Alors rapidement :
El comandante dit:
Parce que contrairement à ce que dit Piesstou d’abord penser à soi ce n’est pas la voie du bonheur, enfin je ne crois pas et c’est tant mieux parce que ce serait triste.
Navré de penser précisément le contraire de toi.
Penser aux autres avant soi ça apporte quoi au final ?
- Beaucoup de frustration,
- De nombreuses déception,
- Une somme d’efforts incommensurables,
- Des regrets
(n’est ce pas le thème de ce post justement ?),
- Une profonde envie de changer les choses,
- Une impression de “vie par procuration”,
- La joie de se poser sans cesse 15.000 question à la seconde,
… et j’en passe, et des meilleurs.
(:arrow: Je ne dis pas que penser aux autres n’apporte pas de joie non plus, mais ce n’est pas le thème du débat, merci
)Et ceci n’est pas uniquement valable pour la famille, les enfants, etc… C’est également valable pour le boulot, les amis, les rencontres, etc…
Du coup, j’en suis arrivé à un point ou je me dis qu’après tout, c’est MA vie, et que le but premier est de faire en sorte que MA vie me convienne
(ce qui englobe énormément de points aussi divers que variés) Et le reste, je m’en contrecogne.
- Si ça ne plait pas à mon patron que le taf’ ne soit pas une priorité ? Je m’en balance.
- Si quelqu’un me fait une remarque quant à ma façon de vivre. Aucune idée précise, c’est un exemple, mais ça pourrait être sur mon rythme de vie, sur mes relations, mes petits péchés… etc, alors quoi ?
Franchement qu’est ce que j’en ai à f… de son jugement à partir du moment ou moi ça me convient comme ça ?
Comme je l’ai dit, il y a être “égoïste” au sens “penser en priorité à son propre bien-être tout en respectant totalement celui des autres, voire même en l’incluant dans le sien”
(je suis parfois du genre : je prend du plaisir en en donnant) et être “un sale con égoïste” qui pense à lui au détriment des autres, en n’hésitant pas à les utiliser, les rabaisser etc… Et ça, pas pour moi, mais c’est une question de personnalité et de principes.
Du coup, je ne vois pas en quoi cette façon de voir les choses ne serait pas l’UNE DES voies du bonheur ?
Car pour moi, ta voie de dévotion n’a pas grand chose d’enviable. En quoi serait-elle meilleure puisqu’apparemment tu rêves de tout balancer ? Ce que finalement tu ne fais pas et qui te fait donc ressasser… Ouai… bof…
El comandante dit:Le problème c’est quand on n’est pas tout seul. Et c’est la question d’imposer ses envies à soi aux autres.
Et le dialogue ?
Les autres ont peut-être également des envies, des frustrations, et même des avis par rapport à ça ?
Un truc tout con mais que je vois 20 fois par jour : Un type ou nana qui se fait chier
à mourir avec sa compagne/femme ou son compagnon/mari mais qui reste malgré tout avec, enfants ou non.
Génial la vie de merde !!! (désolé d’être direct)
Ils se sont mis ensemble on ne sait pas trop comment, ils sont restés ensemble on sait encore moins comment… et ça dure… et ça traine… et c’est tout pourri d’on se dit en voyant ça : “Mieux vaut être seul que mal accompagné”
(ce que je pense à 300% !!)Parce que le bilan c’est quoi ? Il ou elle est malheureux comme les pierres, l’autre également, les gamins j’en parle même pas
(ils sont parfaitement conscients de ce genre de choses)Bref, c’est ça le bonheur ? Se priver ? Se bouffer ? La joie d’être frustrer ?
Rien n’empêche de prendre son courage à deux mains et d’assumer ses responsabilités dignement bien qu’étant égoïste.
El comandante dit:Et c’est ce qui demande le plus de courage car les autres vous en tiendront comptable un jour ou l’autre.
Tu es adulte ? Tu sais donc prendre des décisions et assumer les conséquences de tes actes ?
Si tu n’as rien à te reprocher, que tu as toujours fait en sorte d’être fidèle à toi même, alors en quoi pourrais-tu regretter tes choix ?
Que ce soit pour une décision familiale ou non.
Et quand bien même un jour ou l’autre il y en a un qui t’en tient rigueur ? Il est où le problème ? Tu lui dois réellement quelque chose ? Qui est-il pour te juger ? Qui plus est si cette décision t’a permis d’avancer, d’être (enfin) heureux, d’évoluer.
Les autres, toujours les autres… ouai ben non. Au bout d’un moment ça me gonfle de penser aux autres, de penser au travers des autres et en fonction des autres.(“
L’enfer c’est les autres”)
Penser d’abord à soi
(et j’insiste sur la façon de faire, sur le respect et les principes) c’est juste des tonnes de stress en moins, c’est tout, et sans doute l’une des multiples voies du bonheur.
Sachant que, même dans l’égoïsme, tout est question de modération.
D’ailleurs, mais là ça dévie un peu et c’est uniquement un ressenti personnel :
J’ai l’impression que les Filles/Femmes ont beaucoup plus de facilités que les hommes à repartir de zéro, à recadrer leur vie du tout au tout, à tirer un trait sur la passé et à aller de l’avant du jour au lendemain.
Je trouve qu’elle ressassent moins et qu’elles ont la faculté de pouvoir soudainement se dire : “C’est pour mon bien, alors go” tandis que nous, les hommes, avons plutôt tendance à vouloir rester bêtement sur nos acquis…
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