Ouais, j’ai lu çà. Ça râle beaucoup sur BGG d’ailleurs.
En jeux avec un plateau j’ai vu dans des top et dans des piles Rebirth et Orbit de Knizia.
J’ai l’impression que c’est l’un des salons les plus discrets en terme de com’ , en tout cas en média français. A part via Rue du jeu, j’ai eu l’impression qu’il y a eu très peu de retours en live par exemple, ou alors je ne suis pas dans les bons canaux (insta, twitter…). Il y a priori Fourmis qui semble bien. Forestry semble avoir de bons retours.
Retour dans la Ruhr après pas mal d’années à s’en tenir éloignés, notamment à cause d’une pandémie, mais pas seulement. Ça n’a finalement pas beaucoup changé ou alors en bien et en plus cher. Gros plaisir retrouvé, donc.
S’agissant des jeux, deux choses nous ont marqué : 1/la qualité des illustrations et de l’édition, avec des jeux vraiment beaux et souvent très chatoyants, 2/ beaucoup d’univers peuplés d’animaux anthropomorphes qui nous ont donné l’impression que Root et Everdell avaient fait des petits.
Le coup de coeur du festival a assurément été Echoes of time, joué avec deux autres français vendredi matin dans une ambiance survoltée. Commandé dans la foulée (et pas sur le festival où il était 10€ plus cher et en anglais). Hâte de m’y remettre pour voir s’il tient ses promesses.
Autres jeux très appréciés
A wild venture expliqué par l’auteur et acheté après la partie. L’esthétique donne tour de suite envie de s’y intéresser et permet de rendre plus abordable un jeu pas si évident (centaine de cartes uniques, scoring tordu, concepts assez inhabituels etc.). Il aura peut-être contre lui, des parties un peu longues. On verra si la connaissance des cartes et des mécaniques permettent de suffisamment réduire le temps de jeu.
Dans la même catégorie, Etherstone, partie décontractée avec des Néerlandais avec lesquels on a beaucoup ri. Encore un univers très esthétique. Difficile de se prononcer sur le jeu après une partie avec une distribution aléatoire des cartes. On en refait une le soir avec les decks recommandés pour débuter et même frustration de ne pas maîtriser sa main (7 cartes pour toute la partie sans pioche). Hâte d’essayer le draft.
Toujours dans la même catégorie, Lost Lumina, expliqué d’une main de maître par une youtubeuse américaine. Une bête histoire de territoire, mais avec un système de cartes très malin. Encore des animaux anthropomorphes.
Le soir Formidable farm de l’inusable Friese qui revient au jeu très épuré. On retrouve l’originalité et le trollesque du bonhomme dans un jeu de tambouille de ressources. A voir si ça tient sur la longueur, mais pour l’instant c’est du tout bon.
Enfin, la très vite pliée partie de Tag team a suffi à nous convaincre que c’est une réussite. Il devrait rejoindre la ludo d’ici peu. (On me dit dans l’oreillette que c’est chose faite).
C’était très sympa, mais pas suffisamment pour franchir le pas tout de suite.
Arigato expliquée par l’autrice avec laquelle nous faisons un début de partie. Jeu de draft très dynamique ( sur 5 cartes 3 sont gardées et 2 passées) qui demande de beaucoup prévoir pour répondre aux objectifs et contraintes de pose. Peut-être un poil trop de réflexion en toute fin de festival pour complètement apprécier. On va tout de même le surveiller.
Leaders nous a séduit par la beauté de l’édition. C’est très bon, mais le côté abstrait est moins pour nous. Mon comparse trouve cela un poil surproduit.
Légions on retrouve avec grand plaisir l’univers d’Abyss. Il s’agit cette fois de tire à la corde à la Hanamikoji, l’originalité venant de la force de chaque carte. Celui qui joue la plus faible joue en premier et choisit aussi en premier dans un mini marché de trois cartes dont une est cachée. L’autre aura moins de choix mais déclenchera une attaque dans la couleur de la carte non sélectionnée. Amusant mais pas suffisamment différent de ce qu’on a déjà dans la ludo. On regrettera les affreux jetons en plastique et les icônes imbitables sur les lieux. Du texte aurait été bien mieux.
Mouaif
Bohémian Indéniablement joli et tout aussi indéniablement léger. L’anglais pour un jeu sur Paris m’a géné. On verra quand il sera en ventes flash.
Altay du deckbuilding avec un plateau et un marché fixe. C’est joli et pas passionnant. Mention spécial à l’animateur : “non, mais là j’ai adapté les règles pour que vous puissiez jouer au jeu sur le plateau de l’extension sans l’extension”.
C’était vraiment pas génial
Fourmi, j’ai eu envie de jouer àMyrmes tout au long des qq tours de jeu… Ça a été un peu moins pire en jeu que ce que l’explication laissait craindre, mais on est loin du coup de coeur. Il y en a partout avec des mini mécaniques dans tous les sens : cartes avec icônes, polyominos, jauges etc. Et mm pas une fourmi, juste des disques. Les fourmis/araignées de Myrmes avait beau ne pas être très qualitatifs, elle nous mettaient bien plus dedans. Si les Rats de Wistar sont du mm acabit, je suis bien content de ne pas m’y être frotté.
Tundra, on s’attable avec deux Suisses fort sympathiques. Le jeu est très beau (encore de l’anthropomorphisme) et très très classique. Une mécanique de dice building avec un plateau. C’est d’un plat. Un mystère pour moi qu’on sorte des choses si quelconques.
Combine, pas le jeu qui nous aura le plus rebuté parce qu’on a eu la grande idée de s’attabler à un La Cuenta qui dépasse de bien loin le supportable, mais on est tout de même sorti très dubitatif de notre partie. On n’est plus dans le thème plaqué tellement l’histoire de séquences informatiques qui se font la compétition n’a aucun sens. Les cartes se résument à des pavés de texte qui se déclencheront à divers moment et notamment lorsqu’on révélera une cartes (précédemment face cachée ou simplement recouverte). Ça donne un truc bourré d’effets qu’il faudra prévoir pour faire les bons enchaînements. Vraiment pénible. Ça m’a rappelé Starfighter, en bien bien pire. Et c’était pourtant par le meilleur Ystari.
En marge du festival, on défriche Paneveggio que j’avais mis dans la valise. C’est très prometteur avec un vrai goût d’Ystari grande époque. Une très belle épure dans l’édition même si certains points nous ont interpellés.
Les achats pas joués sur le festival
- Pilgrims, joué depuis en famille avec grand plaisir. C’est simple, mais une réelle histoire de se construit sous nos yeux alors que ça semblait bien abstrait. Bonne pioche.
- Night Soil
- Bier Pionniere et son extension Kölsch
- Fantastique farm
- A very civil whist, le dernier Fred Serval en attendant l’arrivée toujours retardée de La commune ou la mort en français.
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tu mets peut-être le doigt sur ce qui fait que ce Fourmi , malgré les bons échos, peine à me convaincre : le manque d’immersion. Perso, je l’ai trouvé très bon dans Rats de Wistar. On a vraiment notre souris qui se déplace de pièces en pièce, explore, bricole des trucs. Je trouve que ça marche bien.
Echoes of time je l’attends vraiment. Etherstone me tente mais du coup on est sur un format similaire à Echoes of Time avec moins de sensation d’originalité (à part les visuels).
Bohemian me tentait beaucoup mais tous les retours semble converger vers le “joli, sympa sans plus”
Paneveggio, n’hésite pas s’il y a des doutes 
ou regarder directement la FAQ
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Il n’est pas joli, il est absolument hideux mais avec de belles illustrations trop petites.
3 Witches : 2vs1 trick taking. Alors. Bon. C’est pas mal un jeu de déduction et de double guessing plutôt qu’un jeu de plis. Quand même. J’ai envie de réessayer. J’ai l’impression que c’est un truc susceptible de beaucoup plus plaire à @grolapinos qu’à moi. Très joli, très peu de cartes, donc faut bien tout compter/déduire… fait un peu mal à la tête.
Vivo devinez quoi, c’est un jeu de plis avec un twist. Et même deux twists. ENCORE ??? Alors oui mais là c’est très réussi, fluide, avec des moments où l’on râle, des moments où on gniark-gniark. Jusqu’ici c’est à mon sens le plus réussi dans la série que je viens d’essayer.
Trnd un jeu de défausse ! Whaou. Le pire c’est que c’est original dans le contexte 
. La dynamique est assez inhabituelle et on a vite fait de s’enfermer dans une situation inextricable. Clairement pas un coup de coeur, tout sauf indispensable, mais je suis très content d’avoir pu y jouer car il y a là des trucs qui changent. A rejouer à l’occasion.
Wriggle roulette un stop ou encore très basique mais qui marche bien grâce à son matériel. Oubliable mais réussi.
Take time déjà essayé au PEL à 4, et bien ça marche aussi très bien à 3. Il faudra que j’essaye à 2 j’ai l’impression que c’est réussi aussi.
En + Dice democratie = diceocracy = guessocracy, Petiquette et tearable quest tous toujours aussi chouettes que ce que j’ai écrit plus haut.
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Pour l’instant, les deux ne font pas doublon à mes yeux. Echoes est dans la veine de Race for the galaxy avec effets en chaîne et bonne programmation. Etherstone est plus rugueux, moins explosif. Plus comme un Res Arcana. Ma crainte sur ce second est qu’il soit frustrant si le draft ne donne pas quoi de faire. Le truc original est la jauge de PV qui permet de relancer les dés, d’absorber les dégâts d’attaque avec notre héros etc. Mais, qui fait perdre 7 points et un tour si on atteint 0 PV.
Le truc qui nous a questionné est le fait de récupérer les cartes défaussées dans le tour dans nos contacts. On les y remet bien en fin de tour ?
oui c’est ça. Pendant le tour, tout ce que tu défausses tu le mets sur le côté dans la zone défausse et à la fin, tu répartis tout ça sur tes contacts. Ce qui veut dire que potentiellement tu peux repiocher une carte défaussée précédemment. C’est notamment dans l’idée de limiter la part du hasard qui perturberait la programmation, tout en laissant une possibilité au adversaire d’interagir ( il peuvent récupérer une carte de tes contacts).
Merci pour Echoes Vs Etherstone ça me parait intéressant . J’ai lu retour pour Etherstone d’un joueur qui avait pas mal de partie et pourtant à 2 (draft plus limitée). Il trouvait que justement le jeu permettait toujours de mettre en place des combos (peut-être par contre des trucs plus hybrides qu’à plus). Je suis a priori assez séduit par les 3 manières d’aborder le jeu et déclencher sa fin (combat, pose, PV) un peu à la Living forest. Et interrogatif sur le rôle des dés et de ce système de point de vie (j’ai l’impression à voir quelques cartes qu’il y a des stratégies d’ailleurs là dessus, même si j’imagine que le réflexe serait d’éviter d’avoir les points de vie à 0 )
C’est un peu ce qu’on appréhendait donc cool si ça le fait bien à deux.
Sur les fins de partie, nous avons surtout vu celle au combat parce qu’ils sont juteux. Celles aux PV nous a semblé bien lointaine, mais avec des decks pas optimisé pour, pas étonnant. Celle à la pose se joue.
Les PV, tu dois pouvoir gagner en prenant la perte de 7pv, mais je le vois plutôt comme une contrepartie aux combats. Si t’impliques trop ton leader dans les combats, tu risques de prendre la paume et tu perds en flexibilité sur les dés (le violet coûte forcément 1 PV et les relances autant que le nombre encore présent). Or, le leader est un plus bon négligeable pour la baston.
pour combat j’avais entendu l’inverse , comme quoi c’était peu rentable car pénalisant et demandant un temps de repos. Bon tant mieux, ça veut dire que le jeu en a sous la pédale. Vu qu’il y a Luciani , je suis plutôt confiant de toute façon en terme d’équilibrage, j’avais plutôt un doute sur la fraicheur des sensations par rapport à d’autres jeux (Res Arcana évoqué, ou je pensais Ascension avec les stratégies pour tuer des monstres).
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On n’a fait que deux parties dans des conditions particulières donc à prendre avec des pincettes.
Pas du tout de sensation d’Ascension, les monstres sont toujours là, mais surtout tu ne peux pas build ton deck. Res Arcana, c’est juste dans le fait que tu as une série de cartes fixes. Mais le draft change pas mal (même si je sais que certains draftent RS, mais il fonctionne sans alors que pas Etherstone).
Merci pour ta réponse, On a effectivement la triste impression que les jeux de plateau n’ont plus le vent en poupe au détriment des jeux de plis, des jeux courts et des jeux d’ambiance 
Sinon, si Orloj me tente moyen, Recall en revanche me semble bien intéressant. En tout cas les deux sont jouables à partir de un seul joueur ce qui est un gros plus pour moi.
Rebirth et Orbit ont le gros avantage d’être la création d’un de mes auteurs préférés, Reiner Knizia. Par contre ils ont l’inconvénient de n’être pas prévus pour le solo (fréquent malheureusement chez Knizia ). Rebirth, curieusement j’ai l’impression d’y avoir déjà joué… Mais Orbit serait celui des deux qui me tente le plus.
On a fait un petit passage de deux jours à Essen cette année.
Ce que je retiens :
- Fearless : Un jeu de plis de Friedmann Friese avec un twist. on doit avoir un score le plus proche de 0 en sommant les cartes remportées. Comme souvent c’est bien amené, ça fonctionne et le thème est cool, mais je ne ressent pas une rejouabilité infinie.
- Echoes of time : ça m’a fait penser à Ancient Knowledge. Le matériel est vraiment bien pensé avec la glissière pour faire glisser toutes les cartes d’un coup. Tous les jeux style tower defense devraient s’en inspirer ça limite vraiment les manipulations ! Le jeu est beau, et fait penser à du RFTG en un poil plus long et plus méchant. Comme dans tous les jeux de ce style, il faudra quelques parties pour commencer à connaître les cartes et à faire des trucs cools
- Orbita : jeu de pli pour 2 joueurs où il faut jouer des cartes d’une couleur et la valeur des couleurs changent au cours de la partie. On ne peut jouer que des cartes situées à côté dans notre main. C’était assez bien !
- Ghost Lift : Je ne suis pas très fans des jeux de défausse qui revisitent l’ascenseur mais c’était le meilleur de tous ceux que j’ai essayé (sur le salon ou ailleurs, je ne vais pas parler de Up or down, ni de 13 feuilles qui étaient sympa mais ne m’ont pas transcendé). Le fait de pouvoir construire sa main et de devoir jouer différemment en fonction des fantômes qu’on a fait qu’on avait un petit casse-tête personnel à jouer qui rappelle un peu Cat in the box. Clairement mon coup de cœur du salon !
- Point Galaxy : Bien, mais n’apporte pas grand chose par rapport à Point Salad.
- Ruins : Jeu de défausse comme Ghost Lift mais tu peux améliorer les cartes. Assez opportuniste, il était bien mais les temps de mise en place et de rangement m’ont rebutés par rapport à ce qui devrait être un petit jeu (malins, sur le salon ils le font pour toi)
- Alice, de l’autre côté du miroir : Un roll&write un peu expert avec un jeu en équipe qui à l’air sympa. Testé que la version de base. Assez bien dans le genre mais ne détrône pas les références.
- Nokosu Dice : Un jeu de pli avec des paris, mais un tiers de la main sont des dés que l’on drafte, et le dé que tu ne joueras pas sera ton pari. Les atouts sont aussi une couleur et un nombre donc ça perturbe pas mal les décomptes. Il avait l’air d’en avoir sous la pédale.
J’en ai essayé d’autres mais là ça me vient pas forcément
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L’an passé celui-là c’était le gros buzz que tout le monde s’arrachait 
Ha oui je suis pas allé à Essen l’an dernier, j’ai dû louper ce buzz 
Bon, en tout cas là c’était un peu moins le buzz dessus et je peux vous dire que c’était bien !
Il y a 2 ans plutôt, non ? Sold out le jeudi matin avant l’ouverture.
Y’en avait masse apparemment
Et à 20 balles la boîte fallait pas se gêner
Et oui clairement il en a sous la pédale 
Je me suis fait un proxy il y a deux ans avec une vieille version de Sticheln récupérée à vil prix et ça fait très bien le job
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