celegorm dit:J'ai entendu le Viquash sur RMC il est complétement à côté de ses pompes le garçon... Pour lui les centres de formation sont censés faire l'éducation des gamins qui y rentre à 12 ans... Moi à 5 ans je savais dire bonjour, s'il vous plait, merci, au revoir... Si un gamin à 12 n'est pas éduqué ce n'est pas dans un centre de formation qu'il va l'être... dans un centre de redressement peut être mais surement pas là où on est censé en faire de bon footballeur. En plus il a un melon c'est assez impressionnant.
C'est pas seulement aux centres de formation de faire de l'éducation et de la pédagogie, c'est à tous les clubs, de petits et grands niveaux... Parce que tous les gamins ne vont pas en centre de formation, loin de là !
Peut-être que toi, à 5 ans, tu savais dire merci et bonjour, car tu as été éduqué. Tous les enfants n'ont pas cette chance d'avoir un cadre familial, social et culturel qui permet cela.
Alors après, quand la famille ne joue pas son rôle, pour tout un tas de raisons, il reste l'école et les associations sportives, musicales, culturelles, etc.
Les centres de formation sont des clubs de jeunes, mais de très haut niveau. Ca n'empêche pas qu'ils doivent non seulement former des footballeurs mais aussi des hommes, respectueux de leur entourage, la société dans laquelle ils vivent, conscients de leurs droits et devoirs... comme n'importe quelle école ou formation professionnelle.
Je ne suis pas toujours d'accord avec lui mais Mourad Boudjellal, le président de Toulon, disait un truc très juste hier à la radio. Il disait qu'aujourd'hui, certains gamins ne deviennent plus footballeur professionnel parce qu'ils sont passionnés de foot mais parce que c'est un moyen d'ascension sociale fulgurante, un moyen de gagner beaucoup d'argent. Ils ont la chance d'être doués pour le foot donc il exploite à fond ce don pour arriver à leur but, gagner de l'argent. Et une fois qu'ils ont atteint ce but, ils ont le sentiment d'être au-dessus de tout et de ne plus avoir de compte à rendre à personne.
C'est peut-être un peu réducteur mais c'est l'impression que donnent Nasri, Ben Arfa, Menez ou Anelka. Des types qui gèrent leur carrière et leur fortune, individuellement, sans trop se soucier du sport collectif qu'ils pratiquent.