Elections en Italie

Excellente nouvelle!

Maldo

Législatives anticipées prévues les 13 et 14 avril en Italie…

C’est en cours, les derniers sondages mettaient Berlusconi devant, mais a priori sans majorité…

abraxar dit:comme symbole de l'italie du 21ème siècle, les grands electeurs ont élu un vieillard de 80 ans, sénateur à vie, président de la république. encore un qui va bien pouvoir comprendre les problèmes de la jeunesse. ça me désole !!!

je vois pas en quoi!
ils ont déja un chef d'état de plus de 80 pijes, à Rome, cela doit être sympa la retraite en Italie, pouront ce faire un backgammon, ou une crapette :mrgreen: l'air Méditéranéen, ça conserve :lol:



je retourne dans la Cage :clownpouic:

la Chambre haute, où il n’existe pas de prime de majorité relative, à 17 h 35, la coalition de droite obtiendrait 45,8 % des suffrages, contre 38,9 % pour la gauche.

À la Chambre des députés, l’écart serait de 2 points, en faveur de la coalition de droite : 42 % contre 40 %.

Participation : 81 %, en baisse par rapport à 2006 (83,5 %).

bon ben voila. Berlu is back… :|

ils sont un peu cons ces italiens parfois… :?

edit: mais bon, ils peuvent dire la même chose de nous…

Préambule : Notre connaissance de la vie politique italienne demeure un peu légère, quoi qu’il arrive.

Il semble que la droite choppe une majorité aux deux chambres, ce qui est signe de stabilité pour l’Italie. Mais aucun parti seul n’a la majorité.

La ligue du nord en Italie, peu fréquentable mais crédibilisée par son alliance avec le fréquentable Berlusconi a amélioré son score.
C’est l’autre grand vainqueur de ces élections. Parti populiste, régionaliste, anti-européen et anti-immigration, il a doublé son score au Sénat par rapport à 2006. Berlusconi devrait lui donner deux ministères et souhaite “mettre en place davantage de camps pour identifier les ressortissants étrangers qui n’ont pas d’emploi et sont acculés à la criminalité”.

Cela n’a pas grand chose à voir, la ligue du nord n’est probablement pas aussi extrêmiste que le parti nazi, mais j’aime bien rappeler (car c’est étonnant et on ne nous apprend pas exactement cela à l’école) comment les nazis sont arrivés au pouvoir en Allemagne : par les urnes, certe, mais surtout par calcul politicien !

Tout s’est joué en janvier 1933. Les dernières élections locales n’avaient donné que quelques voix à Hitler, son parti était sur le déclin.
Mais le gouvernement tombe pour je ne sais quelle raison, à l’époque, il fallait de larges coalitions pour gouverner.
Certains pensent mettre Hitler au gouvernement pour satisfaire les nazis et récupérer leurs voix pour passer les lois… mais Hitler veut être chancelier sinon rien.
D’un autre côté, le chef du gouvernement du moment a un passif avec son aile gauche avec qui il ne veut plus traiter et il pense pouvoir contrôler Hitler sans trop de problème, surtout au vu des derniers résultats électoraux.

Les politiques de l’Allemagne de l’époque font ce pari, ils acceptent qu’Hitler soit nommé chancelier et qu’il forme un gouvernement de coalition à droite.

Les partis en place ont donc, aux yeux de la population, légitimé les thèses et le parti nazi qui devient un parti comme les autres puisqu’accepté par les dirigeants de l’Allemagne.

Dès qu’il est nommé, Hitler demande des élections législatives pour redonner un nouveau visage au Reichstag.
Fin février, les nazis font brûler le Reichstag et accusent la gauche de l’incendie, les premiers camps de concentration sont créés pour eux.

Dans ce climat fortement instable, les nazis gagnent les élections début mars, fin mars Hitler obtient les plein pouvoirs… Tout cela par calcul politicien en janvier 1933…

Mussolini a pris le pouvoir avec ses chemises noires en 1922 par sa marche sur Rome, soutenu par un certain nombre de partis démocratiques italiens. Le roi n’a pas pu faire autrement que lui donner le gouvernement.
Ensuite, il a passé des lois anti-démocratiques pour faire en sorte qu’il obtienne la majorité absolue au parlement et a fondé ainsi un régime totalitaire fasciste (en 1925 apparement).

Aux dernières nouvelles, Sarkozy est le premier chef d’Etat à avoir félicité Berlusconi, suivi de Bush …