De notre côté, nous avons refait une partie de cet excellentissime jeu qu’est Burgle bros., à 3 joueurs.
Cherchant une clarification sur un Butin dont la traduction était était pourtant totalement conforme à seconde édition de la vo, j’ai encore vu des réclamations quant à une vf totalement scandaleuse. Moui, certes, la vf n’est pas ce qu’il y a de plus heureux, avec des tournures malheureuses et quelques coquilles, mais franchement, si on connaît un peu la langue française on comprend rapidement la signification des cartes et il serait dommage de se priver d’y jouer pour cela !
Surtout quand, comme moi, on a un bel immeuble offert par mon amoureux pour Noël. 
Bref, nous avions l’Escroc, la Corneille, et la Pie-Faucon-Corneille selon le nom qu’on voudra lui donner (oui, en effet, une des coquilles de la vf).
C’est au tour du joueur de la Pie de décider où nous commencerons ce cambriolage. C’est la première fois qu’il choisit, et on se dit qu’on n’aurait pas dû le laisser faire ! 
En effet, il choisit une case à portée du garde et cette case se révèle être le premier but de sa tournée. Il passe et repasse, coinçant la Pie une fois et la Corneille 2. Je crois que l’Escroc a lui aussi dû se faire tout petit dans son coin.
Bon, du coup je monte rapidement au deuxième pour laisser mes complices œuvrer au rez-de-chaussée. La Pie décide de me rejoindre rapidement pour laisser l’Escroc tranquille au premier, mais ayant trouvé l’escalier qui monte, je ne finirai pas mon job au deuxième pour être tranquille au troisième. Oui, la Corneille aime travailler en solo, enfin en duo avec son oiseau qui a bien ralenti les gardes, du bon travail d’équipe.
L’Escroc ouvre le coffre du premier et là, surprise, il découvre une carte d’accès qui s’avèrera nécessaire à l’ouverture des deux autres coffres. On doit donc l’attendre pour cracker les codes. Ayant fini de révéler les salles du deuxième, la Pie me rejoint au troisième pendant que l’Escroc file collé aux murs pour rejoindre la salle du coffre du deuxième où il trouvera un timbre rare.
De mon côté je tombe sur une bombe fumigène en entrant dans un labo, ça tombe bien puisque ni la Pie ni moi n’avons plus de jetons de discrétion depuis longtemps, et je me dis que je l’utiliserai sur la salle du coffre, vu qu’on va devoir attendre notre ami l’Escroc et sa carte d’accès pour pouvoir l’ouvrir, et en attendant je compte plutôt sur mon oiseau pour distraire le garde.
C’était mal calculer, car le nouveau trajet du garde l’a emmené jusqu’à la salle où se trouvait madame la Pie. Elle nous a vite balancés aux vigiles et hop, au trou. Bon, ça aurait pu passer, mais voilà, j’ai trop compté sur la chance et voulais trop assurer la sécurité sur le coffre. Tant pis, on va méditer ça en cabane pour améliorer notre efficacité au prochain casse.
C’était ma dixième partie et je pourrai en faire encore des dizaines avant de me lasser, à mon avis, et nous n’avons pas encore testé les scénarios alternatifs qui corsent la difficulté, ni les personnages avancés (eux aussi rendent la chose plus difficile).
Dommage que Mini le snobe, à mon avis il s’y amuserait aussi, mais bon, voilà, quand un ado décide un truc…
Pour finir la soirée, nous enchaînons ensuite un Love letter qui est en train de devenir le jeu fétiche de notre groupe à 4, pour ensuite se retrouver à nouveau à 3 joueurs pour un Palast Geflüster que je gagne parce que les autres se relaient pour perdre ! 