Mirmo dit:J'ai récemment acquis le dvd de Tropical Malady qu'il faut que je me mate... Et j'irai voir cet Oncle Boonmee quand même
Bon courage, car Tropical Malady, c'est du même acabit. C'est là que tu vois que Weerasethakul est un auteur. Tous ses films se ressemblent. Tu me diras ce que tu en penses. Par contre, je te conseille de boire un bon café avant.
Get him to the Greek de Nicholas Stoller. Grosse grosse poilade. Comme souvent avec les productions de Judd Apatow. Jonah Hill est impeccable. Le scénario est un peu décousu, façon road movie, mais les enchainements de gags sont suffisamment dévastateurs pour nous le faire oublier. 4/5.
Ce soir je vais voir A Serbian Film de Srdjan Spasojevic à une avant première en présence du réalisateur… J’ai vraiment trop trop hâte… Ceux qui ne connaissent pas s’en foutent mais voilà j’avais envie de le dire
Mirmo dit:Ce soir je vais voir A Serbian Film de Srdjan Spasojevic à une avant première en présence du réalisateur... J'ai vraiment trop trop hâte... Ceux qui ne connaissent pas s'en foutent mais voilà j'avais envie de le dire
T'es obligé de nous en dire plus là. Ça sort d'où ce film ?
Mirmo dit:Ce soir je vais voir A Serbian Film de Srdjan Spasojevic à une avant première en présence du réalisateur... J'ai vraiment trop trop hâte... Ceux qui ne connaissent pas s'en foutent mais voilà j'avais envie de le dire
T'es obligé de nous en dire plus là. Ça sort d'où ce film ?
Et bien le gouvernement serbe a commandé un film sur les conditions de travail difficiles dans le pays.
Et le réalisateur a pondu un film hardcore porn. L'histoire d'un acteur porno au rabais qui se voit proposer un tout dernier rôle excessivement bien payé. Il se retrouve embarqué sur le tournage d'un snuff pédophile et nécrophile... Le film a tourné dans divers festivals et a la réputation d'être vraiment extrême et assez insoutenable sur le plan psychologique (il est interdit aux moins de 18 ans) mais également très bien écrit, très bien joué et très bien mis en scène. Ce soir il est présenté au Forum des Images dans le cadre de l'Etrange Festival.
excessif.com dit:A serbian film, co-écrit et réalisé par Srdjan Spasojevic fait partie de ces bombes qui vous explosent sans prévenir à la figure. Un concentré de rage, de sadisme et de violence qui vous laisse avec un goût de cendres persistant dans la bouche. C'est une plongée sans retour dans l'univers sordide du porno snuff « à la serbe », conséquence funeste de plusieurs années d'exactions et de guerres civiles. Ce passé qui effleure dans chaque dialogue, chaque image, est au cœur du propos de Serbian Film. Spasojevic nous fait comprendre que ce qui se déroule sous nos yeux est en fait la partie cachée de l'iceberg, un enfer pasolinien caché dans les zones industrielles et les villas cossues de Belgrade. Milos, porn-star sur le retour qui s'embarque dans un tournage de cauchemar pour nourrir sa famille, cherche le bonheur, mais finit broyé par les puissances souterraines qui « sont le pilier économique de notre pays » (dixit). Et pour bien montrer jusqu'où des criminels de guerre et parrains mafieux vont pour faire marcher leur macabre business, A Serbian Film y va franchement. Oubliez la morale, les interdits, le hors-champ : pour être suivi jusqu'à son sadique dénouement, le long-métrage nécessite d'avoir l'estomac bien accroché, et un recul certain par rapport à la représentation de la mort à l'écran. Extrêmement soigné dans ses cadres et son montage, fascinant par son apparence de pur film d'exploitation qui cache des sous-textes politiques brûlants, A serbian film n'est malgré tout pas à mettre devant tous les yeux.
Quand je lis Pasolinien, tout de suite ça titille !!
MOz dit:Get him to the Greek de Nicholas Stoller. Grosse grosse poilade. Comme souvent avec les productions de Judd Apatow. Jonah Hill est impeccable. Le scénario est un peu décousu, façon road movie, mais les enchainements de gags sont suffisamment dévastateurs pour nous le faire oublier. 4/5.
Je confirme la grosse poilade et dans le genre on serait plutôt proche du 5/5 pour moi, il y a certaines scènes surréalistes, le cinoche était plié en deux.
Aussi bon que Very Bad Trip l'année dernière, dans une veine relativement similaire.
excessif.com dit:A serbian film, co-écrit et réalisé par Srdjan Spasojevic fait partie de ces bombes qui vous explosent sans prévenir à la figure. Un concentré de rage, de sadisme et de violence qui vous laisse avec un goût de cendres persistant dans la bouche. C'est une plongée sans retour dans l'univers sordide du porno snuff « à la serbe », conséquence funeste de plusieurs années d'exactions et de guerres civiles. Ce passé qui effleure dans chaque dialogue, chaque image, est au cœur du propos de Serbian Film. Spasojevic nous fait comprendre que ce qui se déroule sous nos yeux est en fait la partie cachée de l'iceberg, un enfer pasolinien caché dans les zones industrielles et les villas cossues de Belgrade. Milos, porn-star sur le retour qui s'embarque dans un tournage de cauchemar pour nourrir sa famille, cherche le bonheur, mais finit broyé par les puissances souterraines qui « sont le pilier économique de notre pays » (dixit). Et pour bien montrer jusqu'où des criminels de guerre et parrains mafieux vont pour faire marcher leur macabre business, A Serbian Film y va franchement. Oubliez la morale, les interdits, le hors-champ : pour être suivi jusqu'à son sadique dénouement, le long-métrage nécessite d'avoir l'estomac bien accroché, et un recul certain par rapport à la représentation de la mort à l'écran. Extrêmement soigné dans ses cadres et son montage, fascinant par son apparence de pur film d'exploitation qui cache des sous-textes politiques brûlants, A serbian film n'est malgré tout pas à mettre devant tous les yeux.
Quand je lis Pasolinien, tout de suite ça titille !!
Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois. (Grosse) déception. Le film avait beaucoup fait parler de lui à Cannes. On disait même qu’il aurait eu la Palme si Burton n’avait pas insisté pour que ce soit celui de Weerasethakul. Certes, le film a un beau sujet et de très bons interprètes, mais visiblement Beauvois ne sait pas quelle histoire raconter. En d’autres termes, le film pèche par son scénario, très faiblard. Pourtant, il avait tout sous la main. Cela devrait être le récit d’un conflit interne, d’une intériorité qui appelle la spiritualité : faut-il partir (parce que les moines sont des hommes comme les autres et qu’ils ont peur pour leurs vies) ou rester (parce que les moines entretiennent une relation particulière avec Dieu et qu’à ce titre ils ont une mission à accomplir) ? Mais le film reste très en surface. Il y a que deux séquences où ça décolle un peu : la confrontation de la communauté à un hélicoptère et le repas sur fond de Lac des Cygnes. Dans ces moments-là, le film est assez beau. Dommage que la mise en scène ne soit pas plus souvent à la hauteur. 2/5.
MOz dit:Get him to the Greek de Nicholas Stoller. Grosse grosse poilade. Comme souvent avec les productions de Judd Apatow. Jonah Hill est impeccable. Le scénario est un peu décousu, façon road movie, mais les enchainements de gags sont suffisamment dévastateurs pour nous le faire oublier. 4/5.
Je confirme la grosse poilade et dans le genre on serait plutôt proche du 5/5 pour moi, il y a certaines scènes surréalistes, le cinoche était plié en deux. Aussi bon que Very Bad Trip l'année dernière, dans une veine relativement similaire. LE titre "français" est *American Trip*, au fait.
4/5 en ce qui me concerne. Grosse grosse poilade.
Par contre, il passe dans un nombre de salles ridicule
Une volonté de choquer diluée par une mise en scène qui veut trop en faire. Beaucoup de scènes choc, trop… Du coup, le réalisateur ne prend pas le temps de faire réellement souffrir son spectateur. Egalement il n’y a pas de réelle gradation dans l’horreur et la barbarie donc le soufflé a tendance à retomber. Par ailleurs, beaucoup des scènes “hard” sont vues au travers d’un écran de caméra, le spectateur a donc deux fois plus de recul : celui de l’écran de ciné et celui de la caméra. Enfin la deuxième partie du film utilise quasiment exclusivement le recours aux flashbacks, ce qui fait qu’on sait quels personnages survivront ou non. Par conséquent, le réalisateur ne crée plus l’empathie et le spectateur ne se laisse plus guider et surprendre par l’intrigue.
Le parallèle avec le Salo de Pasolini est évident mais Pasolini est 1000 fois plus intelligent, posé et utilise beaucoup mieux la métaphore, sachant créer une réelle ambiance malsaine. A Serbian Film en serait plutôt son pendant enragé et malade.
3/5
American Trip
- Russell Brand est un grand acteur (et il sort avec Katie Perry ce con !!! Erff !) - Je ne suis pas fan de l’écriture de Jason Segel - Loin des meilleures productions d’Apatow (Knocked Up, Pineapple Express ou Superbad en tête) - Jonah Hill semble avoir encore grossi - Rose Byrne en culotte - Plein de guests et ça fait plaisir - Au final tout ça donne un film un peu vain et finalement trop rangé…
Je ne sais pas exactement ce que tu veux dire par là, mais on est quand même loin de l'humour à papa. Je trouve que le film va assez loin, en tout cas pas moins loin que les autres comédies du "label Apatow".
Mirmo dit:Au final tout ça donne un film un peu vain
Je suis d'accord. C'est une de mes petites réserves sur le film. J'ai du mal à décrypter le sens du film. On a l'impression que c'est un pur exercice de style (ce qui n'est déjà pas évident à faire) sans propos. Ce n'est pas vraiment un récit initiatique, comme c'est le cas habituellement pour ce genre de comédie. Au final, j'ai du mal à voir où le film veut en venir.
Je ne sais pas exactement ce que tu veux dire par là, mais on est quand même loin de l'humour à papa. Je trouve que le film va assez loin, en tout cas pas au moins aussi loin que les autres comédies du "label Apatow".
Bah j'attendais plus trash étant donné le sujet... Un truc plus rock'n'roll ! Un trip plus déviant... Je m'attendais à voir une sorte de Superbad hardcore...
Et puis il manquait plein de gens de l'écurie Apatow... Bill Hader, Seth Rogen, Paul Rudd ou Danny Mc Bride...
Mais je pense vraiment que c'est dû à l'écriture de Segel. J'adhère beaucoup plus à Rogen ou Apatow.
MOz dit:Il y a que deux séquences où ça décolle un peu : la confrontation de la communauté à un hélicoptère et le repas sur fond de Lac des Cygnes. Dans ces moments-là, le film est assez beau. Dommage que la mise en scène ne soit pas plus souvent à la hauteur. 2/5.
C'est drôle j'ai le point de vue exactement inverse : ces deux scènes sont beaucoup trop démonstratives à mon goût. La scène de l'hélicoptère est belle mais vraiment trop longue et appuyée et la scène du repas est ratée, à mon sens. J'ai aimé au contraire l'immersion dans le quotidien.