Elections 2007 : La droite, carnet de campagne

parce que le lobby des jeunes est sans doute moins persuasif que le lobby automobile et le lobby alcoolique…

et pis c’était mieux de mon temps !! :holdpouic:

xavo dit:...Pourquoi axer toute son action sur eux alors qu'il y a tant à faire par exemple au sein des couples et des familles ou sur la route ou contre l'alcool ?


Je suis assez d'accord pour interdire et le mariage et la route. Niquons librement et tous à vélo ! ¡viva la revolución!
El comandante dit:... Niquons librement et tous à vélo ...


c'est comme la proposition d'un depute de faire des enfants sur une grande echelle, ce n'est pas tres pratique :lol:

A

On dit qu’à Neuilly, il n’y a pas de logements sociaux. C’est faux. J’en connais au moins un. Pas cher. ( Canard Enchainé du 28/02/07 ). :lol:

J’ai lu Le Canard Enchaîné et, même si j’étais sceptique au départ sur la chose, j’avoue être pour le moins troublé par ces passe-droits/avantages car le ou les journalistes qui ont écrit ce papier sont extrêment précis dans leurs affirmations qui sont largement étayées.

Le Canard avait contacté Sarko il y a une semaine sur le sujet pour avoir son avis. Un droit de réponse avant parution , en quelques sorte. Il n’a pas répondu … il avait égaré le courrier ! Enfin, c’est ce qu’il dit … Ce n’est pas une blague. :lol:

Appliquons la Tolérance zéro ! Une sanction exemplaire dès le 1er délit !

Appliquons la Tolérance zéro ! Une sanction exemplaire dès le 1er délit !

Le programme de l’UMP : “travailler plus : chacun doit pouvoir travailler plus s’il le souhaite (plus longtemps et plus vieux) et inversement”. C’est mignon.

Comme s’il suffisait d’alléger les charges sur les heures sup., de généraliser le travail le dimanche et de favoriser la garde des enfants pour que cela soit possible.

1/ les heures supplémentaires sont imposées aux salariés qui risquent un licenciement en cas de refus (et l’UMP propose de faciliter les licenciements via un contrta unique). L’UMP ne propose pas de donner la possibilité au salarié de refuser les heures sup, donc pas vraiment le libre choix de son temps de travail mais juste la possibilité pour l’employeur de faire travailler plus ses salariés.
2/ le chômage est massif en France et celui des + de 50 ans est pléthorique (on voit même une campagne de pub en ce moment). Que propose l’UMP pour pouvoir travailler après 60 ans ou plus ? Rien. Il prétend juste donner le droit de le faire, mais comment cela serat-t’il possible et quelles conséquences cela aura-t-il sur le chomage des - de 60 ans ? Plus globalement, quelles conséquences pourra avoir un recours massif a des heures sup. peu couteuses sur l’embauche ?
3/ Les maladies professionnelles sont en augmentation constante : le travail fait mal, trés mal et de plus en plus mal. Il n’en parle même pas. Ca sonnerait évidemment assez mal à côté du discours sur la valeur “travail”.
4/ Quid du problème du non paiement des heures sup ? Rien.

Clairement, ce n’est pas le libre choix du salarié à travailler plus qui est défendu ici (sauf via la possibilité de garde d’enfants) mais juste quelques mesures de dérégulation du marché du travail qui profiteront surement à l’économie française et aux salariés qui en bénéficieront… mais à quel prix ? Et quand cela s’arrétera-t-il ?

Je précise tout de suite que ceci n’est pas le copié-collé d’un argumentaire du PS mais bien des réflexions personnelles même si elles sont je le reconnait plutôt à charge. Notez au passage que Bayrou s’aligne sur l’UMP sur la question des heures sup.

L’argument “travailler plus pour gagner plus” est d’autant plus fort lorsque l’on sait que les gros entrepreneurs (je ne parle pas des artisans dont pas mal galèrent) n’ont pas besoin de travailler plus pour gagner plus : il leur suffit de placer des monceaux d’argent, et de réduire le personnel pour augmenter leurs bénéfices et ceux des actionnaires… Travailler plus? C’est plutôt : moins de travail pour plus de bénéfices.

Voici ma vision qui est celle d’un employeur.

1/ Je n’ai jamais eu un de mes collaborateurs qui est venu vers moi pour me dire: " j’aimerais travailler plus ".

2/ En réalité les heures sup ne sont réalisées que lorsque j’ai du travail à donner. Et dans le discours de Sarkozy, on a l’impression que le travail est à la carte, comme si un salarié qui veut travailler plus, il lui suffit de le demander… et je lui donne. Cela ne marche pas comme cela. C’est même une hérésie. Un mensonge.

3/ En revanche, il m’arrive d’avoir à demander qui veut bien faire des heures sup ( en raison d’un volume de commande momentanément fort ). C’est sur la base du volontariat, et en règle générale seul 15% des salariés sont près à venir ( problème de disponibilité, pas d’intérêt perso… ).

4/ Enfin , le volume d’heures sup dispo est largement suffisant pour faire face au pointes brutales d’activité.

5/ Pour en finir, au delà de ce volume, je pense réellement qu’il faut en faire bénéficier d’autres personnes. Et là, je recrute du personnel intérimaire ou j’embauche.

Inquiétude au QG de Sarkozy : “On tourne en rond”

LEMONDE.FR | 07.03.07


C’est un ministre UMP qui confie, sidéré : “Ma fille de vingt ans va voter Bayrou.” Un conseiller de Nicolas Sarkozy qui lâche : “Pourvu que Ségolène Royal tienne.” Un député du parti majoritaire qui s’alarme : “En appelant à donner des parrainages à Le Pen nous allons transformer le second tour en un référendum contre nous.” Depuis deux semaines, l’atmosphère autour de Nicolas Sarkozy est devenue plus opaque, plus angoissée.



Lui-même n’a pas la réponse à ces questions qui tournent en boucle dans son “QG” : jusqu’où ira François Bayrou, qu’un sondage LH2 place désormais à 20% d’intentions de vote? Ségolène Royal maintiendra-t-elle son écart avec lui? Jean-Marie Le Pen a-t-il tendu un piège à l’UMP en quémandant ses parrainages? Comment Jacques Chirac annoncera-t-il, la semaine prochaine, son retrait de la vie politique en mai? A-t-on vraiment besoin de son soutien? “On ressasse. On tourne en rond”, lâche un membre de l’équipe de campagne.




“IL NOUS FAUT DES IDÉES NOUVELLES”


Cette sensibilité exacerbée est à peine apaisée par les sondages, qui continuent de donner M. Sarkozy en tête au premier tour et vainqueur au second. Car l’impression demeure que tout peut changer ou être interprété à son détriment : que le candidat reste stable et les sondeurs concluent à la stagnation. Qu’il perde un demi-point, et ils diagnostiquent un effritement. “Au contraire de 1995 et 2002, les enquêtes de la troisième semaine de février ne nous donnent pas le résultat”, admet Jean-Michel Goudard, ancien conseiller du chef de l’Etat passé chez Sarkozy. Relativisant “le phénomène Bayrou” – “un rejet du système plus qu’une adhésion”, il lance : “Il n’y a pas le feu”. Mais alors pourquoi M. Sarkozy, qui ignorait jusque-là le candidat de l’UDF, brandit-il désormais le spectre “de la IVe République” pour le décrédibiliser? Pourquoi François Fillon torpille-t-il le Béarnais en déclarant : “Sa stratégie est dangereuse. Quand il n’y pas de différence entre droite et gauche, il n’y a plus qu’à choisir entre Laguiller et Le Pen”?

Le Pen justement. Jusque-là, consigne avait été donné à l’équipe de défendre la présence au premier tour de tous les courants de pensée au nom de la “démocratie”, même si en privé les sarkozystes admettaient : “Si Le Pen n’est pas candidat on est morts.” En déclarant qu’il se “battrait” pour que M. Le Pen ait ses parrainages, M. Sarkozy a surpris ses proches. “On voit déjà que le PS se prépare à faire de Sarkozy le Le Pen de 2002”, s’alarme un député.

D’autres ajustements stratégiques donnent le hoquet à la campagne de l’UMP. EADS, par exemple. Après avoir raillé les Etats qui “ne sont pas les investisseurs les plus avisés”, M. Sarkozy a plaidé pour une augmentation de la part de l’Etat dans le capital de l’avionneur… deux jours après M. Bayrou et Mme Royal. “Il nous faudrait des idées nouvelles”, s’impatiente un ministre.

Enfin, M. Sarkozy jongle toujours avec ses deux emplois du temps de candidat et de ministre. Mardi, il a appris que M. Bayrou avait passé près de dix heures aux Salons de l’agriculture et de la machine agricole. Mme Royal, elle, séjourne 48 heures à Berlin. En traversant le Val-d’Oise pour se rendre, mardi soir, à un meeting à Cormeilles-en-Parisis, il a vu les affiches de son rival UDF l’annonçant à Argenteuil le 21 mars. “Les autres montrent qu’ils sont disponibles, explique un conseiller. Dès que Nicolas aura quitté Beauvau, ça va changer la donne.”

Jacques Chirac «s’adressera aux Français» dimanche à 20h à la télévision sur ses intentions pour l’élection présidentielle, a annoncé l’Elysée jeudi.
A moins de sept semaines du premier tour de l’élection présidentielle, Jacques Chirac, 74 ans, ne semble pas en position de se lancer dans la course à l’Elysée. Mais le président pourrait se prononcer sur un éventuel soutien.

Et s’il se présentait?

Chirac et la presse européenne:

Le président français Jacques Chirac a annoncé dimanche 11 mars qu’il ne se représenterait pas à la prochaine élection présidentielle. La presse européenne dresse un bilan critique de ses deux mandats successifs à la tête de la France.

Extraits des publications suivantes:
Belgique - De Standaard, Autriche - Der Standard, Royaume-Uni - Financial Times, France - Les Echos, Allemagne - Frankfurter Allgemeine Zeitung, République tchèque - Lidove noviny, Italie - Corriere della Sera

Belgique - De Standaard
“C’est la fin de douze ans de présidence et de 45 ans de carrière politique. C’est aussi la première fois dans la Ve république qu’un président français cède volontairement le pouvoir”, analyse Frank Renout, correspondant du quotidien à Paris. “Chirac n’a jamais été un idéologue. Pendant que le monde changeait, que les frontières s’ouvraient, que l’économie se libéralisait, le président a essayé de gérer aussi bien qu’il le pouvait l’héritage historique, culturel et économique français. On raconte même en plaisantant que le musée des arts primitifs de Paris, le Musée du Quai Branly, est l’unique résultat tangible de ce que Chirac a réalisé dans son propre pays. Les dernières années n’ont effectivement montré aucune idéologie, aucune vision, aucune mission pour l’avenir.” (12.03.2007)


Autriche - Der Standard
Le président français sortant Jacques Chirac était apprécié pour son insolence politique, constate Stefan Brändle. Sa popularité “tient peut-être au fait qu’il n’a pas fait croire à ses électeurs qu’il suivait une orientation politique (…). Mais les Français le savaient : en se mettant en avant, Jacques Chirac mettait son pays en avant sur la scène internationale. Son programme politique, c’était la France. Jacques Chirac n’est ni de droite ni de gauche, il est gaulliste, c’est-à-dire un ardent Français. Alors qu’en 1995, sa première décision consistait à reprendre les essais nucléaires dans le Pacifique Sud malgré l’opposition internationale, il essayait il y a encore trois jours, à l’occasion de son dernier sommet européen, de vendre le parc nucléaire français comme source d’énergie renouvelable.” (12.03.2007)


Royaume-Uni - Financial Times
“Beaucoup de commentateurs s’accordent à dire que le ‘chiraquisme’, en dehors du soutien aux agriculteurs, est un concept creux”, écrit Martin Arnold. “Eternel opportuniste, [Jacques Chirac] a hésité sur beaucoup de sujets importants, dont l’élargissement de l’UE, le libre-échange, l’euro et la semaine de 35 heures. En 1995, il a promis aux électeurs qu’il mettrait fin à la ‘fracture sociale’ mais le chômage reste élevé parmi les ouvriers non-qualifiés et la communauté immigrée musulmane, toujours peu intégrée. (…) Pourtant, même ses détracteurs lui concèdent quelques réussites. Ils le félicitent pour avoir admis la responsabilité de l’Etat français dans la déportation des Juifs sous l’occupation allemande durant la Deuxième Guerre mondiale. Et en 2003, il a poussé la ‘Vieille Europe’ à s’opposer à l’invasion américaine de l’Irak et a prévenu des dangers de l’unilatéralisme américain.” (12.03.2007)


France - Les Echos
L’éditorialiste Françoise Fressoz considère que la présidence de Chirac a été marquée par “deux catastrophes politiques : la dissolution ratée [de l’Assemblée nationale] de 1997 et le ‘non’ au référendum sur le Traité constitutionnel européen, qui ont révélé la même faille. Jacques Chirac n’a pas su donner de sens à l’aventure européenne. Hier soir, il a voulu rattraper le temps perdu en lançant solennellement : ‘Il est vital de poursuivre la construction européenne. C’est notre avenir qui est en jeu.’ Mais que ne l’a-t-il dit plus tôt ! Le paradoxe est qu’il est difficile de trouver dans l’histoire de la République un président plus ouvert au monde. Son refus obstiné de la guerre en Irak, qui lui vaut aujourd’hui un flot d’hommages après un torrent de critiques, vient de sa volonté d’éviter à tout prix un choc des civilisations.” (12.03.2007)


Allemagne - Frankfurter Allgemeine Zeitung

Michaela Wiegel fait état de “deux ruptures dans la politique étrangère de la France” pendant le mandat de Jacques Chirac. “La première rupture, le différend avec les Etats-Unis par rapport à la guerre en Irak, a été provoquée volontairement par le président français. La deuxième rupture concerne la prise de distance de la France par rapport au processus d’intégration européen (…). C’est précisément Jacques Chirac, dont la carrière politique a été très marquée par la guerre froide, qui s’est détaché dès le début de sa présidence en 1995 du modèle de pensée de cette ère pendant laquelle l’équilibre des blocs était au-dessus de tout. Pour la première fois depuis la crise de Suez de 1956, Jacques Chirac a remis en question le pacte de solidarité avec les Etats-Unis (…) en menaçant d’utiliser le droit de veto de la France au Conseil de sécurité de l’ONU, en plein milieu de la crise irakienne. Les tentatives de la France de rallier à sa position les grandes puissances russe et chinoise, des partenaires européens comme l’Allemagne et la Belgique, ainsi qu’un grand nombre d’Etats d’Amérique du Sud et d’Afrique au sein d’une sorte de contre-alliance anti-américaine sont sans précédent. Toutefois, contrairement à Gerhard Schröder, qui était en pleine campagne électorale, il ne s’agissait pas pour Jacques Chirac, très expérimenté en matière de politique étrangère, de vérifier les réflexes pacifistes de ses compatriotes.” (12.03.2007)


République tchèque - Lidove noviny
Le président Jacques Chirac a certes défendu l’Europe, mais il a également contribué à la bloquer, écrit Milan Rokos à propos d’un “des derniers dinosaures de l’Europe politique”. Il juge ambivalent le comportement du président français à l’égard de la République tchèque.“Il a certes soutenu l’élargissement de l’UE aux pays d’Europe centrale et orientale, mais lorsque les petits nouveaux se sont rangés du côté des Américains lors de la guerre en Irak, il leur a fait savoir avec arrogance qu’ils avaient ‘manqué une bonne occasion de se taire’. De même, il n’a jamais vraiment goûté le libéralisme incarné par la plupart des pays de la ‘nouvelle Europe’… Son successeur devra cependant faire beaucoup d’efforts pour gagner autant de visibilité que lui sur la scène politique internationale.” (12.03.2007)


Italie - Corriere della Sera
Massimo Nava, correspondant à Paris du quotidien, constate que Jacques Chirac n’a pas officiellement donné son soutien à Nicolas Sarkozy, ni désigné de dauphin. “Il y a un passage dans le discours de Jacques Chirac où beaucoup ont cru voir un viatique en faveur de Sarkozy, lorsqu’il a évoqué la lutte contre la criminalité conduite avec succès (…). Mais Sarkozy s’est imposé comme un homme de rupture avec une méthode, un système, une mentalité gouvernementale très souvent ouvertement en contraste avec Chirac. Il ne pouvait donc pas en recevoir la bénédiction. En tête des sondages, Sarkozy fait l’équilibriste : d’un côté il cherche à séduire l’électorat d’extrême droite, de l’autre il veut se démarquer de Chirac en promettant aux classes moyennes la modernisation du pays et des réformes économiques”. (12.03.2007)

(sources: Eurotopics

Au sujet du message présidentiel du 11 mars, L'homme de la pampa dit:Sarkozy est le grand perdant du soir. Chirac l'a laminé sans même le citer mais en le visant avec fermeté.
"[...]D'abord, ne composez jamais avec l'extrémisme, le racisme, l'antisémitisme ou le rejet de l'autre. Dans notre histoire, l'extrémisme a déjà failli nous conduire à l'abîme. C'est un poison. Il divise. Il pervertit, il détruit. Tout dans l'âme de la France dit non à l'extrémisme.
Le vrai combat de la France, le beau combat de la France, c'est celui de l'unité, c'est celui de la cohésion[...].
De même, il serait immoral et dangereux de laisser, sous l'effet d'un libéralisme sans frein, se creuser le fossé entre une partie du monde de plus en plus riche et des milliards d'hommes, de femmes et d'enfants abandonnés à la misère et au désespoir. Le devoir de la France, c'est de peser de tout son poids pour que l'économie mondiale intègre la nécessité du développement pour tous."
Dans les 15 jours qui viennent Bayrou va atteindre des sommets.


bertrand dit:Bizarre...Aucun trictracien n'a encore parlé de moubourrage...Pourtant c'est le produit type pour cette expression :mrgreen:


RenaudD dit:Bon sans moubourer il n'a clairement pas soutenu Sarko. Pour le reste entre ce qu'il a voulu dire, ce qu'il a dit, ce qu'on a voulu entendre et ce qu'on a entendu, on a toutes les chances de ne pas l'avoir compris :wink:


L'homme de la pampa dit:
scand1sk dit:
Pour revenir à Bayrou, il me semble que d'un point de vue économique, il est encore plus libéral que son adversaire de droite. Donc par ce post tu incites insidieusement les gens à se ranger vers la gauche.

Tu me prêtes des intentions bien perverses, je ne fais qu'essayer de comprendre les sous-entendus de Chirac et de voir les analyses des autres intervenants. Or pour l'instant un seul a livré la sienne à savoir que chacun entend ce qu'il veut entendre.


L'homme de la pampa dit:
Je tente une autre analyse sans ouvrir de nouveau sujet pour ne vexer personne. Le discours de Chirac tout le monde s'en tape puisque seul Renaud a donné son avis. Pourtant lui et son entourage ont dû passer du temps à l'écrire. Triste fin qui ne fait pleurer personne.


Vinz dit:Bon allez, je veux bien donner mon avis sur le discours de Chichi :
Globalement, je l'ai trouvé plein de bons sentiments. Et puis on sentait quand même l'émotion. S'il n'y avait pas son bilan, ça donnerait presque envie de voter pour lui!
Sinon, sur son soutien ou non au petit Nico, voilà ce que j'en pense : dans ce que cite l'homme de la pampa, selon moi, ce n'est pas sarkozy qui est visé, mais plus Le Pen. Au vu des réactions (avant et après) le discours de Chirac, quand on voit tous les gars de l'UMP dire "Ah! C'est un grand homme! C'est sûr que le candidat qu'il soutiendra aura forcément toutes les qualités pour gouverner la France", on se dit que tout l'UMP sait qu'il donnera son soutien à Sarkozy. Signe supplémentaire de ce futur soutien : Villepin vient d'affirmer pleinement son soutien à Sarko.
Je pense que ça devait être juste un peu trop dur pour Chirac d'annoncer à la fois sa retraite et dire qu'il soutenait le candidat de son parti qu'il n'aime quand même vraiment pas beaucoup...

bigsam dit: Je suis d'accord avec Vinz. Sarko et l'UMP savent trés bien que Chichi va leur apporter son soutien.
Ils savaient aussi que ça se ferait en 2 temps :
- d'abord "bye-bye / mon bilan qu'il est bon / la France éternelle doît continuer a être l'étoile du Nord du monde libre"
- Puis à quelques jours d'écart "votez Nicolas"
Sarko l'a même dit implicitement dans une des émission où il était invité cette semaine.
Contrairement à Vinz, je ne crois pas que cette annonce en 2 temps soit parce que ça "faisait trop" pour Chirac, c'est de la simple stratégie : En adoptant hier soir un message de président sortant, impartial, au dessus de la mêlée, Chirac était certain de n'avoir quasiment que des réactions favorables du PS, de l'UDF et de l'UMP.
S'il s'était prononcé pour Sarko, les autres lui auraient tapé dessus et il aurait raté sa sortie.

Pensez-vous que les opérations immobilières de Sarkozy puissent avoir un effet sur les votes?

Je n’en suis pas persuadé mais si c’était le cas, est-ce que cela donnerait :
un report vers Le Pen des électeurs UMP qui veulent une rupture ?
un report vers Bayrou jugé plus propre ?

Je penche pour la première solution car il me semble que l’électorat de Sarkozy est aujourd’hui plus proche d’un Jean-Marie Le Pen paraissant plus lisse qu’en 2002 que de la droite démocrate-chrétienne.

Les malversations immobilières de Sarkozy auraient suffit à le griller dans beaucoup de pays où la morale est encore présente en politique.
En France, ça ne changera rien.

A mon avis, le report des voix ne se fera pas sur ce point, mais plutôt sur les déclarations de Srakozy candidat.
Ses appels du pied en direction du FN énervent certains membres de l’UMP, mais dans l’ensemble, les militants UMP resteront fidèle à leur champion.

Sarkozy est le plus démagogue de tous les candidats, avec Le Pen. Il promet vraiment tout et n’importe quoi.
Pourtant, il suffit de se rendre rue d’Enghien à Paris pour avoir un aperçu du futur Etat Sarkozy. Je n’en ai que les échos relayés par la presse, ça suffit pour se faire une idée.

L'homme de la pampa dit:Pensez-vous que les opérations immobilières de Sarkozy puissent avoir un effet sur les votes?


pour l'instant, il me semble que le relais médiatique est assez faible alors qu'on est à la limite de la prise illégale d'intérêt et de la corruption passive.
le dossier du Canard Enchaîné est très explicite mais son impact n'est pas à la hauteur des faits relevés.
on dirait qu'il y a consensus pour regarder ailleurs... :?
Kouynemum dit:
L'homme de la pampa dit:Pensez-vous que les opérations immobilières de Sarkozy puissent avoir un effet sur les votes?

pour l'instant, il me semble que le relais médiatique est assez faible alors qu'on est à la limite de la prise illégale d'intérêt et de la corruption passive.
le dossier du Canard Enchaîné est très explicite mais son impact n'est pas à la hauteur des faits relevés.
on dirait qu'il y a consensus pour regarder ailleurs... :?

Mais non! Sarkozy s'est dit qu'on sortait de 12 ans avec à la tête de notre pays le plus magouilleur de tous les politiques.
Du coup, c'est juste pour ne pas trop nous déshabituer qu'il fait tout ça... "Rupture Tranquille", quoi...