ddbas dit :Surtout ils ne donnent pas la source de leur étude ni les volumes de ventes. Est ce uniquement basé sur les grandes surfaces ? Est ce qu'ils ont les chiffres des boutiques spécialisées et des ventes en ligne? J'en doute, et du coup j'ai un gros doute sur ce "top 10"...
Encore un complot des Illuminati !
C'est de toute façon très difficile d'établir des statistiques de vente exhaustives. Comment on compte les jeux de 32/54 cartes, les boîtes qui contiennent 50 jeux, les jeux qui se vendent partout ( j'ai vu des dominos et autres jeux classiques dans un bazar), des millions de jeux de poker vendus aux casinos parce que détruits au bout de quelques parties seulement ? Idem pour les jeux d'Echecs qui se vendent en lots de 100 ou plus...
Comment tu comptes un Unlock avec 3 scénarios, qui peuvent aussi être vendus séparément ? Les extensions, tu les cumules avec le jeu de base? Les versions? Codenames j'en connais une dizaine, Kingdomino plusieurs aussi, Qwirkle, Blokus... Tu les comptes comme des jeux distincts ou le même jeu? Et les rééditions ? Avec changement d'illustrations, parfois de règles , d'éditeur.
Reixou de la radio des jeux proposent des top ventes en se basant sur une trentaine ou quarantaine de boutiques spécialisées de France.
Evidemment, on ne retrouve aucun jeux hasbro mais Blanc manger coco a trusté son top 20 pendant plus d’un an et quelques mois avec deux éditions différentes du jeu.
Mais, il ne faut pas se voiler la face, je pense que la majorité des ventes continue de se faire en grande surface et malheureusement les éditeurs historiques continuent d’avoir la part belle des étals de ces magasins.
Par contre, je reste étonné que les éditeurs ne donnent pas les résultats de vente de leurs jeux. En gros, stonemeier games le fait, certains éditeurs indiquent leur résultat quand le jeu fait un carton mais sinon rien. C’est d’ailleurs plus souvent les auteurs des jeux qui donnent les infos.
Je sais que c’est compliqué de dire quand un jeu fait peu de ventes alors qu’on en espérait sûrement plus et qu’un succès chez un éditeur serait un flop complet chez un autre malgré des résultats identiques mais personnellement, je trouverai ça intéressant d’avoir ce genre d’informations.
Sans parler de conspiration, l’article est tellement bien documenté qu’il confond distributeur et éditeur. A ma connaissance, Blackrock n’est pas l’éditeur de BMC. Donc bon …
KiwiToast dit :Sans parler de conspiration, l'article est tellement bien documenté qu'il confond distributeur et éditeur. A ma connaissance, Blackrock n'est pas l'éditeur de BMC. Donc bon ...
KiwiToast dit :Sans parler de conspiration, l'article est tellement bien documenté qu'il confond distributeur et éditeur. A ma connaissance, Blackrock n'est pas l'éditeur de BMC. Donc bon ...
Un petit up de ce topic avec deux nouveaux chiffres : - Unlock : 1.2 millions d’exemplaires (source Festival des jeux de Cannes). - Villainous : 500 000 exemplaires (source Spielbox, citant Ravensburger).
Il est très clair que le nombre de boîtes vendues par un éditeur de jeux est le plus souvent supérieur aux nombre de livres vendus par un éditeur de livres. Cela explique probablement l’appétit des éditeurs de livres pour le secteur. le dernier à entrer dans le bal est EDITIS qui, de mon point de vue, est entrain d’observer le marché avant de passer à l’action.
Goblivion : le distributeur suisse annonce 2700 boîtes en France qui sont en rupture, et 300 en Suisse, dont il reste quelques boites. Le tout dans une interview sur Jeudeclick.
MimietAlex dit :Un petit up de ce topic avec deux nouveaux chiffres : - Unlock : 1.2 millions d'exemplaires (source Festival des jeux de Cannes). - Villainous : 500 000 exemplaires (source Spielbox, citant Ravensburger).
Unlock, 1,2 million c'est à diviser par le nombre de boîtes/ scénarios. La comparaison qui suit avec les bouquins est donc erronée pour Unlock.
Euh, même… Je pense que l’immense majorité des ventes de livres sont bien inférieures à ces chiffres-là. Le volume moyen de ventes d’un titre dans l’édition est d’environ 4.000 exemplaires, apparemment. Aujourd’hui, dans l’édition classique, vendre plusieurs milliers d’exemplaires d’un bouquin, c’est considéré comme un succès. A rapporter aussi au nombre de sorties annuelles. Il y en a beaucoup dans le jds, mais ça n’a rien à voir avec l’édition de livres.
Sylvano dit :Euh, même... Je pense que l'immense majorité des ventes de livres sont bien inférieures à ces chiffres-là. Le volume moyen de ventes d'un titre dans l'édition est d'environ 4.000 exemplaires, apparemment. Aujourd'hui, dans l'édition classique, vendre plusieurs milliers d'exemplaires d'un bouquin, c'est considéré comme un succès. A rapporter aussi au nombre de sorties annuelles. Il y en a beaucoup dans le jds, mais ça n'a rien à voir avec l'édition de livres.
Tu compares un cumulé d'un succès de différents Unlock avec une moyenne d'un livre.
Je suis sûr qu'Harry Potter, Astérix (ou la Bible!) se sont vendus infiniment plus qu'Unlock!
A mon lsens, il y a un créneau pour les éditeurs de livres parce que - les 2 métiers d'éditeurs sont proches (même si le développement d'un jeu est spécifique - il y a des passerelles entre livres-jeux, BD déclinés en jeux. Donc des marges plus importantes à se faire en déclinant un succès (ex Cyanide et Happiness) - l'investissement n'est pas très important puisque les 2 sélectionnent des créations d'auteurs indépendants.
Et globalement les 2 domaines obéissent à une logique de succès extrêmement pyramidale. Pour quelques énormes succès, des milliers de titres restés dans l'oubli.
Certes, mais pour un support qui n’est mûr que depuis assez récemment (pour ce qui est des “vrais” jeux modernes, au-delà de Monopoly et consort) et a encore une belle marge de croissance/pénétration dans les foyers, les chiffres du jds ne peuvent être qu’attirants pour les éditeurs. Même si un jeu comme un livre n’ont qu’une chance infime de devenir un best et/ou un long-seller. Tes exemples d’édition classique ont pour eux soit une durée d’existence bien supérieure, soit une force de frappe tout autre (déclinaison sur plusieurs médias, com’ monstrueuse, traduction dans quasiment toutes les langues, merchandising, etc.). Pour reprendre le cas d’Unlock, comparativement, une moyenne de 170.000 exemplaires par boîte, c’est assez énorme. Je pense même que très peu de livres atteignent ce nombre de ventes. Et je suis assez curieux de voir l’effet qu’aura la licence Star Wars sur cette gamme…
Nous souhaitions vous informer au plus vite de la rupture de Micro Macro. Nous sentions bien depuis quelques semaines l’engouement autour du jeu mais nous ne pensions pas que ce serait une telle folie. Après les 5 000 exemplaires du premier tirage vendus en 2 semaines, un réassort de 6 500 exemplaires supplémentaires était prévu 3 semaines après sa sortie (suite aux bons retours sur Vichy) et cette quantité globale de 11 500 devait permettre de tenir aisément la fin d’année. Cela est loin d’être le cas puisque le stock a été écoulé en 24 heures malgré une limitation des quantités. Nous sommes bien entendu ravis de ce succès mais également frustrés de ne pas avoir pu répondre aux demandes de tous nos clients. Une nouvelle commande de 38 000 exemplaires a été passée. Celle-ci sera disponible début février. 2021 devrait être une année exceptionnelle pour Micro macro puisque le nécessaire sera fait pour éviter les ruptures et qu’une ou deux nouvelles versions devraient arriver d’ici fin 2021.
Ouais, et MicroMacro est encore pire, à mon avis, car accessible à un plus grand public, quand Res Arcana reste pour un public assez habitué de la chose ludique.
