Je fais parti des joueurs qui note toutes leurs parties dans un fichier Excel afin d’avoir un historique et des statistiques.
Ainsi, je connais notamment pour chaque jeu, le nombre de fois que j’ai pu y jouer. Cela permet de mettre en évidence d’un coté les jeux qui sortent souvent et d’un autre, ceux qui sortent rarement !! Certains de mes jeux n’ont jamais été joué, ou d’autre qu’une seule partie !!
Je me suis donc posé les questions suivantes et je les pose également aux non collectionneurs :
A partir de combien de partie estimez vous avoir amorti l’achat de votre jeu et qu’un tel jeu mérite toujours sa place dans votre ludothèque ?
Avez vous du mal à ne pas dépasser une quantité maximale de jeux que vous vous seriez fixé ?
Pour ma part, si je joue une dizaine de fois à un même jeu, et avec des personnes différentes, j’estime l’avoir rentabilisé. Donc, sur certains jeux, je suis loin du compte ! 
A partir d’une partie où je m’éclate je considère que j’ai rentabilisé le jeu…de toute façon si il ne ressort pas je le revend comme neuf pour 10 ou 15 euros de moins, ce qui représentera alors le prix du temps de “distraction”. Et au prix d’une heure de jorkyball ou d’un concert (le ciné à Nancy, grâce au Caméo, c’est quand même moins cher), on est vite à ce niveau de rentabilité…
Pour ce qui est de ma ludo, je m’oblige juste à ne pas avoir trop de jeux jamais joués. Là j’en ai 5 et c’est beaucoup trop à mon goût (surtout qu’il y a Caylus et les Princes de Florence dedans…)
Mouais c’est un peu pareil pour moi: tant que j’ai fait 2 ou 3 parties minimum et que j’y ai pris du plaisir, le jeu est “rentabilisé” car je sais que je le ressortirai un jour ou l’autre.
En fait je ne comprends pas la notion quantitative de ta question car à mon sens c’est purement subjectif le plaisir ludique.
Excellente question qui amènera surement débat.
Pour ma part, je ne suis pas du tout dans la collectionnite aigüe. J’achète presque toujours un jeu après avoir lu et relu les avis, test et autres critiques afin qu’il corresponde avec ce que je recherche sur le moment. Ensuite, j’y joue plusieurs fois, à moins que je n’accroche pas mais c’est rare.
Et donc, automatiquement je n’en achète pas de nouveau avant de l’avoir correctement décortiqué, ce qui fait que j’ai dans ma ludothèque surtout des jeux que j’ai pratiqué longuement (plus de 10 parties).
D’ailleurs, en parlant de rentabilité, ca me fait penser à une question que je vais vous poser sur un nouveau topic.
A+.
6*M*A*S*H dit:A partir d'une partie où je m'éclate je considère que j'ai rentabilisé le jeu...de toute façon si il ne ressort pas je le revend comme neuf pour 10 ou 15 euros de moins, ce qui représentera alors le prix du temps de "distraction".
Oui je comprend ta logique. Mais ici à la réunion il existe un surcout pour l'acquisition des jeux de l'ordre de 5 à 10€. Le marché de l'occasion est inexistant mis à part les quelques transactions avec ses joueurs habituels. Donc ce que tu fais en métropole, je peux difficilement le faire ici.
Je viens de constituer ma ludothèque en 2 ans. Elle comporte 150 jeux ce qui nous fait un achat de 6 à 7 jeux par mois en moyenne. Ça explique certainement la raison pour laquelle j'ai des jeux encore non joué ou peu joué !
Mais c'est sans compter toutes les nouveautés qui arrivent chaque mois auxquelles je ne peux résister...
Je suis un malade...
Perso, je suis assez “large” sur mon taux de rendement d’un jeu…comme ça je n’ai jamais de scrupules a en acheter
Si je passe trois heures sur un jeu à 4 ou 5, j’estime quasimment avoir rentabiliser le jeu. En effet, si je compare à d’autres activités qui peuvent m’éclater pour ce temps donné, les frais sont nettement plus important…
En gros une bonne soirée avec des top autour d’un game…et zou, le jeu est rentabilisé. Maintenant, depuis que je connais trictrac ou bgg , j’évite d’acheter des m… aussi hein !
En gros, y’a deux types de jeux dans ma ludothèque:
- Les jeux que j’ai achetés avec l’intention de vraiment y jouer: là, j’estime qu’ils sont rentabilisés après 4-5 parties.
- Les jeux “collectors” (genre Caylus Premium): là, je les voulais juste par pure collectionnite, donc pas besoin de les rentabiliser.
Je ne suis pas du genre à me séparer de mes jeux; je garde tout. Il n’y a vraiment que 2-3 achats que je regrette sur l’ensemble de ma ludo.
Flûte, moi qui jouais pour m’amuser, je commence à lire des sujets de rentabilité de ludothèque, de rentabilité de durée de partie … 
Je pouvais comprendre la démarche d’avoir des sortes d’indicateurs qui permettent d’ouvrir les yeux sur les jeux “sous-utilisés” dans une optique éventuelle de revente de jeux, ou bien au contraire pour se rappeler qu’un bon jeu n’a pas été utilisé depuis un certain temps, ou bien encore pour calmer sa fièvre acheteuse (en se disant qu’il serait bon de s’amuser un minimum avec tous les jeux que l’on possède déjà, …).
Maintenant, se fixer un nombre minimum de parties pour qualifier la rentabilité d’un jeu, mouarf, on passe encore à un autre niveau là 
Moi qui pensais déjà être assez gaga de ce genre d’information, je vois qu’il y a toujours un cran au-dessus. 
On a souvent parlé de cette notion par chez nous, notion bien abstruse à la vérité et qui doit bien étonner les nouveaux venus dans notre petit milieu de psychopathes (oui, messieurs dames, ne nous le cachons pas, nous sommes des psychopathes), mais qui émerge fatalement du constat qu’on a de plus en plus de jeux, pas forcément plus de temps pour tous les pratiquer et que par voie de conséquence, on ne joue pas à tous ou, pour ceux que l’on pratique, qu’on ne les approfondit pas autant qu’ils le mériteraient.
Bref, je me rassure en faisant le calcul suivant : un jeu coûtant 40€ pour fixer les idées, un place de cinéma coûtant dans les 8 €, si j’invite quatre personne pour faire une partie, d’un point de vue strictement comptable, c’est comme si je leur payai à tous une place de cinéma. Ce qui fait de moi quelqu’un d’extrêmement généreux et qui rentabilise donc ses jeux facilement. Mais ma part cartésienne ne peut se satisfaire d’un raisonnement aussi simpliste et, avouons-le, passablement fallacieux. On pourrait considérer qu’on a rentabilisé un jeu lorsqu’on a fait suffisamment de parties pour en avoir exploré tous les méandres, les stratégies, les difficultés. Evidemment, là, le nombre de parties va éminemment dépendre de la complexité du jeu, et tendre, pour beaucoup, allègrement vers l’infini (et l’infini est incommensurable, sachons-le). Donc ça ne va pas non plus. Alors la notion de rentabilité est entre les deux (fatalement). On pourrait aussi prendre comme critère le moment où le jeu commence à montrer des traces d’usure. Mais comme j’oblige tous mes joueurs à se bien laver les mains et à tout toucher avec des gants en plastique, mes jeux ne s’abîment jamais. En plus, on joue dans une enceinte sous très basse pression et sur un mobilier mou afin d’éviter les chocs qui pourraient abîmer les cartes, jetons, plateau, etc… Bref. La question est difficile, je préfère ne pas y penser.
Sinon, jusqu’à une période récente, je me disais, aussi, que jamais, au grand jamais, je n’abandonnerai un de mes enfants chéris. Et bien je l’ai fait. Qui pis est, j’en ai revendu. De ceux que je ne pratiquai pas, pour des raisons diverses, soit parce que je n’aimais pas, soit pour des raisons inexplicables (comme pour Hermagor, je ne suis pas arrivé à me plonger dans les règles, pourtant, elles n’ont rien de bien compliqué ; mais rien ne m’a attiré, question d’état d’esprout, pardon, d’esprit, du moment).
Voilà voilà voilà. Bon, cette angoisse de la page blanche, elle passe ? (j’ai un truc à écrire, je n’y arrive pas, alors j’écris autre chose pour me lancer, mais ça ne fait rien)
Gorthyn dit:Je pouvais comprendre la démarche d'avoir des sortes d'indicateurs qui permettent d'ouvrir les yeux sur les jeux "sous-utilisés" dans une optique éventuelle de revente de jeux, ou bien au contraire pour se rappeler qu'un bon jeu n'a pas été utilisé depuis un certain temps, ou bien encore pour calmer sa fièvre acheteuse (en se disant qu'il serait bon de s'amuser un minimum avec tous les jeux que l'on possède déjà, ...).
Maintenant, se fixer un nombre minimum de parties pour qualifier la rentabilité d'un jeu, mouarf, on passe encore à un autre niveau là
Oui, ce n'est pas très contradictoire, vu que le minimum de parties peut constituer une "des sortes d'indicateurs qui permettent d'ouvrir les yeux sur les jeux "sous-utilisés" [...]".
Mais comme je pense l'avoir dit avec pas mal de brio, si si, ce minimum est bien dur à définir, voire illusoire, et ce n'est sans doute pas un bon critère (car trop quantitatif et ignorant la spécificité de chaque jeu).
Mais ceci ne retire rien au fait que nous sommes une joyeuse bande de psychopathes.
Samy974 dit:A partir de combien de partie estimez vous avoir rentabilisé l'achat de votre jeux et qu'un tel jeu mérite sa place dans votre ludothèque ?
Une passion peut-elle réellement être mesurée à l'aune d'un seuil de rentabilité ?
Don Lopertuis psycholudomaniaque
drôle de question! Pourquoi associé la notion de rentabilité à un loisir, on est là pour s’amuser, pas pour compter ses sousous dans la popoche ^^
Woaw. Le retour en grande forme de Messieurs Meeeuuhhh et Don Lopertuis !!!
Lucco dit:drôle de question! Pourquoi associé la notion de rentabilité à un loisir, on est là pour s'amuser, pas pour compter ses sousous dans la popoche ^^
Note qu'il faut parfois convaincre son entourage, et quand il y a des chiffres, c'est plus facile de semer la confusion...
Un peu comme Meuuuh avec qui je suis toujours d’accord par principe (si vous ne comprenez pas c’est soit parce que vous n’avez jamais lu de ses avis sur les jeux, soit parce que vous n’avez jamais vu une vache vous charger de face). 
Mais quand même, il m’arrive de me poser des questions, alors je pense que pour moi un jeu est vraiment rentable si la règle suivante est vraie:
temps de jeu (en quarts d’heure) x nombre de parties > 10
Il y a des jeux pour qui la règle est plus que vérifiée : RFTG, Néfertiti, Amyitis, Mr Jack, Catane, Citadelles, Chinatown, Munchkin, Supergang, Shogun, LADR, Saboteur […]
D’autres pour qui la règle n’est du tout respectée, et on s’en rapproche pas parce que Madame veut pas y jouer, mais que je ne peux me résoudre à vendre : Dune, Caylus, Carcassonne, Civilisation, Antique […]
En tout cas, la raison ne l’emporte jamais, je n’ai jamais réussi à me séparer d’un jeu (pas même All Wounds Up). Pourquoi? Parce que je suis un psychopathe. 
Lucco dit:drôle de question! Pourquoi associé la notion de rentabilité à un loisir, on est là pour s'amuser, pas pour compter ses sousous dans la popoche ^^
Il est vrai que la notion "d'amortissement" d'un jeu conviendrait mieux peut être car la rentabilité est associée à un retour sur investissement (donc une rentrée d'argent).
En passant, je modifie le titre du sujet.
Mais bon je crois que d'une façon général on a compris ce que je voulais dire.
A quoi ça sert d'avoir autant de jeu si ce n'est pas pour s'en servir un minimum ?
A combien estimez vous ce minimum ?
Une passion ça coute cher, et à un moment donné il faut mettre un frein aux dépenses et faire des choix !!
Ne pas compter "ses sousous dans la popoche" c'est bon pour ceux qui peuvent se le permettre !!
Samy974 dit:
A quoi ça sert d'avoir autant de jeu si ce n'est pas pour s'en servir ?
Pour le plaisir.
.... Connaitre ce qui existe.
.... Pouvoir dire d'un air blasé, "Ouais je l'ai."...
...Pour la colection...
.... Au cas ou..
... Chacun ses raisons
Vas dire à un philatéliste,
" Tiens je t'es pris un timbre, de toute facon il était dans le vieil album la bas et tu ne t'en servais pas......."
Samy974 dit:
Une passion ça coute cher, et à un moment donné il faut mettre un frein aux dépenses et faire des choix !!
C'est là qu'est le problème.....
On manque de place.
Dens dit:
Pour la colection...
Vas dire à un philatéliste,
" Tiens je t'es pris un timbre, de toute facon il était dans le vieil album la bas et tu ne t'en servais pas......."
Dans mon premier post j'ai bien précisé que cette question ne s'adressait pas aux collectionneurs.
La collection c'est une toute autre logique !
personnellement, j ai beaucoup de mal a revendre mes jeux. Je suis trop collectionneur / maniaque et de ce fait, je garde (quasiment) tout.
ceci dit, je commence à avoir un problème de place très important 
une pièce ne suffit plus et il va falloir envisager :
1) un classement de jeux pour le grenier ( sniff )
2) l achat de nouvelles étageres qui seront placée au milieu de la piece
(rentabilité de l’espace du coup )
3) faire un tri et vendre ( argghhh )
4) ne plus rien acheter ( Double Arggghhh )
mais concernant la rentabilité d’un jeu, je ne marche pas comme cela. Un jeu que j’achète avec lequel on joue 1 fois et avec lequel on passe un bon moment me suffit
par contre, si c est un best seller qu on ressort tout le temps, je ne m en plains pas non plus ;-p
topkewl qui a encore bcp de prévision d achat devant lui
ps : ca m intéresserait de savoir comment vous avez fait devant un problème de place de ce type