Hier, j'ai joué a ... page 1048 + (partie 1)

12 décembre 2020 - 2 avril 2022. Une ère de termine. Anclisse a été trahi. Une page de tourné, Le Dilemme du Roi n’a plus lieux d’ être ! 

On finit la soirée avec un petit Isle of Skye des familles. Je n’ai jamais autant subit une partie de ce jeu ! Impossible de faire quoique ce soir avec mes tuiles ! Alors que mon voisin réussi à faire deux fois le tour du plateau de score ! Je finirai avant-dernier tout de même grâce à deux tuiles objectifs dans une zone fermée.

AtomChris dit :
Rodenbach dit :Toi qui est assez bon public, y'a de quoi être refroidi par ton accueil 😅
De toute façon on dirait le plateau de Tokaido, c'était pas de bonne augure 🤪

@ Znokiss. Je n'avais pas joué à Tokaido.

Ce qui a ajouté à ma surprise lorsque j'ai découvert le jeu fût l'âge de 14 ans noté sur la boîte alors qu'évidemment, c'est du 8 ans comme c'est repris un peu partout sur le net. 

Ok, j'ai pas joué à Namiji, mais en lisant ton résumé, j'ai immédiatement pensé à Tokaido (avec 2-3 machins en plus, les bateaux, etc..). 

Pour le 14 ans, c'est un truc dû au marché américain : pour indiquer un âge inférieur, il faut passer une tétrachiée de tests et autres certifications comme quoi c'est "Compatible pour les enfants", ce qui est assez difficile pour un jeu comportant un tas de pièces susceptibles d'être avalées...
Donc pour ne pas se faire chier, ils indiquent 14+, comme pour la grosse majorité des JdS qui sortent outre-Atlantique.

Super. Merci pour l’explication !! Très intéressant.

Sinon, je mon côté, j’ai (enfin) joué à Hallertau

Première fois de ma vie que je précommande un jeu (en octobre dernier, donc…), mais des complications logistiques de mon côté ont fait que je ne l’ai reçu que récemment.

Comme je suis un grand malade, j’ai fait un retour bien épais dans le topic du jeu que je vous invite à aller lire, ça parle de moutons, de grosses bagnoles et de Paladins.


En résumé, j’ai adorée l’entrée, bien aimé le plat de résistance même si j’avais déjà goûté certains aspects tout en restant surpris par certaines sauces et assaisonnements. Par contre, le dessert m’a laissé un peu froid…

Mais comme je vais me faire fesser cul nu devant tout le monde pour donner un avis après seulement 2 parties, on va remettre l’ouvrage sur le métier et en faire quelques autres pour affiner.

Rythme de jeu ralenti dernièrement: retour du beau temps et des activités sportives comme prévu.

Une partie de Cascadia, découverte sur plateau. Pas grand’chose à reprocher au jeu pour l’instant, mais ça manque de fun ou de rebondissements. A voir dans différentes configurations.

Des parties de Star Realms avec Mini, il accroche bien maintenant qu’il est en mesure de comprendre l’intérêt stratégique des factions.

Une de nos assistantes de langues à l’école est passée à la maison pour se prendre deux branlées,  s’amuser en fin d’aprèm : 7 wonders Architects, d’abord, où ma pyramide de Gizeh a été majestueuse.  
Et puis découverte de The River, dont l’interaction, loin d’être anodine, m’a agréablement surpris. Perso je me suis amusé sur cette partie, à voir sur la durée. Quel plaisir de voir notre jeune apprentie briller de mille feux, enchaînant contrats, blindée de ressources, sûre d’elle, marchant sur l’eau vers une victoire promise, sous les hourras des dindes en transe. Jusqu’à la dure réalité du décompte final. Bref, un beau moment ludique cool.

Enfin, découverte de L.A.M.A. Party, par hasard puisque la belle famille l’a acheté en pensant mettre la main sur le jeu original. Toujours fan du jeu original, que je trouve super divertissant aussi bien en ligne que sur une table, certains retours sur BGG m’avaient tout de même intrigué.
La différence réside en l’ajoute de 7 cartes : un lama rose, de valeur 20 points, qui peut être posé n’importe quand. Il interrompt également la suite de nombre à respecter en redémarrant à 1 ou LAMA. Des cartes, 1+, 2+, …, 6+, qui nous autorisent à poser une carte dans la foulée. Et de jetons roses à 20 points.

Alors le LAMA rose est marrant, puisqu’il nous incite à le garder le plus longtemps possible, étant la carte la plus facile à poser. Dans le même temps le jeu peut s’accélérer grâce aux cartes “+”. Seul reproche, il ne représente qu’une carte sur 70, donc l’impact reste minimal.
Quant aux cartes “+”, elles enlèvent un peu la dimension “limitation des dégâts” avec des mains moins sexy (3 6 à défausser par exemple). On a donc là une simple variante qui, je trouve, et contrairement à pas mal d’avis BGG, n’améliore pas forcément le jeu original. Dans tous les cas, LAMA reste un petit jeu de cartes divertissant.

Bonne semaine à tous !

Ah, qu’il est bon de ressortir Trickerion ! Avec l’extension duel et pouvoirs du magicien. J’ai tenté de mettre les machines mais…ça faisait trop longtemps qu’on ne l’avait pas sorti pour de lancer dans une nouvelle extension. Un peu rouillé mais vite repris le pas. Fin du spectacle 106 pour la gentle(wo)man, Madame, 144 pour le mécanicien, moi. Je réussis à placer trois sorts de niveau 3 en fin de partie, grâce notamment à la carte « coup de théâtre ». Alors qu’on se talonnait pendant toute la partie en point de prestige, madame prend le devant au dernier et septième tour, et je prends enfin la place de premier joueur au dernier tour ! Jolie soirée en tout cas. Toutes les cartes spectacles ont été jouées !

Dans l’après-midi : Botanik, avec 2012. Toujours aussi succulent. Et…encore plus quand on suit les bonnes règles ! Va savoir pourquoi on n’avait pas imprimé que c’était couleur ou forme !… Ma fille semble un peu désordonné dans son imbrication, mais au final, elle est très proche de mon score ! Elle a tout misé sur les fleurs ! 

Et comme souvent les derniers week-ends passés Wingspan + Europe. 75 a 73. Ma 2012 tout prêt derrière encore  une fois ! Il va falloir que je me méfie!… Mais c’est bien plaisir de la voir relever le défi comme ça !

Week-end Dominion ici, pour découvrir la nouvelle extension.

Au moins une vingtaine de parties hier avec base + Intrigue. Presque toutes gagnées, mon amie se remettait dans le bain et c’est un (rare) jeu que je maîtrise plus et mieux qu’elle.

Aujourd’hui, c’était donc la dernière extension : Allies, une demi-douzaine de parties avec le premier set proposé.
C’est toujours un plaisir de découvrir de nouvelles cartes, interactions, possibilités. Bien envie de la mixer avec les autres sets très vite.

Lendemain anniversaire. 
Tout le monde ou presque veut jouer ici. Y’a plus de jouepasdutout. Ils se sont transformés en joueuntipeu. 

4 tables 4 ambiances :

Calico
Codenames
Skyjo
Gorinto
Azul le Jardin de la Reine

Je suis animateur sur la dernière table. AtomYo s’est greffé et il veut jouer. 2 nouveaux joueurs ne connaissent pas, je les assiste. On doit partir. On vous laisse le jeu. Ils ont remis ça après notre départ. 

Que j’aime ça…

Génial AtomChris !


Azul : jardin de la reine
Je ne suis pas forcément fan de Azul premier du nom (j’ai l’impression de toujours y jouer de la même manière), j’ai trouvé ce Azul plutôt agréable, assez brise neurone avec la construction d’un réseau de motif et des petits bonus à chopper. Dans les bémols :
- esthétisme : c’est très joli mais les assortiment type violet foncé/violet clair sont discutables (ça devient le risque avec ces jeux de plus en plus beaux, mais pas forcément plus lisibles)
- système de décompte inutilement capilotracté, toujours l’impression que c’est pour donner une impression de fausse variété
- c’est quand même pas monstrueusement original laugh 

Rocketmen 3 joueurs
Je n’avais fait qu’1 partie solo qui m’avait donné une impression mitigée. Partie multi plus convaincante, c’est un jeu assez subtil mine de rien notamment dans les choix des cartes, leurs icônes, et la cohérence de ce qu’on veut atteindre et le bonus que ça va donner. J’ai fait une jolie explosion en vol en tentant d’atteindre le premier Mars. Risque mal calculé. D’ailleurs j’avais entendu pas mal de choses négatives sur le hasard et je trouve qu’au contraire le fait qu’on puisse faire une mission chaque fin de tour et abandonner en cours (avec léger malus) le rend plutôt contrôlable.
Malgré ma défaite sur cette tentative héroïque qui a fini dans le décor laugh , j’ai bien aimé

Living forest 3 joueurs
A chaque fois que je présente ce jeu à de nouvelles personnes je suis surpris du visage différent que peut prendre une partie . Ici les joueurs ont facilement laissé des flammes , ce qui fait d’ailleurs que rapidement il y avait toujours un résidu pas forcément éteint. Je gagne par expérience parce qu’à un moment il y avait quand même un beau pactole angel . Un jeu vraiment plaisant et qui m’étonne toujours.

Aetherya 4 4 joueurs
Sorte de Skyjo , ou plutôt devrait-on dire de jeu du Golf puisque Skyjo n’a rien inventé non plus 
Thème fantasy qui marche bien, un jeu d’optimisation de placement assez fin avec son lot de surprise et aussi clairement de coup du sort. Petit jeu très sympa.

Kingdomino 4 joueurs
Des années que je n’avais pas joué et … j’étais bien rouillé  . château excentré, plateau pas complet et pas de gros ensembles réussi. Mais ce jeu est vraiment excellent, à ajouter aux “pourquoi on y joue pas plus?”.

Terraforming mars : Arès 3 joueurs
ça y est j’ai mis fin à mon invincibilité . Pas encore trop pigé comment j’ai pu foirer ma partie no(à part que mes adversaires ont très bien joué  ) . Départ Helion , avec rapidement posé une carte qui permet d’acheter de la chaleur (et donc pour moi de l’argent) et une autre qui me faisait un moteur de pioche. Je croyais la victoire pliée d’avance.
Partie je pense trop rapide, je passe beaucoup de temps à mettre du combo en route et assez peu de vrai production. Je me suis fait trompé là dessus par le faux air de terraforming mars : mes adversaires ont beaucoup joué Production eux (ils avaient intérêt vu leur moteur) . En gros je crois que ma manière de développer ma stratégie aurait été très gagnante à Tfm , mais pas ici . C’est ce que je trouve intéressant d’ailleurs avec Arès, le rythme est plus fluctuant, plus subtil. Et donc contrairement à ce qui a pu se dire (et qui s’est dit sur RFTG) c’est un jeu assez interactif, il faut non seulement voir la progression de la terraformation mais aussi la fréquence probable des actions  (là par exemple il y a eu mine de rien assez peu de Recherche)


Et quelques jours avant Dune Imperium ( +ext)  4 joueurs 
Ma dernière partie sur celui-là enlightened. J’ai beaucoup aimé ma découverte du jeu il y a quelques mois, on l’a ressorti plusieurs fois. Mais malgré c’est un jeu que je n’arrive pas à “lire”. Je suis toujours perdu dans les actions, le rôle des ressources. Est-ce parce que c’est un jeu qui joue beaucoup sur les majorités (gain pour les factions, victoire militaire) et que je ne suis généralement pas à l’aise avec ce genre de méca ? Ou l’univers qui me parle moyennement ?
Test du coup de l’extension, j’attendais notamment pas mal de la partie deckbuilding réputée plus riche. Et ben non, pas vu de différence (mais bon le jeu ne me “parlant pas” les ajouts ne m’ont peut-être juste pas plus parlé).

Les pionniers 4 joueurs
Alors lui c’est un peu comme Dune , j’aime bien mais je suis une quiche no , je crois que je n’arrive pas à bien doser bonus engrangé/besoin en faveur/gestion désastre. Je finis toujours à sec là où mes adversaires ont troupeaux de vache bien garnis et chariots bien remplis.
Pour ne pas déroger à la règle, je finirai à sec mais n’aurait jamais non plus beaucoup développé mon jeu (donc les désastres ne me coûtaient pas grand chose. A ma surprise , victoire à l’arrivée  avec beaucoup de faveurs (mon perso m’y invitait) et aussi un troupeaux toujours un minimum présent et des colons qui le valorisait. Mais je pense qu’un adversaire qui avait une combo monstrueuse a en réalité gagné mais juste confondu par moment Faveur et PV .
Mais bon je prends cette victoire quand même pour me conforter sur l’appréciation de ce jeu excellent dans son gabarit









Ces derniers jours :

- Wonderland War à 2
Des longueurs, le jeu est un peu boursouflé et me fait penser à un Charlatans de Belcastel pour gamer. 
Très très fun ! A “explose” sur son dernier tour, me donnant une large victoire !

- Race for the Galaxy à 2
J’ai passé le mur de l’iconographie, à moi la course à l’espace ! Mais bon ce sera tout car j’ai bien peur d’avoir perdu A en route… Elle a le culot de me dire que le jeu est moche alors que Carpe Diem fait partie de ses jeux favoris. La convertir sera difficile, j’évacue ma frustration sur l’application merveilleusement traduite indecision

On parlait de jeux “fiddly” ce matin - RFTG en est un pour moi. On passe son temps à mélanger ses cartes de phase et ses cartes en main. Des tuiles à la Khora c’aurait été bcp mieux.
Franchement y a pas moyen de faire une belle réédition ? Des illustrations moins ternes et austères, une iconographie plus accessible et une ergonomie revue? Ce serait un carton intersidéral quand on voit les résultats d’Ares Expedition.
Le ratio durée / profondeur est assez hallucinant.

- Cascadia à 2 
Plus plan-plan que Calico que je trouve bcp plus addictif. Mais les contraintes de pose croissantes de Calico le rendent peut-être trop hasardeux… Bref je n’ai pas encore fait de choix : je préfère l’exercice intellectuel de Calico mais j’ai encore des doutes. Cascadia est un bon jeu de pose de tuiles familial, bien édité. Mais de là à être n°1 sur BGG dans la catégorie abstrait…

Race for the galaxy serait un carton… :joy::joy::joy:

C est une blague ou pas la phrase sur la réédition ? :blush:

Alors, non c’est du premier degré. Le seconde édition n’en est pas vraiment une. 

Je serai curieux de connaitre son tx d’adoption / échec suite aux premières parties.

Ce week-end une partie de Némésis à 5, qu’il est bon quand meme! un poil long surtout quand il faut se replonger dans les règles…

Mais la tablée a bien aimé devil

Pour ceux qui veulent voir a quoi cela ressemble :

https://youtu.be/zY7KpJaDEls

SDO dit :Alors, non c’est du premier degré. Le seconde édition n’en est pas vraiment une. 

Je serai curieux de connaitre son tx d’adoption / échec suite aux premières parties.

Effectivement, la 2de édition est plus un retirage vu qu'il n'y a que 5 ou 6 cartes ajustées et quelques nouveaux mondes de départ.
Après, autant on peut râler sur l'icono et les illustrations, autant je trouve ça bien plus pratique qu'une tartine de texte et largement au niveau des illustrations de TfM (et 10x plus joli que les boites de Dominion de l'époque).

Après cet histoire icono/texte, perso je trouve que l'icono est bien plus efficace... si on prend la peine de creuser un minimum le jeu (que ce soit Race ou un autre). En un clin d'oeil, on voit tout de suite à quoi ça correspond.
Mais à l'époque du zapping permanent, il s'avère que l'icono est un gros frein à l'apprentissage. Il faut bien reconnaitre que c'est dur de se mettre dedans. Comme de nos jours les jeux n'ont plus le droit à 2e chance, c'est souvent rédhibitoire. Ce que je regrette profondément.

J'ai participé à la relecture d'un jeu à sortir d'ici peu, les cartes sont bien illustrées mais on ne voit quasiment pas les illustrations, complètement cachées derrière des tonnes de texte. La plupart du temps il ne s'agit que d'une redite de la description des pouvoirs de la carte. Par exemple, au lieu de simplement marquer "vol", c'est marqué "vol : votre créature peut se déplacer sur n'importe quelle case". Pour moi juste "vol", l'équivalent d'une icône, aurait été bien suffisant et aurait permis de profiter des illustrations mais l'éditeur a préféré garder le texte. Et je dois bien reconnaitre qu'il a raison, sans aucun doute. À mon grand dam.

En dehors de ça, ce weekend j’ai joué à :

- Zik : un petit jeu où il faut faire deviner des chansons en remplaçant les paroles par des onomatopées. Au début y’a moyen, et encore ça marche pas toujours :smiley: Puis on augmente à peine la difficulté et là c’est le massacre.
Une bonne tranche de rigolade.

- Le Cliché du Siècle à 4 joueurs.
Je fais découvrir le jeu à mes camarades. Le jeu est suffisamment bien fait pour que tout le monde n’ait pas toutes les infos. Les optimisateurs fous considèrent que c’est un défaut mais sans ça on perdrait une grosse part du sel du jeu. Là on prend des risques, on ose ou pas.
Une partie originale dans le sens où je n’ai jamais vu autant de points de négatifs ! On avait pas mal d’invités avec des contraintes contradictoires qui voulaient être d’autres invités qu’on était obligé de mal placer pour faire plaisir au premier :smiley: Je prends quelques paris audacieux dont 1 qui paie bien au-delà de mes espérances puisque l’un de mes camarades en avait fait son VIP !

- Rocketmen à 4 joueurs.
Là encore, je fais découvrir à mes 3 partenaires. Le démarrage est assez compliqué, on a peu de cartes à thunes et elles sont chères. Mais au lieu de commencer par des missions faciles, tout le monde décide de viser du lourd d’entrée. J’arrive assez vite à lancer un hôtel en orbite terrestre, ce qui me donnera un avantage certain niveau finances.
Je me fais griller la politesse d’un rien sur la lune mais mon deck est efficace et j’y retourne rapidement. Tout le monde a bourré niveau moteurs, et un joueur réussit sa 1e mission… en installant directement une base sur Mars, la mission la plus difficile du jeu :smiley: J’arriverai assez rapidement après lui pour clôturer la partie.
Le début de partie est un peu laborieux, entre le temps de rentrer dans le jeu et les 1ers tours où l’on ne fait pas forcément grand chose. Il faut savoir laisser couler sinon ça devient beaucoup trop long. Au bout de quelques tours tout s’accélère et les tours s’enchainent. Les lancements, même ceux des autres joueurs, sont toujours un grand moment. 6e partie pour ma part et j’aime toujours autant.

- Beyond the Sun à 4 joueurs.
Encore une découverte pour mes 3 camarades.
Cette fois c’est sûr, je ne me laisserai pas éjecter du plateau Systèmes ! Je booste un vaisseau et je garde mon escadrille groupée pour aller prendre le contrôle d’un système. J’ai déjà les moyens de le coloniser, mais évidemment, un de mes camarades vient me mettre des bâtons dans les roues pendant que les 2 autres se partagent le reste du plateau. Ça part bien. Je rétropédale complètement pour me rabattre sur les technos, espérant que la guerre inter-sidérale dépeuplera un peu les systèmes. Las, les usines tournent à plein régimes. J’arriverai tout de même à profiter d’une “pause colonisation” de mes adversaires pour coloniser à mon tour ! J’ai un prod correcte, j’automatise à fond et j’évite de rajouter des technos militaires pour ne pas favoriser les guerriers, quand bien même elles pourraient me fournir des ouvertures.
Je profiterai à fond d’une techno 4 apparue suite à un event et qui valorise l’automatisation.
En fin de partie, tout le monde se tient en 8pts ! Jamais vu une partie si serrée.
Les objectifs : 3 x 4 de force militaire, techno 4 (fait 2x) et 4 systèmes colonisés. Il y avait aussi les 6 technos 2 mais personne ne l’a fait.
Le jeu a fait l’unanimité !

Comme j’en ai désormais pris l’habitude, j’apporte mes jeux au bistrot du village le dimanche après-midi.

En amont, j’avais opté pour la thématique course. Après moult hésitations, j’ai finalement choisi Camel Up, Flamme Rouge, Can’t Stop et Ave César, les plus mainstream, au détriment de Divinity Derby, Top Race, Leader 1, le Lièvre et la Tortue, K2 et Um Reifenbreite.

* Camel Up (4 joueurs) n’a pas fait l’unanimité. Moi qui ne le conservais que pour y jouer avec des joupeux, je l’ai finalement plus apprécié que lors de mes parties précédentes.
J’ai quand même toujours cette impression d’un jeu beaucoup trop court.
Je m’incline d’un petit point: 25 - 24 - 11 - 9

* Flamme Rouge (4 joueurs) a plu, mais il n’a pas non plus déclenché beaucoup d’enthousiasme. Mon rouleur l’emporte dans la dernière ligne droite, tandis que mon sprinter fermait la marche, complètement largué.
J’avais opté pour un circuit tranquille, et ce fut plutôt plan-plan, trop certainement.

* Can’t Stop (3 joueurs) a déchaîné les passions, au point d’être relancé en fin de soirée. Je remporte la première partie en fermant rapidement le 12, en trois temps, et en avançant prudemment sur la 9 et la 7.

Pour la deuxième partie, un joueur a fait un rush monstrueux sur les lignes 6, 7 et 8 dès le premier tour. Il fermera le 6 et le 8, avant que je clôture le 12, lors des tours suivants. Les possibilités s’étant réduites, les risques sont plus élevés. Je refais mon retard sur la ligne 7 et ferme la 10.

Au dernier tour, je suis à quatre cases du sommet en 7, mon adversaire à 3 cases, lorsque mon tour arrive. Le troisième et dernier joueur vient juste de rentrer trois pions, alors qu’il n’en avait aucun sur le tapis jusqu’alors.

J’échoue à une case du sommet, et le joueur suivant en termine. Une bien belle partie, où les déboires du troisième joueur ont bien déridé l’atmosphère.

* Ave César (4 joueurs): je ne m’attendais pas du tout à un tel plébiscite. Nous avons enchaîné 6 parties, et attiré un nouveau joueur, nous contraignant à un turn-over. Grosse ambiance, à grands renforts de chambrage et blocages.
Je ne sais pas si mon expérience m’a favorisé, d’autant que je n’y avais plus joué depuis des lustres, mais je gagne 5 des 6 parties en franchissant la ligne d’arrivée ce que mes adversaires ne sont pas toujours parvenus à faire, et ne perd ma partie qu’en étant bloqué par le vainqueur alors même que je serais allé plus loin que lui.

Tout le monde en redemande.

Les deux jeux plus récents ont fait bien pâle figure face aux ancêtres que sont Can’t Stop et Ave césar.

Ces derniers temps :

Découverte du Tournoi de Camelot : un jeu de carte bien déjanté.
Un peu trop pour moi, j’avais du mal à jongler avec tous les effets des règles et cartes.

 Une partie de Merv à quatre joueurs.
Quelques idées intéressantes (système de premier joueur) et un plateau très coloré pour un jeu plutôt classique avec quatre pistes, l’équivalent de quatre minis jeux sur lesquelles on progresse. La particularité du jeu c’est que l’on a que 12 actions pour la partie, pas une de plus et pas de possibilité d’en débloquer avec des bonus ou autres effets. Il faut donc être redoutablement efficace. Sans surprise les deux joueurs qui connaissaient le jeu l’emportent car ils savaient aussi jongler entre les pistes complémentaires. 
Il faut sans doute une ou deux parties pour avoir une bonne approche de Merv. Et ensuite on peut dérouler une stratégie compétitive. Je n’ai pas passé un mauvais moment mais je n’ai pas eu particulièrement envie d’y revenir.

Deux parties de Wonderland’s War : un jeu magnifiquement surproduit. Le jeu est beau, pas trop compliqué même s’il y a pas mal d’effets de cartes (en anglais) à prendre en compte, sans doute trop long (pas loin de trois heures à quatre joueurs).
Au milieu de tous les KS que j’ai l’occasion d’essayer je l’ai trouvé plutôt agréable. J’ai cru comprendre qu’une version plus sobre (et moins chère) devait bientôt sortir. Ce sera l’occasion de voir si le charme du jeu tient surtout à son matériel exceptionnel ou à ses mécaniques originales. A mon avis le matériel y est pour beaucoup.

Deux parties de Lorenzo qui n’était pas sorti depuis deux ans au moins (j’ai du en faire une douzaine de parties). Ce n’est pas un de mes jeux favoris mais j’ai été très agréablement surpris par la facilité avec laquelle on a pu se replonger dedans. Des règles simples (pour un jeu expert!), des tours fluides pour des parties de 90 minutes. J’ai tenté des stratégies différentes qui se sont avérées plutôt efficaces. Une des parties étant marquée par des jets de dés incroyablement favorables (beaucoup de 5 et 6) limitant le côté impitoyable du jeu et permettant aux débutants de bien s’en sortir.
Pas le jeu que je sortirai très souvent mais vraiment agréable à l’occasion.

Trois parties de Marco Polo (à trois et quatre). J’étais celui qui avait le plus d’expérience du jeu (une bonne trentaine de parties), j’ai donc à chaque fois expliqué à tout le monde qu’il existait une stratégie “contrats” qui permettait d’être compétitif et de marquer normalement autour de 70 points. A chaque partie l’un des joueurs l’a réalisé, ne voyageant quasiment pas pas et à réalisé les 70 points.
De mon côté j’avais des personnages incitant aux voyages (c’est à dire pas les quatre de départ) et je l’ai à chaque fois emporté avec entre 75 et 90 points. 
J’aime toujours le jeu mais ces parties m’ont un peu refroidi car quand on connait bien le jeu et qu’on sait analyser le plateau de départ on voit dès le départ ce que l’on doit faire et toute la partie n’est qu’une utilisation optimale des ressources pour atteindre cet objectif. Un problème (dés par exemple ou décision surprenante d’un adversaire) et il est très compliqué de reprendre le rythme et l’on se retrouve sous les 70 points qui peuvent être réalisés quasi mécaniquement avec les contrats. Ce qui fait qu’un débutant (et j’en ai souvent dans mes parties) n’a quasiment aucune chance s’il se lance courageusement dans les voyages. Donc soit, pour faire un score honorable et envisager la victoire, il se contente des contrats et  autant jouer à un autre jeu soit il voyage et perdra probablement

Pas mal de parties du Mur d’Hadrien. Je ne joue presque jamais en solo car je n’aime pas déballer tout le matériel et installer pour jouer tout seul. Avec le Mur d’Hadrien en une minute le jeu est installé et on a un bon casse-tête de trente minutes .
Comme je l’ai mis dans mon avis je pense qu’après une petite dizaine d parties on se lasse du jeu mais la campagne disponible sur BGG propose 16 scénarios vraiment intéressants. Ces scénarios proposent des contraintes qui obligent à abandonner ses routines. C’est ainsi que je me suis trouvé à explorer une piste que j’avais écartée et considérée peu rentable (les marchandises) pour au final réaliser mon meilleur score (91 en mode normal et avec un peu de chance dans le dernier tirage de cartes le 95 était accessible).
On découvre ainsi que le jeu est plus riche que prévu quand on se trouve contraint de jouer “différemment”. Pour ceux qui aiment les jeux solos “puzzles” le Mur d’Hadrien (et surtout sa campagne) méritent peut-être le détour. Je suis en train d’atteindre les 30 parties ce qui n’est pas si mal. A deux il est aussi sympa. Au delà c’est plus discutable.

Et sinon on continue d’avancer sur Pandemic Legacy (saison 0). On a passé le mois d’aout avec six belles réussites, une réussite “convenable” et un échec où nous avons été trop gourmands, nous n’avons pas voulu nous contenter d’un réussite “convenable”. Nous sommes au stade où la mise en place et l’accumulation de nouvelles règles deviennent un peu lourdes. Les objectifs sont très répétitifs et je préférais le côté “exploration” de la saison 2. Ceci dit cela nous propose toujours des parties bien tendues d’une heure.

Cowboy Georges dit :
SDO dit :Alors, non c’est du premier degré. Le seconde édition n’en est pas vraiment une. 

Je serai curieux de connaitre son tx d’adoption / échec suite aux premières parties.

[...]
Après, autant on peut râler sur l'icono et les illustrations, autant je trouve ça bien plus pratique qu'une tartine de texte et largement au niveau des illustrations de TfM (et 10x plus joli que les boites de Dominion de l'époque).

Après cet histoire icono/texte, perso je trouve que l'icono est bien plus efficace... si on prend la peine de creuser un minimum le jeu (que ce soit Race ou un autre). En un clin d'oeil, on voit tout de suite à quoi ça correspond.
Mais à l'époque du zapping permanent, il s'avère que l'icono est un gros frein à l'apprentissage. Il faut bien reconnaitre que c'est dur de se mettre dedans. Comme de nos jours les jeux n'ont plus le droit à 2e chance, c'est souvent rédhibitoire. Ce que je regrette profondément.

[...]

Il n'y a pas de débat sur l'iconographie, je préfère aussi, sauf sur des cartes à effet "unique" (Techno de niveau 6 par ex.)
Le problème c'est que l'iconographie de RftG est juste mauvaise, difficile à appréhender et peu ergonomique - en tout cas loin des standards actuels, cf par ex Res Arcana du même auteur.

Entre les mondes militaires, mondes de production, mondes de trouvailles (?), les différentes ressources et les bonus et pouvoirs de phases c'est juste impossible de s'approprier facilement le jeu. Et les aides de jeu sont du même tonneau. 

Bref je regrette que Rio Grande n'ait pas profité de la seconde édition pour refaire l'icono et le design des cartes. RftG est jeu qui, à mon sens, n'a pas vieilli et aurait mérité mieux.

NB: quand je comparais à TfM, je pensais à TfM Ares Expedition, le jeu de cartes très largement inspiré des mécaniques de RftG sorti récemment. Visuellement c'est pas la même chose.
 

Sinon hier un petit Carpe Diem, reste sur son étagère bien trop longtemps. J’étais bien rouillé et j’ai complètement négligé les objectifs de bord de plateau en debut de partie. Dommage A fait carton plein et me souffle la victoire.

Sans l’ombre d’un doute mon Feld préféré et un jeu dont on ne se lasse tjs pas.