j-master dit:Je déteste le genre de film "tin tin", qui joue avec le sursaut comme avec un sphincter... au bout d'un moment, c'est plus ou moins automatique, et ça fait tout, sauf un bon film. pouah.
Je connais une bouse du genre : Le village de Night Shyamalan (D'ailleurs, La jeune fille de l'eau est du même style). Il suffit de mettre un jolie petite musique légère et le film ne vaut plus un kopek. C'est pour ça que je n'ai pas aimé Paranormal Activity 1. On joue sur les effets de surprise et le fond sonore pour provoquer des frissons. Ouarf.
C'est pour ça que je n'ai pas aimé Paranormal Activity 1. On joue sur les effets de surprise et le fond sonore pour provoquer des frissons. Ouarf.
Tout a fait d'accord, même si contrairement à la fille de l'eau je trouve que dans les PA, la tension s'installe crescendo...enfin ca en fait pas non plus un chef d'oeuvre pour autant (loin de là) mais c'est tout de même plus divertissant qu'un Amitiville remixé
j-master dit:Je déteste le genre de film "tin tin", qui joue avec le sursaut comme avec un sphincter... au bout d'un moment, c'est plus ou moins automatique, et ça fait tout, sauf un bon film. pouah.
Je connais une bouse du genre : Le village de Night Shyamalan (D'ailleurs, La jeune fille de l'eau est du même style). Il suffit de mettre un jolie petite musique légère et le film ne vaut plus un kopek. C'est pour ça que je n'ai pas aimé Paranormal Activity 1. On joue sur les effets de surprise et le fond sonore pour provoquer des frissons. Ouarf.
Sauf que Le Village n'est pas du tout ce genre de film justement.... Il faut avant tout voir Le Village comme une parabole de la peur de l'autre, de l'étranger, la psychose post 11/09 aux USA où chaque immigré est un terroriste potentiel (tous les persos sont des WASP). On préfère vivre reclus pour se prémunir du danger extérieur. Shyamalan a poussé à l'extrême ces micro-sociétés américaines où on vit isolés derrière des grilles et où des flics payés par la communauté surveille tous les accès.
C'est là où le Shyamalan a déçu, en frappant là où on ne l'attendait pas. Il a détourné les codes du film d'épouvante pour parler de la psychose qui entâche son pays. Il y dénonce un travers actuel de l'Amérique en utilisant le film de genre. Pour moi ce film est brillant comme beaucoup de ses autres films (Le 6ème Sens étant finalement un des moins intéressants).
j-master dit:Je déteste le genre de film "tin tin", qui joue avec le sursaut comme avec un sphincter... au bout d'un moment, c'est plus ou moins automatique, et ça fait tout, sauf un bon film. pouah.
Je connais une bouse du genre : Le village de Night Shyamalan (D'ailleurs, La jeune fille de l'eau est du même style). Il suffit de mettre un jolie petite musique légère et le film ne vaut plus un kopek. C'est pour ça que je n'ai pas aimé Paranormal Activity 1. On joue sur les effets de surprise et le fond sonore pour provoquer des frissons. Ouarf.
Sauf que Le Village n'est pas du tout ce genre de film justement.... Il faut avant tout voir Le Village comme une parabole de la peur de l'autre, de l'étranger, la psychose post 11/09 aux USA où chaque immigré est un terroriste potentiel (tous les persos sont des WASP). On préfère vivre reclus pour se prémunir du danger extérieur. Shyamalan a poussé à l'extrême ces micro-sociétés américaines où on vit isolés derrière des grilles et où des flics payés par la communauté surveille tous les accès. C'est là où le Shyamalan a déçu, en frappant là où on ne l'attendait pas. Il a détourné les codes du film d'épouvante pour parler de la psychose qui entâche son pays. Il y dénonce un travers actuel de l'Amérique en utilisant le film de genre. Pour moi ce film est brillant comme beaucoup de ses autres films (Le 6ème Sens étant finalement un des moins intéressants).
C'est bien d'avoir expliqué le film, j'avais la flemme de le faire. C'est quand même incroyable de passer à ce point à côté d'un film....
Moi qui ai bien aimé le Village, je trouve qu’on peut quand même dire qu’il abuse un peu des sursauts et autres effets faciles (comme souvent avec Shamalayan)
Sans pour autant dire que c’est une bouse, pour les raisons qu’ont données Mirmo et Dardar
Vu The social Network, j’ai détesté quand à moi. Long, bavard, ennuyeux, caricatural, je ne partage pas l’avis général. Heureusement que c’est Fincher au commande pour donner un minimum de rythme sinon c’est la cata. Vu aussi les petits mouchoirs, caricatural dans le bons sens. De grosses ficelles mais tant pis. Un film de potes où l’on resort avec la banane, comme après Le coeur des hommes, Le plus beau jour du reste de ta vie ou Tellement proches.
Very bad cops Hilarant, grâce notamment au formidable Will Ferrell. Des dialogues particulièrement travaillés (même dans la blague potache - et il y en a à la pelle), de l’action rigolote, des guest stars en veux-tu en voilà. Et en prime, un vrai sujet de fond. Je suis ressorti de là, avec le sourire aux lèvres et plein de phrases cocasses complètement stupides qui sont restées (le coup du préservatif usagé et du hamster est un très grand moment… j’en pleure encore de rire rien qu’à l’écrire ).
En bref, c’est con et drôle (les deux vont rarement de paire) et ça traite du méchant capitalisme mondial. Que des bonnes raisons pour aller le voir.
Restez jusqu’à la fin du générique si vous allez le voir : pendant le générique, les statistiques bancaires fournies sont édifiantes (pour qui ne connait pas), et il y a une petite surprise après.
Scott Pilgrim vs The World Un petit bijou. C’est super bien rythmé, drôle, pêchu et plein de culture “geek”. Michael Cera est parfait dans le rôle titre, Mary Elizabeth Winstead toute mignonne et ses sept ex-maléfiques bien vus. J’en ressors ravi, comme la totalité de ceux qui ont assisté à la séance.
Hawkeye dit:Mais mais mais...Il est pas encore sortit Scott Pilgrim si? Non parce que moi je l'attend avec impatience et la du coup tu me donne vraiment envie!
Je l'ai vu en exclusivité française à l'Etrange Festival de Strasbourg.
C'est, à mon avis, un modèle d'adaptation de bande dessinée au cinéma.
Rody dit:Very bad cops Hilarant, grâce notamment au formidable Will Ferrell. Des dialogues particulièrement travaillés (même dans la blague potache - et il y en a à la pelle), de l'action rigolote, des guest stars en veux-tu en voilà. Et en prime, un vrai sujet de fond. Je suis ressorti de là, avec le sourire aux lèvres et plein de phrases cocasses complètement stupides qui sont restées (le coup du préservatif usagé et du hamster est un très grand moment.......... j'en pleure encore de rire rien qu'à l'écrire ). En bref, c'est con et drôle (les deux vont rarement de paire) et ça traite du méchant capitalisme mondial. Que des bonnes raisons pour aller le voir. Restez jusqu'à la fin du générique si vous allez le voir : pendant le générique, les statistiques bancaires fournies sont édifiantes (pour qui ne connait pas), et il y a une petite surprise après. Note : 4/5
Ce film a juste l'air ultime. Un frangins malgré eux version flics, j'en salive d'avance...
J'aime bien aussi le post d'Elgrillo: Enfin quelqu'un qui n'a pas aimé The social Network; enfin quelqu'un qui a aimé les petits mouchoirs. Pourtant, même les fans les plus ardents de la bande à canet ont l'air de s'être ennuyés fermes...
Bonjour les gens, personne n’est allé voir le dernier Inarritu, Biutiful? La dernière séance* à Montpellier, c’est ce soir, c’est pour savoir si ça vaut le coup que je sorte de mon hibernation.
Je me suis bien marré, c’est joli, bien joué, ça passe vite pour un film de 2h30, bonne musique, agréable et sympathique. Je m’attendais à quelque chose de plus profond, je trouve que ça sonne faux, trop mélo, trop caricatural, j’y ai pas cru. Il n’empêche, j’ai passé un bon moment, la caricature, ca fait marrer.
J’ai eu l’impression de voir un film qui n’a rien à dire et qui le dit. Bien joué, bien fait mais en dehors de ça… je me suis bien ennuyé. Je ne sais pas ce que voulais faire l’auteur, mais en tout cas, l’intérêt du film n’est ni dans les dialogues, ni dans le scénario, ni dans l’émotion, ni dans les images, ni dans l’humour, … ni ni ni disaient les chevaliers. A éviter à mon avis.
Mirmo dit:Kaboom de Gregg Araki Pfiouu l'ovni ciné Beaucoup trouveront ça nul mais les qualités sont pourtant indéniables. On est ici un peu entre Southland Tales et Les Lois de l'Attraction. On ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Du sexe, un peu de drogue, de l'humour, des jeunes qui se cherchent, des hommes avec des masques d'animaux et une ambiance de fin du monde... Un cocktail un peu arty ! Je n'ai pas compris grand chose au propos mais je n'attends que de le revoir ! 5/5
Alors j'ai remarqué qu'en règle générale, j'ai exactement les mêmes gouts que toi sur ce qui concerne les blockbusters, genre Avatar, le Dark Knight ou Inception...
Par contre, dès qu'on rentre dans des films plus "undeground", on diverge complétement : j'ai pas du tout accroché à Amer ou au Guerrier Silencieux que tu as adoré...
Je suis donc d'autant plus content de te rejoindre pour une fois sur un film moins mainstream: Kaboom est une énorme bombe, 1h30 de jouissance totale!
5/5
Sinon j'ai vu récemment
Rubber: j'ai pas accroché, beaucoup trop lent pour moi, même si l'idée est sympathique à mon gout 2/5 (donc je parie que Mirmo a adoré )
Very Bad Cops: très léger, très sympa, très drôle 4/5
Moi, la finance et le développement durable: sur le fond, c'est parfait. Sur la forme, essayer d'imiter les reportages à la Michael Moore quand on a 0 moyens, ça fait des plans de coupures un peu cheap et pas super utiles au propos. 5/5 sur le fond, 3/5 pour la forme.
Buried de Rodrigo Cortés. Gros défit de scénario et de mise en scène. Exercice assez réussi. J’aurais aimé que le film assume davantage son côté expérimental. Là, visiblement, Cortés a eu peur de perdre son spectateur. 3/5.
Very Bad Cop. Pitoyable, paresseux, lourdingue, pas drôle. Une honte. 0/5.
Kaboom de Gregg Araki. Un film atypique sous l’influence de Richard Kelly (ou de drogue, ce qui revient au même). Ludique, superficiel, à la limite du je-m’en-foutisme. Plastiquement très réussi. 4/5
Laisse-moi entrer de Matt Reeves. Bon remake. Du niveau de l’original. Mieux mis en scène, mais moins de charme. 3/5.
Venus Noire d’Abdellatif Kechiche. C’est toujours en traînant des pieds que je vais voir les films de Kechiche et pendant la projection, je me laisse convaincre par les qualités indéniables de son cinéma. Cette fois, le miracle ne s’est pas accompli. Le film est long, très démonstratif. Ça sent le formol. On s’ennuie. 2/5.
Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu de Woody Allen. De très bonnes situations. Impeccablement interprété. Un film sombre sous couvert de comédie. Une fin un peu bâclée. 3.5/5.
L’Homme qui voulait vivre sa vie d’Eric Lartigau. Pour une fois que le cinéma français est un peu ambitieux, il faut le souligner. Un récit ample, pas parfait, mais un film qui essaie des choses. Plus que d’un sujet, c’est d’un propos, ou du moins d’un point de vue, dont le film manque. Voir la fin laissée ouverte comme si Lartigau ne sait pas au fond où il veut en venir. Le film montre une (re)naissance sans véritablement nous dire en quoi elle consiste. 3/5.