Damien973 dit :Tu recommandes Pinocchio à partir de quelle âge ?
C'est toujours compliqué de répondre à ça.
Ça va vraiment dépendre de la sensibilité de l'enfant et de ses habitudes de consommation culturelle. (Quelle horrible expression concernant un gamin...) Mais je dirais qu'à partir de 10 ans le film ne devrait pas poser de problème. Et pour des enfants moins "impressionnables" et qui ont déjà l'habitude de regarder des animés type shonen ou certains Disney un peu "creepy" (Alice, Dumbo, Fantasia...) On peut même descendre à 7 ans.
Mais...
Pour certains parents (aucun jugement de valeur), le film aborde frontalement certaines thématiques dont ils préfèrent peut-être tenir leurs enfants éloignés (le deuil, la guerre, la mort, l'intolérance...) De mon point de vue le film reste en permanence à hauteur d'enfant, et même si certains passages peuvent être durs, ils sont toujours abordés de façon abordable, acceptable et compréhensible pour eux.
En fait, on est vraiment face à un conte à l'ancienne, comme pouvaient les écrire Andersen ou les Grimm. Il y a un côté cruel, certes, mais aussi du merveilleux. et de l'enchantement. Une chose est sûre on est à des années lumières de la morale simpliste, manichéenne et un peu nauséabonde des productions Disney. Certains seront à l'aise avec ça, d'autres beaucoup moins.
Le mieux, sans doute, serait de regarder d'abord le film seul pour te faire une idée, pour prendre une décision éclairée.
Seule certitude, le film a été conçu pour toute la famille, enfants comme parents. Mais, pas sûr que tous les parents soient en accord avec Guillermo Del Toro concernant ce qui est bon à mettre devant les yeux de nos chères têtes blondes. (Et à mon avis c'est sans doute une des raisons pour lesquelles le film s'est retrouvé écarté des circuits de diffusion classiques)
Damien973 dit :Tu recommandes Pinocchio à partir de quelle âge ?
C'est toujours compliqué de répondre à ça.
Ça va vraiment dépendre de la sensibilité de l'enfant et de ses habitudes de consommation culturelle. (Quelle horrible expression concernant un gamin...) Mais je dirais qu'à partir de 10 ans le film ne devrait pas poser de problème. Et pour des enfants moins "impressionnables" et qui ont déjà l'habitude de regarder des animés type shonen ou certains Disney un peu "creepy" (Alice, Dumbo, Fantasia...) On peut même descendre à 7 ans.
Mais...
Pour certains parents (aucun jugement de valeur), le film aborde frontalement certaines thématiques dont ils préfèrent peut-être tenir leurs enfants éloignés (le deuil, la guerre, la mort, l'intolérance...) De mon point de vue le film reste en permanence à hauteur d'enfant, et même si certains passages peuvent être durs, ils sont toujours abordés de façon abordable, acceptable et compréhensible pour eux.
En fait, on est vraiment face à un conte à l'ancienne, comme pouvaient les écrire Andersen ou les Grimm. Il y a un côté cruel, certes, mais aussi du merveilleux. et de l'enchantement. Une chose est sûre on est à des années lumières de la morale simpliste, manichéenne et un peu nauséabonde des productions Disney. Certains seront à l'aise avec ça, d'autres beaucoup moins.
Le mieux, sans doute, serait de regarder d'abord le film seul pour te faire une idée, pour prendre une décision éclairée.
Seule certitude, le film a été conçu pour toute la famille, enfants comme parents. Mais, pas sûr que tous les parents soient en accord avec Guillermo Del Toro concernant ce qui est bon à mettre devant les yeux de nos chères têtes blondes. (Et à mon avis c'est sans doute une des raisons pour lesquelles le film s'est retrouvé écarté des circuits de diffusion classiques)
Merci pour ce retour détaillé. C'est un peu ce à quoi je m'attendais, surtout venant de Guillermo Del Toro et des oeuvres en stop motion de manière générale (je pense surtout aux studios Laïka qui ont toujours eu cette ambition). Mais en effet, je vais le regarder avant mais je pense que mon fils sera trop sensible à ces thématiques pour l'instant (on a un contrôle strict de l'accès aux écrans...)!
1-The Green Knight, (big up Air) 2-As bestas 3-Spencer 4-3000 ans à t’attendre 5-Il Buco 6-Decision to leave 7-La nuit du 12 8-Enquête sur un scandale d’état 9-Sans filtre 10-L’innocent
J’ai trouvé le montage complètement dingue dans decision to leave, très inventif. Enquête pour un scandale d’état a pour lui un dispositif très maitrisé, et un final intelligemment glaçant, avec la dilution des enjeux sur le temps long. Il Buco en laissera sur le bord de la route, mais j’ai été enchanté. C’est la bonne durée en plus, là ou Pacifiction aurait pu couper 45 minutes sans rien perde. Sans ça il avait sa place lui aussi.
Pacifiction, j’y suis allé un peu à reculons. Je redoutais un truc ésotérique, imbitable… Et j’ai été constamment tenu en haleine. Charmé. Du coup, je n’ai pas trouvé qu’il y avait 45 min de trop.
Alors tu vas trouver Il Buco hystérique. Je plaisante ; ) J’ai aimé plein de choses dans Pacifiction, mais j’avoue que je me suis assoupi. C’est l’âge qu’est-ce que tu veux, j’aime bien qu’il reste un peu de tension dramatique, surtout sur 2h45.
edit: en fait Il Buco reste plus facile d’accès, car même si le fil est riquiqui, il y en a un, avec un découpage qui fait progresser le récit. Pacifiction c’est plus empirique, tu es perdu comme le perso qui ne sait plus où les choses se jouent, s’il les imagine ou s’il passe à côté de quelque chose. Mon attention a valdingué à force.
Bardo : (Netflix) Encore un film qui risque de ne pas plaire à grand monde. C’est très onirique, contemplatif et introspectif. Et puis c’est également vraiment nombriliste (certains préfèreront dire personnel). Les esprits chagrins diront sans doute qu’il s’agit là de la séance de thérapie la plus prétentieuse et chère de l’histoire mais : - Ça a une gueule folle ! - C’est porté par des moments de grâces qui m’ont vraiment transporté. - Ça retombe assez brillamment sur ses pattes. - Ça a vraiment une gueule folle ! Ceux qui détestent le cinéma d’Inarritù peuvent sans regret faire l’impasse, pour les autres vous retrouverez l’audace et l’ambition formelle du Monsieur en grande forme. C’est tout de même dingue, le quasi anonymat dans lequel est sorti le film. Je n’ai réussi à le trouver sur la plateforme que grâce à la barre de recherche. Ça m’intrigue car lorsqu’on distribue le nouveau film d’un réalisateur qui a empoché l’Oscar du meilleur film pour ses deux derniers et qui a visiblement dû couter assez cher, on cherche à le mettre un peu plus en avant que ça, j’imagine…
Perso je n’aimais pas Inaritu. C’était même une de mes marottes de signifier à tous les fans qu’Amour chiennes et Babel étaient surcôtés de ouf…Et puis j’ai adoré Birdman. The revenant j’ai trouvé ça distrayant, mais je n’étais pas au niveau de la hype. Je vais tenter Bardo sans vergogne!
Après avoir adoré “Enquête sur un scandale d’état” et “La nuit du 12”, j’ai rattrapé les derniers films de Peretti et Moll.
“Une vie violente” est une superbe réussite, passé un peu sous les radars. C’est toujours aussi sec mais quelle maîtrise!
“Seules les bêtes” est très bon lui aussi, mais il manque un je ne sais quoi. Tous les segments marchent, et même plutôt très bien, mais c’est un peu linéaire. J’ai trouvé que l’impact n’était pas au niveau du stratosphérique chaos vers lequel les situations ont abouti.
Un vrai petit miracle de radicalité que ce nouveau Damien Chazelle ! 90M de budget pour un film “rated R” qui se permet tant d’outrances et qui dépeint l’industrie Hollywoodienne avec si peu de complaisance (mais un peu quand même…), c’est assez rare pour être souligné !
Bon, je parle de radicalité et d’outrance mais, calmons-nous, on est pas chez Gaspard Noé ou Haneke non plus, hein… C’est juste vulgaire ce qu’il faut pour offusquer le puritain, mais pas de quoi vous hanter bien longtemps… Et c’est bien là le principal défaut du film, c’est assez tiède, malgré l’envie manifeste de pousser tous les potards à fond : - C’est thrash, mais pas trop. - Ça a un rythme effréné, mais ça ralentit considérablement au bout d’une heure - Ça a pas mal de niveaux de lecture, mais ça les surligne de façon un peu bourrine et lourdingue. - Ça évite le piège du film méta pour petit malin, mais ça se prend un peu les pieds dans le tapis du référentiel systématique… Et si ce perpétuel entre-deux pourrait laisser présager une vraie subtilité, ben non. Là aussi, on reste sur sa faim tant le film reste balourd et maladroit…
Pourtant le film n’est pas exempt de qualités, bien au contraire : C’est formidablement généreux, ça déborde d’amour pour le médium et l’envie de bien faire est présente partout : de la musique à la mise en scène, de l’implication des acteurs à la photographie. Le film transpire la passion de partout ! (même quand c’est un peu raté)
Autant dire que ça change pas mal de la tambouille hollywoodienne habituelle, désormais reproductible à l’infini et d’un cynisme à priori inépuisable. (Oui, Disney…) Et rien que pour ça, (et pour sa première heure totalement étourdissante) ça mérite amplement le déplacement en salles !
Tu as tout très très bien dit, je souscris à l’intégralité de tes propos, que ce soit sur les défauts ou sur les qualités de ce Babylon. C’est vraiment ça : Damian Chazelle manque cruellement de subtilité, mais bordel, il donne, quoi.
5) RIEN À FOUTRE de Emmanuel MARRE & Julie LECOUSTRE PLUMES de Omar EL ZOHAIRY (Egypte) L’INNOCENT de Louis GARREL EO de Jerzy SKOLIMOWSKI UNE JEUNE FILLE QUI VA BIEN de Sandrine KIBERLAIN RED ROCKET de Sean BAKER
John Wick 4, je me suis bien fais suer. mais pas autant que lui, le pauvre, il s’est quand même pris 279 balles dans le buffet, percuté par 12 voitures, descendu 202 marches à Montmartre sur le dos, fait balancé par la fenêtre d’un immeuble de 3 étages.
j’ai noté toutefois une invraisemblance, alors qu’avec ses copains ils ont privatisé la station porte des lilas et doit se rendre au Sacré Coeur, il s’embête à passer par le rond point de champs et opéra, pas malin tout ça.
Edit: ah et puis avec son copain aveugle Japonais il aurait du prendre le funiculaire pour monter à Montmartre, ça lui aurait quand même évité pas mal d’emmerdes.
Hier j’ai vu la première bande annonce du Napoléon de Ridley Scott. Bon…forcément, j’irai le voir. Mais, bon…
Les bases des clichés sont posées et bien posées : la Révolution, c’est sombre (vas-y coco, on va abuser du filtre gris, tu vas voir, ça fait sombre) - cette esthétique à la Netflix partout, tout le temps, c’est usant. Les mégères qui vocifèrent (check) - on nous a épargné les jets de choux et de tomates, mais on n’est pas loin (edit : ah si, les choux et tomates pleuvent, en fait) - les aristocrates hautains et dédaigneux (check) - Marie-Antoinette n’a rien à envier à Cruella, je pense - la charrette qui couine (check) ; la guillotine qui fait peur (check).
Oui, je sais, un film ce n’est pas une reconstitution historique, c’est un parti pris artistique, mais là, si on va assurément bénéficier d’une histoire épique et à grand spectacle, je crains véritablement l’enfilade de poncifs façon perles sur le fil consensuel du cinéma actuel, donnant sur une gorge trop décolleté les éclats d’un collier suspect à force d’être éclatant.
Bon, Joaquin Phoenix, de ce que j’ai vu, incarne un Napoléon assez convainquant. Mais un biopic sur la destinée impériale dans les temps impartis par le carcan cinématographique, cela pose un peu question.
Et puis non, mais, bon, cette scène finale là, ne me dites pas que c’est Austerlitz (bon, en vrai, ne me le dites, pas, je le sais hein) : une batterie de canon cachée dans la forêt, dévoilée au dernier moment sous des bâches enneigées, tirant à boulets sur les austro-russes frottant le sol pour découvrir qu’ils sont sur des lacs gelés (“Nous sommes faits !”)…GOD NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !
Bon, sans à-priori y voir un possible coprolithe nidoreux, j’ai d’ores et déjà envie d’écrire rendez-nous le Ridley des duellistes !
Bon, malgré tout j’active le batsignal pour @Bachi
mouai…. un film annoncé que je j’attends et en même temps redoute tant je crains qu’il soit mauvais; Ridley Scott est quand même le réalisateur de navets comme seul sur mars, Robin des bois, 1492, le champion des ralentis, des punchlines improbables et de la musique grandiloquente.
Joaquim Phœnix est trop vieux pour le rôle, trop marqué physiquement, on le voit peiner à monter des marches. Sur le bande d’annonce on voit une Joséphine mutine et un Napoléon froid lors de leur rencontre (ça serait plutôt le contraire ou alors Tulard, Lentz, Castelot n’y connaissent rien). Joséphine lui parle de son uniforme, il y a confusion avec Mme Tallien.
on voit Napoleon charger au galop, hurlant comme un possédé et sabrant…hum…, il y a confusion de 5 siècles (il y a des spécialistes du moyen âge ici). Enfin je comprends la vision et le message, Napoléon=dictateur=fou, n’importe quoi.
et c’est dommage alors qu’il y a tant de citations qui soient attribués à Napoléon d’en inventer « je suis le premier à reconnaître mes erreurs… seulement je n’en fais jamais », non mais allo??? une fausse citation digne de Dany Wilde, beurk.
je ne sais pas si j’aurais le courage de rester pendant toute la projection de ce film; en tout cas, il ne permettra sûrement pas de réconcilier les critiques du personnage (il y en a).
une série intéressante pour comprendre les enjeux économiques, politiques et donc conséquemment militaires de la période Hop
et surtout pour bien comprendre que ce sont les nations européennes qui n’ont eu de cesse d’attaquer la France et de provoquer « les guerres Napoléoniennes ».
Oui, nous en sommes là : une espérance qui sent un peu la catastrophe ! (Cela laisse entrevoir quelques belles scènes, mais avec cette esthétique fatigante et vue mille fois, noyées dans un ensemble indigeste et caricatural, pour demeurer poli).
Ah ! La charge au grand galop sur 500 mètres ! Que serait le cinéma sans cette vision de la cavalerie…
alors le film est plutôt sympathique, très esthétisant. ce n’est pas non plus inoubliable. personnellement j’ai trouvé la fin plutôt moyenne; après je ne suis pas trop sensible à l’homme 2.0, au wokisme et à la destruction du patriarcat. mention spéciale au réalisateur qui pour incarner l’insipide et transparent Ken ont eu l’idée d’aller chercher Ryan Gosling. Il trouve là son meilleur rôle (je suis sincère)