Henri Leconte a été remplacé !

Héhé, y’a un Tsonga Troicki à Moscou, on va voir ce que ça donne en attendant la Coupe Davis :roll:

C’est pas tout ça mais ya le nouveau classement qui est sorti hier…
Bon moi pas de surprise, j’étais montée 15/2 à l’intermédiaire, je reste 15/2.
La surprise c’est le petit de 98 qui monte 30 (mais ça on s’y attendait) mais qui finalement rate de 15/5 de 30 points… pour avoir fait 2 matches et donc 2 contres en adultes qui ne lui ont permis de ne comptabiliser que ses 6 meilleurs résultats (2 15/5 et 4 30…) alors que ses copains en ont au mois 7 ou 8 de pris en compte…

Et hop!! Troicki qui remporte un tournoi…

Et hop ! Monfils qui gagne un tournoi.

Son troisième. Après s’être défait de Isner, Tsonga et Ljubicic, trois bons serveurs-cogneurs, un style qu’il n’apprécie a priori pas.

De bonne augure avant Belgrade. (En revanche, Tsonga déclare forfait pour le tournoi de Valence, blessure aux genoux.)

Ouais, la finale promet.

Les français semblent être présents, les serbes aussi, ça va envoyer du pâté.

Tsonga pourrait annoncer sa fin de saison en fin de matinée :?

Bonne nouvelle : Troicki a perdu :clownpouic:


Contre Djokovic :?

Mais Cookie a gagné et son équipe de vieilles monte dans la division supérieure :lol:

Cookie dit:Mais Cookie a gagné et son équipe de vieilles monte dans la division supérieure :lol:


La division supérieure aux vieilles, c'est celle des grabataires ?
grolapinos dit:
Cookie dit:Mais Cookie a gagné et son équipe de vieilles monte dans la division supérieure :lol:

La division supérieure aux vieilles, c'est celle des grabataires ?


Ben quand tu passes de V1 à V2, c'est sur, tu montes d'une division :mrgreen:

Un petit Llodra Djoko en apéritif :mrgreen:

Et Llodra qui gagne !

C’est bien pour lui. C’est la première fois qu’il se qualifie pour un quart de Master 1000. Avec un peu de chance, une saison comme la sienne cette année et un match comme celui-là peuvent déclencher une prise de confiance et lui donner des ailes pour enrichir son palmarès en simple.
[Ce qui serait un peu le même parcours qu’un certain Guy Forget, bon joueur de double dans les années 80 et bon joueur de simple au tout début des années 90, avec un pic de réussite en 1991 : n°5 mondial si je ne m’abuse et vainqueur de Sampras lors de la finale à saladier à Paris.]

Sauf que Djoko va maintenant avoir un peu de temps de repos. J’ai l’impression que c’est pas le gars qui va rester impressionné par ce match. Il sait que Llodra a fait un match quasi parfait comme on en fait peu. Pas sûr qu’il puisse rééditer une telle perf à Belgrade (sur un terrain différent et dans une ambiance toute autre…)

Bref, un bon match de Llodra qui va affronter Davydenko en quart. Jouable, s’il récupère.

Je suis de ton avis aussi, Djoko sait que ce sera très différent à Belgrade. Par contre, c’est pour Llodra que ça change la donne, il va arriver pour la finale avec un moral gonflé à bloc. Il aurait pris 6-2 6-4…

Monfils a l’air solide, également, les serbes surs de leur force, la finale promet d’être superbe

7-5, 6-1 Llodra passe Davydenko. Il est en demi-finale contre Söderling.

Putain, si ce type avait eu un poil de régularité pendant sa carrière, il aurait été dans le top 5-10 à l’aise.

Monfils sort Murray un peu n’importe comment. Encore une fois, ce type n’a pas son pareil pour faire mal jouer.

Bon, les français sont en forme, ça, c’est bien. Faudrait pas qu’ils se crament non plus.

Bon… Les français ont le niveau pour gagner la coupe Davis. Au moins, comme ça, on le sait.

Putain, une finale franco-française à Bercy, ç’aurait eu de la gueule. Par contre, je suis pas sûr que Monflis ait le jeu ni les jambes pour battre Söderling.

Il y a quelques jours, au bar du club house du Masters de Londres. Quatre hommes sont attablés : Roger Federer, Andy Roddick, Raphael Nadal et Novak Djokovic. Ils boivent un verre en discutant de choses et d’autres. Nadal est un peu énervé parce que Djokovic a gardé le déguisement d’Halloween qu’il avait à Paris.
-Tu pourrais pas enlever ce truc, t’as l’air débile !
-Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce que t’as ? C’est quoi ton problème ? répond le Djoker d’une voix excessivement nasillarde.

Roddick et Federer ont l’air serein et s’amusent autant de l’air ahuri qu’affiche Novak ainsi déguisé que de l’énervement de Nadal. C’est Roddick qui lance les hostilités en se penchant à l’oreille de son grand rival suisse :
-C’est comment encore son prénom au clown de service ? Je dis toujours « Djoko » mais je ne sais finalement plus comment il s’appelle.
Federer est bien renseigné :
-Novak. J’ai vérifié sur wikipedia parce que je me suis posé la même question il y a quelques jours !

Un ange passe. Chacun boit une gorgée d’eau minérale, régime obligatoire pour des champions de ce niveau. Novak Djokovic dévisage cependant le fond de son verre comme si l’eau avait un goût bizarre.
-Tiens, au fond, Andy (il insiste sur le Andy), pourquoi est-ce que tu viens encore au masters ? Non, je veux dire, que tu sois parmi les huit meilleurs en fin d’année, c’est cool pour toi, mais pourquoi tu veux encore participer à ce tournoi ?

Roddick, qui en est à sa sixième participation, n’a en effet jamais fait mieux qu’une demi-finale.

-Peut-être que j’y crois encore… Tu avais bien annoncé il y a quelques années que tu visais la première place au classement mondial… On attend toujours… Tandis que moi, j’ai bel et bien occupé cette place ! Avant que l’autre pignouf qui est à ma gauche n’arrive.
-Tu es resté combien de semaines numéro 1, en tout ? interroge Federer, d’humeur taquine, comme souvent vis-à-vis de l’Américain.
-Je le tuerai un jour, je le tuerai pour ce genre de chose, marmonne Roddick.

Nadal semble alors sortir de sa retraite fulminante pour lâcher, entre ses dents serrées :
-Et qui est numéro 1 actuellement, hein, les gars ?
-Etre numéro 1, c’est une chose, ponctue le sage Roger avec un calme tout helvétique. Mais le rester en est une autre.
-Et tu sais de quoi tu parles, il faut l’admettre ! émet alors Djokovic, toujours prêt à en découdre, verbalement, avec n’importe qui.

David Ferrer arrive alors. Il cherche probablement un partenaire d’entrainement, mais ce ne sera évidemment aucun des quatre champions. Roger le salue de loin :
-David ! Comment vas-tu ? ça fait longtemps !
En effet, Ferrer avait déjà participé au Masters, mais il y a cinq ans déjà… L’Espagnol saisit l’allusion et poursuit son chemin sans s’attarder. Mieux vaut laisser ces gars-là tranquilles.

Djokovic aperçoit alors Robin Söderling qui, venant de s’adresser à quelqu’un, semble chercher son chemin.
-En voilà un qui a une bonne tête de vainqueur !

Roddick réagit en prenant la phrase au premier degré :
-Quoi, tu penses qu’il a vraiment une chance de ‘emporter ? Ici ? Lui ?
-Andy ! Tu devrais aller de temps en temps au cinéma. Et lire aussi un peu. Je t’assure ça t’aiderait à comprendre des choses…

Le Suédois les rejoint alors, un grand sourire aux lèvres. Il pose son sac.
-Salut les gars ! Je peux me joindre à vous ?

Tous baissent la tête et se regardent en coin. Personne n’esquisse de mouvement pour lui laisser une place.
-Ok, ça va… j’ai compris… Je vous laisse entre vous.
-Les premières années ont une table par là-bas, indique Djokovic, toujours aussi en verve. On se retrouve sur le court… Ah, non, c’est vrai… Ben… à une autre fois alors !

Djokovic et Söderling ne sont en effet pas dans le même groupe, il faudrait qu’ils se qualifient pour les demi-finales pour se rencontrer.

-Tiens, s’étonne Federer, il est pas là, Tsonga ?
-Non, répond Roddick, blessé. Par ailleurs, il n’avait pas les points. Aucun Français n’avait les points d’ailleurs, cette année.
-Et tous ou presque sont blessés, ajoute le Serbe qui se frotte ostensiblement les mains.
-Qui doit venir encore, demande le Suisse ?
-Davydenko, je crois, répond Novak.
-Non, intervient le peu loquace Nadal, il était pas qualifié. Il y a encore Berdych et Andy.
-Ben je suis là, moi, s’étonne l’Américain.
-L’autre Andy, jette, laconiquement, le numéro Un mondial.
-Et qui, tu as dit ?
-Berdych. Thomas.
-Je vois pas. J’ai pas dû jouer contre lui cette année.
-Ou alors, il t’a battu et tu as préféré oublier, pique le Djoker qui semble vouloir trouver des poux à tout le monde, mais surtout à Roddick. Tu te souviens avoir joué contre Roger ?
-Ha, ha ! Très drôle, réplique Andy Roddick. Et il a fait quoi cette année, ton Berdych.
-Comme toi, pas grand-chose, mais un peu plus quand même parce qu’il est mieux classé que toi.
-Oui, et bien on verra l’année prochaine où il en sera.
-Thomas est un bon joueur, dit Federer.
-Oh, come on, Roger, please, soupire Nadal. C’est ton blabla pour les journalistes, ça. Il a pas une chance, Thomas. S’il était en forme, je dis pas, mais là il a dix défaites sur ses quinze derniers matches. C’est cuit pour lui. Sinon, je vous rappelle quand même qu’il a été demi-finaliste au French et finaliste à Wimbledon…
-C’est ce que j’ai dit, assure Roger, c’est un bon joueur !
-Mais en victoires en tournoi, il n’a qu’un Master 1000 ! Comme Robin ! Putain ! Ces deux crétins sont qualifiés ici avec une finale et un Master 1000. Quand je pense que j’en ai dix-huit !
-Ouais, bon, ça va, tu vas pas la ramener à tout bout de champ, lâche Roddick.
-Tu veux jouer à qui a la plus longue Raph’, ajoute même Federer.
-J’men fous les gars, moi j’ai 24 ans. Je n’ai que 24 ans !

Suite à cette remarque qui laisse tout le monde songeur sur les capacités de Nadal à maintenir son rythme et à battre les records que Federer a établi ces dernières années, un silence s’installe. Chacun termine son verre. Novak fait signe à la serveuse de remettre ça. Il a maintenant enlevé sa postiche. C’est Federer qui brise la glace.
-Quelqu’un a des nouvelles de Nalbandian ?
-Il avait pas arrêté de jouer ? s’interroge Roddick.
-De qui vous parlez ? demande à son tour Djokovic. Vous venez toujours avec des noms qu’on a entendus nulle part…
Tous gardent le silence durant une brève seconde puis éclatent de rire.

-Bon, dit Federer en se levant, faut que j’y aille. Myrka va se demander ce que je fais. On doit aller voir le pédiatre pour les petites.
-Papa poule, va, lui lance Djokovic.

Federer s’éloigne et les trois joueurs restant voient alors de loin Andy Murray qui s’approche. Tous trois se lèvent comme d’un seul homme.
-Heu… moi aussi, faut que j’aille retrouver ma chère et tendre, annonce Roddick.
-Oui, moi je dois aller me changer, dit Novak.
-Faut que j’aille faire un peu de muscu, dit quant à lui Nadal.

Ils croisent Murray qui arrive juste quand ils sortent. Celui-ci n’a pas l’occasion d’en retenir un et se retrouve seul au club-house.

Plus loin, alors qu’ils vont de conserve en s’éloignant, Djokovic demande à Roddick.
-Et Berdych, tu crois qu’il va trouver où c’est ?
-C’est un grand garçon, non ?
-Oui, c’est vrai. Nous sommes tous de grands garçons… Certains sont juste un peu plus vieux que d’autres… Allez salut ! Bonne chance pour le tournoi.
-Oui, allez, fais-toi écraser par une voiture, ça nous fera des vacances.


Sympa comme lecture après le pot du beaujolais de la boîte :mrgreen:

Ouais mais j’attends toujours la chute… :lol: