Un prototype sans nom pour le moment. Nous sommes des aventuriers tentant de trouver la caverne d’un monstre (parceque qui dit caverne de monstre dit trésor probablement, ou alors on est juste des aventuriers suicidaires). La zone de recherche est formé de 6 mini plateaux à cases hexagonales. On a différents terrains (forêt, montagne, désert, …), des “éléments de décors” (chemins, pyramides, …).
Au début de la partie, une application détermine une case, la case à retrouver, et donne un indice à chaque joueur. Indices qui, réunis ensembles, définit la case en question de manière unique. Les indices peuvent être du genre “Dans le désert”, “à côté d’un chemin”, “au Nord de la pyramide rouge”, ou des choses dans le genre
Ensuite chacun à son tour choisit une case, choisit un joueur, et demande à ce joueur “la case cherchée peut-elle être celle-ci ?” Ce joueur répondra en fonction de son indice (on place des cubes pour “non” et des disques pour “oui”), et on continue. Jusqu’à ce que quelqu’un pense avoir trouvé, auquel cas son action consiste à dire “je pense que c’est ici”. Si tous les autres joueurs posent un disque, c’est bien ici, et ce joueur est déclaré grand vainqueur.
Alors pour ma part je suis un peu dubitatif sur les jeux nécessitant un application smartphone pour fonctionner. Je n’ai pas encore joué à Alchimistes, le précurseur en la matière semble-t-il, il faudra que j’essaie un de ces jours.
Concernant le jeu en question, les premiers tours paraissent un peu longs et répétitifs, on se contente de faire toujours la même chose, un peu au hasard, sans avoir encore assez de matière pour se lancer dans un processus de réflexion et de déduction. Mais ensuite, ça en devient assez amusant et brise neurone.
J’ai juste émis un doute quand à l’équilibre des indices donnés en début de partie, quant à leur complexité à deviner et au nombre de cases qu’ils éliminent.
Panic Station. Personne n’a joué à la table, ce qui a résulté en une explication-lecture de règle laborieuse et plus longue que la partie en elle même. Basiquement, on est dans une station infectée et attaquée par des parasites.
Au début on est tous du même bord et on tente de trouver la source de l’infection pour la détruire. Et puis un joueur se retrouve infecté (sans que les autres ne soient au courant), son but ainsi que celui de ceux qu’il infectera par la suite est alors que tout le monde soit infecté.
Infecté vers la fin de la partie, je tente d’élaborer un piège afin d’infecter un autre joueur, qui sans que je ne le sache l’était déjà. Perte de temps, d’autant que lui aussi me visait, le dernier survivant sain parvient à découvrir et à détruire la source.
Disque-Monde Ankh-Morpork. Lors de ma première partie il y a deux ans j’avais lu une quinzaine de livres. Là je crois que je suis proche de la trentaine, du coup je comprenais plus de cartes, qui m’ont bien fait rire. Et comme tout le monde autour de la table avait lu les bouquins, l’ambiance était vraiment plaisante, et le faible intérêt mécanique du jeu (je joue une carte et fait ce qu’elle dit) était vite oublié.
Comme lors de ma première partie, je jouais le commissaire divisionnaire Vimaire, qui gagne si la fin de la pioche a été atteinte sans que personne n’ait rempli son objectif. Et elle est longue, cette pioche ! Je me sentais bien parti, usant et abusant de cartes qui font défausser et piocher, mais alors que je pensais toucher au but l’un des joueurs dont l’objectif était de construire dans 4 quartiers y est parvenu. Dommage, mais je le redis la partie était vraiment sympa.