Hier j'ai joué à....

Tub' dit:
RicoH dit:
Tub' dit:Ma 2e partie d'Imperial 2030 en moins d'une semaine.
Toujours aussi exceptionnel coté jeu :pouiclove:
Toujours en phase d'apprentissage coté joueur :pouicintello:

On peut avoir du détail ?

De mon côté, en gros.
A la mise en place, j'hérite (à ma grande surprise) de la Russie avec l'action 2 et de la Chine. Je décide dès le départ de faire de la Russie ma réserve de fric, un bouclier pour la Chine et un chieur pour les autres nations.
Je réinvestis rapidement sur la 3 Russe pour m'en garantir le contrôle. Le seul problème, c'est que je ne l'ai pas rendu suffisamment attractive. Personne ne va y réinvestir (sauf à la fin) et les 3 autres joueurs vont même correctement lui taper dessus. Dommage, surtout que la prise de l'action 4 par un autre joueur ne m'en faisait pas perdre le contrôle. Par contre, elle m'a quand même bien servie pour la Chine que je vais garder jusqu'au bout.
2 problème : je n'avais rien dans l'Europe et l'Inde. Hors les 3 autres joueurs y ont investi massivement (me les rendant inaccessibles niveau fric, sauf à la toute fin où j'avais de toute façon plus intérêt à réinvestir en Chine) et se sont gavés sur des Investors dont j'étais le seul à ne pas profiter.
La partie dure des plombes parce qu'aucune nation n'arrive à fermer. J'arrive à boucler avec la Chine alors que toutes les autres nations sauf la Russie sont à *4 (Russie en *2).
Le joueur s'étant retrouvé en banque suisse à 1/3 de la fin gagne en forçant des Investors systématiques et en rachetant tout ce qui passait de plus intéressant sans jamais reprendre de contrôle (et on l'a un peu aidé).
Je finis avant-dernier. C'est vraiment con. Si j'avais rendu la Russie suffisamment attractive pour amener d'autres joueurs à y investir, j'étais super bien barré.
En tout cas, ce jeu est incroyablement difficile à maitriser. Entre la gestion du timing des Investor (hyper important) et la gestion des nations et de leur contrôle, c'est juste monstrueux.
Un jeu vraiment extraordinaire, interactif au possible, avec des règles somme toute très simples et très fluide.

C'est sûr qu'être seul sur une nation et oublié par les investor adverses c'est juste fatal.
La forme prise par les interactions à Imperial est juste sublime, je pense que je me souviendrai longtemps d'une partie qu'on a fait en commun avec Greg et T6of, où (histoire de ne surtout pas varier les plaisirs) Greg annonce dès le début qu'il va me mettre la misère toute la partie, et ça tombe bien on commence respectivement avec l'Inde et la Chine. On booste alors nos nations comme des fous, avant de piquer finalement la nation du voisin en investissant massivement. Résultat, on se retrouve alliés de fortune en étant les actionnaires majoritaires des 2 monstres, et nous voilà obligé de coopérer pour l'amour du cash.
Rah, lovely :pouiclove:

La Vallée des Mamouths : C’est un jeu qui m’a fortement amusé, avec nos camps à construire, nos grottes, avec nos couples d’homo-sapiens ! C’est vraiment un jeu sympa, avec un thème très présent, très bien intégré. On se prend au jeu de partir à la chasse à son Mammouth, mais plus souvent au loup. Par contre c’est un petit peu long, car il y a de nombreux retournements de situations, avec la présence d’évènements qui viendront chambouler votre stratégie, voir qui anéantiront d’un seul coup toutes vos chances de gagner. Ce qui est bien, c’est que ça peut arriver à tout le monde, ce qui l’est moins c’est que ça relance le jeu pour autant de temps suffisant pour désigner un vainqueur. J’y rejouerais certainement, en ayant bien conscience du temps à y consacrer. (2H30 pour une partie à cinq joueurs). Je suis arrivé avant dernier, deux joueurs ex aequo, peut être une légère frustration pour eux, car rien n’est prévu pour départager dans ce cas.

7 Wonders : Beaucoup de gens connaissent, j’ai fait deux parties à la suite. Perdu les deux, mais ça n’empêche pas mon plaisir d’augmenter. Même si j’étais assez septique sur l’intérêt et la longévité de ce jeu au départ du buzz créé autour. Je critiquais l’immersion dans le jeu, même si c’est de la construction rapide de merveille, le formidable travail artistique compense. Un joueur m’a dit “Cache tes cartes les unes en dessous des autres sur le côté, pour gagner de la place”. J’ai refusé pour les premières cartes, et j’ai eu raison, car j’ai pris beaucoup de plaisir à les avoir bien en vue, et pouvoir ainsi les détailler. Bon après j’ai du appliquer son conseil, je n’avais plus de place sinon ! :mrgreen:

  • Vino (l’ancêtre italien, pas le portugais) : Très serré à 3, une partie plaisante, à bien épier ce que font ses adversaires. Au final 35-35-32.

    - Rattus : On s’est bien marré sur cette partie, mais le paysan est quand même gros bill. Et pourtant, le comte Dracula a apporté du piment.

    - Isel Ärgern à 3 : Un excellentissime jeu de courses, complètement débile, donc tout à fait indispensable. Et je m’impose à l’arrache.

Claustrophobia avec ma moitié.
Elle n’est pas très branchée jeux mais à force de petites incursions j’arrive à augmenter la fréquence et le niveau des jeux :-)

on a joué le premier scénario, elle jouait les démons, plus facile pour elle car il suffit de lire la table du destin et, comme elle le dit elle même, elle ne subit pas le stress des humains en proie aux féroces créatures :-)

on a fini sur une égalité, mais après relecture, j’aurais du gagné. Arrivé à une impasse, je modifiais la valeur du filet d’air d’autant de cases qu’il fallait reculer à la prochaine intersection me pénalisant à 2 reprise de 2 points, mais je garderai ça pour moi jusqu’à la prochaine partie ;)

• Lundi, soirée jeu à deux

Un Assyria. On débute au coude à coude, mixant ziggourats et puits. Mon adversaire se fait plaisir à Assur et remporte tous les points.
La suite se présente mieux pour moi, une bonne gestion de ma nourriture m’offre l’envol au score. Je confirme sur la troisième manche et remporte la partie.
Toujours aussi agréable ce jeu, mais jamais joué à 4 encore, faudra que j’essaye ça.

Un Thunderstone. Je perds trop de temps en début de partie en trainant au village faute de groupe solide pour aller au donjon. Ensuite, je ne ramasse que des miettes de monstres qui rapporte peu de point. Je tente une petite collection de bonne baie mais ça et le gain de la pierre ne suffise pas. Dommage !

Une Cité des voleurs, sur le premier scénario. Mon gros-bill de service se fait piquer 2 coffres par un nain (!!) et n’arrive même pas à lui récupérer. Malgré quelques bonnes affaires sur les contrats et une forçage de la banque, je perds la partie assez largement.

Un Jaïpur, je perds 1-2. Je n’arrête pas de perdre en ce moment à Jaïpur, je dois mal gérer le marché faut que je me reprenne !


• Mercredi, soirée jeu à trois puis deux

Un Byzantium à trois. Ma 2nd partie. Malgré les avertissements, j’expose Babylone aux barbares dès le premier tour, un joueur tente le coup au 2nd et gagne sur un beau jet de dés. Oups. Un peu frustrant comme partie, mais c’est un peu à cause de moi (quoique personne n’a pris la peine de venir défendre Babylone).

Un Sobek à trois. Je me mange la corruption en première manche sans score beaucoup, une de mes adversaire cartonne sur la 2nd. Impossible de la rattraper, d’autant qu’elle évite la corruption à la 3ème. Je termine donc 2nd.

Un 7 wonders à trois. Je laisse complètement de côté le militaire pour faire du scientifique + merveille (pyramide face B). Je termine second à 5 points du premier (les -5 du militaire :D). Dommage !

Un Tumblin Dice que je perds d’une trentaine de point avec mes pitchs approximatifs ^^

Deux Hive, je gagne la première et perds la seconde. Vivement la coccinelle !

• Jeudi après midi…

Une petite partie de Pandémie en solo, parce que je n’avais pas joué depuis le mois d’août. J’ai retrouvé de bonnes sensations et ça m’a fait bien plaisir ! Je l’ai faite soft, vu que je n’avais pas pratiqué depuis quelques temps, avec seulement 4 épidémies. Je tire le médecin & épidémiologiste (qui via une carte se transformera en scientifique) et gagne la partie assez tranquillement. Finalement, j’aurais pû corsé la chose.

• Dimanche soir, à cinq

Un Trône de Fer. Je joue Lanister et tente un gros coup sur le Poulpe mais on se fait tous surprendre par le jaune qui possède les 7 cités super rapidement (moins d’un heure !!). Sentiment de frustration sur cette partie ultra rapide par inattention.

Un Puerto Rico. Je tente une stratégie aux bâtiments mais ça ne paye finalement pas assez. Je voulais tenter un truc nouveau vu que j’avais gagné la dernière fois.

Un 7 Wonders ou ma stratégie mixte m’offre mon pire score de ma “carrière” : 37 points. Un des joueurs brille entre sa merveille (pyramides), le militaire et du civil : 71 points.

Nous récemment pas grand chose, pas mal de parties d’Onirim ou de Linq car rapides et on n’a pas de temps, car quand j’invite mes joueurs… on tourne le dos à ma ludo pour tester mon proto !!! C’est beaucoup de frustration pour beaucoup de satisfaction, c’est un sentiment très étrange et pas forcément agréable.

MOz dit:The Resistance. Trois parties d’affilée en 4 heures de jeu. J’ai envie de dire : énorme. Toutes les qualités de Loups-Garous de Thiercelieux sans les défauts.

En voilà un petit retour qu’il est intéressant que je le garde de côté pour moi au chaud d’abord de que j’aime bien.

En ce moment, on enchaîne les parties de Small World ! Je perds tout le temps contre mon mari (ah, ces squelettes bâtisseurs, c’est la mort qui tue !), mais comme ce jeu lui plaît énormément, je me dis “mieux vaut Small World que rien du tout”. :kingboulet:

Dimanche après midi : Warhammer Quest.

Ce jour là, quand Bugmann a passé la porte de la taverne, Trask, le nain du groupe, s’est pris à avoir une crise de foi. “Grungni existe, c’est vrai!” Et de se précipiter vers son idole pour une dédicace de Greta, sa choppe favorite (c’est connu, les nains donnent de petits noms à leurs possessions). Pendant qu’Adalbert (dit “Le moisi”, rapport à son manque de chance chronique) s’étouffait de rire dans sa bière et que Grunt, le bodybuildé chevelu du nord, contemplait la scène d’un air perplexe, Bugmann, ayant réussi à calmer Trask, s’installa à la table de nos quatre héros en devenir et proposa à Moujeaux, le vieux au chapeau pointu, le seul qui semblait à peu près digne de confiance, d’aller lui chercher un peu d’eau de la fontaine de…de… en fin bref, la fontaine de l’eau la plus pure dont il a jamais entendu parler, loin sous les fondations de Karak Hirn. Devant l’air incrédule de Moujeaux (affectueusement surnommé “papi” par les autres membres du groupe) (“C’est pas vrai, les nains se mettent à l’eau! La fin du monde est proche!”), Bugmann lui flanqua une taloche sur l’arrière du crâne et lui expliqua que pour brasser la bière, il faut quand même de l’eau (Trask ne suivi pas la fin de la discussion, le choc de cette révélation l’ayant fait s’évanouir) et que plus pure est l’eau, meilleure est la bière! Il irait même jusqu’à leur donner un p’tit tonneau de Bugmann XXXXXL pour la route, histoire de leur donner un peu de cœur au ventre. Et pour ramener l’eau aussi. En fait. Et 2% de royalties sur les ventes de la Bugmann Super Prestige, la bière brassée avec cette eau. Ce fut à ce moment là que Trask retrouva ses esprits. Et oui, rien de tel que les mots “bière” et “or” dans la même phrase pour vous sortir un nain du coma.

Le groupe : Grunt, barbare niveau 4, Adalbert “Le moisi”, elfe niveau 4, Moujeaux “Papi”, sorcier niveau 4 et Trask “Le mixeur”, nain niveau 4.
La pièce objectif : La fontaine de lumière. Aventure 1 du livret.

A peine arrivés au donjon, nous croisons un chevalier impérial un peu hagard qui se dirige vers la sortie en nous avertissant que le mal s’assemble en ces lieux, qu’il nous faut être prudents. OK, on fera gaffe. Merci et bonne chance pour la route!

A peine entrés et déjà un dilemme : une intersection! Grunt décide d’aller à droite. Comme on évite toujours de contredire un gars de 2 mètres dont les bras sont aussi épais que des cuisses, les autres suivent le mouvement. 2 couloirs et un coude plus loin, le donjon est toujours aussi vide. Pour le danger, on repassera… Quand soudain, nous débarquons au beau milieu d’un repaire de trolls! 3 trolls de pierre écumants et grondants qui se précipitent sur nous! Rien de bien dangereux pour des aventuriers aussi aguerris que les nôtres. Les monstres n’ont même pas l’occasion de frapper! Seulement, le bruit de la confrontation ameute d’autres habitants de ce trou crasseux… et 2 autres trolls nous tombent sur le râble! Papi déclenche une tempête de gel, Grunt échoue à son jet de berserk et passe son tour à grogner en se tapant la tête contre un mur, Adalbert fait ce qu’il peut et Trask (grâce à sa compétence fureur) se met en rogne, gagne 5 attaques et nous rappelle une fois encore pourquoi nous l’avons surnommé “Le mixeur”. Le carnage terminé, Grunt calmé, nous continuons notre périple. Après le repaire, voici une salle de garde. Méfiants, nous nous mettons en formation… et voici que 2 trolls se jettent sur nous! Décidément, il n’y a que ça par ici! Sauf que cette fois, ils sont accompagnés de 2 minotaures. La lutte est rude, mais notre groupe est solide (Grunt et Adalbert ont chacun une couronne de sorcellerie, Grunt et Moujeaux ont trouvé chacun une Épée de Vengeance aux cours de leurs précédentes aventures, une arme qui ignore l’endurance et l’armure de l’adversaire, Papi dispose d’un arsenal de sorts assez impressionnant, dont le terrible “Gel”, et Trask est un véritable coffre fort, avec une endurance + armure de 12!!! Et une Grande Hache tellement runique qu’elle illumine les ténèbres aussi bien que la lanterne de Grunt…).

Malheureusement, nous nous apercevons bientôt que nous avons pris la mauvaise route : deux salles plus loin, nous aboutissons à un cul de sac… où loge un champion du chaos! Moujeaux a bien failli y passer sur ce coup là! Heureusement, il avait une pierre de jade! Nous devons faire demi-tour, au grand mécontentement de Trask, qui porte le tonneau. Mais les habitants du donjon sont coopératifs et nous retombons sur 3 trolls de pierre en maraude, ce qui permet au fût de bière auto-porté (faut dire qu’on ne voit pas le nain sous le tonneau…) de nous rejoindre!

Et nous voici de retour à notre point de départ. Nous attendons Trask, toujours à la traîne, qui commence à se demander s’il ne devrait pas alléger le tonneau, quand une bonne douzaine de vermines de choc accompagnés d’un terrible rat ogre, bien dissimulés dans les ténèbres nous assaillent! La lutte est chaude : pendant que Grunt, Adalbert et Moujeaux occupent le rat ogre, Trask défend son tonneau avec vigueur et extermine 9 vermines de choc en une seule phase de combat! Le reste de nos ennemis est promptement annihilé par une vigoureuse charge de Grunt et un déluge de magie de Moujeaux.

Nous nous dirigeons à présent vers la seconde porte et débouchons dans une salle mystérieuse, ornée d’un cercle cabalistique qui palpite doucement dans une lumière surnaturelle. Arme au poing, attendant un assaut de créatures maléfiques, nous avançons prudemment… quand soudain Adalbert éternue vigoureusement! Un concert de protestations véhémentes plus tard, c’est un énorme bloc de pierre qui choit sur le tonneau!!! Et sur Trask, accessoirement… catastrophe!! Si le tonneau est brisé, la mission (et les royalties!!) sont fichues! Pardon? Ah! Oui… et Trask est sous le rocher aussi. Pourvu qu’il soit intact… Son armure irai bien à Grunt et Adalbert a des vues sur sa bourse. Unissant leurs efforts, nos trois héros parviennent à dégager la masse rocheuse, dévoilant un nain passablement furieux et un tonneau un peu fendu mais encore étanche. Ouf! La mission (mais pas nos oreilles, ni le postérieur d’Adalbert) est sauve!

Ce raffut fini par attirer une horde de gobelins à la recherche d’un groupe de skavens… Furieux de n’avoir pu détrousser eux-mêmes leurs ennemis, les infâmes peaux-vertes libèrent 2 fanatiques sur nous et nous assaillent, à 10 contre 1. L’arme magique du chef gobelin le rend terrifiant, tandis que les gobelins sont galvanisés par leur étendard brandi bien haut et qu’un sinistre gong retenti sur leurs arrières tandis qu’un gobelin frappe dessus à tours de bras pour appeler du renfort. Une fois encore Moujeuax doit faire appel à sa magie pour éclaircir leurs rangs. Adalbert est dans un bon jour et ses flèches transpercent les chairs, abattant le porte-étendard et le “musicien” gobelin, tandis que Grunt et Trask, dos à dos, font tournoyer leurs armes, les enveloppant dans une brume de sang. De plus, le gong infernal a éveillé l’attention de 3 trolls de pierre désœuvrés. Quand le silence revient, il n’y a que 4 silhouettes encore debout, sur un monceau de cadavres…

Nous nous enfonçons d’avantage dans les ténèbres, de plus en plus profond sous les fondations de Karak Hirn. Du bruit. Là! Une silhouette qui s’avance. Nous nous apprêtons à bondir… quand soudain émerge dans le cercle blafard de la lumière de notre lanterne un chevalier impérial, sans doute séparé de son compagnon, mal en point et passablement terrifié qui nous averti qu’une puissance infernale s’est amassée plus avant! Oui, bon ça va, on est au courant, merci et bonjour chez vous! Quand même, qu’est ce qu’il y a comme touristes ici! Cela dit… il avait l’air assez balaise le gars quand même! Qui (ou quoi!) a bien pu le mettre dans un état pareil?

Nous ne tardons pas à avoir la réponse… Débouchant dans une salle immense, au centre de laquelle trône une imposante fontaine, nous nous retrouvons nez à nez… (ou à groin, tentacule, pas de nez, vapeur… ce que vous voulez! ) avec une véritable horde maléfique : un nécromancien et un puissant sorcier du chaos ont fait de cette salle leur repère et leurs sbires ne semblent pas ravis de nous voir débarquer céans! Recommandant nos âmes à un dieu à l’écoute, nous chargeons… Moujeaux semble être pris dans une véritable frénésie magique tandis que les sorts déchirent l’atmosphère étouffante et méphitique de la cavenre. Grunt et Adalbert utilisent leurs couronnes de sorcellerie pour investir Grunt et Trask d’une force surnaturelle et nos deux maniaques de l’arme blanche entre dans une fureur salvatrice alors qu’ils se ruent sur leurs adversaires. (Moujeaux a tiré un 6 sur son jet de pouvoir, Grunt réussi son jet de berserk et Trask obtient 6 attaques supplémentaires grâce à sa compétence fureur : la chance était avec nous!). Mais la bataille est rude et l’issue incertaine. le temps semble soudain ralentir et les démons de la salle deviennent lents et maladroit alors que Trask fait appel aux pouvoirs mystiques de son Anneau de stase! C’est probablement ce qui nous sauva. Les flèches d’Adalbert transpercèrent le cœur des deux sorciers maléfiques, tandis que les lames de Trask et de Grunt semèrent la mort et la destruction. Comble de malchance, un chef homme bête et ses gardes du corps, embusqués derrière nous, jaillissent au pire moment, nous débordant complètement. C’ést sans compter sur un Adalbert à la malchance brusquement évanouie qui décime nos ennemis, à la résistance incroyable de Trask, têtu et invincible, campé sur ses pieds et défiant ses ennemis abhorrés, ni sur la puissance de Grunt, intenable et déchainé. Moujeaux utilise jusqu’à la dernière miette de son pouvoir pour refermer les blessures et affaiblir cette horde démoniaque. Après une intense bataille, au cours de laquelle de nombreux actes héroïques eurent lieu, la victoire est nôtre!

Nous fêtons la victoire en vidant le tonneau de Bugmann et en le remplissant de l’eau demandée. Bizarrement, Trask refusa de se charger de ce tonneau au contenu “infâme et contre nature, non mais quoi, vous m’avez bien regardé?”. De plus, parmi les cadavres encore fumant, Adalbert trouva un arc de Loren alors que Moujeaux prenait un Calice de sorcellerie sur le corps décomposé du nécromancien (il en fera ce qu’il voudra, mais moi je lui conseille de bien le laver avant d’y boire!! j’dis ça, j’dis rien!!)

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A l’issue de la partie, Trask et Moujeaux ont gagné plus de 13000 pièces d’or et sont donc passé niveau 5 après un voyage de retour mouvementé. Grunt et Adalbert n’en ont gagné que 4000, surtout du à 2 choses : la malchance aux dés pour mon épouse et l’ordre de jeu : Grunt et Adalbert entament les monstres, Moujeaux et Trask les terminent. Nous rééquilibrons toujours les comptes (d’ailleurs tous nos guerriers étaient niveau 4 au début du donjon), mais quand même…

J’adore ce jeu, le meilleur dungeon crawler que je connaisse. Mortel pour des guerriers de niveau 1, il devient plus aisé passé la première aventure, grâce à l’équipement glané. D’une facilité déconcertant aux niveaux 3 et 4 (inadéquation de la puissance des monstres face à l’équipement des guerriers) sauf cas particuliers : pour notre salle objectif, nous avons tiré 1 sur la table des monstres de salle objectif, soit 3 jets : un sur la table de monstres de niveau 6, un sur la table des monstres de niveau 5 et un sur la table des monstres de niveau 4. Nous avons dû batailler ferme! A partir du niveau 5, les parties se rééquilibrent et les donjons redeviennent de véritables défis!

Smart dit:Dimanche après midi : Warhammer Quest.

Non non pourtant je n'y étais pas :arrow:
Beau compte-rendu en tout cas! :pouicok:

En même temps, ça t’aurai fait peut-être un peu loin, la Creuse… Mais ç’aurait été avec plaisir!

Alors là, moi je dis bravo, et Merci, Merci je ne suis pas le seul à adorer ce monument des Dungeon Crawler ! Que dis je, le meilleur ! Merci pour ce compte rendu ! :pouicok: :pouicok:

Double découverte hier:

Première partie à cinq de Dice Town. Un jeu vraiment sympa, court, original.
Heureusement personne n’était allergique au hasard :wink:

Première partie des Mousquetaires du Roy. Une partie un peu poussif le temps de s’adapter avec les règles. Victoire de Milady (moi même) suite à la prise de la Rochelle. A réessayer maintenant qu’on connait les règles pour vérifier si le rythme est plus intense.

Samedi soir :
* Dominion L’intrigue
* Looping Louis (lol)
* Nobunaga

3 merveilleux jeux aussi différents les uns des autres que complémentaires

Egalement :
* London
→ perso, j’ai pas aimé … ce jeu manquait d’âme, d’originalité …

Folken42 dit:
* London
-> perso, j'ai pas aimé ... ce jeu manquait d'âme, d'originalité ....


Amusant, nous découvrions également London hier soir (partie à 2). Et nous non plus, nous n'avons pas accroché. Le jeu nous a semblé long, assez répétitif, peu varié. Et très peu d'intéraction (vous me direz, à deux, ce n'est pas forcément anormal).
De plus, c'est quand même assez moche (pas les illustrations en elles mêmes, mais le design général du jeu).
Bref une déception assez forte, par rapport à ce jeu dont tout le monde dit du bien.
Nous n'insisterons pas. A vendre.

Un petit Small World à deux aujourd’hui, où j’ai une chance certaine : je commence le premier tour avec des zombies corrompus, empêchant mon adversaire de trop m’attaquer en début de partie, puis, déclinant dès le 3e tour, je chope des fées impériales et là, je me gave (malgré les pygmées de mon adversaire). Je termine les deux derniers tours avec des amazones, histoire de nettoyer le plateau et le score final est de 127 à 75.
J’ai rarement gagné comme ça. À deux, il y a des combinaisons qui ne pardonnent pas.

Longtemps après y avoir joué la première fois, SeaSim, le jeu de simulation de la bouff’taille chez les poissons, est venu se poser sur notre table. Une p’tite partie sympa, même si, à nouveau, on a eu l’impression de trop manipuler du pion (glissant en plus…).
Cr en ligne.

Un Cyclades à 3 entre néophytes (j’étais le seul à y avoir joué une fois, il y a 6 mois).
Bref explication des règles en un quart d’heure et début de partie dans la foulée (après avoir versé nos bières dans nos verres… A défaut d’ambroisie…)

Le jeu est bien fluide comme il faut, les copains ont tout pigé : faut dire que j’avais bien potassé tout ça (règles, questions sur TT… Soit dit en passant, il n’y quasiment besoin d’aucun éclaircissement avec une bonne lecture des règles. Sauf le coup de la chimère qui, quelle que soit la façon dont elle est défaussée, provoque le mélange de la défausse avec la pioche).

La partir part doucement, chacun évitant de trop miser sur les 2 dieux présents et n’hésitant pas à se réfugier sur Apollon pour augmenter son pouvoir d’achat.

Les hostilités commencent assez tôt : une invasion classique prive un des joueurs d’un île et il se retrouve mono-localisé sur un seul morceau de rocher… Heureusement, dans le même tour, il fait appel à Poséidon et fait main basse sur les cases mer/commerce afin d’éviter de trop être à la rue financièrement.

Pendant ce temps je vais voir par 2 fois Zeus qui m’apporte 2 prêtres bien utiles pour les offrandes.

Une opération aéro-Pégase-portée menée par le conquérant précédent me prive de mon île principale (comportant 2 temples) et lui permet de construire sa 1ère Métropole… Heureusement j’étais placé sur Apollon et, n’ayant plus qu’une seule île, je me gave de dollars.

La situation est pour moi compliquée : une seule île, 1 seul soldat…

Le tour suivant, je récupère Athéna, achète 2 philosophes et je fais appel à une Harpie qui vire le soldat qui occupait seul la Métropole. La chimère est présente aussi, je l’achète pour 4 Or, récupère Pégase et parachute mon unique soldat sur la Métropole. Les mouches changent d’âne…

Un nouveau cycle commence et les dieux me sont favorables : Ares et Poseidon apparaissent et ne permettent pas à mes adversaires de tenter la moindre conquête militaire (configuration particulièrement pauvre en bateaux grâce au Kraken qui s’est gavé 2 fois dans la partie).
Je vais sur Apollon pour augmenter mon pécule.

Le tour suivant sera le dernier : je mise fort sur Athena. Les autres tentent de contrer mais sont vite à cours de liquidité… Je récupère tranquillou 2 philosophes et plie la partie en 1h20 de jeu…

Superbe partie, superbe jeu.

(A ce propos, je viens de retrouver un vieux n° de JSP qui chronique sur Cyclades et qui lui met une note passable :lol: J’ai l’impression que le chroniqueur est passé à côté de quelque chose, sinon comment expliquer ce total décalage entre ses conclusions et l’engouement que suscite le jeu ?)

Une partie de Sushi Bar et 2 parties de “La nuit des magiciens” avec ma puce de 6 ans.
Bonne soirée ludique
Biz

Ma première partie de DOOM hier, et je me suis régalé.
J’ai la tête dans le cucul ce matin mais ça valait le coup.

Le même stress, la même course en avant que le jeu vidéo, mais en collaboration, et avec un vilain personnifié qu’on peut insulter.

C’est vraiment une super réussite ce jeu.
Ah pi je vais mettre un avis, tiens!

Vinhos, premiere partie pour les 4 joueurs, et ce fut tres bon. Bonne sensation autour d’un gros jeu economico-developmentiste comme on les aime. La possibilite de faire vieillir son vin (en cave) amene quelques bons dilemne entre depenser son pinard de suite ou attendre qu’il soit meilleur. La gestion de l’argent est tout aussi amusante. L’impact de l’ordre du tour est assez violent comme souvent.

1h a peu pres pour la mise en place et les regles. Et 3h de jeu. On ne les a pas vu passser, enfin moi pas vu.

Au final un jeu ou il faut produire, tant les actions supplémentaires sont importantes. Je pense que 3 (surement), voire 4 domaines, sont necessaires. Un (ou deux) qui fait du bon vin, sans doute 2 pour faire de la piquette ou presque…

En tout cas, tres tres grande envie d’y revenir pour l’ensemble de la table. On aura ete gates en gros jeu pour joueur en cette fin d’annee. Troyes, Vinhos, Key Market (manifestement, pas encore joue, mais des personnes de confiance m’en disent le plus grand bien), ou De Vulgari dans un genre different. Un bon cru, quoi.