDF, je suis donc un menteur.
Ministre de l’Intérieur depuis 2002, j’ai mis en place de
nombreuses lois liberticides et j’ai réussi à faire
exploser
l’insécurité alors que j’étais censé la faire diminuer.
Je suis directement responsable du déclenchement de la révolte des
banlieues en 2005 par ma politique répressive et mes propos
insultants envers les habitants de ces banlieux.
J’ai mis en place la loi CESEDA qui organise l’immigration choisie
au profit des capitalistes et j’ai mené la chasse à l’enfant en
expulsant les enfants sans-papiers, parfois en les séparant de
leurs parents.
J’ai fait obtenir la Légion d’Honneur à un de mes amis qui se
trouve être un maire d’extrême-droite ayant été condamné à
plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale. D’ailleurs
mon conseiller politique, Patrick Devedjian, est l’un des membres
fondateurs d’Occident, ancien groupe
d’extrême-droite terroriste et
antisémite.
J’ai repris l’un des slogans de Jean-Marie Le Pen « la France tu
l’aimes ou tu la quittes » et je défends ses thèses que ce soit sur
l’immigration ou l’insécurité.
Je me vante d’ailleurs d’avoir l’électorat du Front National pour
moi.
Je suis un fervent partisan des États-Unis, de George Bush et les
néoconservateurs américains m’apprécient beaucoup.
Je suis pour la guerre en Irak et je suis venu apporter mon soutien
à mon ami Georges Bush.
Je me suis fait photographier lui serrant la main et,
pour paraître plus grand, j’ai fait truquer cette photo.
Lors de l’affaire Clearstream j’était au courant depuis le début
que mon nom était présent dans les listings et j’ai laissé faire
dans le but d’apparaître comme une victime.
J’ai même déclaré que je souhaitais voir « pendus à un crochet de
boucher » ceux qui ont mis mon nom sur les listings.
Il y a plusieurs mois, j’ai dévoilé à la TV qu’une opération
d’arrestation de terroristes allait avoir lieu et j’ai ainsi risqué
de faire échouer cette arrestation.
Dans une de mes visites électorale en Corse, aux frais du
contribuable, j’ai utilisé pour
moi le seul hélicoptère de l’île.
Un enfant s’est le même jour gravement blessé en randonnée et il
est mort car il n’a pas pu être emmené aux urgences à temps,
puisqu’il n’y avait plus d’hélicoptère disponible pour l’y emmener.
Je suis, je suis…
loic dit:Philippe dit:Ce n'est pas tout simplement la différence entre une langue qui fourche et l'invention d'un néologisme douteux ?
C'est-à-dire ?
Sarkozy commettrai une gaffe pyschomotrice alors que Royal une gaffe intellectuelle. C'est plus clair ?
Monsieur Lapin dit:Ouah, je viend de mater la liste des parrainages et deux maires de petitis bleds près de là où je vais en vacances ont soutenu Le Pen
c'est motif à crémation de mairie, companero ? Ou une bombita ?