C’est ce que j’allais dire : il y a quantité de bots qui “crawl” le web et bien souvent de serveurs situés à l’autre bout du monde. Tant que tu n’as pas un exemple de jeu similaire au tien sorti quelque part, c’est un sacré grand écart de penser qu’il s’agit de vils éditeurs qui viennent piquer tes idées.
Quand aux jeux sur lesquels les seuls éditeurs tout puissant ont droit de vie ou de mort en refusant parfois des jeux pourtant absolument géniaux, ça me semble aussi un peu trop manichéen.
Anecdote d’un éditeur suisse : un gaillard est venu avec un proto “absolument génial” :
– regarde : on a le plateau au milieu là, les joueurs tournent leur pion autour et l’avancent en lançant le dé. Et selon où ils tombent, ils peuvent acheter des domaines montagnards et y construire des stations de ski. Ensuite, si les autres joueurs y passent, ils doivent payer un forfait proprio. Tarif qui dépend du nombre d’équipements de ladite station de ski…
– Oui bon… C’est juste une variante du Monopoly en fait
– Hein ? Mais pas du tout, rien à voir. Moi je propose d’acheter des domaines skiables, c’est du jamais vu. Et en mettant vos domaines locaux avec les Alpes et tout, ça va être un carton ! "
Au final, l’auteur en herbe est parti bien fâché et frustré, se sentant pas écouté et incompris, voire vexé quand il lui a été conseillé de se renseigner un peu sur le monde du jeu.
Attention, je ne fais pas de parallèle avec ta situation, hein, vu qu’on ne sait rien de tes jeux. Simplement, si un éditeur refuse un jeu, c’est toujours pour une raison : ça existe déjà, ou ça va pas se vendre (qui editerais un jeu qui n’a pas d’avenir commercial ? Ce serait du suicide financier) ou c’est pas dans sa gamme, etc etc…
Un éditeur n’est pas une personne qui s’arroge elle droit de vie ou de mort des protos parce qu’il a des sous (comme j’ai cru le lire entre tes lignes), c’est un entrepreneur qui doit fonctionner et survivre dans un marché de plus en plus saturé.
Encore une fois, de très bon jeux ont démarré leur carrière en print’n play pour finir dans le commerce, sans que le PnP ne nuise à ses ventes (je pense à ROOT, ce gros jeu expert dont les premières versions ont été diffusées partout sur net, et dont le succès boutique n’est plus à démontrer).
Comme dit, le milieu du jeu est encore petit et un plagiat du PnP de ROOT n’aurait eu aucune chance. Voir la tentative de récup du proto Nostromo de François Bachelard qui s’est terminé en fiasco pour ceux qui ont tenté le coup.
Ainsi, en parcourant ce sujet, je serais bien curieux de voir un peu tes jeux et protos. Si tu les as partagé sur ton blog librement sur le net, tu pourrais donner le lien. Il y a plein de passionnés de longue date par ici. Et s’il y a l’une ou l’autre pépite, ça pourrait démarrer une carrière…