El comandante dit:Je pense qu'à ce niveau il faut cesser de regarder l'arbre qui cache la forêt. Les gugusses du gouvernement ne sont pas plus cons que vous et moi et savent très bien que leur texte est inapplicable, et qu'il tombera à la première plainte déposée devant un juge en raison de la législation européenne - s'il passe le juge constitutionnel. Il n'y a aucune raison juridique à s'être enferré là-dedans. Cherchons donc les raisons politiques : - pour la galerie, brosser dans le sens du poil quelques artistes qui n'ont toujours pas compris les évolutions des quinze dernières années; si en plus on peut les piquer dans les momies habituellement présentes aux meetings du PS, alors tant mieux. - renforcer le domaine du tout-consumériste, que ce soit en faisant semblant de redonner la main aux majors et à leurs réseaux de distribution, ou en jetant une pierre dans le jardin du logiciel libre qui risque de se faire distancer sur la certification des suites logicielles "certifiées" censées protéger nos PC contre le "défaut de sécurisation de nos connexions". Le gratuit c'est mauvais en tout, piraté ou pas : nous sommes dans un monde à vendre, rappelez-vous. - passer une première couche de mentalité sécuritaire, même si elle est inutile. Tout d'abord elle flatte un électorat qui aime ça, le même qui jouit de la présence de caméras de surveillance (alors que l'on sait empiriquement qu'elles sont inefficaces); ensuite elle s'inscrit dans une belle continuité - Edvige, contrôle des mouvements de la RATP, fichier base élèves, vente des fichiers de la sécu aux entreprises privées, Hérisson, etc. Enfin elle va nous apprendre à courber l'échine, à nous habituer à ce que l'on se barricade non seulement derrière nos digicodes mais aussi derrière nos réseaux, et à moins protester lors de la prochaine loi, un peu plus rêche, qui passera. Donc, oui, ce qui vient se passer dépasse très largement Hadopi. Qu'on aille vers un Etat totalitaire, je ne suis pas d'accord, mais il y a très clairement une dérive malsaine vers des formes de contrôle globales et nouvelles.
El comandante dit:[...]il y a très clairement une dérive malsaine vers des formes de contrôle globales et nouvelles.
C'est à ça que je pensais en parlant d'état totalitaire. C'est tout à fait possible que cette loi Hadopi ne soit qu'un paravent, mais il n'en reste pas moins que tout ça sent très mauvais...
El Comandante oublie aussi le listage des professeurs syndiqués, démocratique au possible (mais il était inclus dans le “etc.”). Quand le gouvernement parle de sécurité, c’est de la sienne qu’il est question, n’en déplaise à ceux qui se font encore des illusions (c’et pas faute d’avoir annoncé la couleur depuis des années).
Je suis tout à fait d’accord avec ce qui vient d’être dit.
El comandante dit:Je pense qu'à ce niveau il faut cesser de regarder l'arbre qui cache la forêt. Les gugusses du gouvernement ne sont pas plus cons que vous et moi et savent très bien que leur texte est inapplicable, et qu'il tombera à la première plainte déposée devant un juge en raison de la législation européenne - s'il passe le juge constitutionnel. Il n'y a aucune raison juridique à s'être enferré là-dedans. Cherchons donc les raisons politiques : - pour la galerie, brosser dans le sens du poil quelques artistes qui n'ont toujours pas compris les évolutions des quinze dernières années; si en plus on peut les piquer dans les momies habituellement présentes aux meetings du PS, alors tant mieux. - renforcer le domaine du tout-consumériste, que ce soit en faisant semblant de redonner la main aux majors et à leurs réseaux de distribution, ou en jetant une pierre dans le jardin du logiciel libre qui risque de se faire distancer sur la certification des suites logicielles "certifiées" censées protéger nos PC contre le "défaut de sécurisation de nos connexions". Le gratuit c'est mauvais en tout, piraté ou pas : nous sommes dans un monde à vendre, rappelez-vous. - passer une première couche de mentalité sécuritaire, même si elle est inutile. Tout d'abord elle flatte un électorat qui aime ça, le même qui jouit de la présence de caméras de surveillance (alors que l'on sait empiriquement qu'elles sont inefficaces); ensuite elle s'inscrit dans une belle continuité - Edvige, contrôle des mouvements de la RATP, fichier base élèves, vente des fichiers de la sécu aux entreprises privées, Hérisson, etc. Enfin elle va nous apprendre à courber l'échine, à nous habituer à ce que l'on se barricade non seulement derrière nos digicodes mais aussi derrière nos réseaux, et à moins protester lors de la prochaine loi, un peu plus rêche, qui passera. Donc, oui, ce qui vient se passer dépasse très largement Hadopi. Qu'on aille vers un Etat totalitaire, je ne suis pas d'accord, mais il y a très clairement une dérive malsaine vers des formes de contrôle globales et nouvelles.
Mr Popo dit:C'est à ça que je pensais en parlant d'état totalitaire. C'est tout à fait possible que cette loi Hadopi ne soit qu'un paravent, mais il n'en reste pas moins que tout ça sent très mauvais...
Nicolas Sarkozy me semble "simplement" avoir de sérieux penchant à des politiques autoritaires et de contrôle de l'opinion. Cela influe donc tout naturellement les politiques du gouvernement dans tous les domaines. J'emploie le terme "simplement" car je ne pense pas une seconde que cette loi ait pour but de préparer le terrain au Big Brother français. Elle s'inscrit "simplement" dedans quand le gouvernement tente de répondre aux demandes de l'industrie des biens culturels.
Elle est mal faite car le gouvernement avance au pas de charge sur tous les dossiers sans préparer suffisamment ses dossiers et sans concertation avant de réaliser des annonces. Une fois les annonces faites, il est trop tard pour reculer. Quand je vois comment est réalisée la réforme de l'administration fiscale (pas dans la presse mais concrétement sur le terrain), je n'ai aucun doute sur le fait que ce gouvernement réforme n'importe comment.
Moi je veux voir cela comme la réaction d’une “certaine frange de la société” (industriels majors du divertissement/ artistes has been/ héritiers d’artistes hasbeen / frange réac et conservatrice) qui est aux aboies et qui veut absolument garder son emprise sur cette ressource. Un peu comme Disney qui à partir d’histoire libre de droits, à repousser la date où ses films tombent dans le domaine publique. Elle n’a pas vue venir la modernité, les changements, les nouveaux modes de consommations et maintenant elle tente un dernier baroud…pathétique. Ils n’arrêterons pas la vague du changement, je veux être optimiste, il ne pourront pas contrôler internet dans sa totalité. Il faudra s’adapter, la licence globale me parait une idée intéressante et raisonnable… Un gouvernement, des lois cela se changent, donc avec un peu de patience…2012 c’est demain, et les députés européens c’est aujourd’hui. Ouf : on a encore le droit de voter .
On a le droit de voter, quant à savoir si ces votes servent à quelque chose, c'est de moins en moins vrai.
Un ami avocat s'occupe d'une affaire de fraude électorale concernant une personne haut placée ( monsieur D. pour ne pas le nommer), eh bien c'est pas triste! Entre le contrôle fiscal, l'achat des témoins et, après l'arrêt, la procédure réouverte sans même passer par la cour de cassation...
Bien sûr, ça n'est qu'à petite échelle. Il ne s'agit pas encore du plébiscite (pardon : des élections présidentielles) ni des élections européennes. Mais c'est une tendance. Fâcheuse, pour faire dans la litote.
On a le droit de voter, quant à savoir si ces votes servent à quelque chose, c'est de moins en moins vrai. Un ami avocat s'occupe d'une affaire de fraude électorale concernant une personne haut placée ( monsieur D. pour ne pas le nommer), eh bien c'est pas triste! Entre le contrôle fiscal, l'achat des témoins et, après l'arrêt, la procédure réouverte sans même passer par la cour de cassation... Bien sûr, ça n'est qu'à petite échelle. Il ne s'agit pas encore du plébiscite (pardon : des élections présidentielles) ni des élections européennes. Mais c'est une tendance. Fâcheuse, pour faire dans la litote.
Oui je te crois bien sur, mais de là à truquer une élection nationale c'est quand même un pas gigantesque, dans lequel je ne peux pas croire : on est encore dans une démocratie qui fonctionne mas y menos avec de bons gardes fous... Exemple récent la fraude à la chaussette.
Très bonne analyse El Commandante. Ta référence au sujet des caméras de sécurité m’intéresserait beaucoup (bien que ce soit pour moi de toute façon plutôt une question de choix de société que d’efficacité statistique…).
Sinon l’installation de portiques détecteurs de métaux dans les écoles, qu’en dites vous ?
Jokin dit:Très bonne analyse El Commandante. Ta référence au sujet des caméras de sécurité m'intéresserait beaucoup (bien que ce soit pour moi de toute façon plutôt une question de choix de société que d'efficacité statistique...).
Faut chercher les résultats d'une enquête menée au Royaume-Uni parue il y a deux, trois (plus ?) mois qui disait que grosso modo ça ne changeait rien, mais par contre que les opérateurs - quand il y en a - étaient plus attentifs aux écrans quand ils y voyaient passer des hommes noirs ou de type nord-africains. Sic.
Sur les portiques, je suis à 200% d'accord. Je n'ai jamais supporté ces profs de maths avec un gros calibre sous l'aisselle. Mais ça va être chiant avec la masse d'appareils dentaires qui se trimballent dans un bahut.
Jokin dit:Sinon l'installation de portiques détecteurs de métaux dans les écoles, qu'en dites vous ?
Indispensables, bien évidemment. Tout comme les vigiles privés à l'entrée des maternelles.
Moi j'ai un mot du médecin, si je fais sonner les portiques c'est à cause de, je cite : "une plaque d'ostéosynthèse en alliage métallique, au niveau de la main gauche."
Jokin dit:Très bonne analyse El Commandante. Ta référence au sujet des caméras de sécurité m'intéresserait beaucoup (bien que ce soit pour moi de toute façon plutôt une question de choix de société que d'efficacité statistique...). Sinon l'installation de portiques détecteurs de métaux dans les écoles, qu'en dites vous ?
Je plussoie El Commandante concernant son analyse sur l’obsession autoritaire et de contrôle de l’opinion par la gouvernance en place.
Tout comme Xavo, je ne parlerai pas de totalitarisme. Il y a encore de nombreux pays totalitaires dans le monde et les choses y sont bien différentes de chez nous notamment dans l’absence complète de contre pouvoir. Il me semble important de bien faire attention aux termes que nous employons. Avec le gouvernement en place, il n’y a pas besoin d’en rajouter dénoncer, décrier, exprimer son désaccord, son exaspération… De plus, l’avantage d’être un minimum modéré dans ces propos évite d’être catalogué de facto dans “l’extrême gauche qui met de l’huile sur le feu” comme le disait encore l’une de mes idoles, Xavier Bertrand.
Pour en venir à l’intervention de Tupak : “on a encore le droit de voter”. Il est clair que nous avons ce droit et qu’il convient de l’exercer au mieux en prenant le temps (clair qu’on a souvent mieux à faire) de faire le tri entre les discours et les actes afin de ne pas trop se faire mener par le bout du nez. A mes yeux, voter, c’est extrêmement compliqué compte tenu de l’habileté des politiques (UMP et PS en tête) à communiquer tout le temps, sur tout, en omettant adroitement de revenir sur leurs actes ou en se défaussant sur les autres (notamment l’Europe).
LeChef dit: Pour en venir à l'intervention de Tupak : "on a encore le droit de voter". Il est clair que nous avons ce droit et qu'il convient de l'exercer au mieux en prenant le temps (clair qu'on a souvent mieux à faire) de faire le tri entre les discours et les actes afin de ne pas trop se faire mener par le bout du nez. A mes yeux, voter, c'est extrêmement compliqué compte tenu de l'habileté des politiques (UMP et PS en tête) à communiquer tout le temps, sur tout, en omettant adroitement de revenir sur leurs actes ou en se défaussant sur les autres (notamment l'Europe).
Oui je crois naïvement peut être? Au pouvoir de ce bulletin de papier. Et je reconnais tout à fait qu'il est difficile de s'y retrouver à travers ce brouillard de guerre, de communication, de non dit , de profusions d'informations. Par exemple, c'est grâce à vos interventions ( à tous) sur TT que j'ai compris le double jeu du Ps au niveau européen (cf articles et nombreuses références) qui m'ont définitivement éloigné de lui (et que j'ai envie de m'abonner à politis ). Donc je prône le "prosélytisme" à outrance pour informer les gens de notre entourage en leur donnant les moyens de choisir et de se forger une opinion à travers cette épais brouillard/ magma informatif.
www.lemonde.fr dit:La loi Hadopi est donc - avec quelques houleux retards à l’allumage - finalement votée. Avec la loi Dadvsi de 2006 sur le droit d’auteur, qui avait également provoqué un tollé, voici que se profile Loppsi, élargissant encore le champ sécuritaire lié aux nouvelles technologies. Mis bout à bout, ces trois éléments forment le véritable arsenal de la “cybersécurité”, promue priorité par Nicolas Sarkozy. Dadvsi et Hadopi, censées lutter contre le téléchargement illégal grâce à des mesures techniques, devraient donc être complétées après l’automne 2009 par un dispositif bien plus ambitieux, axé sur l’ensemble de la cybercriminalité. Loppsi 2 (loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, 2e du nom après la Lopsi de 2002), voulue par Nicolas Sarkozy, serait dotée d’une enveloppe d’un milliard d’euros sur cinq ans (2010-2015). La clef de Loppsi 2, ce sont les mouchards électroniques. La loi Hadopi prévoit déjà la “Simplification des procédures de contrôle par les services de l’Etat des logiciels intégrant des mesures techniques permettant le contrôle à distance de fonctionnalités ou l’accès à des données personnelles”. La Dadvsi évoque également les mouchards électroniques : l’article additionnel 10bis C de la loi Hadopi à l’article 15 de la Dadvsi permet notamment à la direction centrale de la sécurité des systèmes d’information (DCSSI) de s’affranchir du contrôle des logiciels mouchards susceptibles d’être installés par les administrations de l’Etat, les collectivités territoriales et les opérateurs publics ou privés. L’ACCÈS AUX DONNÉES INFORMATIQUES SIMPLIFIÉ En d’autres termes, l’Etat ne serait donc plus obligé de vérifier la “légalité” des mouchards utilisés par ses services sur le Réseau. Dès lors, c’est la porte ouverte à toutes les “captations” informatiques et sonores, de quelque nature qu’elles soient. Le projet de loi Loppsi 2 reprend ce principe en le perfectionnant, puisqu’il permettrait “sans le consentement des intéressés, d’accéder à des données informatiques, de les observer, les collecter, les enregistrer, les conserver et les transmettre, telles qu’elles s’affichent pour l’utilisateur ou telles qu’il les y introduit par saisie de caractère”. C’est la légalisation des “chevaux de Troie” (logiciels espions) chez l’internaute, pendant une durée de quatre mois, renouvelable une fois sur accord du juge. Techniquement, le dispositif pourra être mis en place à toute heure, soit en s’introduisant dans tout lieu physique (avec mise en place d’une “clé de connexion” dans l’ordinateur à surveiller), soit par “transmission par un réseau de communications électroniques”, en s’infiltrant à distance dans la machine à surveiller. PÉRICLÈS SAURA TOUT DE VOUS Loppsi 2 prévoit également la création d’un fichier informatique appelé Périclès. Ce système “d’analyse sérielle” permettra d’effectuer des rapprochements entre les différents fichiers judiciaires (Stic, Judex, etc.) et de croiser tous les renseignements disponibles pour lutter au mieux contre tous les types de délinquance, et notamment la pédo-pornographie. Mais pour ce faire, ce “super-fichier” contiendra de nombreuses données liées à la vie du citoyen avec tous les dangers de dérives possibles : numéros de cartes grises, de permis de conduire, de puces de téléphones portables (IMEI), factures diverses, etc. Car selon les informations du Monde, la collecte de ces données proviendrait entre autres de “traitements automatisés de données à caractère personnel concernant toute infraction commise contre les personnes”. Ces données ne seraient donc plus uniquement “collectées au cours de procédures judiciaires pénales” comme il était prévu dans le projet de loi originel. LES FOURNISSEURS D’ACCÈS EN PREMIÈRE LIGNE DU DISPOSITIF Michèle Alliot-Marie a d’ailleurs précisé en janvier que 555 millions d’euros seraient affectés à la lecture automatisée des plaques d’immatriculation par vidéosurveillance, à la modernisation des fichiers d’empreintes génétiques et digitales, mais aussi à l’enregistrement vidéo des gardes à vue. Cette loi permettrait en outre, selon elle, de créer un délit d’usurpation d’identité sur Internet, mais aussi de pouvoir géolocaliser des internautes, ou de bloquer les sites (dont la liste serait fournie par le ministère) ne respectant pas la législation directement chez les fournisseurs d’accès. Pour ce faire, des “crawlers” (logiciels de recherche spécialisés), seraient mis en place par différents services du ministère, notamment l’OCLCTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication). Mais les fournisseurs d’accès ne seraient qu’un des maillons de la chaîne, au même titre que les constructeurs d’appareils connectés par exemple. Ils pourraient donc se retrouver contraints de filtrer une partie du Web sur demande du gouvernement, comme l’explique Jean-Michel Planche, président d’honneur du Club français des entrepreneurs des télécommunications, et récemment consulté par la CCRSCE (Commission consultative des réseaux et services de communications électroniques) sur le sujet. Toutes ces dispositions d’exception, accolées à des technologies de plus en plus perfectionnées, pourraient doter l’Etat de moyens de contrôles très importants. Mais tout comme de nombreux experts ont dénoncé, lors du débat sur Hadopi, le manque d’efficacité des solutions techniques dans la lutte contre le piratage, rien ne dit que les “mouchards” électroniques ne souffrent pas du même défaut. En attendant, des opposants au projet de loi se manifestent déjà. Le débat ne fait que commencer. Olivier Dumons
Tiens, plus le temps passe, plus on va vers une société Minority Report. Le gouvernement va bien inventer un jour un genre de précrime. Ou comment sanctionner les gens, par de l’espionnage à outrance, avant qu’ils n’aient commis la moindre infraction, parce qu’il pensera qu’il vont la commettre…
CEBA dit:Tiens, plus le temps passe, plus on va vers une société Minority Report. Le gouvernement va bien inventer un jour un genre de précrime. Ou comment sanctionner les gens, par de l'espionnage à outrance, avant qu'ils n'aient commis la moindre infraction, parce qu'il pensera qu'il vont la commettre...
+1
En page 5, Ticoche dit: ça fait de + en + penser à minority report finalement, on est punis avant de commettre un crime (si toutefois on passe sur le fait que dépasser la vitesse est déjà un délit, mais un délit arbitraire pour éviter un accident) encore aujourd'hui j'ai entendu au JT que l'allemagne compte moins d'accident que la France sur les autoroute alors que la vitesse n'est pas limité.