Oui, quand on s‘arrange pour que le cours du lait tombe (ou les circonstances font que…), ça peut faire mal car toi, tu as un prix fixe pour la revente. Bon jeu !
Hier je n’ai pas joué à Clans of Caledonia.
Mais avec mes collègues, nous étions tout de même en Ecosse, avec Isle of Skye. J’en avais fait deux ou trois parties l’année dernière, et cette fois-ci j’y joue avec une joueuse qui le connaît plutôt bien et deux joueurs qui découvrent.
J’en garde la même impression que l’année dernière : je le trouve très difficile, car pour moi c’est vraiment un exercice spécial d’arriver à sortir mon cerveau de mes tuiles pour aller en plus regarder et évaluer les tuiles des autres, jongler entre le fait de mettre assez de sous sur ma tuile chérie pour qu’on ne me la pique surtout pas (même si, après meilleure lecture du tableau global des tuiles de ce tour, je me rends compte ensuite qu’elle est un peu pourrie, passons), et combien garder de sous pour éventuellement acheter celle de quelqu’un d’autre.
Pour moi, tout ceci n’est vraiment pas évident : j’ai vraiment tendance à essayer d’optimiser le petit tableau de trois tuiles qui se trouve devant moi en essayant de garder un peu de sous dans la main, et seulement après la levée des paravents, je pense à regarder réellement les tuiles des autres joueurs.
(Je trouve plus facile de compter toutes les cartes qui passent à la belote que de faire ça, curieusement.)
La joueuse habituée a joué très finement, puisqu’elle me passe devant lors d’un seul tour, me permettant d’obtenir deux sous, et je passe tout le reste de la partie en tête, comprenant bien que ce n’est pas l’idéal, mais n’arrivant pas à faire autrement, ce que je trouve très subtil.
D’ailleurs elle gagne la partie. Il est clair que c’est elle qui a pris le plus de temps pour évaluer les tuiles de tous (et que pendant ce temps, au lieu de faire pareil, on papotait) puis pour placer ses tuiles.
Je ne me souviens pas exactement des scores, mais je crois qu’elle a fait un peu plus de 65, je la suis avec 57, et les deux joueurs qui découvraient et qui ont mis trois tours à vraiment s’approprier le jeu, finissent loin derrière, autour de 30.
Même si je le trouve difficile pour les raisons que j’ai évoquées, cela m’a beaucoup plu d’y jouer, car j’ai trouvé que justement, avec les achats, le jeu génère une ambiance très agréable, on discute, on rigole quand on voit les erreurs faites (enfin l’autre joueuse et moi en tout cas, on a bien ri de mes surévaluations de tuiles !) et mon jeu n’était pas trop tendu au point de devenir désagréable. A ce sujet, d’ailleurs, je trouve l’idée de donner plus de sous à ceux qui sont plus en difficulté est très bonne, ça évite de galérer au point d’être dégoûté du jeu et permet de remonter à un moment ou un autre. Ce qui évite de pourrir l’ambiance en rendant des joueurs grognons ou désespérés.
Voilà, donc j’ai beaucoup aimé, mais il me faudra je pense beaucoup de parties pour exercer mon cerveau à fonctionner comme cela (comment ça, je joue qu’à des jeux d’autiste ? Ben je ne crois même pas, mais ce genre d’interaction-là, où il faut évaluer ce que les autres sont prêts à mettre pour avoir mes tuiles (à moi !) ou garder les leurs, est délicate pour moi).
Et par contre, à part qu’il y a des tuiles carrées aux couleurs rappelant Carcassonne, je trouve que les deux jeux n’ont rien à voir, ni dans la difficulté, ni dans les sensations !
N’empêche que pour générer 80$, il faut également débloquer 2 traders, soit 8$ de plus ce qui porte le total à au moins 44$. Soit quasiment toute la somme de départ avec le coût des pâturages. Dans compter l’achat des laits manquant qui fait monter le cours, réduisant ainsi le bénéfice fait en phase de production.
Mouairf.
fdubois dit :N'empêche que pour générer 80$, il faut également débloquer 2 traders, soit 8$ de plus ce qui porte le total à au moins 44$. Soit quasiment toute la somme de départ avec le coût des pâturages. Dans compter l'achat des laits manquant qui fait monter le cours, réduisant ainsi le bénéfice fait en phase de production.
Mouairf.
Ralala ! Dis comme ça, c'est fabuleux hein....: Avec Clans of Caledonia, on se sent bien en Ecosse à la tête d'un clans de guerriers quelque part dans les Highlands, rivalisant farouchement pour les terres et leur liberté et tout et tout... et ça fait rêver. Pourquoi le jeu n'a pas été appelé "Terra agricola supposée en Ecosse", il y aurait beaucoup moins tromperie sur la marchandise...
Le Zeptien, taquin aujourd'hui...
´les guerres de clans au 19e en écosse y en a pas eu des masses les guerriers étaient devenus gras et joufllus
Le jeu n’a jamais été vendu comme étant un jeu d’opposition de clans guerriers, bien au contraire !
Sinon moi on s’est fait un Altiplano à 2.
Je ne connais pas Orléans, donc je ne peux pas comparer.
Bon c’est sympa, ca marche bien. Mais j’ai pas eu d’étincelles sur cette première partie. On fait vraiment nos trucs chacun dans notre coté et l’interaction est au niveau zéro absolu. C’est particulier. La mécanique fonctionne vraiment bien par contre, on sent notre moteur monter en régime et c’est agréable, mais à aucun moment on a vraiment la sensation de jouer à un jeu multi. Du coup j’ai trouvé le jeu bon mais pas ouf.
A voir sur une deuxième partie où on aura une meilleure vision de ce qu’il faut faire.
Il faudra bien un jour que tu me donnes la raison pour laquelle tu trouves Railroad Revolution tellement génial, toi qui es fan de Wallace
Harry Cover dit :´les guerres de clans au 19e en écosse y en a pas eu des masses les guerriers étaient devenus gras et joufllus
Ah parce que c'est au XIX ième siècle ? Tout s'explique alors...Oh lala, je me suis fait avoir quand on m'a dit, "Aller, laisse tomber ton De vulgari machin là, met ton Kilt et viens avec nous mener ton clan en Ecosse tu vas voir c'est top..."Pas de château, pas de cornemuse, pas de bagarre, pas de Loch ness, même pas de Sharleen Spiteri, obligé de boire du lait et faire de la comptabilité... ouuuuiiiiiinnnnn !
ben y a du whisky c’est déjà beaucoup je trouve c,'est même le seul truc de bien en écosse non ?
kakawette dit concernant Altiplano:A voir sur une deuxième partie où on aura une meilleure vision de ce qu'il faut faire.
Tu es apparemment allé vite en besogne pusique tu sembles déjà le revendre. ;) Je suis désolé pour toi si ce jeu ne t‘a pas plu.
Le seul petit truc qui manque à mes yeux à ce jeu, et on va se rejoindre, c‘est un centre à 8 îles (au lieu de 7) pour qu‘on ne puisse pas aller partout en un seul déplacement de 3 cases, et aussi un petit malus quand on va sur une île déjà occupée. Cela aurait rajouté des éléments tactiques et augmenté l‘interaction entre les joueurs.
Mais pour ma part, je trouve qu’il y a quand même de la baston pour acheter les bâtiments qui vont bien, et les ressources étant limitées sur les îles, il peut là aussi y avoir de la concurrence si on se spécialise. Bon jeu !
P.S. Le Zeptien, si avec Clans of Caledonia, tu cherchais de la fesse bleue à la Bravehart, je comprends la déception.
Oui je l’ai mis en vente car je sais que quoi qu’il arrive, on y jouera pas 10 fois.
Non pas que le jeu soit mauvais, bien au contraire, mais ca ne nous excite juste pas plus que ca. Ce n’est pas pour nous quoi
Docky dit :
P.S. Le Zeptien, si avec Clans of Caledonia, tu cherchais de la fesse bleue à la Bravehart, je comprends la déception.
Ah c'est certain on en est loin ! ça m'a surtout donné envie de rejouer à Agricola, tu te rends compte ?
Tiens du coup, je vais faire un Hammer of the scots avec un pote, j'ai besoin d'oublier cette déception.
Et puis pour faire ch..., je vais ressortir Glen More...
Pour répondre à Fabrice concernant Railroad revolution, je ne t'ai jamais dit que je le trouvais génial (il manque singulièrement d'interactions vraiment fortes, ce n'est pas un jeu du Maestro, c'est sur...), mais je m'y amuse, j'ai des amis joueurs occasionnels qui l'apprécient comme certains gamers confirmés. Son matériel est presque luxueux à coté d'un jeu tout récent sur des fermes en Ecosse, les mécanismes sont sympa, il n'y a pas d'embrouille question thématique et puis je préfère les rivalités des compagnies ferroviaires aux USA au XIXième (j'ai un mug estampillé Baltimore&Ohio qui vient d'un musée de là-bas, les connaisseurs apprécieront) plutôt que celles des exploitations agricoles calédoniennes à la même époque.
Railroads révolution c’est assez peu pourvu d’interaction. Elle peut exister mais surtout par accident. on pourrait dire que c’est un quadruple jeu solo se jouant sur le même plateau.
J’y ai trouvé un exercice d’optimisation incroyable.
beau matériel, thème bof…
j’aime ce jeu, je pense l’avoir pousser à son maximum ce qui m’arrive rarement. J’ai eu la chance d’échanger avec les auteurs à Cannes sur quelques sujets et j’attends avec curiosité l’extension pour voir si elle amène une étincelle.
Hier soir,
Valeria Kingdom. C’est fluide, c’est beau, c’est rapide, on ne s’ennuie pas car même pendant le tour des autres, on joue un peu. C’est le joueur qui a tué les monstres les plus puissants qui a gagné. L’influence du joueur qui nettoie une pile de monstre est importante car il offre un pont d’or au joueur suivant. Du coup, la partie peut se jouer par hasard. J’ai hâte de voir une partie entre joueurs plus avisés.
Nippon. 4 joueurs. Je me suis dispersé dans une partie ou je n’ai pas réussi à optimiser le charbon et la monnaie. Je finis second derrière un premier joueur qui n’a pas progressé sur la piste de monnaie ou presque. Il a bétonné en plans et investi rapidement sur une usine à 6.
Cela faisait longtemps que je n’avais rejoué à ce jeu.
Mince, on perd vite la main, c’est dingue…
Hier une partie de Clans of Caledonia à 3 (tous découvrent).
On aime bien à part un qui trouve que “il est nul ce jeu. On peut rien faire. J’ai pas d’argent. Le retour sur investissement est nul: 8 pièces pour un mouton plus 4 pour le terrain et la laine ne rapporte que 7. Il est mal fait ce jeu.” Il perd avec 93. 136 pour le premier et 130 pour moi.
J’aime bien ces jeux aux règles relativement simples mais qui offrent beaucoup de possibilités, et Clans of Caledonia semble en faire partie. Bonne première impression. Certains trouvent les éléments du jeu trop petits. Je trouve ça plutôt sympa. Sans nuire à la lisibilité, ça n’encombre pas toute la table.
Une partie 5 d’Adel Verpflichtet. Un vieux de la vieille. Le jeu se déroule très facilement, et pour ma part je suis souvent à contre-courant des autres joueurs, tantôt seule à la salle des ventes, tantôt seule au château, j’avance donc en tête, ce qui n’est pas forcément une bonne idée quand on est arrive sur une case à 2/1 et que tant l’exposition que le détective ne rapporteraient que des clopinettes. J’ai une petite hésitation sur la fin : dois-je faire une exposition qui m’amènera au banquet sachant que les 8 et 4 points me passeront sous le nez, deux joueurs ayant une exposition de neuf objets, ou dois-je acheter un dernier objet pour augmenter ma collection ? La réponse se fera toute seule, étant donné que les objets en vente ne conviennent pas pour améliorer ma collection. En plus, après ce grand brainstorming
, je me rends compte que de toute façon je n’ai plus de chèque !
Je fais donc ma dernière expo, arrive au banquet, et les expositions des deux joueurs ne suffisent pas pour me passer devant ! Na !
Une partie de Dixit, toujours les 5 mêmes. Nous jouons, et c’est la première fois pour ma part, avec l’extension illustrée par Franck Dion, “Daydreams”. Les illustrations sont magnifiques et invitent au rêve, mais si j’arrive pas mal à reconnaître les cartes des autres, soit tout le monde toruve ma carte, soit personne, apparemment j’ai du mal à doser la subtilité !
On enchaîne ensuite avec 2 parties de Timeline où, comme d’habitude, on découvre plein de choses. Au début c’est plutôt facile, et plus il y a de cartes, plus l’affaire se corse.
Une partie d’Alhambra, à 3. J’aime toujours ce jeu, qui me détend beaucoup la choucroute que j’ai dans la tête. Je me débrouille bien au début, mais rapidement il y a une longue pénurie de devises orange alors que de belles constructions figurent sur le chantier correspondant, c’est donc à qui aura le plus de chances que l’argent orange apparaisse juste avant son tour. Je suis en tête après les deux premiers décomptes, mais mes adversaires jouent finement, prenant sous mon nez les constructions qui comptent pour moi, et je perds du terrain dans cette troisième phase du jeu. Je finirai donc deuxième, pile poil entre les deux autres.
Une partie à 4 à Râ, the dice game. Encore un jeu qui me détend. Et ça faisait un petit moment que je n’y avais plus trop joué, sachant qu’on a largement dépassé la centaine de parties par ici. Jeu de dés, chance ou pas chance ? En tout cas je finis loin devant les trois autres !
Un Can’t stop, à 4. Notre jeu de stop ou encore préféré. Sobre, efficace, on croise les doigts ou on analyse froidement le risque, comme on veut !
Un Deus à 3. Presque trois semaines sans y jouer, je ne résiste pas à l’envie de proposer une partie à deux copains. L’un connaît un peu, l’autre découvre.
Une fois de plus, j’ai trouvé la partie très intéressante, le jeu me forçant encore une fois à explorer des solutions qui n’appartiennent pas forcément à ma zone de confort.
Celui qui connaît un peu est bombardé premier joueur afin que le nouveau puisse nous voir jouer chacun notre tour avant de se lancer.
Donc le premier joueur se met à trois ou quatre régions de celle que je visais pour m’implanter. j’ai donc toujours la possibilité de m’y mettre, mais je sens bien qu’on va se gêner, je vais donc à l’opposé du plateau, dans une région un peu similaire, non loin de deux villages barbares puisque j’ai un tour de siège en main. Le troisième se place de façon à ce que nous formions alors un triangle, bien, on aura de la place. Sauf que très vite il balade ses militaires partout, se dispersant sur la carte et bloquant le premier joueur qui chouine toute la partie de ceci, et pour cause, il venait de poser le temple qui récompense le nombre de régions conquises (et n’est pas tombé sur éléphant de guerre ni camp provisoire, mais il faut avouer qu’il n’a pas vraiment fait d’offrandes à Minerve pour cela).
Pour ma part, j’ai très peu de cartes de production qui vont passer dans mes mains. Je commence donc par un petit bâtiment de production qui sera longtemps seul, temps que je mets à profit pour développer du militaire (tour de siège, baliste, militaire qui permet de voler son voisin…).
En parallèle, je construis deux bâtiments scientifiques qui m’aideront bien, puisqu’ils me permettent de prendre un (ou deux ? je ne sais plus) bâtiment/piocher une carte par région occupée par au moins deux bâtiments. Redoutable, puisque du coup les rares offrandes que je ferai durant le jeu (je n’en ai jamais fait aussi peu) le seront à Jupiter pour solliciter Cérès afin d’avoir des ressources.
Je construis, en même temps que mes deux bâtiments scientifiques (et là je me dis que je devrais prendre les cartes en main, quand je rédige un cr de partie, pour donner les vrais noms des cartes, ce serait sans doute plus agréable à lire), deux bâtiments civils qui vont me donner des sous, l’un pour les régions construites dans les marécages, l’autre pour les régions ayant x bâtiments dessus.
Dans ma main passent, grâce à mes scientifiques, des cartes civiles qui vont rapporter des pv, d’autant que je continue à développer le scientifique avec des bâtiments permettant l’activation de cartes civile et de production. Parmi elles, le bâtiment civil qui rapporte 3 pv par région contenant 5 bâtiments, carte que j’active deux fois pour 3 pv, et deux fois pour 6 pv (grâce aux scientifiques !) une fois que j’ai posé mon deuxième temple.
Car en parallèle, j’ai construit deux scieries, me permettant d’engranger beaucoup de bois (toujours grâce à la science) et de ne pas hésiter à construire le temple récompensant l’accumulation des ressources en bois.
Je dois dire que vers la fin de la partie, entre mes militaires et mes civils, j’ai une fortune considérable, près de 60 pièces, ce qui ne m’était encore jamais arrivé ! Ça tombe bien, puisque l’un de mes deux temples (le premier) est celui qui récompense en fonction de la fortune acquise.
De plus, lors du dernier tour, j’ai sept cartes en main mais aucune ne présente d’intérêt à être posée, je fais donc une offrande à Cérès pour obtenir du blé et de la pierre, me débrouillant pour en avoir un peu plus que mes voisins (seul un joueur jouera encore après moi, et pas pour prendre une ressource, donc tout baigne), me permettant d’obtenir 8 points aux majorités.
Je l’emporte à 79 points, suivie par le premier joueur à 61, le nouveau étant logiquement dernier avec 41 points.
Ce jeu me donne toujours autant envie d’y rejouer à peine une partie finie, et mes trois semaines sans lui m’ont mise dans un état de manque !
Encore moi, puisque cet après-midi, j’ai joué à Troyes avec monsieur Proute.
Là aussi, ça faisait un moment qu’on n’avait plus trouvé le temps d’y jouer,donc plus d’un mois il me semble. Les automatismes sont un peu plus difficiles à retrouver, c’est-à-dire que j’ai plus de mal à faire facilement la lecture du jeu qui se déroule devant moi.
D’autant que dès le début, monsieur Proute pose trois religieux, ce qui me contrarie beaucoup, car je n’aime pas en avoir qu’un. Au moment de poser mes habitants, donc, j’hésite un court moment avant de me décider pour trois nobles, ce que je n’aime pas du tout non plus, et qui du coup devrait être intéressant pour moi.
Eh bien effectivement, je n’aime pas le militaire. Les cartes activités présentes pour les représenter sont le chevalier, le mercenaire et la joute. Je dois dire que si j’ai engagé un chevalier et participé à la joute, je ne l’ai fait qu’une fois pour chacun d’eux, car je trouve ces cartes très difficiles à rentabiliser. Et j’ai dû utiliser le mercenaire une seule fois aussi, mais avec une grande rentabilité par contre.
Je n’ai engagé aucun religieux, préférant me concentrer sur la construction de la cathédrale, et ai engagé un seul artisan, le forgeron, afin de booster mes militaires.
J’ai tout du long eu l’impression d’une partie poussive, désagréable pour monsieur Proute parce que j’arrêtais pas de chouiner , j’ai fait deux erreurs qui m’auront coûté deux ou trois points chacune, et il a très judicieusement corrompu mon dernier militaire, m’empêchant d’utiliser le forgeron et d’en finir ainsi avec le conflit de succession qui m’a pourri tout au long de la partie : ben oui, quand on a trois nobles, forcément, on a une chance sur deux de se faire éjecter, et comme une andouille j’y revenais à chaque tour pour avoir l’occasion de réutiliser le chevalier et la joute, ce que je n’ai pas fait ! J’aurais mieux fait de placer des citoyens à l’hôtel de ville (je pense sincèrement qu’il était trop tard pour les religieux, représentés par le moine, le templier et… j’avoue n’avoir même pas jeté un coup d’œil au dernier !)
Pendant ce temps, monsieur Proute s’était monté une très belle combo mercenaire-moine-compagnon qui lui a rapporté tout un tas de renommée !
Finalement, monsieur gagne 47 à 44, preuve que si j’avais moins pleurniché et fait plus attention, j’aurais pu avoir la victoire même dans ces conditions difficiles ! (Bon, c’est ça aussi quand on joue la veille jusqu’à 2 h du mat, le lendemain est dur.)
Ayant envie de refaire une partie de Deus, je fais ma fourbe et corrompt Mini pour qu’il joue avec moi, l’esprit tranquille puisqu’à la partie que nous avions faite lui et moi, il s’était très bien débrouillé et avait franchement gagné (mais ça c’était avant ma semaine intensive de Deus).
Je décide de démarrer avec seulement neuf bâtiments, comme à notre autre partie, mais comme il a déjà joué, je lui propose de choisir le bâtiment que je ne mets qu’en un seul exemplaire sur mon petit plateau.
Je trouve ça très chouette, un jeu où on peut mettre un handicap au(x) joueur(s) le(s) plus expérimenté(s), ça permet à tous de se faire plaisir.
Je joue sans or durant la première moitié de la partie, faisant juste 2 offrandes à Neptune (ça faisait un bail que ça ne m’était pas arrivé) puis enfin j’ai une carte civile qui me permet de débloquer la situation. Entretemps, j’ai axé ma stratégie sur la collecte de pierre et son temple, et construit pas mal de bâtiments par deux ou trois sur un petit nombre de régions.
J’ai aussi fait plein d’offrandes de 2 cartes à Vesta, engrangeant des petits points pendant que je cherchais à tomber sur des cartes constructibles sans or, ou qui valaient la peine de faire une offrande à Neptune pour construire un bâtiment rapportant ensuite de l’or.
Ce n’est donc pas si facile pour moi, mais de l’autre côté, Mini a l’air de se régaler en s’étalant partout et en faisant plein de trucs avec des navires. Seulement, il ne fait plus assez attention à sa répartition sur le plateau, ni à ses militaires, et bien qu’il soit présent autour de trois villages barbares (exploités avec sa baliste), il en oublie de finir par les conquérir, ce qui le fait passer à côté de 11 points.
Finalement, lorsque nous découvrons les points accumulés durant la partie, il en a bien peu : il s’est bien amusé à faire plein de trucs avec ses navires, oui, mais de façon pas assez rentable. Ouin. Malgré ses trois temples (dont deux posés de façon illégale parce que je n’ai pas fait attention à ça quand il les a construits), il ne parviendra pas à gagner.
Zut, ça va être difficile de lui en reproposer une. Peut-être que si je lui propose de me retirer trois bâtiments au début…?
Après-midi détente aujourd’hui, avec une partie de Taj Mahal et une partie d’Alhambra, le tout config 4. Ma dernière partie de Taj Mahal remontait à plusieurs années. Pour moi, Knizia, c’'est d’abord T&E et Amun Re… et c’est seulement après que je pense à Ra ou Taj Mahal. Je réalise que je l’ai toujours un peu sous-estimé celui-là, je sais pas trop pourquoi… il est pourtant assez subtil. En tout cas la partie fut bien sympa et le vainqueur l’emporte avec une douzaine de points d’avance sur le second. Un joueur termine largement dernier, comme quoi on peut prendre de sérieuses corrections à ce jeu.
Clans of caledonia à 3:
J’ai le clan qui fait vieillir son whisky, donc au premier tour je vais faire 2 barriques (une chance que j’ai un blé de base sinon j’étais foutu car j’y avais plus réfléchi). Je n’en ferais pas d’autres de la partie (peut être une erreur). Je ne fais que du forestier (les 4) assez rapidement, et je vais les upgrader aussi vite (genre tour 2).
Je vais beaucoup m’étendre et chopper des commandes de whisky (c’est la mon erreur, j’aurais du en produire plus en voyant ça, mais je pouvais pas deviner les commandes qui allaient sortir…).
137-133-107?
Sachant que j’allais avoir la majorité des clans, j’aurais du me débrouiller pour faire une commande de plus.
On a aussi joué avec une erreur de règle, les commande que l’on choisi parmi 3 aléatoires ne sont pas gratuite (ca change beaucoup de choses et casse un peu l’intérêt de se réserver ce petit bonus pour la fin de partie)
Terraforming Mars à 3:
On joue avec draft (ma première comme ça) sur la map Helas (il me semble)
Je joue Ecoline et mes adversaires vont bien garder toutes les prod de plantes (à tel point qu’en fin de partie ils produisent plus que moi…), les salauds !
Je rate les achievements mais réussi à prendre une récompense (être majoritaire dans le sud).
J’ai laissé passer une carte que je n’aurais jamais du laisser passer (un event qui fait chauffer 2X, surtout qu’il faisait passer le cran de la prod de chaleur ce qui m’aurais permis d’utiliser mes 7 chaleurs que j’avais quasi depuis le début de la partie et qui au final n’auront servies à rien…)
Une autre TRES TRES grosse erreur aura été de ne pas poser rapidement ma carte qui fait monter les revenus de 1 pour chaque tuile cité posées (sachant que la carte permet d’en poser une) alors qu’un adversaire jouait les mecs qui font monter les revenus quand une cité se crée… et il s’est pas privé. Il devait y avoir au moins 12/13 cités en fait de parties.
84-82-79 ?
HA aussi je ne laisserais plus les autres compter les points, vous êtes des quiches, et j’en avais déjà eu un exemple la semaine précédente avec Harry.
Et sinon le draft n’apporte rien, du tout.
Mauvais Karma dit :Clans of caledonia à 3:
On a aussi joué avec une erreur de règle, les commande que l'on choisi parmi 3 aléatoires ne sont pas gratuite (ca change beaucoup de choses et casse un peu l'intérêt de se réserver ce petit bonus pour la fin de partie)
L'auteur suggère d'avoir en permanence 3 contrats visibles qui serviront à remplir le plateau exportation en début de round. Lorsqu'un joueur déclenche son bonus pour avoir développé une colonne, il peut choisir l'un de ces 3 contrats.
Pas mal. Effectivement je trouve ce « bonus » faible, aucune garantie d’acheter un contrat intéressant, ça fait gagner une action ( je vois pas l’interêt)