fonction publique......

Philippe dit:Alors, premièrement je ne demande pas mieux que de faire 18h de cours, voire 20.


30h et que ça saute ... :D
Le Zeptien dit:
Philippe dit:Alors, premièrement je ne demande pas mieux que de faire 18h de cours, voire 20. De plus, je suis favorable à la bivalence, car j'aime me battre... pardon, j'aime enseigner des trucs différents. Laissez-moi juste le temps d'avoir ma licence de philo. Entre prof principal ? OK. Tuteur d'un stagiaire ? Présent, chef !
En fait, je compte écrire sur ma fiche de voeux "n'hésitez pas à me faire travailler".
Et ce n'est pas ironique.

Blagues à part, je ne sais pas si c'est bien bon cette histoire de profs chargés d'enseigner des disciplines différentes...Cependant, ce n'est pas une idée neuve. Dans mes lointains souvenirs de collège (fin des années 70 :holdpouic: et vouich....) , je me souviens d'une prof de français qui enseignait aussi le dessin, et d'un prof d'histoire qui faisait aussi le français....et d'un prof d'Espagnol qui avait des cours de musique.


Je pense moi que ce n'est carrément pas une bonne chose.
Philippe dit:Alors, premièrement je ne demande pas mieux que de faire 18h de cours, voire 20. De plus, je suis favorable à la bivalence, car j'aime me battre... pardon, j'aime enseigner des trucs différents. Laissez-moi juste le temps d'avoir ma licence de philo. Entre prof principal ? OK. Tuteur d'un stagiaire ? Présent, chef !
En fait, je compte écrire sur ma fiche de voeux "n'hésitez pas à me faire travailler".
Et ce n'est pas ironique.


bein serieusement je pense que tu peux deja le faire sous differentes formes :

-organiser un club (style club journal, photo, theatre...)
-monter un projet type "aide aux devoirs"
-...

tout cela en benevolat bien sur.

etc...

j'imagine que tu n'as pas attendu mes conseils pour le faire mais c'etait juste pour rappeler que l'investissement personnel (je ne doute pas du tien) n'est pas interdit et que certains enseignants le font.

et je ne suis pas ironique. :p

Pour la bivalence, j'ai egalement des doutes...Je me souviens de mes superbes rosaces en dessin (au college) effectuees avec mon prof de math. Lorsque j'ai eu un veritable prof d'arts, ce fut tout de meme nettement plus interessant.

En effet, j’ai déjà participé à un certain nombre d’activités de ce genre. Par contre, si tu parles un peu trop de bénévolat tu vas te faire tuer par certains. J’ai des collègues qui refusent d’être prof principal ou tuteur ou coordonnateur parce que ce n’est pas assez bien payé pour eux. En fait, leur principe, c’est : “mon travail consiste seulement à faire des heures de cours.” Je ne comprends pas comment on peut ne pas avoir ainsi un point de vue global sur la communauté éducative ! :shock:

Quant à la bivalence, je n’y crois que si on a réellement une formation dans les deux disciplines (minimum une licence), sinon c’est du pipeau.

Ton enthousiasme pour ces activités supplémentaires te donne quand même la part belle pour juger tes collègues, je trouve… On ne peut pas non plus reprocher à quelqu’un de ne pas vouloir faire un travail, pour lequel on ne s’estime pas forcément compétent, a fortiori si c’est un boulot qui nous emmerde. Je comprends parfaitement la réaction “je ne suis pas obligé de faire ce boulot-là, je n’en ai pas envie, alors si je le fais, c’est contre rémunération”.

Travailler plus, OK, mais alors au moins que ce soit pour gagner plus ! :lol:

Ce ne sont pas des “activités supplémentaires” mais une partie de notre travail d’enseignant. Et quand on les fait, on est payé… même si ça ne leur semble pas assez.

Philippe dit:Ce ne sont pas des "activités supplémentaires" mais une partie de notre travail d'enseignant. Et quand on les fait, on est payé... même si ça ne leur semble pas assez.


Pas payé, indemnisé. Ce qui tendrait à prouver qu'il ne s'agit justement que d'activités "supplémentaires" puiqu'elles font l'objet de primes non-intégrées au salaire.

A noter d'ailleurs que les critiques sur les primes injustifiées (cf la prime de charbon) oublient de préciser qu'elles ont souvent été créées en leur temps pour éviter d'accorder des augmentations de salaire (pas de cotisations sociales, pas de prise en compte dans le calcul des retraites etc.)

Les gens payés par l’état qu’il faudrait dégager, ce ne sont pas les profs ou les cheminots, ce sont les chercheurs en sciences humaines. Je bosse dans un institut de recherches financé par le ministère des Affaires Etrangères (en tant que maquettiste), et je suis écoeuré de voir les tonnes d’argent public foutues en l’air.
La spécialité de la maison, c’est de payer des chercheurs pour écrire des livres qu’on publie, sur un sujet que l’auteur maitrise mais orienté par la direction de l’institut. En général, ça marche pas trop mal. C’est normallement entre 5000 et 15000 euros par livre (ça dépend du “status” de l’auteur, genre pointure ou débutant, et du nombre estimé de pages), qui sont censés être rendu au bout d’un an ou 2. Je compte plus le nombre de retards, les textes rendus qui sont une pure merde (souvent le produit de sois-disant pointures). Dernier scandale en date, un auteur a qui on avait demandé un livre il y a 4 ans. Entre disparitions de la surface de la terre, promesses non tenues et silence radio (et 4000 euros versés d’avance - la moitié de la somme convenue au départ), il nous annonce qu’il ne pourra pas finir. On lui dit qu’on veut quand même quelque chose à publier, parce que comptablement, on ne peut pas avoir payé quelqu’un sans avoir quelque chose en retour, et qu’il n’aura pas l’autre moitié de la somme convenue. Il dit qu’il va faire ce qu’il peut. Au final, un livre se retrouve réduit à 27 pages, médiocres. 4000 euro pour 27 pages écrites après une attente de 4 ans, c’est plutôt pas mal non?
Et je vous parle pas des combines entre directeurs de centre de recherche et chercheurs qui sont potes. Je t’attribue un budget sur tel projet, tu m’assures un poste après celui-ci, etc. Et bien souvent, les “ténors” n’en branlent pas une, ce sont leurs étudiants qui font les recherches à leur place. Je suis écoeuré par ce système.

Attention, je ne parle que des chercheurs en sciences humaines (sociologie, économie, religions, etc.) où il est bien plus facile d’enfumer les gens qu’en sciences dures (maths, physique, biologie…). Je ne sais pas comment ça se passe pour les sciences dures, mais les sciences humaines en France, c’est 1 chercheur qui bosse vraiment, et 4 qui vivent sur leur lauriers/foutent rien/ont choisi des sujets tellement restreints que personne ne peut contester leur autorité sur le sujet (genre le gars qui passe son temps à écrire le même bouquin sur la tribu nomade des Moken [ça représente 300-400 poilus, max] qui vivent dans les petites iles birmanes de la mer Andaman…)

Ces types passent leur temps à balancer des énormités du genre “je revendique le droit à faire de la recherche inutile”.

Là, je pense qu’on est en droit de gueuler. Mais comme toute cette corporation se serre les coudes, impossible de faire bouger les choses. (et c’est pas par manque d’avoir essayé, je vous assure).

Mike

Foucheotrante dit:
Philippe dit:Ce ne sont pas des "activités supplémentaires" mais une partie de notre travail d'enseignant. Et quand on les fait, on est payé... même si ça ne leur semble pas assez.

Pas payé, indemnisé. Ce qui tendrait à prouver qu'il ne s'agit justement que d'activités "supplémentaires" puiqu'elles font l'objet de primes non-intégrées au salaire.
A noter d'ailleurs que les critiques sur les primes injustifiées (cf la prime de charbon) oublient de préciser qu'elles ont souvent été créées en leur temps pour éviter d'accorder des augmentations de salaire (pas de cotisations sociales, pas de prise en compte dans le calcul des retraites etc.)


Comme tu le dis, c'est un montage financier, mais le fait est quand on vit dans un établissement que l'on sait bien que le travail du prof ne s'arrête pas à la sonnerie de fin d'heure. Quand un élève veut te parler parce qu'il s'interroge sur son orientation, parce qu'il veut un éclaircissement, évidemment il s'agit encore de ton travail - même si on utilise des systèmes de primes pour éviter l'augmentation directe du salaire. Et on ne doit pas faire comme si ce genre "d'activités" devaient être le fait de quelques volontaires isolés : c'est le boulot de tous et de tout le monde.

un peu comme corriger des copies du bac.

Philippe dit:
Foucheotrante dit:
Philippe dit:Ce ne sont pas des "activités supplémentaires" mais une partie de notre travail d'enseignant. Et quand on les fait, on est payé... même si ça ne leur semble pas assez.

Pas payé, indemnisé. Ce qui tendrait à prouver qu'il ne s'agit justement que d'activités "supplémentaires" puiqu'elles font l'objet de primes non-intégrées au salaire.
A noter d'ailleurs que les critiques sur les primes injustifiées (cf la prime de charbon) oublient de préciser qu'elles ont souvent été créées en leur temps pour éviter d'accorder des augmentations de salaire (pas de cotisations sociales, pas de prise en compte dans le calcul des retraites etc.)

Comme tu le dis, c'est un montage financier, mais le fait est quand on vit dans un établissement que l'on sait bien que le travail du prof ne s'arrête pas à la sonnerie de fin d'heure. Quand un élève veut te parler parce qu'il s'interroge sur son orientation, parce qu'il veut un éclaircissement, évidemment il s'agit encore de ton travail - même si on utilise des systèmes de primes pour éviter l'augmentation directe du salaire. Et on ne doit pas faire comme si ce genre "d'activités" devaient être le fait de quelques volontaires isolés : c'est le boulot de tous et de tout le monde.


C'est très vrai, mais il y a un monde entre passer du temps (même trois quart d'heure comme ça m'est déjà arrivé) à parler avec un élève pour lui expliquer des choses ou pour le rassurer, et organiser une aide aux devoirs ou corriger 100 copies de bac. Enfin, c'est sûr qu'à la question "quelles sont les limites de ton métier", chaque enseignant aura sa réponse.
Philippe dit:Comme tu le dis, c'est un montage financier, mais le fait est quand on vit dans un établissement que l'on sait bien que le travail du prof ne s'arrête pas à la sonnerie de fin d'heure. Quand un élève veut te parler parce qu'il s'interroge sur son orientation, parce qu'il veut un éclaircissement, évidemment il s'agit encore de ton travail - même si on utilise des systèmes de primes pour éviter l'augmentation directe du salaire. Et on ne doit pas faire comme si ce genre "d'activités" devaient être le fait de quelques volontaires isolés : c'est le boulot de tous et de tout le monde.


Oui mais seulement dans la mesure où l'on bénéficie des primes correspondant à l'activité concernée. Sinon je ne vois pas très bien pourquoi. Qu'une personne volontaire pour un travail supplémentaire soit rémunérée, cela semble normal, non ? Que ce travail supplémentaire soit ensuite imposé à d'autres qui, eux, ne touchent rien, ça l'est moins. Si ces "obligations" sont le fait de tous, pourquoi les pirmes ne concernent-elles que certains, alors ? Serait-ce à dire qu'il faudrait les suppirmer ? Les généraliser ?
Otaku Mike dit:Attention, je ne parle que des chercheurs en sciences humaines (sociologie, économie, religions, etc.) où il est bien plus facile d'enfumer les gens qu'en sciences dures (maths, physique, biologie...).

j'ai sous les yeux des chercheurs payés par la France qui doivent tourner entre 10 et 12000 euros par mois pour faire des dénombrements de petits poissons de l'Amazonie et des métaux lourds qu'ils ingèrent. Supers physiciens, supers biologistes; mais qui ne se sentirait pas un peu enfumé ?
Otaku Mike dit:Ces types passent leur temps à balancer des énormités du genre "je revendique le droit à faire de la recherche inutile".

Comment tu détermines la frontière entre recherche utile et recherche inutile ? Utile à quoi, à qui ? Comment évaluer l'utilité ? A la thune que rapportera le petit brevet déposé sur un futur cosmétique développé avec une plante qu'un super biologiste de sciences dures aura piqué dans une tribu indienne au fond de la forêt ?
El comandante dit:
Otaku Mike dit:Ces types passent leur temps à balancer des énormités du genre "je revendique le droit à faire de la recherche inutile".

Comment tu détermines la frontière entre recherche utile et recherche inutile ? Utile à quoi, à qui ? Comment évaluer l'utilité ? A la thune que rapportera le petit brevet déposé sur un futur cosmétique développé avec une plante qu'un super biologiste de sciences dures aura piqué dans une tribu indienne au fond de la forêt ?

Ceci pourrait probablement faire un bon sujet dans sa propre thread.
Pour être honnête, je n'ai pas de barème précis pour te répondre. C'est une question difficile. Je peux seulement te dire que les cas extrème sont tout de même facile à repérer, et qu'on peut se poser la question de la réelle utilité de telle ou telle recherche. Quand je vois un livre entier d'ethnologie traiter d'un village paumé dans la montagne d'une tribu de 200 personnes, je me demande en quoi cette recherche est utile, c'est à dire, en quoi elle est transposable à d'autres cas, pour permettre une compréhension plus globale d'un phénomène ou d'une culture. A titre d'archivage de la nature humaine, c'est certainement un projet noble, mais il ne faut pas oublier les sommes d'argent que ça représente, et que tout de même, si l'état finance la recherche, ce n'est pas par pur mécénat, mais bien parce qu'il espère en retirer des bénéfices. Ces bénéfices ne sont pas nécéssairement d'ordre financiers. Il peut s'agir d'un accroissement du savoir, surtout si il est destiné au grand public (on est d'accord, je pense, pour dire qu'une recherche qui n'apporte ni savoir nouveau pour le public, ni amélioration effective ou potentielle des conditions de vie du public, n'a que peu d'utilité), mais attention, d'un savoir utile car réutilisable dans d'autre situations/cas. Etudier un microcosme n'a que peu d'intérêt dès qu'on sort de ce microcosme.
La responsabilité première de l'état, c'est d'agir pour le bénéfice de tous ses concitoyens, pas de maintenir des rentes pour un petit nombre de chercheurs hyperspécialisés, à mon humble avis.

Je pense que c'est à cet étalon, la "transposabilité" ou "transversalité" d'une recherche, que j'établie son "utilité". Mais c'est un grand débat, et je ne clame pas avoir la réponse ultime à ce sujet.

Après, il y a aussi le problème des sommes engagées. Doit-on vraiment payer autant ces gens-là pour un travail sur lequel il est très difficile d'établir un barème objectif de qualité, et donc, au final, pour lequel l'état ne peut pas avoir de recours en cas de "travail de mauvaise qualité". Car c'est quand c'est le cas, l'argent a bien été dépensé pour rien, et les mauvais chercheurs savent très bien comment enfumer les comptables public avec leur jargon savant.

Les anglo-saxons ont une école de pensée très différente, et les universités n'hésitent pas à accepter les financements privés pour des recherches pour "utiles" (et là, il s'agit bien de pognon dont on parle"). Les chercheurs anglo-saxons sont plus tenus à avoir un certain "rendement". Un chercheur français d'un grand centre de recherche (genre CNRS) produit en moyenne 40-50 pages de texte par an... Il s'agit bien souvent d'une ressucée d'un texte précédent, légèrement réactualisé, passé dans une revue à tirage confidentiel très difficile à obtenir pour le grand public. Que font-ils de leur temps???

Mike

PS: dans la foulée, j'en fait un topic à part.
Otaku Mike dit:Les gens payés par l'état qu'il faudrait dégager, ce ne sont pas les profs ou les cheminots, ce sont les chercheurs en sciences humaines.
Et je vous parle pas des combines entre directeurs de centre de recherche et chercheurs qui sont potes. Je t'attribue un budget sur tel projet, tu m'assures un poste après celui-ci, etc. Et bien souvent, les "ténors" n'en branlent pas une, ce sont leurs étudiants qui font les recherches à leur place.

Là, je pense qu'on est en droit de gueuler. Mais comme toute cette corporation se serre les coudes, impossible de faire bouger les choses. (et c'est pas par manque d'avoir essayé, je vous assure).
Mike


:lol: :lol: Pas possible ! nous avons connu les mêmes alors ! Perso, j'ai vu cela en science-po...il y a des coups de pieds au cul qui se perdent, effectivement....

bon allez… je ne râle pas, ça m’amuse :

J’ai obtenu l’examen de conférencier national. Dans la lettre de la direction du Tourisme qui m’annonce ma réussite, il est dit de prendre contact auprès de sa préfecture pour obtenir la carte (celle qui me donne la gratuité dans les musées à vie!).
Petit problème, comme j’ai des problèmes de courrier sur Paris, lorsque je passe des concours, je donne l’adresse de ma mère en Corse. Donc c’est elle qui a reçu la lettre. Avant de se déplacer à la préfecture de Bastia (puisque c’est la résidence que j’ai donné) elle a la bonne idée d’appeler.
Elle a du avoir tous les bureaux de la préfecture au bout du fil. A chaque fois, la personne lui demandait “conférencier national, ça consiste en quoi? vous pouvez expliquer?” :pouicboulet:
Personne n’avait jamais entendu parlé de cela. Une nana lui a même dit que je n’avais qu’à envoyer une lettre au préfet qui statuerait sur mon cas, comme si je demandais une faveur! :shock:
Ma mère a essayé de leur demandé de se renseigner et de la tenir au courant : “non non ce n’est pas la peine, je n’ai pas besoin de prendre vos coordonnées madame, de toute façon on n’a pas l’information”.

Bref, là dessus, j’appelle la direction du Tourisme. Monsieur charmant, un peu surpris qui ne comprend pas ce qui se passe, surtout que je ne suis pas la première. visiblement, cette année, plusieurs préfectures sont frappées de pertes de mémoire. Donc, il les rappelle et leur explique et leur envoie les cartes vierges qu’on doit nous délivrer.

Ce matin, sa collègue me rappelle pour me dire que c’est madame untel qui s’en occupe à Bastia, bureau vie publique et elle me donne la liste des pièces à fournir. Je la remercie chaleureusement.

Mais, j’appelle quand même la dame en question, et là, surprise, elle me révèle qu’elle n’a jamais entendu parlé de cette carte avant que la Direction du Tourisme ne l’appelle, que ce sont ses collègues qui ont décidé que ce serait elle qui s’en occuperait, mais qu’elle n’est qu’une simple exécutante, il faut donc qu’elle en réfère à son chef de service. “On va avoir une réunion pour statuer sur votre cas et prendre une décision pour savoir si nous sommes apte à vous délivrer cette carte, mais pour l’instant il faut qu’on en discute, je ne peux pas vous donner de réponse…”

:pouicgun:

Je rappelle la Direction du Tourisme : “je peux aller à la préfecture de Paris?”
:bonnetpouic:

La musique c’est ma passion.

J’ai fait deux ans d’études après le bac, une formation spécialisée pour l’enseignement de la musique en milieu scolaire (primaire et maternelles).

J’ai eu mon diplôme, je me suis bougé, j’ai déménagé pour aller là ou le boulot était, j’ai trouvé un poste, à plein temps.

Je passerai le concours de la fonction publique. Je serai bientôt fonctionnaire, pour l’instant je suis à 1300 euros et quelques par mois, net. je fais mes 20h d’enseignement par semaine + à peu près autant en préparation, recherche de partitions, et aussi un peu de travail d’accueil et de secrétariat au sein de l’école de musique, et je donne deux heures de mon temps libre pour diriger l’orchestre d’harmonie municipal, plus à chaque concert (soirées, après midis, répétitions exceptionnelles, tout ça sur mon temps libre).

Je bosse de 8h45 à 19h le lundi, à 21h le mardi, à minuit le mercredi. Je suis en week end le mercredi soir. J’ai les vacances scolaires payées, tout ça.

Tout ça pour dire que c’est possible de bosser dans sa passion et d’en vivre. La place de fonctionnaire ne vous est pas interdite !