Êtes-vous un Tanguy ?

El comandante dit:
grandmaitre dit:
El comandante dit:
grandmaitre dit:parti à 20 ans pour la capitale et j'en suis pas redescendue depuis mais ça me gonfle, gonfle, mes chers volcans me manquent :bonnetpouic: enfin faut bien gagner sa croûte.

tiens, moi c'était à 18 pour "monter à Paris" (ben ouais c'est en haut sur la carte), mais les verts volcans m'ont aussi manqué. ;)

pas possible commandante, bougnat d'origine? :shock: :wink:

fouchtra, 18 ans à "Cl-Fd, Cl-Fd, terminus du train vous êtes priés de ne rien oublier dans les voitures". :)


c'est y pas beau ça? je suis né à Cl-Fd, allez je sors la gnôle du grand pére vigneron, du marc de mon année de naissance cachetée à la cire que je garde précieusement pour les grds occases, c'est ma tournée, allez hop cul sec, y a pas à dire ça décrasse :mrgreen:
grandmaitre dit:allez je sors la gnôle du grand pére vigneron, du marc de mon année de naissance cachetée à la cire que je garde précieusement pour les grds occases, c'est ma tournée, allez hop cul sec, y a pas à dire ça décrasse :mrgreen:


je commence à comprendre le pseudo maintenant... :china:
El comandante dit:
grandmaitre dit:allez je sors la gnôle du grand pére vigneron, du marc de mon année de naissance cachetée à la cire que je garde précieusement pour les grds occases, c'est ma tournée, allez hop cul sec, y a pas à dire ça décrasse :mrgreen:

je commence à comprendre le pseudo maintenant... :china:


si t'as 5 minutes fait une recheche sur le topic du salon des vins :kwak:

bon maintenant avec Talo on va monter un triumvirat de bougnats pour dealer du St-Nectaire sur la capitale, on peut décemment pas les laisser bouffer cette m****e du même nom vendue à un tarif prohibitif! :D
El comandante dit:
grandmaitre dit:parti à 20 ans pour la capitale et j'en suis pas redescendue depuis mais ça me gonfle, gonfle, mes chers volcans me manquent :bonnetpouic: enfin faut bien gagner sa croûte.

tiens, moi c'était à 18 pour "monter à Paris" (ben ouais c'est en haut sur la carte), mais les verts volcans m'ont aussi manqué. ;)


question :
Se faire subventionner par ses parents des études supérieures à la capitale est-ce qu'on peut considérer ça comme une émancipation ?
ça m'intéresse :
pour avoir fait mes études dans la même ville que papa/maman, forcément question budget, je suis restée sous le même toit. alors rester dans la même ville ou changer de ville, je vois ça juste comme une délocalisation du tanguysme.
et en plus, je sens se profiler un avenir de futurs tanguys chez mes mômes : tout simplement parce qu'ils arrêteront pas tous après le bac.
l'avis d'ex oisillons, c'est quelques fois éclairant.

Je suis parti lorsque j’avais presque 18 ans de Rouen pour Lyon, (600km et retour pour les grandes vacances) (études payés par les parents /grands parents) et je ne suis jamais revenu (durablement) à la maison (sauf période de 1 mois en attendant la coopération). J’ai fait systématiquement de stages à partir de 19 ans pour aider le financement des études (j’ai soulevé quelques tonnes de produits toxiques en combinaison) et j’ai pris un prêt pour alléger la sauce à la fin de mes études. Donc pas trop Tanguy.

Maintenant en terme d’émancipation pour répondre à Kouynemum se retrouver dans un foyer (c’est moins cher) loin de chez soi, entourés uniquement de ses congénères sur le plan émancipation psychologique c’est quand même important. Maintenant c’est sur que cette émancipation (réelle à mon sens) a bénéficié d’une aide technique pas négigeable

Pour moi, quand on fait ses études là où vivent les parents, rester chez eux ne fait pas de toi un tanguy. Le tanguy, c’est plutôt le jeune qui gagne sa vie et qui refuse de partir de chez ses parents par confort.

djoul dit:Pour moi, quand on fait ses études là où vivent les parents, rester chez eux ne fait pas de toi un tanguy. Le tanguy, c'est plutôt le jeune qui gagne sa vie et qui refuse de partir de chez ses parents par confort.


Oui, je comprend ce phénomène comme cela aussi. Celui qui étudie et qui n'a pas de revenu n'est pas dans la même situation que le célibataire de 28 ans qui travaille et a sa voiture de société.

J’ai mis “En cours d’émancipation”. J’ai terminé mon stage de fin d’études il y a 10 jours et j’ai commencé en CDI le 2 décembre.

Mon intention est de demeurer encore quelques mois au domicile familial comme me l’ont proposé mes parents afin de mettre une petite somme de côté, et de pouvoir ainsi acheter un appartement avec ma copine (qui aura sa qualification entre temps, ce qui augmentera ses revenus de manière assez significative) dès que possible.

Mais c’est vrai qu’actuellement, en région parisienne, le premier combat est de trouver un boulot, puis le second est le logement, ce qui peut se révéler assez ardu, si on veut éviter le statut de locataire

Je pense cependant qu’il reste une différence; L’émancipation est quand même très différente entre l’étudiant/lycéen (c’est-à-dire que le principal changement après le bac est le lieu où il se rend, mais sinon, il rentre touours ses parents le soir et reste assez attaché au lieu familial) et celui qui part vivre ailleurs en rentrant, au mieux, tous les WE.
De plus, comme l’on dit les autres, me coté Tanguy vient après et clairement, je pense que le “taux de Tanguy” est bien plus important dans la 1° population que dans la 2° :wink:

Kouynemum dit:question :
Se faire subventionner par ses parents des études supérieures à la capitale est-ce qu'on peut considérer ça comme une émancipation ?

bonne question, je ne sais pas. :)
en l'occurence les parents ne m'ont pas subventionné grand chose, à part la petite pension alimentaire. Sinon la bourse de État (18000 F par an pour vivre à Paris, royal), et le fruit de quelques rapines. ;)
Mais déjà quitter le cocon familial c'est un début je pense. Après il y a divers degrés. J'avais un pote bougnat qui suivait le même cursus, mais qui "redescendait" toutes les quinzaines au pied des volcans avec... quinze jours de linge sale pour môman. Probablement un degré d'émancipation moindre... :lol:
El comandante dit:J'avais un pote bougnat qui suivait le même cursus, mais qui "redescendait" toutes les quinzaines au pied des volcans avec... quinze jours de linge sale pour môman. Probablement un degré d'émancipation moindre... :lol:



la vache, j'aurais pas aimé je crois

moi je rentrai le moins possible parce que le week end je devais aller travailler ou faire la fête, et le dimanche soir c'était lavomatique, livre, et discussion avec les autres gens du lavomatique

bref ça a pas beaucoup changé !

je retourne au lavomatique depuis peu mais y'a jamais personne, ça se perd le côté social du lavomatique

:pouicnul:
El comandante dit:J'avais un pote bougnat qui suivait le même cursus, mais qui "redescendait" toutes les quinzaines au pied des volcans avec... quinze jours de linge sale pour môman. Probablement un degré d'émancipation moindre... :lol:
Dans le foyer, où j'étais on faisait assez vite la différence entre ceux qui rentraient toutes les semaines (lessive dans un sens , bouffe dans l'autre) et ceux qui ne revenaient que pour les vacances...
Le lavomatique est peut-être la vraie école de l'émancipation :-) En tout cas j'y ai passé pas mal d'heures de lecture

Là aussi, le retour WE linge sale joue aussi sur des cordes légèrement différentes. Parce que bon, partir d’un coup, sans revenir, je suis pas sûr que ma mère aurait adoré. Et tant qu’à revenir, le lave linge familial est quand même plus économique et rapide que lavomatique.
J’ai souvent entendu l’argument du “T’es indépendant quand tu laves ton ligne tout seul”. C’est assez faux je pense. Laver son linge, c’est d’une simplicité biblique, après plusieurs mois en Allemagne, je me suis rendu compte à quel point ce petit “dicton” était faux. Le lavomatique est loin d’être pratique (j’ai suffisamment testé pour le savoir), et la machine à laver, c’est cher. Perso, je rentrais à la maison tous les WE (les rares fois pù je l’ai pas fait, ça plaisait pas des masses à maman, et en plus, j’avais plus de copains, le WE, chez mes parents qu’à l’université où il n’y avait personne le WE.

Pour la bouffe de retour, c’est le coté maternel. T’empêcheras jamais ta mère de te donner un peu de bouffe si elle le veut vraiment.
Mais, en effet, je pense que l’indépendance se prend bien plus sur la “gestion” de son argent, de son espace intérieur “indépendant”, du fait de faire seul maintenant ses courses plutôt que de plonger dans le frigo. C’est tout ça qui fait que tu ne finiras pas Tanguy. Parce que, pour le linge, je continuais à en laver un peu chez ma mère même en étant totalement indépendant financièrement. Le linge, c’est le dernier bastion familial, pas le premier.
Dans la plupart des cas, ceux qui ne rentrent pas chez leur parents le WE le font rarement par choix (ça arrive, mais de tous les étudiants que je connais, c’est rarissime) : soit ils habitent trop loin, soit ils ont des problèmes familiaux, soit ils ont plus d’amis qui restent le WE qu’ils n’en ont chez leurs parents. Maintenant, Paris-Auvergne tous les WE, en effet, je l’aurais pas fait. Faut être maso quand même, non ?

loic dit:J'ai souvent entendu l'argument du "T'es indépendant quand tu laves ton ligne tout seul". C'est assez faux je pense. Laver son linge, c'est d'une simplicité biblique,

C'est vrai , mais je pense que quand assez bruptalement tu te retrouves dans ton coin, à gérer un budget (fut-il fourni par les parents, bourse...), le linge, la bouffe, le boulot (les études) et une certaine liberté, tu prends conscience de pas mal de choses... Bref le linge ne valide pas la compétence, l'émancipation, l'éveil ou quoi que cela soit d'autres (tu as raison, ca serait trop simple!) mais qu'il accompagne souvent , comme un symbole visible, l'émancipation (je suis capable de me prendre en charge complètement)....

Donc suivant certains j’étais un Tanguy indépendant ??
Parce que lycéen chez mes parents, étudiant en appart, puis sous les drapeaux, j’ai toujours fait ma lessive chez mes parents. Si je la faisais pas de toute façon je repartais avec des affaires sales :)

Après quand je suis parti à plus de 700 Km, et bien là je n’ai pas vraiment eu le choix de ne plus rentrer… et en ayant ma propre machine, ça ne m’empéchait pas d’arriver avec du linge sale…
J’étais pas très prévoyant à l’époque.

Cheesegeek dit:
loic dit:J'ai souvent entendu l'argument du "T'es indépendant quand tu laves ton ligne tout seul". C'est assez faux je pense. Laver son linge, c'est d'une simplicité biblique,

C'est vrai , mais je pense que quand assez bruptalement tu te retrouves dans ton coin, à gérer un budget (fut-il fourni par les parents, bourse...), le linge, la bouffe, le boulot (les études) et une certaine liberté, tu prends conscience de pas mal de choses... Bref le linge ne valide pas la compétence, l'émancipation, l'éveil ou quoi que cela soit d'autres (tu as raison, ca serait trop simple!) mais qu'il accompagne souvent , comme un symbole visible, l'émancipation (je suis capable de me prendre en charge complètement)....


Le truc, c'est que, dans l'exemple, à part la lessive, le mec gère son budget, sa bouffe (parce que moi, c'est pas les deux plats cuisinés que me donner ma mère dont un à bouffer le dimanche soir en arrivant à l'appart qui aller me faire ma semaine), son boulot, sa liberté, je pense que la lessive est très, très anecdotique. En plus, le linge, c'est pas parce qu'il arrive chez les parents que c'est maman qui va le laver. Donc, je pense que c'est un mauvais symbole, et que, déjà vivre tout seul, loin de ses parents, ça t'apprend plus de choses sur la vie que de savoir tourner un bouton sur Prog 5 et appuyer sur Marche/arrêt.

Mais, je crois qu'on est assez d'accord en fait :wink:
Girafe dit:je retourne au lavomatique depuis peu mais y'a jamais personne, ça se perd le côté social du lavomatique
:pouicnul:

ouais dommage, c'était top pour draguer. Avec mes chaussettes sales à la main. :pouicboulet:
loic dit:Maintenant, Paris-Auvergne tous les WE, en effet, je l'aurais pas fait. Faut être maso quand même, non ?

ouais bon ca va, c'est pas le trou du cul du monde non plus. Trois heures et quart en train. ;)
C'est juste que ca fait un peu cher, deux fois par mois, quand t'es étudiant-Ed l'épicier.

Je pense que le linge et la bouffe, c'est quand même un peu lié, au niveau cordon ombilical et tout ca. C'est très maman, et c'est très féminin. Même chez les couples chez qui les tâches sont les mieux partagées, le linge reste le grand "privilège" des dames (attention hein, je ne dis pas qu'elles le veulent ou qu'elles le méritent ou quoi que ce soit, c'est juste statistiquement comme ca).
Et puis des fois, comme le dit Loïc, le petit tupperware ou la chemise bien repassée, ca permet à la maman de se sentir encore maman, et on ne peut rien contre ca...
El comandante dit:
Je pense que le linge et la bouffe, c'est quand même un peu lié, au niveau cordon ombilical et tout ca. C'est très maman, et c'est très féminin. Même chez les couples chez qui les tâches sont les mieux partagées, le linge reste le grand "privilège" des dames (attention hein, je ne dis pas qu'elles le veulent ou qu'elles le méritent ou quoi que ce soit, c'est juste statistiquement comme ca).
Et puis des fois, comme le dit Loïc, le petit tupperware ou la chemise bien repassée, ca permet à la maman de se sentir encore maman, et on ne peut rien contre ca...


:shock: 'Tain c'est définitif, je dois être un extraterrestre... :shock:

comme le dit Loic, c’est pas parce que tu rentres avec ton sac de linge que c’est maman qui lave.

Pendant 2 ans, j’ai vecu dans mon appart sans voiture, j’avais le RER et mes pieds pour tout transport. la laverie etant a plus de 20 minutes et dans un quartier pas vraiment etudaint ni acceuillant, je n’y suis presque jamais passer.
Et pareil pour faire les courses, il me faut autant de temps en bus pour aller au super marche que de rentrer chez mes parents et prendre une voiture.

Bref, je rentrai tous les vendredi en RER (direct depuis la fac avec mon sac de linge), puis lancage de lessive a la maison et soiree avec les copains (apres le repas en famille), samedi, course et samedi soir, retour chez moi car lendemain match.

est-ce de l’independance ou de l’emancipation??? en fait, j’etait autonome sauf pour le cote materiel.

Bon au bout de 2 ans, j’ai recupere une voiture et achete une machine. Comme ca, au moins quand je rentrai chez les parents, c’etait vraiment pour les voir eux!!! :D

Moi je suis parti du nid familial à 17 ans, pour m’expatrier en province (à environ 350 km) par choix, pas par nécessité (ni études, ni travail…). Mais je ne suis pas pour autant un mauvais fils hein ! J’appelle bien ma môman tout les 2-3 mois, et je monte les voir au moins une fois dans l’année.