Iskander dit : [...]Je pense en tout cas qu'il faut distinguer toutes ces questions sémantiques et d'initiation des guerres de clocher et balkanisation des pratiques. Oui, certains sont parfois méprisants envers ceux qui ne connaissent pas leur hobby, et encore plus entre ceux qui pratiquent diverses modalités d'un hobby, mais je pense que cela est encore un autre sujet qui mériterait son propre traitement.
Presque rien à ajouter à l'ensemble de ce que tu dis. Je suis d'accord sur ce dernier paragraphe : je pense que j'aurai du sortir la question du mépris, secondaire, de cet article là.
Comment ils disent dans les cercles littéraires ? Parce qu’en France on est 99,9% à savoir lire, et tout le monde est forcément lecteur (de journal, des panneaux routiers, de pubs, de notices, de règles de jeu…). Mais tout le monde n’est pas lecteur de littérature. Du coup ils parlent de non-lecteurs ?
Non joueur, cela sous entend ne pas jouer aux jeux de société ?
N’est ce pas là une vision plutôt restreinte et, quasiment, la négation des autres formes de jeux ?
Et initier un non joueur, est ce révéler un joueur qui s’ignore ?
Alors le non joueur serait celui qui ne pratique pas mais ne définirait pas intraséquement sa qualité, non ?
Et donc le non joueur ne le serait que par l’image qu’il renvoit auprès des cercles de joueurs, auprès des bulles devrais-je préciser tant les comportement de groupes altèrent les relations sociales ?
Le non joueur serait alors celui qui ne joue pas aux mêmes jeux que moi ?
Et donc qualifier quelqu’un de non joueur, ce serait pour une certaine part établir une forme sinon d’exclusion au moins un début de ségrégation ?
J’invite et initie celui qui entre dans mon cercle ou tente de le faire ?
C’est parfois ce que renvoie cette notion trop utilisée a toutes les sauces, le fameux vivre ensemble, alors que déjà on a du mal à supporter qu’on puisse vivre les uns à côté des autres.
Et enfin, quelles qu’en soient les raisons, celui qui ne joue plus redeviendrait non joueur ?
Oui, je joue au plus fin avec mes gros sabots mais je ne joue pas avec le feu qui aveugle
Il y a des fumeurs et des non fumeurs, des croyants et des non croyants, des buveurs et des non buveurs, des ressortissants et des non-ressortissants, des conformistes et des non conformistes, pour toutes activités, des pratiquants et des non pratiquants. L’exclusion, quand elle existe, n’est pas dans le mots, mais dans l’imaginaire de ceux qui les emploient.
Il faut quand même le faire pour considérer que ne pas jouer est une tare et que donc se définir comme non joueur ou être défini comme non joueur est « excluant » ou rabaissant.
Je peux être avec des croyants pas cons, et, en me disant moi même non croyant, ils n’en auront rien à battre, ou avec des croyants cons pour qui non croyant est une tare.
Le mot, dans ce cas, ne pose problème qu’en fonction de qui l’utilise. Et ce n’est pas en le changeant qu’on change les préjugés.
Liopotame dit :Comment ils disent dans les cercles littéraires ? Parce qu'en France on est 99,9% à savoir lire, et tout le monde est forcément lecteur (de journal, des panneaux routiers, de pubs, de notices, de règles de jeu...). Mais tout le monde n'est pas lecteur de littérature. Du coup ils parlent de non-lecteurs ?
«7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.»
«La moitié des personnes concernées en situation d’illettrisme,vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées, ce qui signifie que la politique doit s’organiser sur tout le territoire. 10 % vivent dans les Zones Urbaines Sensibles (ZUS).»
Liopotame dit :Comment ils disent dans les cercles littéraires ? Parce qu'en France on est 99,9% à savoir lire, et tout le monde est forcément lecteur (de journal, des panneaux routiers, de pubs, de notices, de règles de jeu...). Mais tout le monde n'est pas lecteur de littérature. Du coup ils parlent de non-lecteurs ?
«7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.»
«La moitié des personnes concernées en situation d’illettrisme,vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées, ce qui signifie que la politique doit s’organiser sur tout le territoire. 10 % vivent dans les Zones Urbaines Sensibles (ZUS).»
d'ailleurs pour faire écho à la problématique soulevé dans ce sujet
sur ce même site pour la définition de l'illétrisme
"la France a donc choisi le terme d’illettrisme. Un mot dur, qui suscite la réaction, l’indignation, mais qui est encore aujourd’hui nécessaire pour que ceux qui y sont confrontés ne soient pas oubliés, car ils ont pour caractéristique de chercher à cacher une situation trop souvent synonyme d’échec. Pourtant faire face aux situations de la vie quotidienne sans avoir recours à l’écrit exige beaucoup de courage et de volonté, et la mise en place d’habiles stratégies de contournement."
D'ailleurs j'aime beaucoup le "La moitié des personnes concernées en situation d’illettrisme, vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées, ce qui signifie que la politique doit s’organiser sur tout le territoire."
si 50% vit en zone rurale, 50% vit en zone urbaine du coup....bah du coup...rien en fait
jmguiche dit : Il faut quand même le faire pour considérer que ne pas jouer est une tare et que donc se définir comme non joueur ou être défini comme non joueur est « excluant » ou rabaissant.
je croyais qu'avec les kidultes c'était l'inverse....
Ouais je râlais déjà en 2004. Bon voilà, je crois avoir tout dis... et surement redis, désolé.
Ça fait ... 18 ans Il serait peut-être temps d'accepter cette dénomination
Cela fait longtemps alors accepte la situation...mouais...
Ce genre d'arugment est aussi repris par tes copain les progressistes bruno, donc bon ça reste assez commun et de tout les bords. (Pour ex les homos disent aujourd'hui à ceux qui ne tolère pas l'homosexualité : c'est bon ça fait plus de 20ans qu'on est libre il va falloir l'accepter.) Mais la c'est pas choquant du coup ?
ouah, je ne sais pas dans quel monde tu vis, mais si tu penses que ça y est il y a de l'égalité à ce niveau là, c'est que tu dois venir d'un monde avec cuillère en argent dans la bouche et tout le reste...
je t'ai connu plus en forme....Glen... allez, je t'offre une autre chance
les progressistes c'est vrai...du coup c'est qui les autres des malpensants conservateurs archaïques.... smiley apparemment je t'ai manqué vu que tu parles de moi partout...
j'attends ton smash...smiley moi c'est toujours Ryo et non Bruno...
Je ne dis pas qu'il y a de l'égalité ou pas mais simplement que cet argument est repris par des gens de tout bords (à tords ou à raison peu importe.)
Les autres ont l'appellation qu'ils se donne et que tu aime leur prêter. Ta vision est repris par ceux qui se considèrent progressistes.
Toi c'est Bruno Acthala un point c'est tout. Smiley bisous.
si tu veux, pour une fois je ne vais pas te contrarier, Glen
Liopotame dit :Comment ils disent dans les cercles littéraires ? Parce qu'en France on est 99,9% à savoir lire, et tout le monde est forcément lecteur (de journal, des panneaux routiers, de pubs, de notices, de règles de jeu...). Mais tout le monde n'est pas lecteur de littérature. Du coup ils parlent de non-lecteurs ?
«7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.»
«La moitié des personnes concernées en situation d’illettrisme,vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées, ce qui signifie que la politique doit s’organiser sur tout le territoire. 10 % vivent dans les Zones Urbaines Sensibles (ZUS).»
d'ailleurs pour faire écho à la problématique soulevé dans ce sujet
sur ce même site pour la définition de l'illétrisme
"la France a donc choisi le terme d’illettrisme. Un mot dur, qui suscite la réaction, l’indignation, mais qui est encore aujourd’hui nécessaire pour que ceux qui y sont confrontés ne soient pas oubliés, car ils ont pour caractéristique de chercher à cacher une situation trop souvent synonyme d’échec. Pourtant faire face aux situations de la vie quotidienne sans avoir recours à l’écrit exige beaucoup de courage et de volonté, et la mise en place d’habiles stratégies de contournement."
D'ailleurs j'aime beaucoup le "La moitié des personnes concernées en situation d’illettrisme, vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées, ce qui signifie que la politique doit s’organiser sur tout le territoire."
si 50% vit en zone rurale, 50% vit en zone urbaine du coup....bah du coup...rien en fait
80% de la population française vit en zone urbaine, 20% en zone rurale. 50% d'illettrés sont en zone rurale.
(50/20) / (50/80) = 4 Ça fait donc 4 fois + de risque d'illettrisme pour un rural.
Oui, bien vu. C’est le même principe qui fait que par exemple, la surreprésentation des non vaccinés parmi les hospitalisations est encore plus importante qu’on le croit au premier abord (si on met ça en comparaison des répartitions vaccinés / non vaccinés au sein de la population).
Docky dit :Oui, bien vu. C'est le même principe qui fait que par exemple, la surreprésentation des non vaccinés parmi les hospitalisations est encore plus importante qu'on le croit au premier abord (si on met ça en comparaison des répartitions vaccinés / non vaccinés au sein de la population).
Oui. On a des cours de statistiques en permanence depuis 2 ans!
Liopotame dit :Comment ils disent dans les cercles littéraires ? Parce qu'en France on est 99,9% à savoir lire, et tout le monde est forcément lecteur (de journal, des panneaux routiers, de pubs, de notices, de règles de jeu...). Mais tout le monde n'est pas lecteur de littérature. Du coup ils parlent de non-lecteurs ?
«7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.»
«La moitié des personnes concernées en situation d’illettrisme,vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées, ce qui signifie que la politique doit s’organiser sur tout le territoire. 10 % vivent dans les Zones Urbaines Sensibles (ZUS).»
d'ailleurs pour faire écho à la problématique soulevé dans ce sujet
sur ce même site pour la définition de l'illétrisme
"la France a donc choisi le terme d’illettrisme. Un mot dur, qui suscite la réaction, l’indignation, mais qui est encore aujourd’hui nécessaire pour que ceux qui y sont confrontés ne soient pas oubliés, car ils ont pour caractéristique de chercher à cacher une situation trop souvent synonyme d’échec. Pourtant faire face aux situations de la vie quotidienne sans avoir recours à l’écrit exige beaucoup de courage et de volonté, et la mise en place d’habiles stratégies de contournement."
D'ailleurs j'aime beaucoup le "La moitié des personnes concernées en situation d’illettrisme, vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées, ce qui signifie que la politique doit s’organiser sur tout le territoire."
si 50% vit en zone rurale, 50% vit en zone urbaine du coup....bah du coup...rien en fait
80% de la population française vit en zone urbaine, 20% en zone rurale. 50% d'illettrés sont en zone rurale.
(50/20) / (50/80) = 4 Ça fait donc 4 fois + de risque d'illettrisme pour un rural.
on est plutôt sur du 1/3 rural 2/3 urbain
la conclusion est certainement celle là, ce qu'ils ne mettent pas en avant, contrairement au paragraphe précédent ou chaque répartition a sa propre conclusion, (par exemple la moitié des illettrés a plus de 45 ans : attention aux idées reçues cela ne concerne pas que les jeunes...)
Rodenbach dit :Le terme se perd sur tric trac peu à peu, en particulier depuis que Thierry Lefranc a introduit les termes de jouepeu et jouebeaucoup. Et je vois dans ces appellations d'avantage de bienveillance et d'inclusion.
Bonjour,
Je corrige l'orthographe :
- Joupeu - Joubocou
et aussi :
- Joutouseul
et s'il s'agit de personnes ne jouant pas du tout :