J’ai pu jouer dernièrement à 4 jeux:
- Architectura:
Partie à deux, règles de base.
Petit jeu bien sympa, il incorpore parfaitement toute la lignée des jeux légers que je possède: Tiny Epic Galaxies, Harbour, Art of War, Kenjin, Ninja Taisen, Trône de Fer la Main du Roi… Il fait parti de ces petits jeux malins, qui se jouent vite, il faut être opportuniste mais aussi calculateur. A deux joueurs cela va vite, il faut réagir à chaque coup de l’adversaire où perdre, ce fut mon cas, victoire pour mon épouse 52 à 44… ouch. Oui la boîte est trop grande pour le matériel, mais pas pour le livret de règles, pas besoin de loupe pour mes pauvres yeux. Il faudra quelques parties pour maîtriser le jeu, connaître toutes les cartes. Tant mieux on a envie de refaire des parties.
Je placerais ce jeu (classement lapidaire et éminemment subjectif), en terme de mélange intérêt/complexité, au-dessus de Schotten Tottent, en dessous de Art of War, et un peu en retrait de Tiny Epic Galaxies, ce dernier se classant derrière Harbour.
- Star Realms-United:
Partie à deux, toutes les cartes de l’édition française incluses sauf les cartes Gambit et Missions.
Nouvelle partie pour constater l’efficacité des cartes United ajoutées au “grand tout”, et bien si les cartes Colonny Wars accéléraient déjà le jeu, avec une certaine brutalité, on va dire que les cartes United ajoutent un compresseur volumétrique au jeu, cela peu faire très mal. Je pensais construire mon jeu en deux à quatre tour, mais au huitième tour, ma femme m’achève avec une bonne vingtaine de points de dégâts, il lui restait 40 points de vie.
Seconde partie, cette fois je me concentre sur un petit tricolore Rouge/bleu avec une touche de vert/rouge, du côté de mon épouse du bicolore bleu/vert lui permettra de tenir une dizaine de tours, mais mon jeu va finir par accélérer brutalement, je finis aussi la partie avec une quarantaine de points de vie.
A voir sur d’autres parties, mais il faut devenir vraiment vigilant entre les nouveaux héros et les cartes multicolores qui “boost” tout ce qui passe à leur portée il faut vraiment rester vigilant. J’apprécie vraiment. Plus il y a de cartes dans ce jeu, meilleurs il est.
- Pandémie-Montée des Eaux:
Le second Pandémie (en terme d’achat) dans ma trilogie des jeux Pandémie (Thunderbirds, Montée des Eaux, Chute de Rome), j’aime beaucoup lorsqu’il y a un thème historique. Nous avons joué en novice avec le charpentier et l’opératrice de pompage, la combinaison parfaite pour jouer à deux. Nous avons réussi à maîtriser la montée des eaux, mais certaines tempêtes sont venues modérées notre confiance en nous. Un jeu très agréable et que je trouve beau. Et puis c’est amusant de nommer les différentes régions hollandaises… 
. On jouera la prochaine partie avec d’autres personnages et si nous gagnons encore, nous augmenterons le niveau de difficulté, c’est aussi un des aspects que j’aime dans ces Pandémies, leur flexibilité.
- Les Architectes du Royaume de l’Ouest:
Pendant longtemps je n’avais pas vraiment pu joueur à des jeux de placement d’ouvriers (ce n’était pas le genre des personnes avec qui je jouais, faut il croire), et j’hésitais à en acheter les trouvant parfois austères, surtout par leur aspect graphique. Aussi je remercie monsieur Sem Philips d’avoir su développer les Pillards de la Mer du Nord qui m’a fait entrer de plein pied ainsi que mon épouse dans le monde du placement d’ouvrier. Il vient de prolonger notre plaisir avec l’excellent “Les Architectes” qui offre encore plus de possibilités que “Les Pillards” (auquel je joue aujourd’hui avec les deux extensions). Les habitués de jeux plus complexes (placement d’ouvriers ou autres jeux de gestion), trouveront peut être trop légers ces jeux, mais pour ma part je trouve les mécanismes plaisants, des règles limpides, habilement rappelées sur le plateau de jeu, ce qui permet de se concentrer sur la partie et uniquement cette dernière.
Dans le cas présent j’espérais bien construire quelques bâtiments annexes puis me lancer dans une course à la Cathédrale ainsi qu’à la vertu. Mais point trop tôt car le marché noir est fort utile. Pendant ce temps ma moitié trouve le moyen de me déborder sur les bâtiments, mais je reste confiant. Manquant de vigilance, elle vole le Trésor (c’est vraiment vil comme manoeuvre). Elle finira par gagner 65 à 52.
Nous n’avons pas su apprivoiser le système de capture lors de cette première partie, aussi nous sommes nous retrouvés à perdre un tour pour reprendre un ouvrier sur le plateau pour continuer à jouer (ce à plusieurs reprises). Comme aux Pillards il faut bien surveiller son adversaire, jouer dans son coin peut être risqué. On a adoré cette première partie nous avons hâte d’y rejouer.
