pyjam dit: L'auteur donne vraiment envie de vomir avec ses propos facho et homophobes. Du reste, la stratégie Ender est vraiment un roman particulièrement ennuyeux et abracadabrant (dont la seule bonne idée est pompée sur le Temps Désarticulé de P. K. Dick).
Ca commence à dater mais j'ai pas trouvé ca ennuyeux ou abracadabrant, pour les propos fachos et homo oui (l'auteur est mormon il me semble et ils sont pas reconnus pour leur ouverture d'esprit) mais ca reste pour moi un bon roman de SF.
Mauvais Karma dit:Ca commence à dater mais j'ai pas trouvé ca ennuyeux ou abracadabrant...
Pour le côté ennuyeux, c'est surement affaire de gout. Moi, les entrainements dans l'espace en apesanteur, ça échoue totalement à stimuler mon intérêt. Qu'on utilise des enfants de 6 ans comme grand stratèges militaires... désolé, ça ne passe pas. D'ailleurs, dans le film, ils ont pris un ado de 14 ans, et ça ne passe toujours pas... Je veux bien que ce soit une allégorie pour autre chose (les mauvais traitements sur les enfants, l'embrigadement des enfants au moyen-orient, ou tout ce que vous voudrez), mais ce serait mieux si l'allégorie paraissait un peu plus crédible tout de même. Quand en plus, on anticipe la fin dès le milieu du roman, il ne reste plus grand chose pour captiver le lecteur.
beri dit:La découverte de Kepler 452b a réveillé mon envie de trouver des films qui montrent la vie sur d'autres planètes. Que ce soit sous forme de pseudo-documentaire ou de film d'exploration, ça me va, mais je voudrais éviter les sempiternels écueils hollywoodiens - guerre (Avatar, La planète des singes), catastrophe (Interstellar), petits problèmes et conflits de la vie du groupe d'explorateurs (Interstellar) - pour me concentrer sur la découverte des formes de vie extraterrestres et éventuellement leur organisation sociale, politique, etc. Des idées?
Planète interdite. Certains épisodes de La Quatrième Dimension.
Un peu HS : je garde un bon souvenirs des images d’espace de Contact, avec Jodie Foster. Mais visuellement parlant, je crains que le film n’ai vieilli (je ne l’ai pas revu depuis).
Pas au ciné mais à la télé : Carnage de Polanski (adaptation d’une pièce de Yasmine Reza). 80mn de souffrances tellement je me suis emmerdé comme un rat mort Alors je suis peu client des adaptations ciné de pièces de théâtre (j’avais trouvé “le prénom” merdique tout pareil) donc il fallait sortir un bon film pour dépasser la barrière du scepticisme. Largement faisable tout de même : Renoir, Kurosawa, Capra, Hitchcock, Lumet, Ozon et même Molinaro avec L’emmerdeur (surement d’autres) y sont bien arrivés
Allez on a le droit de parler télé on dit. Moi j’ai vu Tournée de Mathieu Amalric hier, et c’est très bien. Amalric n’est ni Cassavetes ni Gazzara (on pense à “Meurtre d’un bookmaker chinois”), mais il crée une belle ambiance électrisante et dépressive, avec une étrange violence du monde extérieur (qu’on peut trouver exagérée) envers cette troupe, comme pour leur reprocher d’être libres. C’est classe comme film.
Tournée, je veux le voir depuis un bail, je me le rererenote Sinon, hier vu mon dernier Dvd acheté : The Texas Chainsaw Massacre, plus connu sous le doux nom de “Massacre à la tronçonneuse”. Je devais avoir les souvenirs noyés dans un mélimélo d’autres slashers car je ne m’attendais pas à reprendre une putain de claque ! Déjà, point de gore en veux tu en voila, il y a bien du sang à droite à gauche, mais on est là des effets appuyés qui seront légion dans les films post massacre à la tronçonneuse. Bien au delà du film d’horreur de “base”, Tobe Hopper a pondu une petite merveille d’ambiance malsaine, d’humour aussi, le tout trempé dans cette humeur critique de l’Amérique des années 70. Bref, je m’attendais à une madeleine horrifique et à la place j’ai vu un sacré bon film, rhaaa que ça fait plaisir !
Tournée, j’ai trouvé ça très bien. Massacre à la tronçonneuse, j’aime moins. Les films d’horreur avec ambiances malsaines, c’est pas mon truc. Il supporte mal la comparaison avec des films plus récents, qui donnent franchement dans le violent, le sanglant et le crade. Moi, j’ai revu L’Etoffe des héros l’autre jour, et je trouve ce film meilleur à chaque fois que je le revois. C’est un très beau film, émouvant et captivant.
Jer dit:Massacre à la tronçonneuse, j'aime moins. Les films d'horreur avec ambiances malsaines, c'est pas mon truc. Il supporte mal la comparaison avec des films plus récents, qui donnent franchement dans le violent, le sanglant et le crade.
En fait, après l'avoir revu hier, et en faisant abstraction de sa réputation et tout le fatras médiatique d'hier (et d'aujourd'hui avec la resortie prochaine) je me dis que le voir comme un simple film d'horreur est peut être inapproprié (comme le Zombie original de Romero). D'une part il est loin des trucs violents, sanguinolents, gores que l'on a sous les yeux depuis 40ans, d'autre part le propos me semble plus universel que moi voir, moi tuer. Le premier meurtre arrive tard (genre 30 ou 40mn après le début, d'un film qui fait 80mn) et est expédié en 2s (coup de masse dans la gueule, rien n'est montré, pouf on passe à autre chose), et la seconde moitié du film est à peine plus horrible (3 meutres expédiés rapidos itou), le final de 15mn (qui a donné les codes du genre : une fille seule résiste) est complètement barré mais là encore, ce qui perturbe c'est autre chose : qui sont ces abrutis dans leur ferme, que veulent ils, pourquoi sont ils si marginaux. En ce sens, c'est cette lecture de l'Amérique qui a dominé ma vision du film (hormis l'esthétique particulière), celle du début (le shérif et les cowboys), celles des industries abandonnées, celle de cette famille perdue. Je ne dis pas que je le situe à coté de Taxi Driver (qui suivra 2 ans après) mais il en est beaucoup plus proche que l'invasion de slashers qui suivront ensuite.
Lapinesco dit:D'une part il est loin des trucs violents, sanguinolents, gores que l'on a sous les yeux depuis 40ans, d'autre part le propos me semble plus universel que moi voir, moi tuer. [...] Je ne dis pas que je le situe à coté de Taxi Driver (qui suivra 2 ans après) mais il en est beaucoup plus proche que l'invasion de slashers qui suivront ensuite.
Je crois que je vais faire un copier/coller de cette description du film dans le sujet où on m'a quasiment accusé de ne pas avoir regardeé le "vrai" Massacre à la tronçonneuse quand j'avais expliqué pourquoi il m'avait surpris et étonné quand je l'avais vu au ciné (pour résumer, je m'attendais à un film très sanguinolent et très stressant/angoissant).
C’est d’ailleurs les échanges sur ce sujet qui m’ont fait acheter le Dvd l’autre jour, notamment le rappel de la séquence de fin avec leatherface qui danse avec sa tronçonneuse à contre-jour !
J’aimerais bien savoir quel film d’horreur après Massacre a la même puissance d’évocation, est aussi marquant, aussi fou, quasi expérimental formellement, … Si ça vous met pas mal à l’aise, félicitations VOUS ETES UN REPLIQUANT
viking dit:J'aimerais bien savoir quel film d'horreur après Massacre a la même puissance d'évocation, est aussi marquant, aussi fou, quasi expérimental formellement, ... Si ça vous met pas mal à l'aise, félicitations VOUS ETES UN REPLIQUANT
En phase avec le coté expérimental formellement. Fou et marquant, oui mais pas par son coté gore (quand leatherface suspend la première nana au croc de boucher, c'est soft, on échappe à la gerbe et à l'effet facile du crochet qui ressort par devant), ni par une construction basée sur des effets de suspens (Leatherface n'est jamais derrière la porte que l'on voit en arrière plan, ouf merci Mr Hooper). Fou aussi par cette famille qu'il dépeint, ce pauvre grand-père qui prend un pied pas possible à lécher un doigt ensanglanté, cette famille qui tente le champ du signe pour le grand-père, le meilleur fracasseur de crane de la région, en se reprenant à douze fois pour qu'il parvienne à faire deux malheureuse entaille à la victime. Fou par cette déco complètement hallucinée, qui fait passer les meilleurs psychopathes des séries télé pour des Valérie Damidot en salopette sanguinolente. Tout ça pour dire que l'on ne dit pas (du moins moi, je ne parle pas pour Xahendir) l'inverse de toi, ce film est tout ça, mais justement, en ce sens il est 10 bornes au dessus de la masse de films d'horreurs qui suivront.
viking dit:J'aimerais bien savoir quel film d'horreur après Massacre a la même puissance d'évocation, est aussi marquant, aussi fou, quasi expérimental formellement, ... Si ça vous met pas mal à l'aise, félicitations VOUS ETES UN REPLIQUANT
Shining ? Rosemary's Baby ? Massacre, c'est un peu effrayant aujourd'hui. A sa sortie, ca devait être carrément terrifiant.
La scène la plus effrayante pour moi, curieusement (ou pas) est celle dans le van avec l’auto-stoppeur. Toujours sur le fil, on se demande quand cela va partir, on ronge son frein…
viking dit:J'aimerais bien savoir quel film d'horreur après Massacre a la même puissance d'évocation, est aussi marquant, aussi fou, quasi expérimental formellement, ... Si ça vous met pas mal à l'aise, félicitations VOUS ETES UN REPLIQUANT
Shining ? Rosemary's Baby ? Massacre, c'est un peu effrayant aujourd'hui. A sa sortie, ca devait être carrément terrifiant.
En fait je répondais à ça :
Il supporte mal la comparaison avec des films plus récents, qui donnent franchement dans le violent, le sanglant et le crade.
La grande puissance de Rosemary's baby, c'est de ne pas montrer le bébé, et de manière générale, de jouer plus sur une ambiance de malaise que dans le gore visuel. Shining est un peu différent, il est glaçant mais travaille plus par sidération visuelle (la précision géométrique de l'hotel-cerveau), que par le gore. Le gore, les 3/4 du temps, c'est marrant. J'ai pas souvenir d'un film gore vraiment flippant en fait...