Font **** ces grevistes

wolfodeiwolfy dit:
MrGirafe dit:Puis, actuellement, les manifestations dégénèrent toutes et sèment terreur et désolation dans nos villes... Qu'en sera t-il ce soir ? Cette nuit ?

Faut pas exagérer. C'est la guerre civile.
Tu mélanges, ce ne sont pas les manifestations qui dégénèrent mais ce sont les casseurs qui s'y invitent qui sèment le désordre. Si on commence à dire que les manifestations dégénèrent, le gouvernemen t n'a plus qu'à les interdire pour assurer l'ordre public, et du coup, le problème CPE est réglé (le problème UMP aussi, mais là où les choses en sont, je crois qu'ils s'en foutent).

W2W


D'autant plus que ces mouvements de casseurs peuvent parfois être entraînés et favorisés par l'Etat, par l'intermédiaire des RG ou autres.

Jetez un oeil au témoignage suivant, c'est assez alarmant :
http://rebellyon.info/article1838.html

Je ne dis pas que ça se passe comme ça à chaque fois, mais ce genre de scénario doit se produire car c'est tout à l'avantage des dirigeants.

Et c'est vraiment grave...

J'aimerais bien savoir ce qui figure sur les préavis de grève des syndicats (et en particulier, les branches des fonctionnaires).
Probablement les trucs habituels : revalorisation des salaires et amélioration des conditions de travail puisqu'ils ne peuvent pas y faire figurer le CPE, n'étant pas concernés.
Quelqu'un sait ?

MrGirafe dit:
tehem dit:Mais je trouve que dire que si une grève est généralisé alors elle est juste c'est une simplification très extrème qui ne met en jeu rien de concret.

J'explique pourquoi il y a droit de grève en France, à quoi sert le grève, comment elle s'utilise. C'est pas concret, comment cela pourrait-il être concret ?

En expliquant plus précisément ce que tu entend par "juste" , j'imagine.
MrGirafe dit:Bon, je suis trop long, le droit de grève est lié à trop de choses, je n'ai pas le temps de tout écrire, alors je m'arrête... Mais je vois bien qu'on ne se comprend pas complètement.

A mon avis on se comprend mieux que tu ne le crois. Et on est même plutôt d'accord: je pense simplement que tes propos finissent toujours par contenir une assertion ou deux mal dégrossies et je crois que les revoirs et les expliciter peut apporter beaucoup au modeste débat que nous avons sous les yeux. Et pour cela tu n'as, à mon avis, pas forcément besoin de détailler tout le contexte du droit de grève: choisir d'autres mots suffira.
MrGirafe dit:
tehem dit:
MrGirafe dit:
Tout extrêmisme de pensée ne permet pas de gouverner. On ne peut ni rejetter complètement, ni approuver complètement, mais à un moment donné de l'Histoire, il faut bien faire un choix... Quitte à revenir dessus quelques années, mois, semaines après.

oui et donc?

Je ne parle pas contre toi, je parle du sujet qui nous intéresse. La conclusion de mon propos est simple, en effet, comme tu le disais, on ne peut pas dire complètement ni plus personne et j'explique selon moi pourquoi : pas pour des raisons concrètes ni liées à l'actualité, mais pour des raisons basiques d'action, de dialogue et de respect de la démocratie.

J'avais bien compris que tu ne parlais pas contre moi mais je voulais que tu explique le lien entre mon commentaire de l'article ipsos et ta réponse qui ne me semblait pas évident: là c'est fait et je t'en remercie :D

bigsam dit:J'aimerais bien savoir ce qui figure sur les préavis de grève des syndicats

Sur nos tracts, ils parlent du retrait du CPE. Ils sont concernés puisque l'entreprise peut utiliser ce genre de contrat.

Quand aux manifs, je ne mélange pas tout, je sais bien qu'il y a d'un côté les manifestants et de l'autre les casseurs, qu'ils soient électrons libres ou politisés, qu'ils prétendent appartenir à un groupe d'extrême droit gauche ou peu importe et qu'ils y appartiennent effectivement ou non.

Je constate juste qu'après les manifs, il y a incivilités constatées et prévisibles qui renforcent le sentiment d'insécurité des français et place ainsi une extrême droite au second tour des élections à cause de "ces jeunes cons que de mon temps c'était pas pareil, il leur faut un bon coup de trique"

La gauche flirte toujours avec l'extrême droite... Ca lui a déjà coûté cher en 2002. LA campagne électorale est lancée, tout le monde est informé sur le CPE, le gouvernement va écouter les syndicats s'ils le veulent, changer le texte s'il le veut, mais passons à autre chose ! On joue avec le feu... et la démocratie n'en ressort pas plus forte.

Voici le contenu du document transmis par les syndicats de ma boite.
Note pour les antis : il s'agit bien d'un "tract" partisan, avec tout ce que ça comporte d'imprécisions et de parti-pris... Pas la peine de réagir dessus, ça ne serait que de la redite...

Tous ensemble le mardi 28 mars 2006
pour le retrait du Cpe
pour l’emploi
pour nos droits
avec tous les syndicats nationaux (UNEF, CE, UNL, FIDL, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNSA,)
décidons des arrêts de travail, des grèves, manifestons massivement.
ON PEUT GAGNER
Après le Contrat Nouvelle Embauche (CNE) créé pour les entreprises de moins de 20 salariés permettant de contourner le CDI, après « l’assouplissement » des licenciements économiques, après l’ouverture au travail de nuit dès 15 ans pour de nombreux apprentis, après le contrat dernière embauche pour les Seniors, le gouvernement veut imposer le Contrat Première Embauche pour les jeunes de moins de 26 ans dans les entreprises de plus de 20 salariés. Avec ce contrat, les employeurs pourront licencier à tout moment et sans motif.
Le gouvernement veut instaurer la précarité dans la vie professionnelle. Ne nous y trompons pas, il s’agit bien d’un choix de société devant lequel nous sommes placés.
Le CPE ne garantit pas l’embauche
Depuis des années maintenant, on multiplie les mesures « d’assouplissement » des procédures de licenciement et les aides financières aux employeurs. Pour quels résultats ? Le nombre des privés d’emploi ne cesse de croître.
Ce n’est pas le contrat de travail qui crée l’emploi c’est la croissance !
Le CPE, c’est la précarité
● Ceux qui entraient dans la vie active par le CDD ou l’intérim n’auront toujours pas accès à l’emploi stable.
● Ceux qui avaient accès au CDI (60 % des jeunes) devront passer par la case CPE.
● La prise en compte des périodes de stages, apprentissages, CDD déjà effectués dans l’entreprise est un leurre puisque l’employeur n’est pas tenu de faire déboucher le CPE sur une embauche effective. Ces périodes avant CPE ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’indemnité de licenciement.
● L’accès au CDI restera inaccessible pour la plupart qui empileront périodes d’essais sur périodes d’essais sans jamais accumuler de droits. Le gouvernement le reconnaît : on pourra aller de CPE en CPE jusqu’à 26 ans.
● Le gouvernement prétend qu’il s’agit du contrat « le plus social jamais réalisé », mais :
- l’indemnité de licenciement (8 %) est inférieure à celle prévue pour les CDD (10 ;
- une allocation chômage, supérieure de 17 euros au RMI, est versée pendant 2 mois pour le jeune en CPE et 1 mois pour le salarié en CNE, s’ils sont licenciés après 4 mois d’activité ;
- le droit individuel à la formation (20 heures par an) sera proportionnel au temps travaillé avant le licenciement. C’est ridiculement « modeste », autant à l’égard des jeunes diplômés que pour ceux qui, sans diplôme, auraient besoin de formations conséquentes.
Un moyen considérable de pression contre les droits des salariés
Les contrats de travail favorisant une plus grande vulnérabilité des salariés seront mis en concurrence avec ceux qui comportent encore des droits pour les salariés. Déjà le Medef, l’OCDE et les idéologues libéraux réclament un contrat de travail unique par lequel les employeurs pourraient à tout moment licencier leurs salariés sans motif.
Ces « nouveaux salariés » pourraient être licenciés pour avoir été malades, s’être syndiqués, avoir été élus délégués du personnel, avoir demandé le paiement d’heures supplémentaires, le respect de leur durée du travail, de leur salaire.
Lorsqu’il n’y a plus de raison à donner pour un licenciement, toutes les raisons, même les plus inavouables, font l’affaire pour licencier.
Dans les entreprises aussi, la résistance s’organise. Des salariés, licenciés sans motif dans le cadre de ces nouveaux contrats ont porté plainte devant les tribunaux. Des recours ont été déposés devant le Conseil d’État car la France est signataire des textes internationaux qui condamnent le licenciement sans motif (convention 158 de l’Organisation Internationale du Travail et Charte sociale européenne).
Parce que nous refusons ces attaques aux droits du travail, nous devons agir pour la résorption de la précarité, le retrait du Contrat Première Embauche et du Contrat Nouvelle Embauche.
Après le 7 mars, le 18 mars, dans l’action le mardi 28 mars !
L’importance de l’enjeu n’a pas échappé aux jeunes et la mobilisation, qui ne cesse de s’amplifier depuis plusieurs semaines, le prouve !
Depuis des semaines, les organisations représentatives des étudiants et des salariés font entendre en vain leur refus du CPE. Pour toute réponse jusqu’à ce jour, le Premier ministre montre bien sa volonté de rester sourd aux revendications.
Alors que la raison l’invite à retirer son projet pour entamer des négociations sur les vraies questions de fond, il propose de discuter à la marge.
Le gouvernement triche sur tous les chiffres et tente de manipuler la réalité du mécontentement de sa politique:
- il annonce 250000 puis 300000 puis 400000 emplois créés par le CNE alors que l’INSEE a estimé, jeudi 23 mars dans sa note semestrielle, entre 10.000 et 20.000 créations d'emplois par trimestre l'apport du contrat nouvelles embauches (CNE) à l'évolution globale de l'emploi en France (soit 30 à 60000 depuis sa création)
- le ministère de l’intérieur minimise comme jamais l’ampleur des manifestations, il annonce ainsi 10000 manifestants à Marseille samedi 18 mars soit 13 fois moins que les organisations syndicales (130000) et le comble, 8 fois moins que les renseignements généraux (70 à 80000)!
Seules des actions de grande ampleur, réunissant toutes les générations, pourront faire reculer le gouvernement.
Pour dire Stop à la précarité
Oui à l’emploi stable et reconnu,
nous vous invitons
à participer à la journée nationale de mobilisation
le mardi 28 mars 2006

Réussissons de puissantes manifestations dans tout le pays pour le retrait du CPE. Décidons de toutes les modalités d’actions (arrêts de travail, débrayages, rassemblements, etc.) permettant la réussite des manifestations et l’expression la plus large des salariés.
Rejoignons les manifestations :
à MONTPELLIER : Le Peyrou 14h 30
à PARIS : Place d’Italie 14h00
à NANTES : place du commerce 10h30
à MARSEILLE : Le vieux Port 10h30
à LYON : manufacture des tabacs, préfecture 11h00
et partout ailleurs…
Rappel :
Tout les salariés peuvent faire grève. L'appel couvrant l'ensemble de nos professions, un salarié, même s'il est le seul gréviste dans son entreprise, peut faire grève.
Il n'y a pas de préavis, de délai de prévenance ou de déclaration individuelle à faire au préalable. On ne peut être sanctionné pour fait de grève. La grève entraîne une retenue strictement proportionnelle aux nombres d'heures de grève
Les syndicats CGT, FO, CGC et CFDT .

:arrow: la manif à Rennes

Extraits (qui fout le bordel ?) :
Cette journée a ceci de particulier que les salariés se sont mobilisés en masse(...)Le cortège s'est déroulé sans incident mais dès la fin de la manifestation, les étudiants ont envahi en masse la gare de Rennes pour bloquer les voies.

Il n'y a pas de préavis, de délai de prévenance ou de déclaration individuelle à faire au préalable. On ne peut être sanctionné pour fait de grève. La grève entraîne une retenue strictement proportionnelle aux nombres d'heures de grève

Juste là-dessus, parce qu'effectivement c'est inutile de polémiquer sur un tract, il me semblait que pour être légale, une grève devait être précédée d'un préavis, et même que pour être recevable, ce préavis devait contenir des raisons valables (d'où par exemple la condamnation des syndicats de traminots il y a quelques mois lors de leur "grève préventive" avec obligation de reprendre le travail sous astreinte).
Maintenant, ceci est un tract, je pense que les syndicats ont du prendre leur précautions et déposer un préavis en bonne et due forme, contrairement à ce qui est écrit ici.
Les motifs invoqués doivent être suffisament larges pour ne pas être attaquables et je suis quasi-persuadé que le CPE n'y est pas évoqué pour les raisons que j'ai expliqué ci-dessus.
Mais bon, c'est un détail, et c'était par curiosité que je demandais.

bigsam dit:
Il n'y a pas de préavis, de délai de prévenance ou de déclaration individuelle à faire au préalable. On ne peut être sanctionné pour fait de grève. La grève entraîne une retenue strictement proportionnelle aux nombres d'heures de grève

Juste là-dessus, parce qu'effectivement c'est inutile de polémiquer sur un tract, il me semblait que pour être légale, une grève devait être précédée d'un préavis, et même que pour être recevable, ce préavis devait contenir des raisons valables (d'où par exemple la condamnation des syndicats de traminots il y a quelques mois lors de leur "grève préventive" avec obligation de reprendre le travail sous astreinte).
Maintenant, ceci est un tract, je pense que les syndicats ont du prendre leur précautions et déposer un préavis en bonne et due forme, contrairement à ce qui est écrit ici.
Les motifs invoqués doivent être suffisament larges pour ne pas être attaquables et je suis quasi-persuadé que le CPE n'y est pas évoqué pour les raisons que j'ai expliqué ci-dessus.
Mais bon, c'est un détail, et c'était par curiosité que je demandais.



Un préavis de grève n'est obligatoire que pour les services publics. Dans le secteur privé, aucun préavis n'est obligatoire.

Sur ces préavis doivent figurer: les renvendications (toujours professionnelles sinon ce sont des arrêts de travail illicites sanctionnables par un licenciement pour faute lourde). la durée de la grève (elle peut être à durée indéterminée), la date du début de la grève (et éventuellement la date de fin de la grève). Il doit obligatoirement émaner d'un syndicat et doit être déposé 5 jours francs avant le début de la grève. Il est fait obligation, dans ce délai, de négocier avec l'employeur.

Merci pour ces infos, ta réponse confirme ma question :
Les syndicats de fonctionnaires ont obligatoirement déposé un préavis de grève, or il n'ont pas pu invoquer le CPE (une loi qui ne les concerne pas), donc je me demande ce qu'ils ont pu mettre.

bigsam dit:Merci pour ces infos, ta réponse confirme ma question :
Les syndicats de fonctionnaires ont obligatoirement déposé un préavis de grève, or il n'ont pas pu invoquer le CPE (une loi qui ne les concerne pas), donc je me demande ce qu'ils ont pu mettre.


Tu sais ça peut être toute revendication professionnelle, donc, ils peuvent mettre revalorisation des salaires (80% des revendications salariales).

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 445,0.html

Cela donne l'impression que quelque soit la mobilisation, rien ne changera plus. Non ?

<>

Je me retrouve un peu dans l'esprit de cette phrase. Et je comprends Villepin, il a proposé de dissoudre l'assemblée pour donner une large majorité à Chirac, le peuple a fait un caprice pour mettre Jospin pendant 5 ans (j'aime ses caprices...)...

Ils ont demandé au peuple ce qu'il pensait de la constitution européenne pour générer un large débat sur l'Europe et une large entente sur ces thèmes fédérateurs et porteurs d'avenir, le peuple a répondu on en a marre de la politique du gouvernement...

Aujourd'hui, ils ne veulent plus demander au peuple puisque celui-ci dit non à celui qui demande, par principe, pour montrer son mécontentement...
Alors laissons les institutions gouverner notre pays et l'alternance faire son travail séculaire. De toute façon, les gouvernements n'ont aucune raison d'écouter la rue, en continuant comme ça, on aura de nouveau la droite au pouvoir en 2007, avec Sarkozy, par la volonté du peuple qui croit que Sarkozy s'oppose à Villepin et est en plus sécuritaire et efficace, comme on le lit dans les medias... Ca va ratisser large à droite au second tour...

Le peuple ne sera jamais content ! (heureusement...)
Mais il est dans sa période où il dit non à tout et aime la démagogie, malheureusement...

Tandis que Matignon se dit prêt à céder un peu de terrain, les manifestations dans tous le pays prennent une ampleur sans précédent depuis le début du mouvement. Et Sarkozy mène l'opposition interne à l'UMP. Le figaro le 26/3.

MrGirafe dit:Aujourd'hui, ils ne veulent plus demander au peuple puisque celui-ci dit non à celui qui demande, par principe, pour montrer son mécontentement...


...sauf une partie du peuple qui dit systématiquement "oui" pour marquer sa soumission ?


Ce que tu dis est aberrant et rejoins une discution précédente de ce topic, concernant les mêmes propos à peu de chose près tenus par Philippe.

xavo dit:...sauf une partie du peuple qui dit systématiquement "oui" pour marquer sa soumission ?


Euh... il semble depuis plusieurs décennies, selon les urnes, que la majorité soit au non à tout...
L'alternance c'est NON au gouvernement actuel. Les dernières élections depuis 2002 disaient NON au gouvernement Raffarin.
Sous Mitterand, les législatives disaient NON au gouvernement en place, qu'il soit de gauche ou de droite, tout le temps !
Sous le premier mandat de Chirac, même chose.
En 2002, la gauche a voté Chirac pour dire NON à Le Pen, pas pour dire OUI à Chirac.

Et la partie du peuple qui dit OUI à tout , il faut la trouver, même à l'UMP ils ne sont pas d'accord entre eux ! En tout cas, je ne fais pas partie de cette partie.

Obtenir un NON majoritaire en France est plus facile qu'obtenir un OUI majoritaire, c'est l'actual tendance...

MrGirafe dit:
xavo dit:...sauf une partie du peuple qui dit systématiquement "oui" pour marquer sa soumission ?

Euh... il semble depuis plusieurs décennies, selon les urnes, que la majorité soit au non à tout...


Oui au Quiquennat
Oui à Maastricht.
Chirac a eut une assemblée de droite pour gouverner.
...
Je crois que ce nonisme est une lecture qui t'est propre.

En fait, je suis en partie d'accord avec MrGirafe... Le cas le plus récent étant le "non" à la constitution européenne. Je rappelle que le "oui" est passé de plus de 70% à moins de 50% dans les sondages en quelques semaines. Il s'agissait bien d'un vote sanction à l'encontre du gouvernement. Je ne dis pas qu'il n'y avait pas de bonnes raisons de voter "non", mais la plupart des électeurs n'ont pas répondu à la bonne question. Ce n'est pas forcément de leur faute d'ailleurs, quand on voit la désinformation qui a été faîte par les partis politiques avant le referendum.

Et sinon, le "oui" à Maastricht est vraiment passé de justesse, et le referendum pour le quinquénat détient le record d'abstention il me semble...

xavo dit:Oui au Quiquennat

Rappel (on a totalement désintéressé les français de ce scrutin) :
abstention 69,5 %
Votants 30,5 %
Exprimés 83,4 %
Nuls ou Blancs 16,6 %
OUI 73,20% (ce qui ne fait que 18,61% des inscrits)
NON 26,80% (6,81% des inscrits)
xavo dit:Oui à Maastricht.

43 départements ont voté oui, 53 ont voté non. Le oui était local.
Personne n'a fait campagne sur le non au gouvernement pour ce référendum, et le texte n'est passé au niveau national qu'à 51%
xavo dit:Chirac a eut une assemblée de droite pour gouverner.

Oui, en 1995 le gouvernement précédent était de droite edit mais il n'y a pas eu d'élection pour l'assemblée.
C'est Chirac qui a été élu président. Là, le OUI des français est clair et incontestable à Chirac.
Mais dès qu'il a dissoud, il y a eut le NON au gouvernement.

Tu remarqueras que tu as trouvé 3 scrutins nationaux depuis 81 où le oui est passé, deux d'entre eux étaient des référendums qui n'engageait pas le gouvernement et personne ne prétendait que c'était le cas.

D'après toi, ça fait combien d'autres scrutins où le NON est clair, depuis 1981 ?

MeGirafe dit:Nuls ou Blancs 16,6 %

Euh... Comment tu sais ça ? Il me semblait que le nombre de bulletins blancs n'était jamais publié, ce qui est d'ailleurs un argument pour ne pas aller voter plutôt que de voter blanc... A moins que je n'aie rien compris...

Je te rapelle tes mots "Euh... il semble depuis plusieurs décennies, selon les urnes, que la majorité soit au non à tout... "

Même en cas d'abstention massive, la majorité fut au oui pour le quiquenat.
Même avec 51% des voix, la majorité fut pour le oui pour Maastricht.

Quant au référendum pour le traité européen, il s'agit pour moi d'un non au traité.

Je ne vois pas de scrutin où le non est clair depuis 81. Mais tu vas sans doute m'éclairer.