Hier j'ai vu au cinéma...

Hawkeye dit:Et pour ma part, un silence presque pesant à la fin du film dans toute la salle...J'avais jamais vécu ca. Comme tu l'as dit, qu'on aime ou qu'on déteste, ce film laisse des traces!


Clair! :wink:
Hawkeye dit:Et pour ma part, un silence presque pesant à la fin du film dans toute la salle...J'avais jamais vécu ca. Comme tu l'as dit, qu'on aime ou qu'on déteste, ce film laisse des traces!


Chez moi, ça a même applaudi. Ce qui est quand même rare.
MOz dit:
Hawkeye dit:Et pour ma part, un silence presque pesant à la fin du film dans toute la salle...J'avais jamais vécu ca. Comme tu l'as dit, qu'on aime ou qu'on déteste, ce film laisse des traces!

Chez moi, ça a même applaudi. Ce qui est quand même rare.


Et donc, ton avis? T'as aimé? :P

Dog Pound de Kim Chapiron. N’ayant pas vu Sheitan, j’arrivais devant le film sans a priori, sans attente particulière. Dog Pound a pas mal de qualités. Une mise en scène relativement sobre, mais efficace. Des acteurs au poil. Le film se place sur le même terrain qu’Oz (la référence majeure du genre à mes yeux) pour ce qui est de la description du monde carcéral comme métaphore radicale de la société : violent, cruel, injuste, hostile… Mais Chapiron ne va pas trop loin. Pas de grande thèse ici. Le film se contente de réaliser son petit programme de film carcéral, ce qui fait à la fois son intérêt et sa limite. Il démontre une grande maîtrise du genre. Une trop grande maîtrise, car justement il y est trop conforme. On a un peu l’impression d’avoir déjà vu le film 100 fois. Il n’apporte rien de neuf. Sa seule originalité est qu’il concerne des adolescents et non des adultes. Mais Chapiron n’en fait rien. Au fond, que Butch et Davis aient 16 et 17 ans ne change rien à l’histoire. Le film n’aurait pas été différent s’ils avaient eu 10 ou 20 ans de plus. 3/5.

Fatal: J’y allais avec pleins d’apriori (même si je suis plutôt client de Youn) et bien j’ai été plutôt surpris! Un début un peu lourdingue (mais ca va dans le sens du personnage) puis la suite est vraiment mieux. Bref, pas le film de l’année mais je m’attendais à vraiment piiiiiire! 3/5

The crazies: Petit film d’horreur sans innovation mais assez efficace. 3/5

L’elite de Brooklyn

Antoine Fuqua n’a pas peur de la redite. Après training day, il reprend le personnage du flic torturé et déboussolé déjà incarné par Ethan Hawke, auquel il adjoint cette fois Richard Gere et Don cheadle. 3 personnages de flic pour donner en réalité 3 variations d’un seul profil.

L’histoire est classique: flics au bord de la rupture, violence, on nage en plein film noir. Le film est long mais ne raconte pas grand chose, puisqu’au bout de 3 minutes, on peut deviner au mot près la suite des évènements. En même temps, il y’à un cahier des charges du film noir.

Si Training day ne m’avait déjà pas convaincu, il était au moins efficace dans sa narration et sa réalisation. Disons que cette fois le film est du même niveau “polar moyen de gamme” mais inutilement longuet. J’ai nettement préféré un film comme “au bout de la nuit” dans ce même registre.

Les acteurs, Richard Gere en tête, sont très bons, mais la valeur ajoutée par leur présence reste relative.

Pas déplaisant, le film peut faire penser à du Sidney Lumet ou du James Gray, même si la comparaison, utilisée à droite à gauche dans les critiques, me semble bien flatteuse. Bref ne vous attendez pas à un film du calibre de “7h58 ce samedi-là”, ou “la nuit nous appartient”, on en est très loin.


3/5

dardar dit:L'elite de Brooklyn
Antoine Fuqua n'a pas peur de la redite. Après training day, il reprend le personnage du flic torturé et déboussolé déjà incarné par Ethan Hawke, auquel il adjoint cette fois Richard Gere et Don cheadle. 3 personnages de flic pour donner en réalité 3 variations d'un seul profil.
L'histoire est classique: flics au bord de la rupture, violence, on nage en plein film noir. Le film est long mais ne raconte pas grand chose, puisqu'au bout de 3 minutes, on peut deviner au mot près la suite des évènements. En même temps, il y'à un cahier des charges du film noir.
Si Training day ne m'avait déjà pas convaincu, il était au moins efficace dans sa narration et sa réalisation. Disons que cette fois le film est du même niveau "polar moyen de gamme" mais inutilement longuet. J'ai nettement préféré un film comme "au bout de la nuit" dans ce même registre.
Les acteurs, Richard Gere en tête, sont très bons, mais la valeur ajoutée par leur présence reste relative.
Pas déplaisant, le film peut faire penser à du Sidney Lumet ou du James Gray, même si la comparaison, utilisée à droite à gauche dans les critiques, me semble bien ambitieuse. Bref ne vous attendez pas à un film du calibre de "7h58 ce samedi-là", ou "la nuit nous appartient", on en est très loin.

3/5


Je souscris plus ou moins à ce que tu écris, sauf que je mets 2/5.
MOz dit:
Je souscris plus ou moins à ce que tu écris, sauf que je mets 2/5.


J'ai longuement hésité...Je suis généreux, je pense qu'un 3 sur mon clavier ne vaut pas mieux qu'un 2 sur le tien. :wink:

[edit:]D'ailleurs, à relire ta classification, je suis vraiment entre les 2.

Splice de Vincenzo Natali. Mal écrit, mal monté. Des effets spéciaux corrects (au mieux). Adrian Brody fait ce qu’il peut. Un final absolument catastrophique. Il pose tout de même de bonnes questions, même si le sens général du film est au mieux obscur, au pire absurde. Certaines séquences fonctionnent bien, vraiment malsaines et ambiguës, mais Natali a le don de tout gâcher par des explicitations ultra balourdes et très mal amenées. Le film aurait gagné à s’écarter un peu des normes du genre (ici, le film de monstre), ce qu’il fait à un moment avant de retomber les deux pieds dedans et de la façon la plus maladroite qui soit. 2/5.

MOz dit:Splice de Vincenzo Natali. Mal écrit, mal monté. Des effets spéciaux corrects (au mieux). Adrian Brody fait ce qu'il peut. Un final absolument catastrophique. Il pose tout de même de bonnes questions, même si le sens général du film est au mieux obscur, au pire absurde. Certaines séquences fonctionnent bien, vraiment malsaines et ambiguës, mais Natali a le don de tout gâcher par des explicitations ultra balourdes et très mal amenées. Le film aurait gagné à s'écarter un peu des normes du genre (ici, le film de monstre), ce qu'il fait à un moment avant de retomber les deux pieds dedans et de la façon la plus maladroite qui soit. 2/5.


Tu craques :mrgreen:
Mirmo dit:Tu craques :mrgreen:


J'aimerais bien avoir ta capacité d'enthousiasme. Mais là, sur ce film, je ne peux pas. Pourtant j'y allais confiant. J'avais vu un teaser, il y a quelques mois, qui m'avait bien plu. Et puis bon, Natali, c'est Cube. Mais là non... :pouicnul:
MOz dit:
Mirmo dit:Tu craques :mrgreen:

J'aimerais bien avoir ta capacité d'enthousiasme. Mais là, sur ce film, je ne peux pas. Pourtant j'y allais confiant. J'avais vu un teaser, il y a quelques mois, qui m'avait bien plu. Et puis bon, Natali, c'est Cube. Mais là non... :pouicnul:


Rôôôhhhhh..Cypher quand même ! :P
dardar dit:Rôôôhhhhh..Cypher quand même ! :P


Bah tu vois, Cypher, je sais que je l'ai vu. Je me souviens vaguement que c'est un film de SF et d'espionnage. Mais c'est tout ce dont je me rappelle à propos de ce film. Ça te montre à quel point il m'a marqué. :mrgreen:

Tournée de Mathieu Amalric. Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce film. Il y a de grosses qualités d’interprétation, mais comme tout le monde semble plus ou moins jouer son propre rôle… En tout cas la direction d’acteur est impeccable. Amalric est fidèle à lui-même ; on retrouve le même personnage agaçant des films de Desplechin (la frangine est au scénario). Evidemment, comme souvent quand un comédien est derrière la caméra, il y a une grosse dose d’humanité dans le film. Ça se veut vivant, débordant d’émotions. Et ça l’est parfois. Il y a notamment une séquence, où Miranda Colclasure danse sur scène, qui est magnifique. La plupart du temps, c’est surtout foutraque. Un grand bordel. Ce qui semble d’ailleurs être la métaphore filée du film, même si Amalric a la grande habileté de ne pas forcer le trait. Après (malheureusement ou pas) il y a le discours, un peu attendu, sur la solitude, la mélancolie cachée derrière toute cette hystérie. Et puis il y a Paris. Amalric ne peut pas se passer de Paris. Il faut forcément qu’il rattache son film à une petite vie minable de bourgeois dans la capitale. Ça, c’est franchement dommage. 3/5.

Je poste mon premier billet ici pour, moi aussi, vous parler de Tournée de Mathieu Amalric.

Je n’ai pas grand chose à rajouter à la critique de MOz, à laquelle j’adhère tout à fait. Mes quelques bémols/rajouts, quand même :

MOz dit:Ça se veut vivant, débordant d’émotions. Et ça l’est parfois. Il y a notamment une séquence qui est magnifique. La plupart du temps, c’est surtout foutraque.

Moi je dirais vraiment que “la plupart du temps, c’est surtout foutraque” ! Il y a quelques scènes émouvantes, c’est vrai, mais de là à parler de film “profond et plein d’humanité”, je ne suis pas d’accord. Je dirais deux voire trois scènes vraiment touchantes, et quand même pas mal de rires et de surprises, même si le soufflé retombe à chaque fois très vite.

MOz dit:Après (malheureusement ou pas) il y a le discours, un peu attendu, sur la solitude, la mélancolie cachée derrière toute cette hystérie.


Mouerf. Tu parles des deux, trois scènes “familiales” de Joachim Zand (Mathieu Amalric), là ? Ou des déclarations de Zand à sa troupe ? Non parce que justement, la grosse critique qu’on a trouvé à ce film en en sortant hier soir, ma copine et moi, c’est que quand même ça manque un peu de scénario.

Alors d’accord, c’est pas le but, on est là pour suivre une troupe de strip-teaseuses américaines et la folie de leur producteur, mais ça n’empêche pas. Et puis du coup c’est un peu entre les deux : on passe pas le film à voir le show, mais les relations entre Zand et ses entourages sont pas non plus hyper travaillées.

Bref, je regrette pas mon ticket mais si le prix cannois récompensait la mise en scène, il est dommage que la scénar’ ait pas été à la hauteur ! Mais dans le fond, je suis content qu’Amalric l’ait eu parce que je l’aime bien et puis quand même, il paraît que ça a été une sacrée histoire, le tournage de ce film !

3/5

PS : d’ailleurs, quelqu’un sait à quel point tout cela est réel ? Je sais qu’il y a une grosse part de vrai mais n’arrive pas savoir laquelle…

Mirmo dit:Prince of Persia
Joli nanar bruckheimeresque. La séance pour l'Agence Tous Risques était complète...
L'histoire ne commence jamais. Les personnages sont sans âme. Les 2-3 tentatives d'humour n'ont fait rire que les gosses de moins de 12 ans.
La fille est super jolie mais c'est du Disney alors on la voit même pas se faire sauter, ça aurait rattrapé un peu le truc... Gyllenhaal que j'adore est objectivement ridicule.
Les SFX sont assez minables, on se demande bien où est passé la thune du film.
Le genre de film où il n'y a rien à sauver.
En plus ça ressemblait bien plus à Assassin's Creed qu'à Prince of Persia !!!
1/5


Je te trouve très dur. Je l'ai vu ce dimanche, et c'est un honnête divertissement.

Au vu de la bande annonce, je m'attendais à un film d'action débridé et au final, j'ai trouvé qu'il était assez équilibré entre action, intrigue, et humour potache (l'histoire des courses d'autruches est à pleurer de rire).

Au final, pour un film tiré d'un jeu vidéo, il tire bien son épingle du jeu (c'est le cas de le dire).

Sinon, c'est vrai que c'est dommage que l'héroïne ne passe pas à la casserole...

:mrgreen:
Ornifan dit:Tu parles des deux, trois scènes "familiales" de Joachim Zand (Mathieu Amalric), là ? Ou des déclarations de Zand à sa troupe ?


Non, je pense surtout au personnage de Miranda Colclasure.

Moz, ta critique de Splice rejoint tout a fait mon point de vue sur ce film. Comme je l’ai dit dans un autre topic, ce film m’a decu au plus au point alors que j’étais quasiment acquis à sa cause…
C’est d’ailleurs pour cela que je lui mettrais 1/5 et pas 2. C’est un vote sanction!!! :roll: :roll:

Toy Story 3.

J’ai vu Toy Story 3. C’était surtout pour l’expérience de la 3D, car sinon je ne vais plus dans le grand cinéma le plus proche de chez moi : trop cher à mon goût de payer 11 euros, d’autant plus que les places sont maintenant imposées.

Les jouets sont maintenant délaissés par Andy, qui s’apprête à entrer à l’unif. Par un malheureux concours de circonstances, ils se retrouvent dans une garderie où ils sont maltraités.

Un horrible message subconscient est transmis: les enfants du peuple cassent les jouets quand ceux des quartiers chics les chouchoutent.

En passant outre ce mépris, il faut reconnaître que le scénario est bien meilleur au n°1, et l’idée maîtresse des jouets animés est poussée à son comble avec beaucoup de justesse. Cette humanité des jouets sera d’ailleurs reconnue par Andy dans un final assez émouvant.

3/5



So true.
greuh