Krrro dit :Krrro ça vient de « Cromagnon
Haaaa d'aaaccord !
Je pense que je n'étais pas le seul à lire "Caro". Je me disais que c'était un bien drôle de prénom pour quelqu'un qui écrit au masculin.
Krrro dit :Krrro ça vient de « Cromagnon
Haaaa d'aaaccord !
Je pense que je n'étais pas le seul à lire "Caro". Je me disais que c'était un bien drôle de prénom pour quelqu'un qui écrit au masculin.
Liopo' dit :Krrro dit :Krrro ça vient de « CromagnonHaaaa d'aaaccord !
Je pense que je n'étais pas le seul à lire "Caro". Je me disais que c'était un bien drôle de prénom pour quelqu'un qui écrit au masculin.
^^, en effet...
Bon ben puisqu’il faut parler de soi, mettons nous à nu !
gnagna ans, des études d’ingénieur, j’ai maintenant une carrière bien remplie derrière moi.
Marié avec une épouse qui joue aussi. Pas d’enfants.
Mon enfance s’est passée dans un milieu très peu joueur. Dans ma famille il valait mieux aimer lire que jouer pour s’occuper. On devait avoir un Monopoly et on avait un jeu sur la conquête spatiale, mais je n’avais pas de partenaires intéressés. J’ai passé mon adolescence dans un pays ensoleillé où on passait plus de temps à la plage (et, pour moi, à lire) qu’à jouer. Quelques parties d’échecs, une ou deux de risk.
Étudiant, de retour en France, je tombe sur un numéro spécial de science et vie sur le « jeu de société moderne » fin des années 70. C’est la révélation. Je fonde un club dans mon école. Il existe toujours plus de 40 ans plus tard ! C’est ma période la plus active de wargames (SPI, Avalon hill…) et jeux de rôles (D&D) et de visites dans la boutique jeux descartes qui était déjà rue des ramparts d’ainay je crois.
Les années 80, 90 sont celles du début de ma vie pro et parisienne. Certes je suis fidèle à jeux et stratégie, casus belli, vae victis, mais je joue un peu moins. Je ne passe quand même pas à côté des productions de ludodelire et jeux Descartes, je passe régulièrement dans les boutiques parisiennes, l’œuf cube, jeux descartes (écoles et meissonnier). Je joue à fief, diplomacy, civilisation, supergang, Roma (et autres international team), Junta, la vallée des mammouths… quelques wargames, quelques parties de D&D, pas mal de jeux vidéo sur PC. Par contre je passe à côté de l’arrivée des jeux allemands.
Seconde moitié des années 90 je joue peu. Mes relations de jeu se sont dispersées. Je rencontre ma future épouse… par hasard j’achète quelques paquets de magic. Nous y passons de nombreuses soirées. La toute fin de la décennie et le tout début du millénaire me refont tomber dedans. Lost cities, Shotten Totten, … C’est avec 2 ou 3 ans de retard que je découvre tigre et Euphrate, elfenland et autres… même si je n’ai jamais mis les colons sur un piédestal, c’est pour moi un bon jeu.
Ma future épouse termine son doctorat en 1999 et trouve un job dans le sud de la France. J’en ai un peu soupé de Paris, je suis fatigué, j’ai besoin de changement. Je vend mon entreprise et la rejoint. Dans le déménagement j’ai un moment de déprime et balance une brouette de wargames… je me rend compte bien plus tard qu’il y en avait pour un montant à 4 chiffres en euros 🙄, ainsi que l’intégrale de jeux et stratégie et casus belli. Dommage. Je conserve quand même le reste de ma ludothèque et les vae victis.
C’est l’époque d’Ankou, des imports avec des traductions « fan made », puis tric trac…
Je n’ai pas arrêté depuis.
J’ai accumulé plus de 1500 jeux, je ne compte plus, beaucoup sont stockés dans la cave, en attendant un déménagement dans « plus grand » éventuel.
J’ai suivi d’assez près ce qui s’est passé ces plus de 20 dernières années, même si j’achète de moins en moins. J’ai l’impression que le foisonnement créatif qui a commencé début des années 2000 s’estompe depuis le milieu des années 2010. Plus ou moins. Il y a de moins en moins de trouvailles. Nous sommes passés d’une production de jeux inventive, exploratrice, novatrice à une surproduction basée sur l’utilisation de recettes et de « sur production matériel ». Il y a toujours quelques pépites, mais il parfois difficile de ne pas les rater sous l’avalanche.
J’aime toujours autant jouer.
Liopo' dit :Krrro dit :Krrro ça vient de « CromagnonHaaaa d'aaaccord !
Je pense que je n'étais pas le seul à lire "Caro". Je me disais que c'était un bien drôle de prénom pour quelqu'un qui écrit au masculin.
Un mythe s'écroule.
Moi, j'avais plus ça en tête.
Bonjour, alors moi c’est Lio, 37 ans, chef de projet et développeur en informatique dans la fonction publique. Papa de 2 filles de quasi-8 et 5 ans. Je m’ajoute à la liste des Trictralsaciens (proche Strasbourg pour ma part).
Je crois que j’ai toujours aimé joué pendant mon enfance, mais à défaut d’influence externe, c’était plutôt les jeux de supermarché. Je me souviens notamment de parties de “La Course à l’Héritage” avec les copains.
Mais il faut dire que depuis l’âge de 6 ans, voire avant, c’est plutôt le jeu vidéo qui a prédominé (je me rends compte aujourd’hui que c’est dingue qu’à l’époque on nous laissait aussi facilement y avoir accès). J’ai notamment énormément joué en ligne, essentiellement à des RTS (jeux de stratégie), en débutant avec ma super connexion AOL illimité 56K qui monopolisait la ligne téléphonique et coupait toutes les heures car l’offre était victime de son succès.
Age of Empires (sur GOA), Cossacks, Warcraft 3 (grâce auquel j’ai rencontré plein de copains dans toutes la France), DotA (qui était encore un mod de W3 au début) puis League of Legends.
J’adorais les LAN parties, d’ailleurs avec des copains d’étude nous avions monté une petite association pour en organiser. C’était le bon temps.
Je crois que mon intérêt dès le plus jeune âge pour les RTS a eu un impact sur la façon dont je joue aujourd’hui au JDS (au niveau de la façon de penser) ; et le jeu en ligne a révélé mon esprit compétitif et a eu l’effet délétère que je cherche toujours a donner le meilleur de moi-même pour essayer de gagner, il n’y a que comme ça que je parviens à m’amuser (pas en gagnant, mais en faisant au mieux pour essayer). Donc j’ai un peu de mal avec les jeux au hasard prépondérant, ceux dans lesquels tu as beau essayer d’établir une stratégie logique, tu peux tout de même perdre si la chance n’est pas de ton côté. Bizarrement je n’ai pas du tout le même état d’esprit quand je fais du sport (peut-être parce que je sais que je suis nul et que c’est plus facile dans ce cas de se dire que l’essentiel est de participer).
Mais revenons-en au JDS. J’ai découvert le JDS “moderne” lors des mes études en école d’ingénieur, des copains m’avaient proposé de rejoindre le club de JDS de l’école. Je crois que le tout premier jeu auquel on m’ait fait joué était Tikal, et je me souviens d’ailleurs avoir gagné cette partie.
Donc je découvre de plus en plus de jeux (LADR auquel il m’arrive encore de jouer, 7W , …) , je commence à traîner sur TT et donc à acheter quelques jeux dont je n’ai pas besoin mais qui ont l’air joli…
Maiiiis le JDS reste ma principale passion, on joue parfois quand ma compagne insiste (ça me fait rire aujourd’hui de me souvenir qu’à l’époque c’était elle qui était demandeuse, alors qu’aujourd’hui c’est moi qui la harcèle). Jusqu’à… la naissance de mes filles. Et oui, quand on joue en ligne, on ne peut pas interrompre une partie comme ça. Donc quand bébé pleure, ou qu’on sait qu’il va bientôt devoir manger… Et bien on ne va pas se lancer une partie.
Malgré tout je parviens à m’aménager du temps, et là arrive la deuxième et je jette l’éponge. C’est à partir de ce moment-là que je bascule complètement vers le JDS, abandonnant le jeu en ligne et ne jouant plus qu’occasionnellement à des JV solo.
Aujourd’hui je joue essentiellement à 2 avec ma compagne. J’essaie bien entendu de convertir mes filles.
Je joue aussi en club, mais l’euphorie du départ a fait place à un malaise quand je me suis rendu compte de la course à la nouveauté. Donc je ne m’y rends plus qu’avec parcimonie, quand je suis d’humeur à écouter les règles d’un jeu qui ne m’intéresse pas forcément et auquel je ne rejouerai sans doute jamais.
Il m’arrive également d’entraîner quelques copains, et j’ai converti certains collègues avec lesquels nous jouons lors de la pause de midi de manière hebdomadaire.
Si je devais définir mes goûts en matière de JDS, je dirais que j’aime bien pousser des cubes sur des plateaux marrons.
J’ai du mal à me motiver à jouer à des jeux solos (je préfère la rapidité de mise en place d’un livre ou d’un JV), et j’éprouve peu d’intérêt pour les jeux narratifs (si je veux écouter une histoire, je trouve qu’un livre, un JV ou un film est bien plus efficace pour en raconter une).
Ma façon de consommer le JDS est plutôt de jouer plusieurs fois à peu de jeu, plutôt que peu à beaucoup de jeux. C’est pourquoi j’essaie de limiter la taille de ma ludothèque (aujourd’hui une soixantaine de jeux en ~15 ans d’achats). L’idée d’une boîte à laquelle je n’aurais pas jouée me rend anxieux, je n’aime pas le gaspillage.
Attention, j’ai la fâcheuse habitude de m’inviter à squatter chez les gens qui me montrent un peu d’intérêt. Echanger par forum interposé c’est chouette, mais discuter autour d’un plateau et d’une bière c’est quand même mieux. Ça me rappelle un peu l’époque bénie des LAN parties… Alors si vous ne voulez pas un jour me voir sonner chez vous avec mon barda, il vaut mieux garder vos distances. Mme Proute et el payo en ont déjà fait les frais.
Ah et puis je mène un combat contre les petites expressions toutes faites du JDS qui ne veulent plus rien dire mais qui permettent de meubler : rejouabilité, malin, indispensable, tout ça pour ça…
Liopo' dit :Attention, j'ai la fâcheuse habitude de m'inviter à squatter chez les gens qui me montrent un peu d'intérêt. Echanger par forum interposé c'est chouette, mais discuter autour d'un plateau et d'une bière c'est quand même mieux. Alors si vous ne voulez pas un jour me voir sonner chez vous avec mon barda, il vaut mieux garder vos distances. Mme Proute et el payo en ont déjà fait les frais.
Il fait bon de préciser que tu es également du genre à recevoir avec convivialité, petit apéro et enthousiasme des plus sympathiques. J'ai eu la chance d'en pouvoir faire les frais
Govin dit :Liopo' dit :Krrro dit :Krrro ça vient de « CromagnonHaaaa d'aaaccord !
Je pense que je n'étais pas le seul à lire "Caro". Je me disais que c'était un bien drôle de prénom pour quelqu'un qui écrit au masculin.Un mythe s'écroule.
Moi, j'avais plus ça en tête.
Moi aussi !
znokiss dit :Liopo' dit :Attention, j'ai la fâcheuse habitude de m'inviter à squatter chez les gens qui me montrent un peu d'intérêt. Echanger par forum interposé c'est chouette, mais discuter autour d'un plateau et d'une bière c'est quand même mieux. Alors si vous ne voulez pas un jour me voir sonner chez vous avec mon barda, il vaut mieux garder vos distances. Mme Proute et el payo en ont déjà fait les frais.Il fait bon de préciser que tu es également du genre à recevoir avec convivialité, petit apéro et enthousiasme des plus sympathiques. J'ai eu la chance d'en pouvoir faire les frais
Carrément ! Le lio' (c'est de plus en plus court, tout ça) arrive même à me nourrir de bons petits plats, c'était pas gagné !
Et au fait, salut, moi c’est Proute.
Liopo' dit :Bonjour,
[...]
Attention, j'ai la fâcheuse habitude de m'inviter à squatter chez les gens qui me montrent un peu d'intérêt. Echanger par forum interposé c'est chouette, mais discuter autour d'un plateau et d'une bière c'est quand même mieux. Ça me rappelle un peu l'époque bénie des LAN parties... Alors si vous ne voulez pas un jour me voir sonner chez vous avec mon barda, il vaut mieux garder vos distances. Mme Proute et el payo en ont déjà fait les frais.
[...]
Mince, j'habite si loin que cela ? ^^
Govin dit :Liopo' dit :Krrro dit :Krrro ça vient de « CromagnonHaaaa d'aaaccord !
Je pense que je n'étais pas le seul à lire "Caro". Je me disais que c'était un bien drôle de prénom pour quelqu'un qui écrit au masculin.Un mythe s'écroule.
Moi, j'avais plus ça en tête.
Incroyable Govin m’a percé à jour ! C’est exactement moi, un jour où je me suis épilé le monosourcil devant « Les Marseillais » après une bonne partie de chasse à la galinette avec les copains ! T’es de la police non ?
Moi aussi je lisais Caro
40 ans, 4 enfants, et développeur web après avoir été libraire/vendeur de jouets et jeux/graphiste !
Allez j’y vais de mon petit mot !
39, 2 enfants + 1 pièce rapportée. Prof de français dans un programme d’immersion en Utah oui, c’est l’école publique
Pur produit d’élevages de joueurs de belote, la quête du bonheur c’était gagner le jambon le samedi soir à la salle des fêtes. Le repas de famille du dimanche se terminait immanquablement par deux tablées de belotes. Je suis à peu près sûr qu’ils recouraient à la courte paille pour désigner le partenaire de mon père : trop gentil et trop distrait.
Quand le compte n’était pas rond, on avait aussi le droit à de la belote découverte.
Notre parcours d’initiation passait auparavant par les 7 familles, dominos ou 1000 bornes en bout de table.
Comme l’ami Rodenbach, j’avais le droit à une ou deux boîtes de jeux à Noël : Labyrinthe était le jeu le plus remarquable. Je passais surtout pas mal du temps avec le buzzer du Quizzard que je trouvais fascinant !
Au centre aéré, j’ai enchaîné des centaines de parties d’Ave Cesar, d’Intrigues à Venise, de l’Ile infernale ou autres Mystères de Pékin. Il y avait aussi un jeu de courses de chevaux et un jeu qui ressemble dramatiquement à Cartagena mais le souvenir est flou, trop flou.
Au collège, premier rendez-vous manqué. Je me retrouve avec quelques cartes Magic dans la main.
Problème, j’entends plus parler des joueurs qui se la pétaient avec leurs cartes hyper rares et avec leurs decks hyper costauds que du jeu lui-même. Je n’ai depuis que très peu d’intérêt pour les JCC. Ils ont dû m’en dégoûter.
Ces fameux midis pluvieux de novembre, j’ai d’abord trouvé refuge au club d’échecs mais ça manquait d’ambiance et de rires pour moi. Puis je me suis retrouvé dans une salle de classe issue de la reconstruction, au néon intermittent, au placo beige jaunasse décrépit et à l’ambiance glaciale pour des sessions de jeu de rôles. Face à un MDJ possédé, immergé à 100% dans son univers de l’Appel de Ctulhu ou de Star Wars, je me demande bien ce que je fous là. Je lance le dé . Sa voix résonne dans un écho infini : “Ah ah c’était des deux derniers points de vie” (cool, mais il ne m’en restait dejà plus mec, tu venais de m’empoisonner avec ton postillon bien gras). Aussi impliqué qu’il l’était, rien n’y faisait : les univers, le JDR, le thème et tout le tralala, ce n’est pas pour moi non plus. Mes deux autres acolytes sont fanas de Warhammer et de peinture : bof, toujours pas séduit.
Le collège c’est aussi les parties de trou du cul, de belote, enchaînées à travers la France dans les minibus pour aller en compétitions sportives. Mes potes, aussi potes avec mes parents, passent le test de la belote alors qu’ils ne savent rien des appels. Ils m’en reparlent toujours.
Le lycée ce sont les années Tarot.
A l’université, à Caen, c’était le 421 ou le Yams. En plus des jeux à boire : “si tu trouves la réponse à cette question-là, je me fous à poil sur le balcon (Trivial Pursuit à la cité U)”. RIP mon pote.
Je conseille le Soviet System à boire également, ma meilleure immersion dans le JdS.
Loin du jeu moderne© jusqu’ici.
En 2007, je me mets en quête de JDS pour la famille à Noël. Paf je vais sur TricTrac : combo ADR/Citadelles. 3 jours après Noel, je me retrouve scotché en ligne sur l’App Java de DOW. Je passe plus tard dans l’année chez Descartes, rue des écoles : ADR Europe, Mr Jack, Bohnanza, j’importe ADR Scandinavie de Finlande.
A l’IUFM, il y a des grandes gueules : pas mal de Loups Garous, Petits Meurtres et Faits Divers, shabadabada mais aussi 6 qui prend, Élixir ou la Guerre des Moutons. Les soirées se terminent exclusivement en Times Up dans l’hilarité générale notamment grâce à Samantha Fox. Je joue aussi beaucoup à Yspahan sur le jeu à télécharger : j’adore.
En parallèle, je poursuis mon parcours initiatique aux ADR en ligne. Il y a une grosse communauté competition en ligne mais ça parle surtout allemand. Je prends petit à petit du galon, avec d’abord cette mission de démontrer que le jeu multijoueurs n’est pas si soumis au hasard. Je participe puis organise des tas de tournois.
Que de belles histoires. J’adore.
AtomChris dit :Que de belles histoires. J'adore.
On t'attend, dépêche quand même la boutique va fermer 🤣
znokiss dit :Liopo' dit :Attention, j'ai la fâcheuse habitude de m'inviter à squatter chez les gens qui me montrent un peu d'intérêt. Echanger par forum interposé c'est chouette, mais discuter autour d'un plateau et d'une bière c'est quand même mieux. Alors si vous ne voulez pas un jour me voir sonner chez vous avec mon barda, il vaut mieux garder vos distances. Mme Proute et el payo en ont déjà fait les frais.Il fait bon de préciser que tu es également du genre à recevoir avec convivialité, petit apéro et enthousiasme des plus sympathiques. J'ai eu la chance d'en pouvoir faire les frais
Ah mais la réciproque est bien entendu vrai aussi, si quelqu'un est dans le coin il ne faut pas hésiter à m'écrire pour me demander à quoi on joue et si j'ai de la bière au frais.
Janabis dit :Ça doit être génial une partie avec toi, il doit y avoir moyen d'apprendre plein de nouveau vocabulaire local Et puis je serais curieux de voir si tu parles aussi centré. Mais il est vrai qu'on passe très rarement dans le sud (le plus loin où l'on soit descendu ces dernières années c'est la Drôme).Liopo' dit :Bonjour,
[...]
Attention, j'ai la fâcheuse habitude de m'inviter à squatter chez les gens qui me montrent un peu d'intérêt. Echanger par forum interposé c'est chouette, mais discuter autour d'un plateau et d'une bière c'est quand même mieux. Ça me rappelle un peu l'époque bénie des LAN parties... Alors si vous ne voulez pas un jour me voir sonner chez vous avec mon barda, il vaut mieux garder vos distances. Mme Proute et el payo en ont déjà fait les frais.
[...]Mince, j'habite si loin que cela ? ^^
Chouette on peut parler de soi en toute égocentricité décomplexée !
Donc moi c’est Antoinette, prénom rare pour une femme de 35 ans alors quand il faut chercher un pseudo sur le net je fais comme dans la vie « des Antoinette y’en a pas dix milles ». Bretonne d’origine mais depuis 13 ans j’use mes semelles dans la région rouennaise. Mariée et maman de deux garçons qui ont 5 et 7 ans - on est à deux doigts de la panoplie de la famille type mais je refuse le SUV et le labrador couleur sable (je préfère les shar-peï). Depuis 12 ans j’enseigne l’anglais à des collégiens, quelques fois boutonneux.
Les jeux de société dans ma jeunesse sentent les parties de dames avec papy, les petits chevaux avec ma mamie, les mystères de Pékin en colonie et la manille avec les amis.
Ils ont fait un retour fracassant à la maison avec Le Fantôme de l’Opéra vers 2013. Je me suis engouffrée dans l’univers ludique : nouveautés à gogo, plateaux en asso, cartes en duo, pas mal de temps passé sur les réseaux et animations en festoch’.
Depuis 2020 je me suis auto-diagnostiquée un début d’overdose et ai supprimé le kubenbois de mon régime ludique pour me traiter l’inflammation avec du familial+ où j’y trouve plus de fun dans un format temps condensé qui correspond bien mieux à mon rythme de vie.
Les jeux ne sont qu’une partie de mes centres d’intérêts : je cours les concerts (Arctic Monkeys, Archive, Arcade Fire, Red Hot, Black Keys, Muse rien que sur le premier semestre 2023), je gère une asso communale, je participe à des ateliers d’écriture, je fais de l’aquarelle que j’accompagne de traits de fineliner, vous me croiserez souvent un livre à la main et la BD n’est pas en reste.
Et visiblement c’est la fin alors ciao tutti !
Dans ces conditions, cette ambiance de veillée funèbre, me présenter, je trouve que ça a quelque chose d’un peu étrange, futile…