Mirmo dit:The Town de Ben Affleck On peut ne pas aimer Ben Affleck acteur mais on ne peut que saluer Ben Affleck réalisateur... Après un très bon Gone Baby Gone, Affleck transforme l'essai avec The Town. Le scénario, très classique (un braqueur de banque tombe amoureux de son otage mais lui cache sa vraie idendité alors qu'il prépare un tout dernier casse) et classieux, est brillamment porté à l'image au travers d'une mise en scène qui appelle directement les polars mythiques. Impossible de ne pas penser à Heat ou Point Break mais encore à de Palma, Friedkin et James Gray. Le film est impeccable de bout en bout, aidé par une narration tendue, des personnages solides et des dialogues simples et chargés en émotions sans jamais tomber dans la mièvrerie. 4,5/5
Je l'ai vu la semaine dernière. J'ai un point de vue totalement opposé. A tel point que je me demande si on a vraiment vu le même film. Je précise que je n'ai aucun grief contre Ben Affleck pour qui j'ai plutôt de la sympathie.
The Town de Ben Affleck. Ben Affleck sait de quoi il parle : toutes les références sont là (Mann, Gray, Bigelow), mais plutôt que de porter le film vers le haut, elles l’écrasent littéralement. En d’autres termes, la mise en scène n’est pas du tout à la hauteur de ses modèles et les comparaisons lui sont très dommageables. Contrairement à Mirmo, je trouve le film mièvre, surtout sa conclusion qui tombe dans le mélo à deux balles. Le scénario est classique, mais il partait d’une bonne idée. Ça aurait pu suffire à faire un bon film si elle avait été traitée, ce qui n’est au fond jamais le cas ou alors que de manière très superficielle. Mais au-delà de tout cela, c’est le personnage de Ben Affleck qui pose vraiment problème. Il est juste une grosse somme de contradictions qui décrédibilise complètement le film. 1,5/5.
Belle image, bons acteurs mais l’histoire m’a déçue. Je m’attendais à ce que le sujet soit pleinement le quotidien des mexicains qui tentent de passer la frontière et j’ai surtout eu le droit à une histoire d’amours un peu téléphonée quoique sympathique. Dommage.
MOz dit:The Town de Ben Affleck. Ben Affleck sait de quoi il parle : toutes les références sont là (Mann, Gray, Bigelow), mais plutôt que de porter le film vers le haut, elles l'écrasent littéralement. En d'autres termes, la mise en scène n'est pas du tout à la hauteur de ses modèles et les comparaisons lui sont très dommageables. Contrairement à Mirmo, je trouve le film mièvre, surtout sa conclusion qui tombe dans le mélo à deux balles. Le scénario est classique, mais il partait d'une bonne idée. Ça aurait pu suffire à faire un bon film si elle avait été traitée, ce qui n'est au fond jamais le cas ou alors que de manière très superficielle. Mais au-delà de tout cela, c'est le personnage de Ben Affleck qui pose vraiment problème. Il est juste une grosse somme de contradictions qui décrédibilise complètement le film. 1,5/5.
Ça me semble plus conforme à ce que je pense de son "talent" de réalisateur. Les références ne font pas tout...Pourtant, comme toi, je l'aime bien au fond, je trouve même que parfois ses prestations d'acteur sont sévèrement critiquées.
Les Amours imaginaires de Xavier Dolan. Il n’y a pas à dire le film est beau. La photo est magnifique, les ralentis fascinants, la musique toujours au poil, les comédiens très beaux, les costumes chatouillants. Dolan va piocher du côté de Wong Kar-wai (beaucoup), de Gus Van Sant et d’Almodovar. Formellement, c’est une réussite. Mais si la forme participe d’un réel plaisir à voir le film, elle ne fait pas tout. Car malheureusement Dolan n’a rien à dire ou alors pas beaucoup plus que ce qui pourrait tenir dans un court métrage. Un scénario rachitique, des personnages tout en façade, une absence de point de vue sur son sujet. C’est dommage. Sans doute, faudra-t-il attendre un peu, que le cinéaste grandisse et vive - il n’a que 21 ans - pour qu’il nous ponde un vrai grand film. 3/5.
Tourbillon dit:Quelqu'un a vu le film sur les moines en Algérie (j'ai pu le titre en tête, avec Lambert Wilson) ?
Des hommes et des dieux. Tu as des commentaires sur le film dans les deux pages précédentes. Pour moi, c'est 2/5.
Bon vu hier, j'ai vraiment bien aimé. Vis à vis de ton commentaire :
[...]visiblement Beauvois ne sait pas quelle histoire raconter[...]Cela devrait être le récit d'un conflit interne, d'une intériorité qui appelle la spiritualité : faut-il partir [...] ou rester [...] ? Mais le film reste très en surface.[...]
Je pense tout le contraire, la situation est 'simple' dans le sens facilement résumable, pas besoin à mon sens d'en rajouter au risque de dénaturer le truc
Pfiouu l’ovni ciné Beaucoup trouveront ça nul mais les qualités sont pourtant indéniables.
On est ici un peu entre Southland Tales et Les Lois de l’Attraction. On ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Du sexe, un peu de drogue, de l’humour, des jeunes qui se cherchent, des hommes avec des masques d’animaux et une ambiance de fin du monde… Un cocktail un peu arty !
Je n’ai pas compris grand chose au propos mais je n’attends que de le revoir !
David Fincher à la réal, Aaron Sorkin (la guerre selon Charlie Wilson) au scénario et Trent Reznor (!!) à la musique? Vous aussi ça vous fait rêver comme casting? Alors allons-y pour une petite critique sans spoiler de ce qui est déjà un phénomène.
The Social Network:
J’ai toujours beaucoup aimé Fincher. Son dernier film (Benjamin Button) m’avait un peu déçu, dans le fond et la forme, trop classiques à mon goût. Mais un grand réalisateur est capable de faire un grand film même avec un sujet à priori faiblard, c’est donc avec excitation que je m’apprête à découvrir la génèse de facebook.
Le film commence par un dialogue d’ouverture aussi intense que volontairement incompréhensible. Je suis déjà dans le cerveau de Zuckerberg.
Ensuite débute le générique et apparaît la mention: “Music by Trent Reznor”. C’en est fini de mon objectivité.
Les deux premiers tiers du film sont passionnant et les qualités du film flagrantes: Mise en scène, musique, dialogues : c’est juste brillant, même si je regrette que ces qualités soient diluées dans un rythme au final plus proche d’un Benjamin Button que d’un fight club (même si les 20 premières minutes m’ont fait espérer).
La fin est, sinon convenue, forcément prévisible. Mais le message, puissant, passe facilement auprès de spectateurs conquis. Du très, très bon Fincher.
Mirmo dit:Kaboom de Gregg Araki Pfiouu l'ovni ciné Beaucoup trouveront ça nul mais les qualités sont pourtant indéniables. On est ici un peu entre Southland Tales et Les Lois de l'Attraction. On ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Du sexe, un peu de drogue, de l'humour, des jeunes qui se cherchent, des hommes avec des masques d'animaux et une ambiance de fin du monde... Un cocktail un peu arty ! Je n'ai pas compris grand chose au propos mais je n'attends que de le revoir ! 5/5
100 % D'accord.
Mais 4/5 quand même... un peu tôt pour moi pour mettre 5
Mirmo dit:Kaboom de Gregg Araki Pfiouu l'ovni ciné Beaucoup trouveront ça nul mais les qualités sont pourtant indéniables. On est ici un peu entre Southland Tales et Les Lois de l'Attraction. On ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Du sexe, un peu de drogue, de l'humour, des jeunes qui se cherchent, des hommes avec des masques d'animaux et une ambiance de fin du monde... Un cocktail un peu arty ! Je n'ai pas compris grand chose au propos mais je n'attends que de le revoir ! 5/5
100 % D'accord. Mais 4/5 quand même... un peu tôt pour moi pour mettre 5
Tout d'accord aussi, mais à 5/5. J'ai très très envie de le revoir.
Hier j’ai vu The Social Network. J’y suis allée sans trop y croire, vu que le sujet me semblait plutôt mince et prémâché (vilain Zuckerberg contre gentils Saverin et Winkelvoss), avec des acteurs que je ne connaissais pas (sauf Timberlake). En fait, cette histoire qui se concentre sur les tous débuts de Facebook puis le procès qui a suivi son succès planétaire est merveilleusement bien filmée et narrée, sous un angle où fiction et réalité se chevauchent.
On se rend compte très rapidement que Zuckerberg est un type totalement asocial et renfermé sur lui-même, qui ne communique que par allusions sur des sujets qui l’intéressent lui seul, un vrai nerd qui ne s’exprime que sur son clavier et devant son écran d’ordinateur. Il ne comprend pas comment fonctionnent les relations humaines, il s’en méfie et même, les fuit. Le contraste avec les autres étudiants de Harvard, qui semblent passer du bon temps (on les voit boire, faire la fête tandis que lui reste reclus dans sa chambre à “manger du code”). Il se laisse impressionner par Sean, le créateur de Napster, il laisse tomber son seul ami, il n’arrive pas à s’approcher de son ex petite amie… C’est un type solitaire qui, malgré tout, fait pitié. On le haït et on essaie de le comprendre.
De ce point de vue, ce film est une vraie réussite, car les personnages n’étaient pas tous faciles à reproduire, en particulier Zuckerberg. Il n’est ni tout noir, ni tout blanc, mais il ne sourit jamais (sauf pendant 3 minutes à la fin, légèrement), ce qui souligne l’ironie par rapport au site qu’il a créé. Créé mais pas inventé, apparemment, puisque le film montre qu’il a réussi à duper son monde, reprendre les idées des autres pour les faire siennes, sans scrupules mais pas par cupidité non plus : tout ce qui l’intéresse finalement, c’est l’expansion de son site.
Selon moi, ce film est une très belle surprise qui mérite ses bonnes critiques. Il est rythmé, touchant, soulève quelques bonnes questions. Je lui donnerais 4/5.
The Social Network de David Fincher. A la vue de la bande-annonce, je m’attendais à quelque chose d’énorme. Je n’ai pas été déçu. Je trouve le film extrêmement réussi, très impressionnant. Le scénario est une merveille, le montage et le rythme du film sont parfaitement maitrisés. Plastiquement, c’est de haute tenue. Je n’ai absolument rien à redire. J’ai pris un pied monstrueux. Je trouve que c’est un très beau film sur la création (naissance d’une idée, motivation, aspiration, interaction avec les collaborateurs…). J’irai le revoir. 5/5.
J’y suis allé en n’ayant pas vraiment accroché au 1 (j’avais arreté de le regarder après 20 min de…rien…) Bon là c’est en gros le même principe, faire monter la pression en montrant des images ou on s’attend a ce qu’il se passe quelque chose, mais ou il se passe rien jusqu’a ce qu’en fait il se passe quelque chose quand on ne s’y attend pas (enfin presque pas ). Vous m’avez suivi? Bref, tout ca pour dire que nous sommes encore devant un film de “TIN NIN” (C’est comme ca que j’appelle les films d’horreur qui ne font peur qu’avec la musique ou, comme ici en l’occurence, les bruits forts et inattendus). Alors certes on sursaute quelques fois (moi une fois, mais en règle générale la salle à pas mal sursautée…même quand une poêle est tombée sur une table… ). Toutefois, force est de constater que la pression monte au fil du film et comme j’étais de bonne constitution ce soir là, j’ai trouvé le tout plutôt agréable et assez divertissant (voir rigolo parfois ) NB: Le lien avec Paranormal Activity 1 est plutôt bien trouvé apparemment (de ce qu’on m’a raconté du 1)
Je déteste le genre de film “tin tin”, qui joue avec le sursaut comme avec un sphincter… au bout d’un moment, c’est plus ou moins automatique, et ça fait tout, sauf un bon film. pouah.