Bon rétablissement surtout.
Tu ne t’es pas loupé…
Mais non
Bon rétablissement !
Et je plussoie. The Wire, au démarrage, ça fleure bon la vieille série moisie des années 90’s. J’ai dû m’y reprendre à 3x sur un an pour passer le premier épisode ultra bavard.
Mais il suffit d’arriver à la scène de crime de l’épisode 4 (la “fuck” scene, et non, rien à voir avec du porno) et normalement on accroche. Et là, c’est pour moi un des plus gros monument en terme de série “réaliste”.
Ca, il faut accepter de regarder quelques épisodes pour rentrer dans l’histoire, surtout à cause des très nombreux personnages, de leurs histoires croisées et, surtout, parce que les scénaristes ne font jamais dans la facilité, à expliquer ce qui se passe en insistant sur les dialogues ou les scènes explicites. Tout est en suggestion, en allusions, en petits détails en arrière plan, en informations capitales qui tombent dans une discussion banale.
“The Wire” est une série exigeante pour le spectateur, mais elle le rend bien. On peut la revoir et y découvrir des choses nouvelles à chaque fois.
La seule oeuvre qui m’a fait le même effet est la bd “Watchmen” de Moore, qui se dévoile après plusieurs lectures (et “Le Maître et Marguerite” de Boulgakov, mais ça, c’est encore d’un niveau supérieur).