Fin de la ludothèque idéale ?

Thot dit:
godassesdor dit:Je ne suis pas certain qu'on récupère la base de données.
Ce qu'on capture sur le site de BF est une somme d'éditos et de critiques de jeux.
Ce sont des états de la base de données, des représentations où on extrait quelque chose de la base de données et qu'on habille graphiquement.
Je ne pense pas qu'une série de fichiers html puisse constituer une base de données, informatiquement parlant.

Juridiquement oui et c'est tout ce qui compte.
Pour info, une base de données se définit comme " un recueil d'œuvres, de données ou d'autres éléments indépendants, disposés de manière systématique ou méthodique, et individuellement accessibles par des moyens électroniques ou par tout autre moyen " conformément à l'article L. 112-3 du C.P.I. Cette définition englobe toutes les bases de données quelle que soient leur forme et leur support (électronique et papier).


Effectivement, la nuance est de taille.

betadouglas dit:
2 - La question de trouver par quel moyen pouvions-nous "sauvegarder" (au sens large donc) les données "précieuses" (tu as quand même compris qu'il s'agissait d'un simple compliment vis-à-vis du travail de l'auteur ?) contenues dans la base de données de BF était bien LE sujet de ce topic, à l'origine même de sa création !


Non mais la question n'est pas de vouloir "sauvegarder" un travail (qu'il soit de qualité ou non), mais jute de respecter la volonté de l'auteur. Il a aussi le droit de vouloir que sa prose ne soit plus lu...là, ça n'est pas le cas, tant mieux. Mais imagine un peu l'exemple suivant : une personne, sur son site web, proclame tout le bien qu'il pense de jean-marie le pen. Puis, des années plus tard, ne se retrouve plus dans l'idéologie, et supprime son site. Malheureusement pour lui, une troisième personne, considérant son travail de qualité, et qui a réalisé une copie du site web, le diffuse. Tu ne trouve pas normal, que dans cet exemple, l'auteur initial soit protégé par la loi ?

Par contre, je trouve tout à fait louable le fait de dire à bruno faidutti qu'on souhaite que son site reste en ligne, et ne vois tien à redire à aspirer son site, le diffuser ou autre, s'il donne son accord.

CmoiSig dit:
djoul dit:
Ca reste de la diffusion, donc en dehors d'une sauvegarde personnelle
Mdr oui, donc 10 à aspirer le site pour s'en faire une sauvegarde personnelle c'est ok, mais 1 qui le fait et passe le même résultat aux 10 pour éviter une surcharge ou autre, non, c'est vraiment vouloir couper les cheveux en 4 juste pour avoir raison :lol:.


Bon thot a déja (re)répondu, mais non, 10 à aspirer le site, c'est pas ok non plus...

djoul dit:Malheureusement pour lui, une troisième personne, considérant son travail de qualité, et qui a réalisé une copie du site web, le diffuse.
Ça tombe bien, il n'était nulle question de diffusion mais de sauvegardes personnelles à usage personnel :).

Et ben il a pas le droit non plus. Et en interdisant la sauvegarde, on se prévient du risque dediffusion.

Et utiliser un moyen mnémotechnique pour se souvenir de l'ensemble de jeux que Mr Faidutti a aimés on a le droit :kingboulet: ? Non parc'que c'est risqué on pourrait en diffuser la liste par la suite.

Droit de citation : tu as le droit de citer quelques courts extraits.

Et même si tu Apprend tout le site par coeur, tu n'auras pas plus le droit de le réciter devant audience.

Encore une fois on ne parle pas de citer puisqu'il s'agit d'un usage personnel :kingboulet:

CmoiSig dit:Encore une fois on ne parle pas de citer puisqu'il s'agit d'un usage personnel :kingboulet:


Ok. Et bien légalement, apprendre par coueur ne doit pas être une contrefaçon. Par contre, apprendre par coeur et réciter devant audience le devient.

Ah ouais donc ceux qui ont une bonne mémoire ont le droit d'avoir un souvenir des jeux que cautionnait Mr Faidutti mais pas les autres, c'est marrant :kingboulet:

djoul dit:
CmoiSig dit:Encore une fois on ne parle pas de citer puisqu'il s'agit d'un usage personnel :kingboulet:

Ok. Et bien légalement, apprendre par coueur ne doit pas être une contrefaçon. Par contre, apprendre par coeur et réciter devant audience le devient.


C'est tout à fait cela. Il y usage du droit de représentation de l’œuvre auprès du public sans autorisation (sauf évidemment si on est dans le cadre de la courte citation).

Pour anecdote, un moment donné, la doctrine s'est interrogé sur le "vol d'informations" qualifiable de contrefaçon pour en conclure que l'on ne pouvait pas aller aussi loin. Il s'agit de l'exemple type du gars qui lit dans votre dos un article de votre journal dans les transports en commun.

Comme il n'a pas acheté le journal, il n'a juridiquement pas le droit de le faire mais bon, il faut bien s'arrêter quelque part.

Thot dit:
C'est tout à fait cela. Il y usage du droit de représentation de l’œuvre auprès du public sans autorisation (sauf évidemment si on est dans le cadre de la courte citation).
Oui mais ter repetita, il n'était ici nullement question de présenter l’œuvre auprès du public :wink:.

J'arrive pas à soulever 120 kilos à l'epaulé-jeté. Par contre d'autre y arrive. C'est dégueulasse.

Bon, c'est marrant cette petite joute, mais je vais aller profiter du soleil un peu. Je finirais juste là dessus : les textes de lois, c'est pas deux gars accoudés à un zinc qui les pondent. Ils peuvent paraitre ridicules, obsolètes, inefficace, mais :
- ils sont la plupart du temps présents pour une bonne raison (même si elle peut nous échapper)
- on doit s'y plier (oui je sais, la désobéissance civique c'est parfois bien aussi, pas la peine de me sortir un contre exemple alakon)

djoul dit:J'arrive pas à soulever 120 kilos à l'epaulé-jeté. Par contre d'autre y arrive. C'est dégueulasse.
Et personne n'interdira à l'un de soulever la machine à laver de l'autre parc'que le second n'y arrive pas, c'est comme ça aussi :).

Tout comme persoone n'a interdit de se souvenir des jeux appréciés pas bf ;)

Et tout comme personne n'interdira à quelqu'un de le faire pour nous :).

Oh, le têtu...

Pas plus que celui qui répond :mrgreen:.

Oh, moi, tout ça, j'm'en fous un peu, oui oui oui...
J'n'y allais jamais sur ce site, d'toute façon, non. Non, non...
La faute à une hérésie dont la raison m'a toujours échappée :
La moitié de CHAQUE page est en anglais !!....

:holdpouic:
Ben, puisque j'vous l'dit !!..
Sacré nom d'une pipe en bois !!..

djoul dit:
Non mais la question n'est pas de vouloir "sauvegarder" un travail (qu'il soit de qualité ou non), mais jute de respecter la volonté de l'auteur. Il a aussi le droit de vouloir que sa prose ne soit plus lu...là, ça n'est pas le cas, tant mieux. Mais imagine un peu l'exemple suivant : une personne, sur son site web, proclame tout le bien qu'il pense de jean-marie le pen. Puis, des années plus tard, ne se retrouve plus dans l'idéologie, et supprime son site. Malheureusement pour lui, une troisième personne, considérant son travail de qualité, et qui a réalisé une copie du site web, le diffuse. Tu ne trouve pas normal, que dans cet exemple, l'auteur initial soit protégé par la loi ?
Par contre, je trouve tout à fait louable le fait de dire à bruno faidutti qu'on souhaite que son site reste en ligne, et ne vois tien à redire à aspirer son site, le diffuser ou autre, s'il donne son accord.


Malheureusement, il faut bien se dire une chose : quand un article est posté sur un site x ou y (et encore plus sur une saleté comme fessbouc), et à moins de l'éditer dans les heures qui suivent, il y a des très fortes chances pour que ça se retrouve sauvegardé sans que ton accord, ton avis ne te soient demandés et sans que tu en sois informé. Cela a été expliqué quelques pages en arrière je crois : il y a un organisme qui se charge de faire des snapshots de tous les sites et donc toute ta prose se retrouve à disposition que tu le veuilles ou non. De plus, quand les serveurs qui hébergent ces données en sont pas régis par les mêmes lois que ton pays, tu ne peux même pas demander une suppression des données (comme la CNIL le prévoit par exemple).
Donc si Mr Faidutti souhaitait dégager son site (qui accessoirement lui coûte quelques deniers pour l'hébergement je suppose), les informations qui y étaient sont récupérables par un autre biais malgré tout.

En conséquence, il faut vraiment faire attention à tout ce qu'on publie, qui pourrait nous engager personnellement car c'est bien pire que le papier, sur le net il n'y a rien à brûler pour faire disparaître les données.
Le pire restant fessbouc et consorts qui sont régis par des lois américaines aberrantes de conservation intemporelle (donc tout ce qu'on croit supprimer perdurera, pas seulement un an après suppression) dont la consultation est vendue à d'autres (des recruteurs par exemple).