Pas vraiment étonné, tu as choisi direct le plus lourd en terme d'apprentissage des règles (le Lacerda le plus Lacerdiesque 😆).
Ah mais j'ai rien choisi du tout, moi, je joue à ce qu'on me propose ! Ce que vous me dites me rassure un peu. J'ai quand même assez envie d'essayer The Gallerist. Et même si Lisboa est assez abstrait, j'ai quand même bien remarqué qu'il y avait un réel respect du thème et un aspect très documenté dans le jeu, et ça j'ai bien aimé. Par contre, je suis un peu loin de la région parisienne, donc ça attendra.
Pas vraiment étonné, tu as choisi direct le plus lourd en terme d'apprentissage des règles (le Lacerda le plus Lacerdiesque 😆).
Ah mais j'ai rien choisi du tout, moi, je joue à ce qu'on me propose ! Ce que vous me dites me rassure un peu. J'ai quand même assez envie d'essayer The Gallerist. Et même si Lisboa est assez abstrait, j'ai quand même bien remarqué qu'il y avait un réel respect du thème et un aspect très documenté dans le jeu, et ça j'ai bien aimé. Par contre, je suis un peu loin de la région parisienne, donc ça attendra.
Oui en général un "thème fort" (j'aime pas trop les étiquettes mais on se comprends) est la marque de fabrique de Lacerda, mais faut avouer que le coup des cubes d'eau de feu font quand même un peu puzzle abstrait.
Chakado dit :Bon, j'ai l'air super négatif, alors qu'en vrai je ne me suis pas ennuyé, hein, et j'ai bien fait chauffé le cerveau, mais c'est le genre de jeu ou la complexité n'est pour moi pas assez compensée par le plaisir ludique qu'elle devrait générer.
Carnegie est un peu plus limpide que Lisboa, OK. Et pourtant, je crois que je trouve le temps plus long sur Carnegie… Bon, c’est juste pas mon genre de jeu, je crois. Marrant que tu compares les deux jeux, parce que je me rends compte que j’ai un peu de mal avec le travail d’Ian O’Toole aussi… J’ai du mal à dire pourquoi exactement, je trouve ça objectivement très beau mais… Ça ne m’immerge pas, ça ne fait pas vibrer. C’est du travail de graphiste et non d’illustrateur. C’est satisfaisant pour l’oeil mais il y a zéro vie là-dedans. Ça m’a aussi fait cet effet pour Black Angel, d’ailleurs.
Bref, les coups et les douleurs, tout ça.
(Si je peux me permettre, évite peut-être de citer un aussi gros bloc de message pour une courte réponse, ça fait des kilomètres à scroller après !)
Chakado dit :(Si je peux me permettre, évite peut-être de citer un aussi gros bloc de message pour une courte réponse, ça fait des kilomètres à scroller après !)
L'ACUPreMoS, (association contre l'usure prématurée des molettes de souris) vous remercie.
(Malgré le ton se voulant rigolo, mon propos est très sérieux. Quand vous lisez un beau post constitué de 48 lignes de textes et 7 photos, prenez 2 secondes pour éditer un peu lorsque vous cliquez sur "citer".. après, c'est bordélique et il arrive des choses très graves, comme des gens qui posent des questions de règles dans Discutons Jeux. Pensez-y.)
Chakado dit :Marrant que tu compares les deux jeux, parce que je me rends compte que j'ai un peu de mal avec le travail d'Ian O'Toole aussi... J'ai du mal à dire pourquoi exactement, je trouve ça objectivement très beau mais... Ça ne m'immerge pas, ça ne fait pas vibrer. C'est du travail de graphiste et non d'illustrateur. C'est satisfaisant pour l'oeil mais il y a zéro vie là-dedans. Ça m'a aussi fait cet effet pour Black Angel, d'ailleurs.
tiens , je l'avais jamais exprimé comme ça mais j'ai en gros le même ressenti. Le taf graphique est impressionnant, mais je trouve ses plateaux ni vibrant ni lisibles .
Je vois pas de quoi vous parlez. (En vrai sur mon téléphone supprimer du texte est une plaie, j’ai hésité, je me suis senti coupable, mais je voulais garder le lien avec le début de la conversation )
Pour répondre sur Ian O’Toole, je comprends complètement, et c’est peut être mon côté graphiste qui est titillé effectivement, et je peux pourtant aussi affirmer avoir ressenti un froideur gênante dans Carnegie mais je n’arrivais pas à bien formaliser ce ressenti et outre le thème industriel, effectivement peut être que le graphisme participe à cette gêne. Et en même temps je trouve le jeu magnifique, je passe mon temps à admirer les plateaux pendant la partie, la déco art nouveau, les personnages… Cette ambivalence est très étrange. Mais ça m’empêche pas de jouer
Édit : je dirais du coup que j’ai un peu l’impression de bouffer de la cuisine fusion avec un plat qui joue sur un chaud/froid, et qui passe de l’un à l’autre en une bouchée
Chakado dit :Marrant que tu compares les deux jeux, parce que je me rends compte que j'ai un peu de mal avec le travail d'Ian O'Toole aussi... J'ai du mal à dire pourquoi exactement, je trouve ça objectivement très beau mais... Ça ne m'immerge pas, ça ne fait pas vibrer. C'est du travail de graphiste et non d'illustrateur. C'est satisfaisant pour l'oeil mais il y a zéro vie là-dedans. Ça m'a aussi fait cet effet pour Black Angel, d'ailleurs.
tiens , je l'avais jamais exprimé comme ça mais j'ai en gros le même ressenti. Le taf graphique est impressionnant, mais je trouve ses plateaux ni vibrant ni lisibles .
Alors quand même sur Carnegie tu exagères pour la lisibilité, je trouve au contraire qu'il a fait un bel effort. Alors bon on joue sur BGA peut être que ça aide. Je n'ai jamais joué à un autre jeu illustré par lui mais quand je vois le bordel du plateau de kanban (sur photo), je trouve que sur Carnegie c'est impeccable.
Je n'ai jamais joué à un autre jeu illustré par lui mais quand je vois le bordel du plateau de kanban (sur photo), je trouve que sur Carnegie c'est impeccable.
Ah par contre sur Kanban, le pauvre O'Toole n'y est pour rien, c'est pas lui.
Je n'ai jamais joué à un autre jeu illustré par lui mais quand je vois le bordel du plateau de kanban (sur photo), je trouve que sur Carnegie c'est impeccable.
Ah par contre sur Kanban, le pauvre O'Toole n'y est pour rien, c'est pas lui.
🤔 Sur la fiche TricTrac c'est lui. Je parle de Kanban EV évidemment !
loïc dit :Une partie de Feierabend à 5. Je décide de me lancer à fond dans la lutte syndicale. Je monte à bloc sur la piste syndicale dès le début et m'en servirait pour libérer les congés payés rapidement et envoyer les salariés en vacances. Je délaisse la vie de couple, laissant ça à mes adversaires. On a un joueur qui joue sur l'égalité salariale qui commence à aller visiter les parcs d'attraction. Je commence à prendre l'ascendant avec mes ouvriers qui, s'ils travaillent beaucoup, ont aussi beaucoup de congés. Je suis en passe de pouvoir mettre fin à la partie quand, un joueur qui me voit venir, décide de rapatrier ses ouvriers pour avoir de nombreuses actions disponibles si je mets fin à la partie. Etant fatigué, je décide de mettre quand même fin à la partie pour voir ce que ça donne : 57-44-41-34-23. Cette fin de partie, je ne l'avais pas "senti" lors de la précédente partie et ça donne un côté très différent au jeu. Cette capacité à pouvoir anticiper la fin de partie et mettre la pression sur le joueur qui peut la déclencher est vraiment très intéressant. Pour l'instant, le jeu est très déroutant, car la dynamique de développant est "illisible". Je n'arrive pas à sentir concrètement quels choix sont les plus pertinents. La lutte syndicale est évidemment importante (c'est le thème du jeu, tout tourne autour), mais il est peut-être possible de faire avec peu en choisissant un axe qui fonctionne. Sur cette nouvelle partie, les places en congés ont commencé à devenir chère, ce qui aurait pu en mettre certains en difficultés. Comme toujours chez Friese, le jeu semble donc en avoir sous la pédale et être encore plus profond qu'il n'y parait au premier abord. Hâte d'y rejouer pour essayer de nouvelles choses et voir comment jouer ces fins de partie.
Ah bien content que ça te plaise. Je trouve justement que cette fin de partie est bien sentie. Le jeu a un thème super original et est suffisamment court pour ne frustrer. Je me souviens que je n'avais pas réussi à faire apprécier Haute tension, le jeu de cartes à mes camarades qui avaient eu du mal à voir cette question du rythme de jeu. "J'ai gagné, mais je ne comprends pas pq", alors qu'il avait justement fait le bon choix au bon moment. Ici, c'est plus "lisible" comme gestion du timing, ce qui le rend plus abordable.
Chakado dit :Marrant que tu compares les deux jeux, parce que je me rends compte que j'ai un peu de mal avec le travail d'Ian O'Toole aussi... J'ai du mal à dire pourquoi exactement, je trouve ça objectivement très beau mais... Ça ne m'immerge pas, ça ne fait pas vibrer. C'est du travail de graphiste et non d'illustrateur. C'est satisfaisant pour l'oeil mais il y a zéro vie là-dedans. Ça m'a aussi fait cet effet pour Black Angel, d'ailleurs.
tiens , je l'avais jamais exprimé comme ça mais j'ai en gros le même ressenti. Le taf graphique est impressionnant, mais je trouve ses plateaux ni vibrant ni lisibles .
Alors quand même sur Carnegie tu exagères pour la lisibilité, je trouve au contraire qu'il a fait un bel effort. Alors bon on joue sur BGA peut être que ça aide. Je n'ai jamais joué à un autre jeu illustré par lui mais quand je vois le bordel du plateau de kanban (sur photo), je trouve que sur Carnegie c'est impeccable.
Effectivement Carnegie est plutôt bien. Encore mieux il y a eu Franchise ( qui visuellement ressemble pas mal à Carnegie) dans lequel il a réussi à garder des réseaux lisibles malgré le bordel que cela représente. Je pensais plus à Lisboa ou Black Angel (niveau lisibilité, esthétiquement sinon j'aime beaucoup)
Ah bien content que ça te plaise. Je trouve justement que cette fin de partie est bien sentie. Le jeu a un thème super original et est suffisamment court pour ne frustrer. Je me souviens que je n'avais pas réussi à faire apprécier Haute tension, le jeu de cartes à mes camarades qui avaient eu du mal à voir cette question du rythme de jeu. "J'ai gagné, mais je ne comprends pas pq", alors qu'il avait justement fait le bon choix au bon moment. Ici, c'est plus "lisible" comme gestion du timing, ce qui le rend plus abordable.
C'est clair que c'est assez déroutant, mais c'est aussi ce qui me plait chez lui. Par contre, j'ai toujours pas joué à Hte tension cartes, la honte.
De mon côté, plein de parties de Dominion dont je parle plus en détail sur le fil dédié
Docky dit :À Le Zeptien concernant le problème d'échecs du toboggan : joli, joli, un peu tordu et plein de charme. Je t'avoue que j'ai vite trouvé le principe sur les 2 premiers coups, mais je ne voyais pas du tout où ça pourrait me mener. C'est ton indice "toboggan" qui m'a incité à poursuivre la danse macabre, et la fin est aussi abrupte que belle.
Et oui, la Dame monte le long de l'échelle, arrive en haut, puis se laisse glisser. "Toboggan" est d'ailleurs le vrai nom du problème.
Apres le Daimyo de ce week-end, assez indigeste, on a eu envie d’un peu de légèreté.
On a ressorti Azul, bcp joue l’été dernier, pour une premiere partie cette année. Tjs aussi efficace et potentiellement méchant, je le préfère dans sa configuration a deux joueurs. Il m’a donné tres envie de me pencher davantage sur Gorinto, notre ludo etant assez peu fournie en jeux abstraits. Je suis curieux d’avoir également des retours sur Miyabi dont on a assez peu parlé.
Et un Rajas of the Ganges ce soir. Apres des premieres parties assez enthousiasmantes, je trouvais que que le jeu peinait un peu a se renouveler, l’action activant 3 marchés différents sans dé et la case de la danseuse semblant assez indispensables. Je suis donc parti sur une strat opposée, full gloire bien boostee par ma tuile bonus (3 déplacements bateaux = 1 point de gloire.) Je finirai par faire croiser mes deux marqueurs dans la premiere colonne - avec 2 3 coups d’avance sur ma partenaire qui jouait les marchés. Je me suis d’ailleurs rendu compte qu’on faisait une erreur de règles depuis le debut en ne faisant pas tourner le jeton premier joueur (hors action 1 du palais.) Bref je pense qu’on est reparti pour quelques parties… a voir si l’achat des Goodies Box vaut le coup, je ne suis pas trop fan de ce type de mini extensions modulaires.
2 parties de Carpe Diem bien différentes l’une de l’autre.
La première proposait des objectifs qui pouvaient potentiellement rapporter beaucoup de PV. Ma partenaire fait de beaux coups en fin de tour, là où je me concentre sur les objectifs de bordure du plateau et une assez grosse villa. Je l’emporte finalement 109 à 82, je ne sais pas trop comment j’ai réussi à creuser l’écart à ce point.
La seconde ce fut tout l’inverse, beaucoup d’objectifs qui faisaient plutôt gagner des banderoles, du pain ou de l’or, donc il fallait trouver d’autres moyens de scorer. Là c’est ma compagne qui part plutôt sur une belle villa, je passe complètement à côté de mes objectifs de bordure mais j’aurai la chance de piocher 2 cartes fontaines qui scorent sur les marchés, donc je vais essayer d’en poser plusieurs (je terminerai avec 16 PV grâce à eux). Partie serrée où je l’emporte 89 à 80.
Pour sa fluidité, son opportunisme mâtiné d’un soupçon de stratégie, la nécessité de s’adapter aux objectifs et à notre bordure d’une partie à l’autre, son côté prise de tête mais juste comme il faut : je crois que c’est devenu mon Feld préféré parmi les quelques uns que je possède. Vraiment un jeu agréable à jouer. Et pas SI moche que ça dans sa dernière édition, en tout cas pour un Alea.
Une partie à 3 d’Hadara hier soir. Je chope dès le second tour une carte violette qui me permet d’avancer le curseur bleu d’1pt à chaque recrutement d’une carte bleu. Du coup je lance la stratégie full statues. Je joue aussi les militaires parce qu’on ne peut pas se passer des colonies dans ce jeu. La misère c’est que je joue avec peu de pognon, et que mon revenu n’augmente pas. De plus, je n’ai pas surveillé suffisamment la nourriture et au second tour, je me fais avoir comme un novice : j’ai trois cartes de trop. C’est dur de choisir quelle cartes défausser. J’aurai du mal à m’en remettre. Sur la dernière manche, j’obtiens quand même la colonie de niveau 30 mais pas la statue équivalente. Je la manque de peu, aussi parce que les cartes que j’ai virées m’ont fortement handicapé. Tant pis pour moi. Une belle dernière place, 1 pt derrière l’avant-dernier et 10 pts derrière la première, ma fille toujours aussi forte à ce type de jeu.
La semaine dernière, j’avais fait découvrir Tapestry à un couple de joueurs la semaine dernière. Si monsieur a adoré, la madame n’a pas trop accroché, c’était pour elle sa limite entre amusement et remplissage de feuille Excel de comptabilité, au détriment du fun social qu’on peut avoir tous ensemble autour de la table, perdu que nous sommes dans les calculs et l’optimisation.
Perso j’aime beaucoup, mais pour elle, les machins un peu copieux, c’est définitivement pas son truc.
Du coup hier soir, on a étrenné avec eux le Hadara fraîchement reçu. Eh bien c’était excellent. Y’a un peu de 7 Wonders (développer sa civilisation, des cartes bleues, jaunes, rouges, violettes… et du choix en simultané) mais en fait pas du tout (on drafte sur le plateau, pas de main en main).
Y’a un petit zeste de It’s a Wonderful World : “alors si je choppe une colonie qui me donne +1 en bleu, je peux du coup sculpter un buste, qui me permettra d’avoir +4 en vert, ce qui assurera ma nourriture en fin de tour…”
Y’a 4 échelles à monter en se construisant un moteur, on peut la jouer général ou tenter la spécialisation sur 2 ou 3 couleurs (bien plus risqué, mais peut être payant).
C’est pas mal calculatoire, le thème est complètement plaqué… sérieusement : chopper une tuile colonie avec des points d’armée, ok. Mais sculpter des bustes avec des points de culture pour obtenir des bonus d’autres couleurs ? mmmmhh
Mais c’est comme une petite pastille acidulée fort sympathique, un bon petit goût de reviens-y pour tenter une autre stratégie, contre-drafter un peu mieux les adversaires durant les phases B, etc etc…